SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES

Vendredi 17 janvier 5 17 /01 /Jan 02:45

  

Ces préliminaires ont duré suffisamment longtemps pour que son acharnement et son habileté soient vite récompensés. Le verrou avait cédé. Avec aisance il pouvait maintenant entrer jusqu'à trois doigts à la fois dans mon orifice dilaté. Fier comme un coq, il brandit sa queue surexcitée et approchant de mon anus enflammé, il m'a dit:

— C'est astheur qu'on va voir si tu peux faire des bébés.

Pour lui remettre la monnaie de sa pièce, j'ai répondu mi-figue, mi-raisin:

— Vas-y, y a pas de danger, j'ai été opéré.

Sur cette note d'humour, il est entré dans ma cour.

D'abord il m'a pistonné avec modération prenant bien le temps que je le reçoive confortablement, puis sentant l'aisance s'installer il s'est mis à accélérer. La douleur des premiers instants s'est bientôt transformée en jouissance, les ongles enfoncés dans le matelas, je capotais. Pour la première fois je connus l'extase du portique arrière. Jamais je ne me serais douté de tant de plaisir. Il faut dire qu'être possédé par un aussi beau p'tit gars y était pour quelque chose. Michel me souleva l'arrière-train et s'empara de ma queue en disant:

— J'vas te fourrer à quatre pattes, comme ça j'vas pouvoir te crosser (branler) en même temps. On va essayer de venir ensemble.

Michel mit son plan à exécution. Son traitement intensif s'est avéré fort efficace, car je mis à gicler mon sperme comme une fontaine en même temps que mon enculeur me labourait le cul comme une machine déréglée. Son ardeur était d'une puissance inouïe et lorsqu'il déversa sa semence en moi, il hurla comme je ne l'avais jamais entendu auparavant. Exténués, on s'est effondré dans un rire délirant. Michel a dit:

— Crime que c'est cochon une botte dans l'cul, j'ai jamais joui d'même en fourrant.


La relation que j'entretenais avec mon petit hétéro en était une des plus enthousiastes. Cette nouvelle variation dans nos parties de cul avait moussé nos rapports qui ressemblaient maintenant à une folle passion. Malgré que Michel n'ait jamais osé me parler de ses sentiments envers moi, je savais que chacun de ses gestes me le prouvait. Et puis fuck les mots d'amour, je n'en aurais trop su que faire.

LA BÊTISE HUMAINE

Notre petite histoire aurait bien pu se poursuivre longtemps, si un beau soir je n'avais eu la visite inopinée de deux de mes amis et d'un inconnu à la langue fourchue. Une véritable calamité, une grande de la pire espèce qui n'a su que dire cette incommensurable niaiserie:

— Wein, y paraîtrait que t'as réussi à revirer ton straight en tapette, ça va nous en faire une nouvelle dans gang.

Michel avait feint de ne pas comprendre mais bien sûr il avait tout entendu.

À partir de ce soir fatidique, il ne coucha plus à la maison et refusait toute approche. On avait blessé son orgueil de mâle et de plus il s'était senti trahi. Je ne sais trop comment, mais quelqu'un avait brûlé la mèche et notre relation secrète était à jamais compromise.

J'osais espérer que Michel oublierait cette idiotie. Mais il demeurait imperturbable. Il se contentait de faire son travail et s'emmurait dans un silence des plus désolants.

COMMUNICATION EN CONFÉRENCE

Un jour on vint installer ma ligne téléphonique. Un beau grand gars s'était présenté fort de sa personne. Ses seins bien galbés forçaient son t-shirt blanc, ses jeans délavés moulaient des fesses à faire rêver et la ribambelle d'outillage à sa ceinture lui conférait un air de vrai mâle. Il inspecta les lieux cherchant les anciennes installations afin de rebrancher le nouvel abonné que j'étais. Soudain, je l'entrevis poser les yeux sur une revue gaie que, par mégarde, j'avais laissé traîner. Pendant une fraction de seconde nos regards se sont croisés. De sa voix basse il a déclaré:

— Va falloir refaire une nouvelle ligne à partir du poteau. Y doit être dans ruelle en arrière.

De suite je lui indiquai qu'on pouvait y accéder en passant par la shed au bout de ma galerie. Il sortit pour revenir après quelques instants.

— Y'aurait-tu moyen d'avoir d'la lumière dans cette cabane-là, y fait noir comme chez l'loup pi comme les escaliers sont à l'intérieur, j'vas me casser le cou.

Je souris de la petite rimette et m'empressai de trouver une ampoule, celle existante ayant probablement brûlé récemment. Lorsque j'arrivai dans la shed pour remplacer l'ampoule, je me rendis compte qu'elle n'y était plus, elle avait disparu. Le gars du Bell derrière moi ne me laissa pas le temps de comprendre le subterfuge. Brusquement, il referma la porte nous plongeant tout deux dans l'obscurité totale. Prestement il m'agrippa et je sentis sa main farfouiller dans mon entrejambe. La surprise ne pouvait être plus vive. Avec une agilité étonnante, il descendit mon pantalon jusqu'aux chevilles et je sentis ses lèvres s'apposer sur ma queue pas encore bandée. Je repris vite mes esprits et réalisai l'opportunité d'une telle aventure; ce bel homme si désirable me désirait. Il n'était pas question qu'il fut le seul à se servir. J'entrepris de le dévêtir. D'abord j'enlevai son t-shirt qui cachait son torse si magnifiquement développé. Je le fis relever et de ma bouche je m'accaparai de l'un de ses mamelons érectiles, puis je m'attaquai à l'autre pendant que je défaisais la boucle de sa ceinture. Son torse et son ventre étaient légèrement poilus et son nombril, subtilement proéminent, me fit penser à un petit champignon dans la mousse. Je m'amusai longuement à l'enduire de bave en le titillant du bout de ma langue. Mon gros mâle frémissait et n'arrivait plus à contenir son désir, de sa voix grave, toute haletante, il m'implora:

— Envoye, mange-moé, j'me possède pu...

Je ne me fis pas prier, car, de fait, sa verge dure dans son jean semblait étouffer. La forme que je palpais était des plus prometteuses; une bosse impressionnante gonflant son pantalon du bas de son zipper jusqu'au coin de sa hanche. Je libérai le monstre qui surgit et me claqua sous le menton: une queue étonnante au gland énorme. D'une main, je soupesai sa lourde poche comme un trésor qui contenait, sans aucun doute, deux superbes oeufs d'or. Je les léchai goulûment tandis que l'autre main s'affairait à glisser, en un lent va-et-vient, sur la peau mouvante de son adorable bite. Avec application, je rongeais le membre de ce bel étalon pendant que mes mains parcouraient les formes extraordinairement masculines de mon agresseur. Il arriva vite près de l'éjaculation et me pria de cesser. Je me relevai afin de profiter davantage du plaisir de parcourir, de mes mains aveugles, les formes viriles de son corps en sueur. Sa bouche dans la noirceur chercha la mienne, nos langues se rencontrèrent pendant que sa queue se pressait avec fougue contre moi. Mon agresseur était déchaîné, ses mains semblaient vouloir s'accaparer de tous mes membres à la fois et particulièrement de celui qui est entre les jambes, sa bouche en faisait tout autant et dans la frénésie, sa barbe forte allumait des feux sur les parties tendres de ma peau. J'étais envahi par son excitation effrénée et au comble de l'agitation. C'est alors...

C'est alors, que la porte s'ouvrit jetant une lumière brutale sur notre accouplement illicite. Michel était là: abasourdi, pétrifié, foudroyé par cette scène à laquelle il ne s'attendait certainement pas. J'ai tout de suite craint le pire mais le technicien contrôla la situation. Fermement il attira Michel à l'intérieur et referma la porte à nouveau. Je sentis le souffle de Michel entre nous. Le gars du Bell murmura à l'oreille du nouvel arrivé:

— Pose-toé pas de questions, prends le plaisir qui passe. Ça n'arrivera pas tous les jours.

J'entendis des froissements de tissus et je compris que ces paroles avaient atteint leur but, car Michel accepta de se laisser déshabiller. Une étrange sarabande s'engagea laissant chacun de nos gestes s'inventer au hasard de l'obscurité. Je sentais sur moi des mains chercheuses, des bouches lécheuses, je caressais des bras, des ventres, des sexes, des fesses. Je suçais je ne savais plus trop qui et je me faisais sucer par je ne savais trop lequel de mes deux maris; j'étais complètement confus. Alors, je sentis deux mains puissantes me relever et me coller fermement le dos à la paroi de bois derrière moi. Je reconnus cette fois le technicien par le volume de ses bras et de ses larges épaules satinées. De sa langue chaude et visqueuse, l'instigateur de notre trio s'est mis à descendre le long de ma poitrine jusqu'à mon ventre, s'attardant ça et là, avant de sauter avec avidité sur la pièce de résistance. Il me suça avec un professionnalisme indéniable et parvenait avec diligence à enfoncer ma bite au plus profond de sa gorge. C'est alors que je réalisai que Michel le montait cavalièrement en poussant rudement son pieu entre ses deux fesses; ce qui expliquait que mon suceur n'avait de choix que m'avaler la queue au complet. Michel m'inquiétait, la sauvagerie avec laquelle il sodomisait était outrancière. C'est à ce moment que je déchargeai toute ma gourme(purée) au tréfonds de la gorge de mon suceux. Il faillit s'étouffer, il parvint à se retirer mais, Michel ne cessa de varger dans le trou du cul de sa victime. À tel point que le technicien du Bell l'implora:

— Sacrament (putain !), fais attention tu vas me défoncer le cul.

Michel ne se soucia pas de cette requête et y alla de plus belle, puis dans un cri rageur, il éjacula en opérant les derniers coups de reins, ceux-ci encore plus violents. Michel se retira sans ménagement, se reculotta et sortit en disant:

— T'as eu ce que tu méritais...

Échevelé le gars du Bell se rhabilla en échappant un long soupir, puis me demanda:

— Pas un peu sadique, ton p'tit copain?

— Ben... j'sais pas, c'est pas dans ses habitudes, il me semble...

Mon téléphone fut installé, le beau technicien nous quitta sur ces quelques mots:

— Merci ben les gars pour votre collaboration, c'était un peu «toffe»(difficile, pénible, rude) mais ça va être correct. Salut.

De son côté Michel avait rapaillé (rangé) tous ses outils et à son tour s'approcha de la porte et me dit:

— Quant à moi mon contrat est fini... Pour toujours!

Et il partit sans se retourner.


Épilogue: Je n'ai jamais revu Michel. À ce que j'ai su, il est à quelque part à la campagne avec sa petite famille. Les années ont eu beau passer je me suis toujours demandé ce qui était arrivé. J'ai souvent eu l'impression que l'intervention de Michel dans le débarras avait été une pure crise de jalousie et qu'il avait enculé férocement le pauvre type par dépit ou par vengeance. Si cet incident n'avait pas eu lieu, Michel me serait-il revenu?

Je me le demande encore.

 

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Mardi 14 janvier 2 14 /01 /Jan 19:10

RECIT REEL

marié, futur marié, faut pas rester comme ça....les deux pieds dans le même sabot

 

 

 

Ce jour-là et ce soir-là

La réu... et les briefings

Mon pote et moi le même hôtel, une chambre double

 Chacun sa route Chacun son chemin Passe le message à ton voisin...un ami d’enfance, nous avions fait nos études ensemble puis nos chemins s’étaient séparés...on n'a pas tous les mêmes solutions...

Ai-je jamais cherché à appartenir à une communauté? A savoir si j’étais gay, ou bi, ou hétéro, etc ... Je m’en fichais.

 

moi, à poil sur son lit tenant dans une main son boxer, en train de le sentir et l’autre main en train de me branler...

 

En voilà un me dis-je qui sait saisir l'instant présent et ne va pas garder comme moi le regret de sa retenue d'un jour toute sa vie.

  

Où en es-tu  après ces 10 dernières années ? est-ce qu'on n'en est pas toujours un peu là ?: ah si on pouvait recommencer, arrêter le temps, changer de partenaire... 

 

Une fois n’est pas coutume, je devais me rendre en déplacement avec un collègue pour traiter un dossier délicat. La réunion était fixée tôt dans la matinée et donc, nous avions convenu de passer la nuit dans un hôtel proche afin de ne pas se taper la route le matin.

Mon collègue est en fait aussi un ami d’enfance, nous avions fait nos études ensemble puis nos chemins s’étaient séparés. Nous nous étions retrouvés, huit ans plus tard, dans la même boîte mais dans deux services différents. On se croisait de temps en temps mais nous n’avions jamais travaillé ensemble sur un même dossier. Celui-ci serait donc une première. Pour faire des économies à la société, on avait loué une chambre double.

Mon collège, Nico, était marié depuis neuf ans et était papa de trois enfants. Moi, mon mariage était fixé pour la fin de l’année et les préparatifs étaient en cours.

Nous voilà donc dans l’auto, on cause de tout et de rien, on se remémore nos folles années à l’unif, nos sorties, les soirées bien arrosées, les cours, etc. Arrivé à l’hôtel, on a décidé d’aller se taper un bon petit gueuleton dans un petit resto sympa. Le vin a coulé à flot et on parlait de pas mal de sujet. On est arrivé sur le sujet du sexe, le vin avait passablement fait son effet et on était tous les deux bien joyeux! On avait retrouvé la complicité d’entant.

— Tu sais moi, avec Astrid (sa femme), au début c’était l’extase! On baisait comme des bêtes tous les soirs. Puis, avec le temps et les enfants, ça s’est fortement ralenti et, maintenant, quand on baise une fois par mois, c’est bien! Ça lui suffit entièrement...

— Une fois par mois! C’est pas grand-chose! Moi, j’tiendrais pas!

— Tu parles, au début, c’était pas évident! Je tournais comme un lion en cage! Malgré les discussions, pas moyen de la faire changer d’avis, elle n'avait plus envie!

— Elle a un amant?

— Non, même pas! Elle n’en a pas besoin! Et puis, on s’est juré de ne pas se tromper et, une promesse, c’est une promesse!

— Donc toi non plus, t’as pas d’autre femme? Comment tu fais? Ta main droite a repris du service?

— Rigole pas, c’est pas drôle! Au début oui... Puis j’ai découvert autre chose!

— Quoi? T’as découvert internet et le cyber sexe?

— T’es con! Ça ou la main droite, c’est la même chose!

— Dis-moi quoi alors!

— Tu m’jures de garder le secret?

— Promis!

— Et bien, c’est bien simple, je voulais pas d'une autre femme, et pas non plus lui faire de la peine... j’ai découvert le sexe entre hommes et, ça, ça m’a permis de tenir!

—???

J’étais bien étonné! Pour moi, Nico était le type même du parfait hétéro un peu macho avec une éducation judéo-chrétienne assez stricte. Et là, il m’avouait avoir des relations homos!

— Ça t’étonne?

— Un peu, oui! Je m’attendais pas à ça de ta part!

— C’est vrai? Bon, d’accord, tu m’aurais dit ça y’a trois ou quatre ans, je t’aurais ri au nez! Mais J’te jure, ça a sauvé mon couple!

— Dis moi pas n’importe quoi!

— Si, grâce à ça, je suis équilibré: plus besoin de baiser avec Astrid tous les jours! Une fois de temps en temps, ça suffit!

— Et comment t’en es arrivé là?

En fait, je me rendais compte, moi qui hésitais encore pourmon mariage, que ce qu’il me racontait, au contraire de me dégouter m’excitait vachement!


Geoffrey...le récit de Nicolas .

Simple: au mois d’août, il y a deux ans, j’ai eu un stagiaire de 19 ans, Geoffrey. Il était plutôt mignon. Belle gueule d’ange. J’étais chargé de m’occuper de lui pendant deux mois pour le former et puis lui fournir du travail et vérifier qu’il le fasse correctement. La première semaine, il logeait chez une de ses tantes mais au bout d’une semaine, il a loué le petit appartement dans l’annexe, chez moi. Je l’ai aidé pour son déménagement.

Astrid était partie en WE chez sa mère avec les enfants. En fin de journée, on était crevé mais son appartement était rangé. Il restait juste deux ou trois caisses. Il m’a dit qu’il rangerait lui-même mais j’ai insisté pour l’aider et je voulu lui prendre une caisse des mains. Elle a glissé et tout son contenu s’est étendu par terre. T’aurais dû voir! Y’avait deux ou trois godes, des magazines pornos gais, des DVD. Il est devenu rouge pivoine... Moi, quand j’ai vu ça, je ne sais pas pourquoi mais je me suis mis à bander! Je me suis penché pour ramasser. Lui, il était tétanisé et n’osait plus rien dire ni faire.  

J’ai commencé à feuilleter un des magazines. Comme je voyais bien qu’il était mal à l’aise, j’ai brisé la glace et lui ai demandé si je pouvais pas lui emprunter un ou deux magazines et un ou deux DVD... Il était étonné puis a baragouiné que ça le dérangeait pas...

— Lequel tu me conseilles?

—???

— J’ai jamais vu de film gai, alors, lequel tu me conseilles en premier?

Là, il s’est senti plus à l’aise et a commencé à me montrer. Je posais pas mal de question et je lui ai demandé depuis quand il était homo.

 

— Je suis pas homo, je suis bi!

— Bi?

— Bin oui, bisexuel! J’aime les hommes et les femmes! J’ai une copine mais de temps en temps, je baise avec un homme!

 

— Ta copine le sait?

— Bien sûr que non! Mais baiser avec un homme, c’est pas la tromper! Je me vide les couilles, c’est tout!

Je me rendais compte que j’étais devenu stagiaire à mon tour et que maintenant, c’est lui qui m’enseignait une autre manière de voir les choses!

— T’as jamais baisé avec un homme, toi?

— Non! Jamais! T’es fou?

— Et t’en a jamais eu envie?

— Non!

— Même quand t’étais ado?

— Heu... non...

— Même pas en te branlant quand t'étais ado?

—... en fait, si... Mais c’était y’a longtemps!

— Tu fantasmais sur les bites de tes copains de classe que tu voyais dans la douche, hein?

—... Oui mais ça n’a pas duré longtemps!

— Moi, ça a duré! Et même quand j’ai couché avec une fille, j’ai gardé le fantasme! Un jour, j’ai eu l’opportunité de baiser avec un copain et on s’est pas privé! Crois-moi, on a joui comme jamais!

Moi, j’étais super excité par ses histoires. Une bosse s’était formée dans mon jeans.

— Tu veux que je te montre? m’a-t-il demandé.

Ensuite il s’est approché de moi, a soupesé mon paquet, s’est mis à genoux et a baissé la braguette. J’avais pas de sous-vêtement et ma queue a bondi. Il s’est mis à l’embrasser puis a englouti mon gland! C’était bon! Il suçait comme personne ne m’avait sucé avant! Juste à la limite de jouir, il s’est retiré et a retiré ma chemise. Il a commencé à me lécher les têtons en me caressant entre les jambes. J’étais sous son emprise.

Il m’a assis sur le fauteuil, a retiré sa chemise et son pantalon. Il avait un boxer blanc Calvin Klein et je devinais une grosse bosse. Il est revenu me sucer puis est remonté en léchant mon torse pour arriver à ma bouche. Notre baiser était enflammé! J’étais excité comme jamais! Lentement, il est redescendu et a repris mon membre en bouche. En deux minutes, il m’a envoyé au septième ciel! Il a tout avalé en me regardant dans les yeux. Puis, pendant que je planais encore, il est venu me présenter sa bite devant ma bouche. Elle était longue et fine. Je l’ai sucé, il m’a pris la tête et puis, il a commencé à me donner des coups de reins. Il me baisait la bouche et a joui. J’ai essayé d’avaler ses quatre ou cinq jets mais il est revenu m’embrasser. On a mélangé nos salives et son sperme.

Par après, il m’a appris la sodomie. Je l’ai enculé puis lui m’a dépucelé de l’arrière! J’te raconte pas les deux mois de stage: tous les jours, on baisait! Il est reparti en province et on se revoit parfois pendant ses vacances!


Excité !!! c'est gagné !

Moi, je restais étonné de son histoire... Je ne savais pas quoi dire. À ce moment, le patron du resto est venu nous dire qu’il allait fermer. On a payé et on est rentré à l’hôtel. Dans la chambre, je ne disais rien. C’est lui qui a brisé la glace.

— Ça te dégoute pas trop ce que je t’ai raconté?

—... Non non, ça va...

Dégouté? C’était pas le bon mot! J’étais plutôt excité! Il avait réalisé mon plus gros fantasme: sucer une bite et se faire enculer! Mais comment le lui dire... Pas évident d’avouer un fantasme... Même si lui venait de me faire la confidence desa bisexualité!

— Tant mieux! Je vais prendre une douche avant de dormir!

Et il s’est déshabillé. Je me changeais aussi en le regardant du coin de l’œil. Il était de dos. Il a retiré son boxer noir et j’ai vu ses belles fesses musclées. Il s’est retourné et s’est dirigé vers la salle de bain. Heureusement qu’il ne s’est pas retourné ou sinon il aurait remarqué que je n’arrivais pas à décrocher mon regard de sa queue. Elle faisait bien 15 cm au repos. Plutôt fine, terminée par un gland bien luisant. Il était circoncis. C’était en fait la première fois que je le voyais à poil...

Directement j’ai bandé. Je me suis rendu compte que ça faisait une semaine que j’avais plus baisé et que mon boxer était plein de précum, suite à ses confidences de tout à l’heure. J’entendais la douche couler. Je me suis déplacé vers son boxer qu’il avait laissé près du lit. Je l’ai pris et ai commencé à le humer. Ha, cette odeur de mec! Je ne me reconnaissais plus!

J’ai commencé à me branler. A ce moment là, Nico est ressorti: il avait oublié son shampoing! Quelle scène il a dû voir: moi, à poil sur son lit tenant dans une main son boxer, en train de le sentir et l’autre main en train de me branler... L’étonnement a fait place à un petit sourire sur son visage... Moi, je bougeais plus. Il s’est approché de moi et m’a dit:

— Pas besoin de te cacher! Suffit de demander!

J’étais rouge pivoine. Il est venu s’asseoir à coté de moi, j’avais jeté son boxer au sol, il m’a regardé dans les yeux et a approché sa bouche de la mienne. Notre baiser a duré... pour moi, ça semblait une éternité mais c’était tellement bon! Sa main est venue se poser sur ma queue qui avait débandé et a commencé un va-et-vient. Je commençais à gémir quand il a lâché ma bouche. Tout en continuant à me branler, il a passé son autre main dans mon cou et m’a poussé en avant. J’vais en face de ma bouche sa belle queue toute bandée. Elle devait bien faire 25 cm! Je ne me suis pas fait prier et l’ai engloutie. Je me suis mis à le sucer comme si ma vie en dépendait! Il a abandonné ma queue et sa main est venue titiller mon petit trou. J’ai essayé de serrer les fesses mais il m’a un peu plus poussé dans le cou, j’ai englouti sa queue jusqu’à la base, manquant de m’étouffer. En parallèle, un de ses doigts était entré dans mon fondement. L’étonnement laissait place à une sensation de bien-être.

Il a ensuite introduit un second doigt. Il a retiré sa main dans mon cou: j’avais trop envie de le sucer, plus besoin de m’y obliger. Puis, il m’a redressé, m’a obligé à me mettre à quatre pattes. Il est venu derrière moi, a craché sur mon petit trou et me donnait ses doigts à lécher. J’étais vraiment soumis, il pouvait faire ce qu’il voulait de moi. Il a présenté son gland sur mon petit trou et a commencé à pousser. À mon grand étonnement, il est rentré tout seul! Je n’avais pas mal. Il a remis de la salive puis a donné un petit coup de reins, je l’ai senti rentrer en moi. Ça a duré quatre ou cinq minutes, il ressortait un peu, crachait ou me faisait cracher dans sa paume puis le mettait sur mon trou et puis s’enfonçait un peu plus. Je l’ai senti s'enfoncer jusqu’à la garde. J’avais ses 27 cm dans le cul et je n’avais pas mal!

Il n’a pas bougé pendant deux ou trois minutes puis a commencé de petits mouvements puis alternait: quatre ou cinq petits mouvement suivi d’un mouvement plus ample. Je sentais une douce sensation monter en moi. Ça a duré une bonne demie heure et le plaisir ne faisait qu’amplifier. À la fin, j’ai joui sans me toucher, c’était comme un feu d’artifice dans ma tête et lui, il s’est laissé aller, est ressorti et m’a lâché quatre ou cinq jets qui ont atteint mon cou...

Pour la première fois depuis tout à l’heure on a parlé:

— Tu vois, c’est jouissif, le sexe entre hommes!

— Ah ouaip! Là, tu viens de réaliser mes deux plus gros fantasmes!

— Et ça t’a plu, alors?

— Plutôt! On recommence quand tu veux!

— Bon, il est une heure. Là, je vais prendre ma douche.

Et il est allé vers la douche, je l’ai suivi. Je lui ai savonné le dos et n’ai pu m’empêcher de lui sucer sa belle queue qui m’avait fait tant jouir! Il a craché son jus dans ma bouche puis m’a embrassé.

Nous sommes allés nous coucher. On a dormi dans les bras l’un de l’autre.


Alors, heureux ?

Le matin, il s’est réveillé vers 6h, sa bite était contre mon petit trou. Il n’a fait ni une ni deux et m’a enfoncé sa belle queue. Je me suis réveillé et j'ai joui deux fois sous ses assauts.

Lors de la réunion, je planais sur mon petit nuage mais les clients attribuèrent ça à la longue route qu’on avait dû faire... La réunion fut envoyée en une heure et, à notre retour à l’hôtel, Nico m’a encore pris en levrette. En le reconduisant, je l’ai encore sucé dans l’auto avant de se quitter.

En rentrant à la maison, j’ai baisé ma copine comme jamais!

Le mariage est plus que jamais au programme mais trois ou quatre fois par semaine, je vois Nico pour une petite partie de jambes en l’air. Officiellement, nous jouons au tennis et au squash. Je suis devenu son vide-couille et, moi, ça me plaît!

La semaine prochaine, Geoffrey vient passer une semaine chez Nico. Nico m’a promis de faire les présentations. J’ai hâte de me faire prendre par deux hommes virils à la fois...Moi-même je ne crois pas à cette belle transformation.

FIN

 

 

 

Par esteban - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 14 janvier 2 14 /01 /Jan 00:44

RECIT 

 

Alors Cousin, où en es-tu  après ces 14 dernières années ? est-ce qu'on n'en est pas toujours un peu là ?: ah si on pouvait recommencer, arrêter le temps.  — Tu sais Jérémie, je n’ai pas oublié et je ne t’en veux pas.   

J’étais invité au mariage d’un ami et après la mairie, le vin d’honneur et le repas, je commençais à m’ennuyer maintenant que le bal avait débuté dans la salle de l’hôtel qui accueillait la cérémonie. Le barman était mignon, je m’apprêtais à aller lui faire du gringue quand je me suis retrouvé nez à nez avec mon cousin. Nous avions presque 30 ans tous les deux et nous nous étions perdus de vue depuis l’été de nos 16 ans, où très proches l’un de l’autre, un soir, nous nous étions embrassés. Nous découvrant cette attirance, la barrière du désir surgit alors stupidement entre nous. Pour moi, mes actes manqués ont beaucoup compté. J'en ai eu du regret, mais sans plus. Mon cousin Pierre et moi n’avions jamais voulu nous revoir depuis, sauf stricte obligation où l’on se contentait de se saluer, toujours un peu gênés, et je l’avais même perdu de vue depuis que nos routes avaient vraiment divergé, lui s’étant marié et moi ayant eu plusieurs mecs successifs. Mais il faut croire que mon cousin a, lui, gardé un souvenir douloureux de son désir non assouvi quand il avait 16 ans.

Bref, ce soir-là, nous nous étions retrouvés ensemble dans les toilettes et j’allais sortir quand il me parla.

— Tu sais Jérémie, je n’ai pas oublié et je ne t’en veux pas.

— M’en vouloir de quoi Pierre? lui ai-je rétorqué.

— De ce que tu m’as fait, a-t-il ajouté.

Alors comme ça il m’accusait! Je n’eus pas le temps de réfléchir que je le pris par la nuque et essayai de l’embrasser. Au début, il garda les lèvres fermées puis il céda à ma pression. Je le relâchai alors et nous reprîmes notre souffle, muets tous les deux en train de  nous regarder.

Je me rends compte qu'avec le temps, ce souvenir (brûlant lol) avait joué pour lui comme un déclencheur de regrets. Moi j'avais été libre, lui contraint par son mariage.

Quelqu’un arrivait, il me poussa vers une cabine vide. Ce qui suivit se passa très vite, il se serra contre moi, m’embrassa, je sentais la bosse dans son pantalon. Il défit ma ceinture, baissa le mien puis le sien ainsi que son slip, dévoilant une belle queue bien raide. Pendant ce temps, on entendait le mec qui était entré chanter en pissant, il devait être bourré. Pierre glissa sa bite entre mes jambes et entreprit un très rapide va-et-vient, il haletait et m’embrassait fougueusement et mal, je le laissais faire. Tout à coup, je sentis qu’il s’était lâché, j’avais son sperme poisseux qui me coulait entre les jambes. Je lâchai un bref: "Merde t’es con!" Il eut l’air penaud et sortit précipitamment de la cabine en remontant son pantalon. Pendant ce temps, je me retrouvai à éponger sa jute avec le papier toilette.

Quand je sortis à mon tour, je remarquai que le mec arrivé entre temps était toujours là, lui aussi s’essuyait le pantalon avec des gestes pas trop coordonnés, il avait réellement trop bu. C’était le marié. Il n’avait quand même pas perdu tous ses esprits car il me dit:

— Jérémie, je rêve où tu étais avec Pierre dans la même cabine? Je l’ai vu sortir et toutes autres portes étaient grandes ouvertes.

Je changeai la conversation en me moquant de lui:

— Tu ne t’es pas loupé Arnaud, tu t’es pissé dessus! Sophie ne va pas être contente.

— C’est de sa faute à celle-là, a-t-il ajouté, elle était partie pendant 10 jours avant le mariage pour son boulot, après elle n’a pas voulu qu’on baise jusqu’à ce soir pour la nuit de noces. Résultat: le fait de danser contre elle m’a donné la trique et j’arrive pas à débander.

Je me suis moqué de lui en lui disant que ça ne se voyait pas. Il m’a pris la main et me l’a collé sur son paquet qui était un peu mouillé. Je sentais sa barre. Il avait envie de jouer? J’allais entrer dans son jeu.

— Je ne sens rien à part que t’es trempé, ou alors c’est que tu en as une toute petite! lui dis-je.

Il s’est déplacé alors vers une cabine et a défait sa ceinture et baissé son pantalon, son boxer blanc trempé ne cachait rien, on voyait sa tige et ses poils et après l’épisode Pierre, ça me donnait la trique. J’entrai alors moi aussi dans la cabine et je fermai la porte. Pris par une inspiration, je portai mon visage sur son sous-vêtement et commençai à le lécher. J’adorai le goût salé de sa pisse et la sensation de sa queue étranglée dans le tissu mouillé.

— Mais qu’est-ce que tu fais? me disait-il.

Et au lieu de me repousser, je sentais ses mains passer dans mes cheveux et me guider. Ne sentant pas plus de résistance, je sortis sa bite et l’engloutis, commençant à remonter et descendre sur sa hampe. Je pris garde au passage d’aller le plus loin possible et de bien lui enserrer le gland. Je le sentais devenir tout électrique avec des petits tremblotements dans les jambes. Il me largua une bonne dose de purée bien épaisse et je fis en sorte de jouer les garces en en faisant couler sur mon menton.

— Putain que ça fait du bien! me dit-il. Y'a pas à dire, tu sais faire. Merci, mais pas un mot.

Il semblait complètement dégrisé mais soulagé. Nous entendîmes alors une chasse d’eau à côté, nous espérions avoir été discrets et attendîmes quelques instants avant de sortir.

En voilà un me dis-je qui sait saisir l'instant présent et ne va pas garder le regret de sa retenue d'un jour toute sa vie.

 



 Pierre a dû rêver de scènes pareilles toute sa vie...

 
n'attendez à demain, cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie...Ronsard. 
Par jeremie - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 6 janvier 1 06 /01 /Jan 01:04

   

On devrait commencer avec l'idée que "l'amour toujours", il n'y a que la rime qui soit belle... 

Il n'y a pas d'amour heureux ...Aragon, Brassens, f. Hardy

Pernicieux désir que celui d’un cœur solitaire, prêt à s’enflammer...

Si vous avez essuyé des ruptures, des échecs dans votre vie sentimentale et amoureuse, vous allez me comprendre...

   

Après son départ, la gorge serrée d’émotion. Je finis par sangloter.

La vie m’apparaissait maintenant sans intérêt et sans saveur. À maintes reprises, je pressai contre mon visage éploré la serviette imprégnée de nos semences mêlées . Mon cœur était brisé, mes yeux gonflés de larmes, Que pouvais-je comprendre d’un garçon de 19 ans, à la découverte des plaisirs masculins, explicitement excité à l’idée de se fondre entre des bras sécurisants. Certes je me demandais comment un prince comme lui pouvait se donner à un inconnu comme moi  aussi prévenant et accueillant que j'aie pu être. Mais je vois bien que j'étais resté pour Lui "un homme lambda", alors que  mes  approches si sensuelles se prétendaient définitivement séductrices. La seule chose qui émergeât de cet échec était la mort d'un fol espoir. Il aurait mieux valu qu'il ne se prêtât pas à mes caresses. A la limite que je ne le voie ni le remarque...

 Il m’avait séduit par son physique parfait, sa jeunesse et sa beauté envoûtantes. J’en avais été ébloui, incapable de résister à l’appel du corps. J’avais mal des regards, de l’envie, de l’admiration qu’il provoquait. Les vers de Phèdre me reviennent à l'instant :

"Je sentis tout mon corps, et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables
."

 Le destin m’a permis de serrer entre mes bras le garçon idéal et, me semblait-il, inaccessible. Benjamin m’est apparu dans toute la splendeur d’un jeune homme de 19 ans, au sourire timide et ravissant. Sa parka et son pantalon de toile beige se mariaient admirablement à ses cheveux châtains éclairés d’épis dorés. Derrière de fines lunettes ovales, des yeux marrons à vous faire fondre.

Difficile d’imaginer que ce magnifique éphèbe, incarnation même de la beauté, allait être pour quelques heures à jamais gravé dans ma mémoire.

À sa vue, mon cœur chavira, mon sexe se cabra comme jamais plus il n'a fait. Un ange passa, un rêve se matérialisait. Mon corps tout entier réclamait le sien.

Notre premier contact  ce fut des baisers fougueux et profonds, sa langue était onctueuse comme une friandise et répondait à mes sollicitations. Nos lèvres cherchaient à s'absorber, nos langues se frottaient, s'enroulaient, me donnaient le vertige. Nos souffles se mêlaient et il avait beau être un inconnu, je n'avais aucune retenue . 

J’entrepris l’exploration de toutes les parcelles de son visage et de sa descente de cou. Nos mains s’insinuaient sous nos vêtements. La passion nous habitait l'un et l'autre. Dès lors, plus rien ne retenait Benjamin. Alors qu’en mon for intérieur, j’avais l’intention de le déchausser moi-même, il se débarrassa fébrilement de ses sneakers noires à gros lacets blancs, il défit son ceinturon, quitta son pantalon et retira son pull tandis que je l'invitais du regard à me rejoindre au lit. Sur son slip gris apparaissaient deux taches foncées, à la base du sous-vêtement, et au niveau de la ceinture. Il avait eu du plaisir à mon contact. Un mince filet au bout d'un gland exacerbé me le confirma. J'avais tant de respect que, de peur de tout briser, j'hésitais. Pourtant je le sentais prêt à toutes les audaces. Il me laissa prendre en bouche son sexe idéalement lisse et tendu, alternant avec des caresses et des baisers lèvres contre lèvres, langues emmêlées, nous laissions le feu de la passion nous dévorer de sa fièvre. Chez lui, tout avait bon goût. Je devais faire durer le plaisir, mais il était trop excité pour se retenir très longtemps. Sa verge déversa son flot de sperme alors que ma langue courait sur son torse imberbe, clair et doux. Qu’il était tentant d’aspirer les flaques crémeuses qui s’étalaient au creux de son bas-ventre.

J’avais amené mon merveilleux amant à la jouissance mais je ne pouvais pas me détacher de son corps. Au contact de son torse, je répandis mon ferment d’amour sur sa peau veloutée et parfumée. Je répugnais à les faire disparaître mais il le fallait bien. Une serviette de toilette me servit à éponger nos pétales de sperme nacré étalés. C'est celle que j'ai conservée.

Reprenant son souffle, je pensais qu'il était alors au repos et abandonné à la suite naturelle de mes caresses.

Je tentai alors d’explorer son puits d'amour encore vierge. Ses jambes posées sur mes épaules, je le parcourus de mes doigts qui, après mes yeux, découvraient sa perfection. Je replaçai ses pieds écartés  à plat sur le bord du lit et m'agenouillai au sol ainsi que devant un dieu. Enivré comme on l'est sur le chemin d'une victoire; je découvrais  son bouton étoilé et, le visage enfoui  entre ses cuisses, commençai la tendre sollicitation de son anus chéri par mes lèvres et ma  langue en l'attente des premiers gémissements alanguis.   

J'aurais dû me rendre compte du retour de ses inhibitions de jeune homme innocent et repu de son précédent orgasme.

C'est là que je le perdis : il refusa de laisser éclore son intimité.  

La journée était ensoleillée comme le furent ces minutes de bonheur éphémère. Benjamin me le fit comprendre un peu plus tard. Mais moi, je l’avais aimé cet après-midi-là, d’un amour fou et peut-être déraisonnable. Benjamin était beau. Trop beau. Le fruit de son amour me sera défendu. J’avais serré entre mes bras le plus beau garçon auquel je puisse rêver... Je pouvais maintenant mourir...

Je n'ai jamais retrouvé l'équivalent en beauté, gentillesse, intelligence de "mon"  Benjamin.

   "Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie."(G de Nerval)

C'est ainsi que j'explique, à partir de ce moment, mes amours plurielles nomades et sans joie : 

Oui, seule la poésie donne une réponse à mes états d'âme. Quelquefois je me dis : " je crois que j'ai loupé ma vie...mais lui aussi...s'il savait combien je l'ai aimé de la première seconde à aujourd'hui ! "

"Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
A ce garçon beau comme un Dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
A ma mémoire"...(Aznavour)

Il n'y a pas d'amour heureux

Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce


Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes


Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare


Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs


Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous les deux


Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)

 

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Par Pascal - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 4 janvier 6 04 /01 /Jan 01:49
  récit  
Le pauvre Jacques
 
 
Cette histoire m'avait remué...et moi seul sais pourquoi...on la partage ?   
Premières émotions. Instinctivement nous  avions garé dans le coin le plus reculé et le plus sombre du parking. Se prendre les mains, petits bisous, voix étouffées qui chuchotent. Caresses sur les cuisses qui finissent en frôlant l'aîne...soudain les portières qui semblent exploser, des cris, des vociférations...cinq  jeunes excités..."ah, de jolis petits pédés...vous dérangez pas, juste on veut vous voir faire...qui c'est la meuf ?  qui c'est le mec ?  c'est toi ?  allez baise-le !  Baisse ton futal toi ! plus vite ! descends ! "
Humiliés, rudoyés on savait pas jusqu'où irait leur violence d'hétéros-machos-brutaux......on n'allait pas assez vite et l'inévitable couteau fut exhibé...on avait trop lu de faits divers pour ne pas avoir peur. " Allez, tu le baises !" Des coups tombent on est poussés...
Ils avaient fait une erreur : ils voulaient du spectacle les loubards,, et pour eux cinq...mais il est difficile de bander dans une situation pareille. Surtout si on vous prend par les cheveux.
Au bout d'un long moment, à poil, ils nous lâchèrent et rendirent les clés de la voiture que JP, le plus grand  s'était empressé de confisquer. Ouf !!!      
Et nous si simples...
 
... depuis un mois que nous nous connaissions, François et moi avions partagé bien des moments d'intimité, nos langues se connaissaient comme deux soeurs, nos corps n'avaient plus de secrets l'un pour l'autre, mais nous attendions l'instant de nous donner l'un à l'autre...  ... David
 Du jour de notre rencontre, et de notre mésaventure d'avec JP et ses loubards, François et moi ne nous étions plus quittés... Tout était prétexte pour nous retrouver et passer ensemble un maximum de temps... Je n'avais jamais connu l'amour... Tout les moments chauds qui m'avaient troublés jusqu'alors me semblaient maintenant tellement futiles... J'aimais François, cette fois j'en étais sûr, j'avais trouvé mon ami, celui qui compterait vraiment...
De notre après-midi de cauchemar, jamais personne ne fut au courant, et si François avait nourri quelques idées vengeresses bien compréhensibles, jamais nous n'avons fomenté le moindre plan pour faire "payer" le moment infernal que nous désirions tant oublier... De temps à autre, bien sûr, lors de nos sorties en ville, nous rencontrions l'un ou l'autre de nos bourreaux. Jamais aucun d'entre eux ne revint vers nous... Peut-être après tout, nos lascars avaient-ils réellement une certaine honte de leur moment de mauvais plaisir. Pourtant, à la fin de cet été-là, sans que nous le cherchions, l'occasion allait nous être donnée, à notre tour, de profiter quelque peu de ceux qui nous avaient privé de notre après-midi-découverte...
À vous préciser ici: depuis un mois que nous nous connaissions, François et moi avions partagé bien des moments d'intimité, nos langues se connaissaient comme deux soeurs, nos corps n'avaient plus de secrets l'un pour l'autre, mais nous attendions l'instant de nous donner l'un à l'autre... Cet instant qui gommerait à jamais l'idée de la main de JP sur le sexe de François... et les mains d'Olivier me mettant nu aux yeux de tous...
Cet instant-là, nous l'espérions un soir où les parents de François et son petit frère étaient absents et donc la villa ne  serait qu'à nous, pour notre première nuit ensemble... Ce soir-là, alors que, fidèles à notre habitude, nous avions longuement marché François et moi, nous avions eu la surprise de croiser Jacques, le blouson déchiré, le jeans maculé de sable mouillé mais surtout le visage montrant des signes évident de coups... Nous n'avions jamais cherché le moindre contact avec ce mec; mais ce soir, son état nous obligeait à nous arrêter.
Il était temps qu'il croise quelqu'un de connaissance, car à peine ses yeux eurent-ils croisé les nôtres qu'il chancela, s'effondrant presque sur le trottoir... Dans un geste reflexe, François et moi nous precipitions et l'aidions à se tenir debout... Je lui pris le visage dans les mains et vérifiai ses blessures. Des coups mal placés certes, mais rien de bien méchant, il en serait quitte pour quelques marques durant la semaine à venir...
Le martyre du pédé (fag)
— Qu'est-ce qui t'est encore arrivé? lui demanda François.
Au lieu de répondre, Jacques tenta de se redresser mais un masque de douleur marqua son visage tandis qu'une de ses mains se porta par réflexe dans son dos.
— Tu étais seul? Explique toi...
Là, Jacques lève vers nous un visage crispé, et nous montre d'un mouvement de tête une impasse à deux pas de là...
— JP, il a pris sa raclée...
François et moi échangeons un regard et, tandis que je reste près de Jacques, mon ami s'avance dans la direction indiquée... Au sursaut de mon compagnon, je comprends que ce qu'il découvre ne doit pas être beau à voir... Il s'enfonce de quelques mètres dans l'impasse pour en ressortir quelques secondes plus tard, tirant derrière lui ce qu'il est convenu d'appeler un paquet, tant la chose est en triste état... Quand "le paquet" est enfin visible, il faut que je me rende compte que JP est là, devant nous, plus que nu, tous ses vêtements ont été lacérés au cuter... son jean est en lambeaux, son tee-shirt ne tient qu'à la bordure doublée de son col, même son caleçon ne cache pratiquement rien de pourquoi il est censé être... Mais pas plus que Jacques l'instant d'avant, JP ne semble     réagir à notre présence...
La première réaction de François l'instant de surprise passé est de vouloir appeler les secours. Là, quand même, JP lève les yeux et lui demande de n'en rien faire... Au bout de quelques secondes, en effet, le cador déchu semble aller un peu mieux... Pourtant il n'est pas possible de les laisser seuls là, au milieu de la chaussée, heureusement déserte en cette heure avancée...
— On les embarque...
Mon esprit ne va pas assez vite pour réaliser la situation inverse de celle que nous avions vécue. Se pouvait-il...? et ça supposerait quoi ? de toutes façons une agression... de leur part ? une réplique ? Je n'arrive pas à imaginer qu'ils soient comme nous...
Je reste interdit devant les derniers mots de François, celui-ci me regarde, et continue:
— On les embarque à la maison...
Je ne sais pas ce que François a comme idée, mais sa détermination semble si forte qu'il est inutile d'essayer de le comprendre... Jacques et JP se regardent quelques secondes, puis baissent les yeux, conscients que leur position du moment n'est pas la meilleure. L'aidant à se relever, François a pris JP sous les aisselles et l'aide à avancer vers la maison heureusement toute proche... De mon côté, j'aide Jacques, nettement moins marqué par les coups, mais qui boitille quand même quelque peu... Durant les quelques mètres qui nous séparent de la villa de mon compagnon, je l'observe longuement et les regards qu'il me lance me montrent que ce n'est certainement pas par sympathie qu'il joue au secouriste des deux loubards.
Arrivé à destination, François fait entrer tout le monde par le garage en sous-sol, et une fois la porte fermée, allume la lumière... Je ne peux retenir un cri de stupeur... JP n'est qu'un chiffon sale, ses vêtements n'existent plus, il est recouvert de sable de la tête aux pieds et le peu de peau effectivement visible, a l'air complètement en sang... Jacques, lui, s'il est plus présentable, n'en est pas moins triste à voir... Ils se sont tous deux affalés sur deux sièges de skaï, trop heureux malgré tout que quelqu'un daigne s'occuper de leur sort...
Je regarde François, me demandant encore ses intentions, et si nous n'aurions pas mieux fait d'appeler les secours, comme nous l'avions d'abord envisagé. Comme s'il comprenait mon inquiétude, mon compagnon s'approcha de moi, et m'entourant le cou de son bras me dit:
— Elle est pas claire leur histoire, je veux savoir ce qui s'est passé...
Puis s'adressant aux deux autres toujours sur leur siège, ordonna:
— À poil, vous allez prendre une douche là-haut, mais vu votre état, vous allez d'abord vous décrasser ici...
Le ton est ferme, clair et décidé... Les deux autres comprennent très vite que cette fois les rôles sont inversés, même si François et moi n'avons aucune intention agressive à leur encontre... François prépare un tuyau d'arrosage enroulé dans un coin du garage, tandis que timidement presque, Jacques commence à se défaire des restes de son t-shirt... JP quant à lui a bien du mal à se débrouiller, et quand il a fait l'effort de se mettre torse nu, il semble exténué...
— Allez, on va pas y passer la nuit, Jacques, s'il y arrive pas, tu le fous à poil ton pote, ensuite vous vous réchaufferez sous la douche...
Effectivement, nous sommes en plein été mais la nuit n'a rien de bien chaude quand même, et l'idée de la douche froide au jet qui les attend n'est pas la meilleure manière d'accélérer les gestes des deux compères. Quand il est en caleçon, Jacques se décide à aider son compagnon d'infortune... Ses gestes sont hésitants, peut-être un peu trop protecteurs... Pas vraiment à l'aise, JP se laisse quand même déshabiller du reste de ses vêtements tout en nous lançant un regard qui n'a plus rien du loubard qu'il était il y a un mois... Quand ils sont nus et debout tous les deux, François s'avance armé du tuyau d'arrosage et commence à faire couler l'eau froide sur les corps meurtris... JP le regarde droit dans les yeux tandis que François lève le tuyau au dessus de ses cheveux... JP qui avait les mains en coquille autour de son sexe, est bien obligé de quitter cette pseudo protection pour débarrasser de sa tignasse le sable qui y est collé. Sans le moindre mot échangé, le tuyau d'arrosage passe de JP à Jacques; lui n'a même pas pris la peine de cacher ses parties qui ce soir n'ont réellement rien d'affriolantes...
- Il n'a rien d'un leader Jacques. Ce n'est en aucun cas le "poisson pilote" de JP. Plutôt le groupie...(tiens ce mot est un peu féminin...) Jacques amoureux de  JP ? ça pourrait...Je me désapprouve. François est bon, trop. Comment avoir de la compassion pour ces deux êtres faits pour en faire souffrir d'autres. 
Et quand l'eau cesse de couler, je leur lance à chacun une sortie de bain afin de se sécher quelque peu pour traverser la maison...
Quittant le garage, les deux sbires complètement nus, la sortie de bain sur les épaules, suivent François dans l'escalier afin de retrouver la salle de bains de la maison. Là, JP emprunte la douche privée de François, tandis que nous escortons Jacques dans la salle de bains familiale... Quand ils sont tous les deux sous l'eau chaude, François prépare quelques serviettes et de quoi panser quelque peu les blessures de JP.
Jacques est le premier à nous rejoindre, nettement plus présentable; il semble avoir retrouvé la quasi totalité de son potentiel... Quand il entre dans le salon où nous l'attendons, il ne prononce pas un mot et s'assied dans un fauteuil face au canapé dans lequel François et moi avions pris place...
— Bon alors maintenant tu m'expliques...
Le même ton ferme, décidé, et sans appel. François a les yeux plantés dans ceux de Jacques, et très vite, celui-ci tente d'échapper à ce regard...
— Qu'est-ce qui s'est passé Jacques? C'est pas toi qui l'as démonté comme ça, alors dis-moi...
Jacques nous regarde François et moi, et baissant la tête, il nous avoue que JP avait remarqué deux mecs dans une voiture...
— Il a voulu recommencer comme il y a un mois... mais ça c'est pas passé pareil...
— Comment ça?

 

- P.A.R.E.I.L. ,,,??? J'avais peur de comprendre, ma question était idiote, et c'est François qui me posa une main sur un genou :
— Tout le monde ne s'appelle pas François et David. Ils sont tombés sur plus fort qu'eux...
Un lourd silence s'est abattu sur la pièce, Jacques a baissé les yeux, tandis qu'au fond de moi, incapable de réagir, je ressentais une boule de rage... J'avais en face de moi, un casseur de pédé, c'était alors ce que je comprenais... Je venais de tendre la main à celui qui avait violé ma plus belle journée il y a un mois... Je ressentais comme un goût de cendre dans la bouche... Quelque chose de sale, d'incompréhensible... Il y a des gestes que l'on ne s'explique pas, ou que l'on analyse bien après les avoir faits... Ce soir-là, je me suis levé, et courant presque, je me suis précipité dans la chambre de François... JP était toujours dans la douche, mais l'eau ne coulait plus, il était comme hagard, le drap de bain noué autour de la taille... Sans lui laisser le temps de réfléchir, je le poussai devant moi et le ramenai dans le salon... Je lui fis face, à lui qui m'avait fait si peur et si mal...
- Comprenez-moi : il est dans la chambre de François, mon amour, mon ange et c'est le démon. Il n'a rien à faire ici.
De rage je retirai la serviette qui lui ceignait la taille et lui demandai des explications sur sa soirée... Pour toute réponse, il se protégea le visage à deux mains, pensant sans doute que j'allais lui casser la gueule...
Puis son regard se porta sur Jacques qui, comme dépassé par la tournure des événements, n'essayait même pas de cacher deux larmes qui coulèrent le long de ses joues... François ne disait pas un mot, se contentant de fixer JP pitoyable, le corps marqué de bleu et de rouge, nu au milieu de la pièce. C'est alors qu'un nouveau coup de tonnerre intervint... Jacques se leva, reprit la serviette que j'avais jetée à terre, et en rhabilla JP...
— "Pourquoi JP ? Tu m'avais dit que tu voulais voir, seulement voir..."
François et moi encore une fois sursautions en entendant ces mots. L'instant d'une seconde, les images de ce que nous avait fait vivre le quatuor me revinrent en mémoire, et comme une alarme, les mots de JP me traversèrent l'esprit... "Voir! Je veux le voir! Je veux qu'il s'occupe de son pote devant nous!" Mais plus encore, Jacques maintenant en larmes, s'approcha de JP; ses bras étreignirent doucement le corps blessé, le collant doucement au sien...
— Dis leur JP, lâche-toi, c'est pas parce que tu vas admettre ce que tu es que demain tu auras un panneau collé dans ton dos...
Alors là, si je vous dis scotché, je suis loin du compte... JP a relevé la tête, a essayé de nous regarder François et moi, puis son regard s'est détourné. Ses deux bras à leur tour ont étreint le corps de Jacques, puis sa tête s'est enfouie dans l'épaule de son compagnon, pleurant à chaudes larmes... Doucement, je sentis la main de François me serrer l'épaule, je reculai d'un pas, contemplant sans comprendre encore, le tableau de ces deux garçons quasi nus, pleurant dans les bras l'un de l'autre...
— JP, c'est pas le moment de chialer, explique-toi...
Le visage ravagé par les coups et les larmes se releva:
— Pardon les mecs, je sais pas ce qui s'est passé, j'étais dépassé, je sais pas comment vous dire que j'aime les mecs moi aussi...
Il ne peut en dire plus, les larmes ont repris le dessus tandis que Jacques doucement, l'installe dans un fauteuil... Abasourdi par ce qui vient de nous être révélé, François et moi nous sommes assis dans le canapé. Malgré ce que nous connaissions des deux qui nous faisaient face, le changement soudain de situation; la tendresse évidente de Jacques pour son compagnon avait quelque chose de tellement vrai, que nous nous sentions obligés de le respecter... Il s'était assis sur le bras du fauteuil où reposait JP, et, sans retenue, la tête de celui-ci s'était calée dans son flanc... Parcouru de frissons, je me rapprochai de François. Celui-ci me passa un bras autour des épaules, et m'embrassa sur une joue... Devant nous, JP ne se retenait plus, et pleurait tout son saoul...
Quand au bout de quelques minutes la tension se fut un peu calmée, quand les larmes de son compagnon eurent quelque peu cessé, Jacques se saisit des cotons serviettes et crèmes préparés par François et se mit à soigner le corps meurtri de son ami... Pour ce faire, nous leur laissions le canapé. Nu, sans fausse pudeur maintenant, JP s'allongea nu aux yeux de tous...
Pour la première fois, je m'autorisais à détailler ce corps... Bien dessiné, la douche lui avait fait un bien évident... Le torse et le visage avaient le plus souffert, quelques contusions aussi sur le haut des jambes... Il était certain que pour les jours à venir, JP aurait matière à méditer sur les choses de la vie... Jacques avait enduit le torse de son ami d'un décontractant, et sa main glissait sur les pecs et les abdos, massant les marques rouges et qui déjà s'assombrissaient... François comme moi, contemplions en silence ce tableau de tendresse... Nous étions interdits, ne sachant quelle attitude adopter... Leur ayant laissé le canapé, nous avions trouvé refuge dans le fauteuil qu'ils occupaient l'instant d'avant. Sans manières, François m'avait offert l'un de ses genoux et sans penser à la provocation possible, je m'y étais installé... François passa ses deux bras autour de mon cou, se serra à moi en posant son menton sur mon épaule...
— Quels cons quand même... En plus ils seraient presque craquants tous les deux...
JP l'a entendu, et de son visage tuméfié, il hésite à nous adresser un sourire...
— Oui, insiste François, deux cons... Tu crois pas que tu aurais mieux fait de te faire masser par ton mec, plutôt qu'en mater d'autres ce soir???
Jacques pouffe d'un sourire quand François l'appelle "Le mec"... Tandis que la discussion continue, lui ne se prive pas de caresser le torse de JP. Le massage est devenu plus câlin, et Jacques s'est maintenant assis près de son pote... JP a posé l'un de ses bras sur ses genoux et leur regards semblent maintenant soudés...
— un type qui camoufle sa fragilité sous la violence ...qui n'assume rien...
tout ça me trace une suite : à terme, ne plus jamais se cacher.
 De notre côté, François m'a doucement obligé a tourner la tête, et nos langues jouent entre elles ce ballet qu'elles connaissent déjà si bien... Nos bouches se soudent de longues minutes nos yeux se ferment, et un baiser profond s'ensuit... Quand nous rouvrons les yeux, JP et Jacques sont front contre front... Ils semblent nous avoir oublié et leur lèvres en de petits baisers rapides semblent jouer à celui qui le premier cédera... Contre toute attente, c'est JP qui le premier a desserré les mâchoires; immédiatement la langue de Jacques est allée chercher ce qu'elle attendait sûrement depuis longtemps... JP n'a aucune hésitation et répond à son compagnon de la plus belle manière qui soit...
Le spectacle qui nous est offert ne laisse pas mon compagnon indifférent, l'une de ses mains s'est glissée sous mon T-shirt tandis que, toujours assis sur ses genoux, je n'ai pas été sans remarquer un changement dans son anatomie qui me laisse à penser que la soirée risque d'être chaude... Face à nous, les choses évoluent elles aussi... Sous les assauts de la langue de Jacques, combinés à ses caresses, le corps de JP lui aussi a commencé à reprendre vie... Mais l'impudeur a ses limites et Jacques a recouvert le corps de son ami de sa sortie de bain... C'est le moment que choisit François pour envoyer tout le monde au lit...
JP et Jacques sont conduits à la chambre d'ami que la maman de François m'avait gentiment préparée et que j'étais censé occuper cette nuit. Tandis que de notre côté nous retrouvions la chambre de mon compagnon...
À peine la porte fermée, François me fait face et retire son T-shirt. Comprenant où il a décidé de m'emmener, je fais de même et il ne nous faut pas deux minutes pour être tous les deux en tenue d'Adam... Sans attendre d'invitation, je me laisse glisser sur le grand lit, immédiatement suivi par celui qu'il va être convenu d'appeler maintenant, mon amant... Nos corps se soudent, nos lèvres se joignent et se dévorent, nos jambes s'emmêlent, tandis que nos verges dressées réclament bien plus que ce que nous leur avons donné jusque là... À force de caresses, la main de François a fini par se poser sur mon membre. Même si nous nous étions caressés mutuellement depuis près d'un mois, je ne pus retenir un tressaillement; sa main était sur ma verge, ses lèvres sur mon corps, et j'étais abandonné... Quand son corps s'est glissé tête-bêche contre le mien, j'ai compris combien lui aussi attendait ce moment... Son membre tendu à l'extrême était impressionnant de beauté... Quand je le pris en main, je savais déjà que ma bouche aimerait ce morceau de chair tendu d'amour...
L'habillant de latex, je sentais son muscle battre au creux de ma main, impatient de la caresse qu'il attendait... Et à en croire la pause qu'il fit dans ses caresses pour nous regarder quand je l'avalais, les yeux dans les yeux, je l'ai mené une première fois à l'explosion de sa sève. Quand il voulut me rendre ma caresse, je lui souris, et, sans un mot, je me glissai sur le ventre, espérant ainsi qu'il comprenne mon attente... Il n'eut pas besoin d'autres explications! Son corps vint s'allonger sur le mien, et instantanément, le contact de sa barre chaude collée a l'entrée de mes reins m'électrisa... Sans que je puisse me contrôler, mes jambes se sont ouvertes, sans concertation, mon bassin s'est levé quand il a voulu m'aider d'un oreiller... Sans un mot, le coeur battant, la tête calée dans le traversin, j'ai senti sa langue là où aucune autre n'était jamais venue...
J'ai senti sa chair qui me paraissait d'abord bien trop énorme, puis millimètre par millimètre, je le sentais venir en moi, attentif à la moindre de mes douleurs, sachant attendre quand il se sentait trop pressé. Enfin, il fut en moi... Mon amant était en moi, il était à moi... Longuement il resta figé sans bouger, attentif à mon plaisir, puis il se retira doucement pour mieux revenir... Il se retint longuement avant de se laisser aller.
Quand il se retira, je l'attirai à moi, lui ôtai moi-même le préservatif qu'il avait enfilé et repris sa bouche pour un long et puissant baiser... Pas un seul mot ne fut échangé cette nuit-là, nous n'en avions pas besoin... L'amour, le vrai, était au rendez-vous...
Geste d'amour aussi quand nus tous les deux, main dans la main, nous avons été vérifier le sommeil de nos deux protégés... Ils dormaient tous deux à poings fermés, JP la tête posée sur le torse de Jacques, ce dernier un bras protecteur entourant les épaules de son compagnon...
ange gay...il ressemble étrangement à un ange hétéro...
— Certes, notre amour ne pouvait rien devoir à ces deux individus...et nous avons sans doute pensé de façon impure que, eux en revanche, nous devaient quelque chose. Leur "rédemption " ? 
 L'AMITIE DE DEUX HETEROS JUSTE MURS A  POINT
 
 

 

Il n'y a de frontières entre les hommes qu'imaginaires...

Par David - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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