CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES

Mercredi 4 septembre 3 04 /09 /Sep 06:32

Les madrassas de la honte au Pakistan

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Islamabad envoyée spéciale

Il y a plus de 22 000 inscrits madrassas ou des écoles Islamiques au Pakistan. Leurs élèves sont souvent parmi les plus pauvres du pays, qui reçoivent de la nourriture et une éducation gratuite

 

Abid, 14 ans, plaisait beaucoup à l'un des enseignants de l'école religieuse où il étudiait à Karachi en 2002. Un peu trop : le jeune mollah a commencé à lui faire des avances de plus en plus pressées dès qu'il se trouvait seul avec lui. Abid l'a menacé de se plaindre au directeur, avant de s'enfuir chez ses parents. C'est là que son professeur, fou de rage, a fait irruption armé d'un flacon d'acide. Depuis, Abid est défiguré et a quasiment perdu la vue. Son père, simple chauffeur de taxi, a voulu porter plainte, bien que la famille du mollah soit très puissante. Le procès n'a toujours pas eu lieu et, aujourd'hui encore, le chauffeur se sent menacé à chaque instant. A Lahore, il y a quelques mois, c'est la maman du petit Talha, 6 ans, qui a retrouvé son fils évanoui, les vêtements ensanglantés, sur le parvis d'une mosquée. Le petit y suivait des cours de Coran. Cet après-midi-là, son professeur a renvoyé tous les autres enfants chez eux. Il a enfermé Talha dans sa chambre, l'a menacé de le battre avant de le violer. Le père du petit garçon a fait placer le mollah en détention. La famille subit cependant les menaces de leaders religieux locaux, qui ont fait pression pour que la plainte soit retirée.

Silence. Ces faits divers terribles, rapportés par la presse pakistanaise, révèlent les sévices que peuvent subir les enfants dans les madrassas, les écoles religieuses. Et l'impunité dont bénéficient les mollahs. Dans un tel contexte, la majorité des victimes gardent le silence, et les abus ne peuvent être recensés bien qu'ils soient fréquents. Les madrassas assurent l'éducation des enfants des milieux pauvres au Pakistan, elles sont d'autant plus attractives que les élèves y sont logés et nourris gratuitement. Certaines proposent des cours de sciences, d'informatique et d'anglais, mais la plupart du temps l'éducation consiste à apprendre pendant des années le Coran en phonétique puisque les élèves ne parlent pas l'arabe. Les parents pensent aussi que si leur fils peut réciter le livre saint par coeur, la famille ira au paradis et sera lavée de ses péchés.

Malheureusement, c'est parfois l'enfer qui attend ces enfants. Dans certaines de ces madrassas, les élèves vivent dans des conditions insalubres et les maltraitances sont quotidiennes. A Faisalabad, Atif, 11 ans, a raconté que dans son école les élèves étaient souvent enchaînés et battus comme des animaux. Lorsqu'Atif s'est rebellé contre ces mauvais traitements, son maître a voulu le punir de manière exemplaire. Il l'a attaché avec des câbles électriques et l'a frappé à coup de barres de fer et de chaînes jusqu'à ce qu'il s'évanouisse. Les parents ont dû emmener aux urgences leur fils en train d'agoniser. Il a survécu, mais la presse locale a rapporté que lors de son séjour à l'hôpital, il était traumatisé au point de se mettre à pleurer des qu'il voyait un docteur avec une barbe.

Selon un analyste, basé à Islamabad, «dans ce milieu clos de pensionnats religieux, les gosses sont sous contrôle absolu, ce qui facilite les viols. C'est de notoriété publique qu'il y a des mollahs pédophiles, toutefois, personne n'en parlera. Une culture de l'impunité s'est établie. Et comme notre justice fonctionne avec les pots-de-vin et les réseaux d'influence, les mollahs sont donc rarement condamnés». Journaliste au quotidien national The Nation, N. ­ qui souhaite garder l'anonymat ­ assure qu'il reste difficile de publier des articles sur les cas de violences dans les madrassas : «La presse n'est pas si libre et quand les groupes religieux font pression, on est parfois obligé de réécrire le papier.»

L'omerta reste de mise, comme cela a longtemps été le cas en Europe, avant que l'Eglise ne soit contrainte de reconnaître le problème et que les prêtres pédophiles ne soient jugés devant les tribunaux. Le clergé pakistanais n'a pas encore entrepris ce type de «ménage», et cela n'est certainement pas pour demain. Il y a quelques mois, un homme a pourtant osé jeter un pavé dans la mare. Amir Liaquat Hussein, vice-ministre des Affaires religieuses, est aussi une vedette du petit écran. Il anime une émission sur l'islam, Alim On-line, et se revendique comme un prédicateur moderne. A l'occasion d'une conférence sur le sida, à Islamabad en décembre 2004, il a déclaré que les mollahs impliqués par le gouvernement dans la campagne de prévention du sida n'étaient pas les personnes les plus aptes, puisqu'ils se livraient à des abus réguliers sur leurs élèves... Le vice-ministre a aussi révélé que la police avait reçu plus de 400 plaintes pour viols d'enfants commis par des mollahs, en 2004. «J'ai été le premier à oser en parler», se félicite-t-il dans son bureau d'Islamabad. «Ce problème existe dans toutes les religions, mais ici on se voile la face. Je dirai la vérité aux Pakistanais et à la communauté internationale. C'est une question d'éthique. Ces abus ne surviennent pas dans toutes les madrassas, mais ça donne une mauvaise image de l'islam.»

Menaces. Depuis, Hussein a subi les foudres des leaders religieux, qui ont obtenu des excuses publiques de sa part. Il a même été attaqué dans la presse sur la validité de ses diplômes, des certificats nécessaires, selon la loi, pour pouvoir être élu au Parlement. Hussein assure pourtant que le président Pervez Mucharraf et le Premier ministre Shaukat Aziz sont de son côté, néanmoins ils se sont gardés de lui manifester leur soutien officiellement. «Je voudrais changer les choses, dit-il, mais j'aurais besoin du soutien de l'Amérique car c'est très délicat politiquement. J'ai reçu des menaces de mort, je me bats contre des extrémistes très puissants, des fascistes.» Un des chefs de la madrassa Binoria Site de Karachi ­ proche des talibans idéologiquement ­, le mollah Gulam Rassoul, considère que «ce Hussein n'est qu'un présentateur paillettes. Il n'y a pas de maltraitance chez nous. Cela arrive peut-être ailleurs».

Lors, cette affaire est retombée dans l'indifférence générale. Hussein s'est retrouvé seul et aucune mesure n'a été prise. Le gouvernement ­ qui a lancé un plan de réforme des madrassas il y a deux ans, et se propose de les enregistrer pour les contrôler depuis les attentats de Londres attribués à des jeunes Britanniques passés par ces institutions ­ se heurte à un mur. Ces écoles indépendantes refusent de se faire enregistrer, alors même que le gouvernement leur propose des subventions si elles coopèrent. On ne connaît même pas leur nombre exact : de 10 000 à 30 000 écoles religieuses, qui accueilleraient un demi-million d'élèves.

 

Alice Draper

 

Image associée  Je pleurais, il me faisait mal': 9 ans, raconte l'histoire de l'abus ...

 

“Je suis marié”, dit-il. “Ma femme est jolie, pourquoi je ferais ça à un enfant?”

 

 

Religieux Ministre des Affaires Sardar Muhammad Yousaf rejette la suggestion que la violence sexuelle est très répandue, en disant ce genre de discours est une tentative de diffamation de la religion, les séminaires et les clercs. Il dit qu’il ne connaissait pas encore le cas rapportés dans les journaux, mais que cela pourrait se produire à l’occasion“, car il y a des criminels partout.” Youssouf dit que la réforme et le contrôle de madrassas est le travail du ministère de l’intérieur.

Le Ministère de l’Intérieur, qui supervise les madrassas, rejeté de nombreuses écrite et téléphonique des demandes pour une entrevue.

Le cas de Parveen, son fils, était l’un des au moins trois dans un mois, dans les villes de Kehrore Pakka et Rajanpur dans la province du Pendjab l’extrême sud du pays, selon les rapports de police. Un autre incident a impliqué les drogues et le viol collectif d’un 12-year-old boy endort sur son madrassa sur le toit par d’anciens étudiants. Et le troisième était un 10-year-old boy sodomiser par la madrassa principal lorsqu’il lui apporta son repas. Le clerc a menacé de tuer le garçon s’il dit.

L’AP n’est pas de nommer les enfants parce qu’ils sont victimes d’abus sexuels. La peur des clercs était évident au palais de justice dans Kehrore Pakka, où l’ancien professeur de Parveen fils a attendu son tour pour passer devant un juge. Une demi-douzaine de membres du radical Sunnite militant de l’organisation Sipah-e-Sahabah étaient là pour soutenir l’enseignant.

Ils prend un air renfrogné et il s’est rapproché lorsqu’un AP journaliste assis à côté de l’enseignant, qui était enchaîné à une demi-douzaine d’autres prisonniers. Les chuchotements a grandi de plus en plus fort et de plus en plus insistante.

“C’est trop dangereux ici,” a dit une personne, regarde les militants à proximité. “Congé. Quitter le palais de justice, ils ne peuvent rien faire ici.” L’enseignant avait déjà avoué, selon la police, et le rapport de police dit qu’il a été trouvé avec le garçon. Pourtant, il jure de son innocence, dans la cour.

“Je suis marié”, dit-il. “Ma femme est jolie, pourquoi je ferais ça à un enfant?”

http://allinfo.space/2017/11/23/je-pleurais-il-me-faisait-mal-9-ans-raconte-lhistoire-de-labus-sexuel-dans-lpak-madrassa/


 

 

De même en afghanistan une tradition autorise les abus sexuels sur mineurs les adeptes du bacha bazi ont longtemps pu s'adonner à leurs soirées ouvertement, il n'en serait pas de même aujourd'hui. La pratique a en effet été successivement interdite par les talibans après leur accession au pouvoir – paradoxalement, les talibans ont pourtant la réputation d'être en secret de grands amateurs et consommateurs de bacha bazi –

 

https://francais.rt.com/international/26279-afghanistan--tradition-permet-recruter

 

article de cavaillongay reconstitué

Afghanistan : une tradition permet de transformer de jeunes garçons en objets sexuels (VIDEO)
Afghanistan : une tradition permet de transformer de jeunes garçons en objets sexuels Appelée bacha bazi, cette coutume consiste à acheter des apprentis danseurs avant leur puberté et à les déguiser en filles pour qu'ils se produisent lors de soirées pour hommes. Souvent, ces garçons deviennent l'esclave sexuel de leur maître.

 

«Certains hommes préfèrent les garçons aux filles, c'est leur culture» explique à RT Japar, un ancien commandant afghan aujourd'hui retraité, et fournisseur de «bacha», ou garçons en farsi. 

Filmé par les équipes de RT, parties en Afghanistan enquêter sur cette coutume controversée, Japar plante le décor, et évoque sans tabou une pratique sanctionnée par le code pénal en Occident mais justifiée Afghanistan, au nom de la culture et de la tradition. 

Agés de 6 à 16 ans, les bachas bazi, littéralement «garçons-jouets» incarnent en effet le fantasme absolu de nombreux afghans. Cette coutume pédophile permet aux hommes, même mariés, d'assouvir leurs pulsions, tolérées envers les garçons même si le sujet est tabou, mais impensables sur de jeunes filles.

Fait étonnant : les adeptes de bacha bazi nient farouchement être homosexuels, même s'ils fantasment sur de jeunes garçons et couchent avec eux. «Etre gay est un concept occidental, c'est une revendication. Les hommes qui couchent avec des garçons ne sont pas forcément homosexuels. Dans le jargon, on les appelle les MSM [Men Sexually Involved with Men]», explique Qasim Iqbal, président de l'association LGBT Naz Pakistan, auteur d'un rapport sur le bacha bazi. 

Les bachas : un substitut aux femmes

En Afghanistan, la pratique d'un islam stricte et le respect des traditions limitent, voire interdisent, les interactions entre hommes et femmes, surtout dans les zones rurales où se déroulent la majorité des bacha bazi.

Les femmes, invisibles sous leurs burqas, inaccessibles et cantonnées le plus souvent aux tâches domestiques dans ces zones, représentent la mère, l'épouse convenable. Elles ne peuvent en aucun cas être l'objet de fantasmes, puisque leur rôle est avant tout d'assurer la descendance et de garantir l'honneur de la famille. Alors pour les fantasmes, il y a les jeunes garçons, pré pubères et imberbes, aux visages fins et aux poignets délicats, qui rappellent les filles. 

Chaque soir ou presque, au son des tambourins, un ou plusieurs bacha dansent, clochettes aux pied et maquillés de façon outrancière, devant une assistance composée exclusivement d'hommes mûrs barbus qui les dévorent des yeux et attendent avec impatience la fin de la soirée pour passer quelques heures avec le garçon de leur choix. 

La pauvreté, terreau de la prostitution infantile

Présentée comme une pratique culturelle, le bacha bazi s'inscrit néanmoins dans un contexte socio-économique marqué par les inégalités et la pauvreté. En Afghanistan, les bacha sont toujours issus des mêmes couches sociales : ce sont des enfants issus de familles trop pauvres pour subvenir à leurs besoins, ce qui les met à la merci des hommes de pouvoir, chefs de guerre ou riches hommes d'affaire, qui rôdent dans les villages à la recherche de nouvelles «recrues». 

Pour ceux qui dansent, c'est une question de survie : nourris, logés, et entretenus chez leur maître, sous le toit duquel ils cohabitent avec sa femme et ses enfants pendant plusieurs années, jusqu'à ce qu'ils soient jugés trop vieux pour être encore désirables, les bachas n'ont guère le choix. S'ils tentent de s'enfuir, ils risquent d'être retrouvés et tués par leur maître. S'ils partent, même avec le consentement du maître, ils retrouveront une vie misérable où chaque jour, ils auront faim. Alors certains, bon gré mal gré, se font à cette vie, qui leur permet au moins d'avoir le ventre plein et d'avoir un toit sur la tête. «Je veux être capable de m'assumer financièrement», explique Mohamed, un jeune bacha de 17 ans. «Je ne veux pas que les gens se disent que je suis pauvre», justifie-t-il. 

Vendus comme «apprentis» par leur familles qui feignent d'ignorer ce à quoi les acheteurs les destinent, danser et se prostituer devient un échappatoire à une vie misérable, même si le prix à payer est très lourd. 

Pour ceux qui exploitent les garçons, c'est à la fois un moyen d'avoir un esclave sexuel à domicile, mais aussi un signe de prestige : en Afghanistan, entretenir un ou plusieurs garçons permet de montrer qu'on a de l'argent. 

Pratique interdite... et pourtant intouchable

Si les adeptes du bacha bazi ont longtemps pu s'adonner à leurs soirées ouvertement, il n'en n'est pas de même aujourd'hui. La pratique a en effet été successivement interdite par les talibans après leur accession au pouvoir – paradoxalement, les talibans ont pourtant la réputation d'être en secret de grands amateurs et consommateurs de bacha bazi – puis par le gouvernement afghan.

Il s'agit donc de rester discret, car dans les faits, la coutume reste vivace : souvent impliqués dans les bacha bazi, les représentants des autorités et de la police poursuivent rarement les propriétaires comme ces «play boys» rendant le problème quasi insoluble. «En Afghanistan, si vous avez de l'argent, vous êtes intouchable», déplore Qasim Iqbal. 

 

Par LIBERATION+ALLINFO - Publié dans : CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 26 août 1 26 /08 /Août 00:17

moi j'ai connu un artisan boucher, dont l'apprenti le savait gay, qui, d'un coup se met en position et lui dit : "encule-moi, j'en peux plus" 

Et là inimaginable ! c'est un 'cho artisan curé' dont il s'agit _lol_ :      

histoire ancienne qu'il est bon de rappeler Je suis sodomisé par mon curé de père — Je deviens enfant de chœur et m'offre suis offert à l'Évêque du diocèse  

  qu'il est bon de rappeler  à moins qu'on ne puisse encore plus rien dire....

 

  – Monseigneur l'évêque souhaite simplement te voir ... tu ne dois rien cacher au ministre de Dieu.   (putain qu'il était bô !)

themalenudityinart: “ themeshoot_religion_by_deskriuwer ” Reblog of a favorite, August 2016      fake photo Là ce serait Pierre à l'âge ou il entre à son tour au séminaire...et on dirait une initiation maçonnique vu tout ce qui est sur la table 

  vous pouvez croire que si ça valait pas le coup, cavaillongay n'en ferait pas la reprise. Incroyable : 

https://www.asstr.org/~Histoires_Fr/txt2015/lollipop_-_memoires_d___un_cure_a_la_vie_agitee__1945-1960__-_chapitre_1.6.html

et il y a au moins six chapitres de cette saga sur ce site.

Mémoires d’un Curé à la Vie Agitée (1945-1960)

par Lollipop

Chapitre 1

Résumé : Ma naissance, mon enfance et mon initiation sexuelle entre le presbytère et la boulangerie — Je suis sodomisé par mon curé de père — Je deviens enfant de chœur et m'offre à l'Évêque du diocèse et à mon beau-père, le boulanger — Je me déniaise très tôt dans ma vie    

***

1945 - Ma venue au monde :

      CURé DE PERE EN FILS

Je suis curé et fils de curé ! Je sais que ce n'est pas banal mais c'est comme ça. Lors de ma naissance, au milieu des années quarante, mon père était le curé d'une église située dans un village bourguignon de quelques centaines d'habitants. Tout le monde se connaissait et mon père, qui avait la trentaine et un tempérament assez ardent, ne pouvait s'offrir le luxe d'avoir une maîtresse. La vieille bonne qui s'occupait de lui était percluse de rhumatismes et il ne la conservait à son service que par pure charité. Heureusement, il y avait une boulangerie pas loin du presbytère...

 

Image associée

À cette époque, tenir une boulangerie était un travail artisanal épuisant ; le boulanger se levait vers deux heures du matin et, aidé de son mitron — un jeune garçon de treize ou quatorze ans en apprentissage — il devait préparer la pâte à pain et la pétrir longuement à la main. Il allumait ensuite les fagots de bois à l'intérieur du four et façonnait les croissants et les brioches pendant que la pâte montait. Il formait ensuite les baguettes et pains ronds qu'il enfournait dans le four ; les gros pains sur les côtés car ils sont plus longs à cuire et les baguettes au milieu en terminant par les viennoiseries.

Pendant la cuisson du pain, il arrivait fréquemment que le boulanger, ayant un peu de temps libre, sorte sa bite et la lubrifie avec le beurre qui servait à faire les croissants. Le mitron baissait alors son pantalon et son caleçon et tendait son jeune cul à son maître en se penchant sur la maie qui servait au pétrissage de la pâte. Le boulanger enculait alors son mitron tout en gardant un œil braqué sur l'ouverture du four pour surveiller la cuisson du pain. Il ramonait consciencieusement le troufignon de l'apprenti  en pétrissant ses fesses puis, lorsque le pain était bien cuit, il vidait ses couilles au fond du jeune fion, remontait sa braguette et allait défourner les baguettes. Le mitron allait ensuite s'accroupir sur la planche percée de la cabane des chiottes du jardin pour laisser la purée blanche qu'il avait reçue de son patron s'écouler de son cul tout en se paluchant en essayant d'imaginer les sensations qu'il ressentirait si il avait un jour l'opportunité de se taper une fille.  

 

_____________________illustration imaginée par claudio_____________________________________________

 

Le Boulanger au gras sourire Grogne un vieil air. (Arthur Rimbaud. Les Effarés) 

 "Ah'fous-moi donc ta pin, dans l'cul,
Et qu'on en finisse

Ah ! fous-moi donc ta pin, dans l'cul,
Et qu'on n'en parle plus "(chanson paillarde)

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Et qu'on en finisse
Ah ! retir'-moi ta pin du cul
Et qu'on n'en parle plus "


 

Cette soumission sexuelle du mitron à son patron était généralement bien acceptée par les jeunes qui avaient le privilège d'apprendre un métier tout en recevant un petit salaire et qui se consolaient en pensant que, quelques années plus tard, ils deviendraient artisans à leur tour et pourraient aussi jouir du cul de leurs apprentis.

*** la boulangerie n'était pas loin de l'église  

La femme qui tenait la boulangerie située près du presbytère n'avait que trente ans et ses besoins sexuels étaient loin d'être satisfaits ; son mari se couchant à six heures du soir pour se réveiller à deux heures du matin tout en ayant l'opportunité de jouir de son mitron ne la baisait pratiquement jamais ! Après la fermeture de la boulangerie vers vingt heures, elle avait pris l'habitude d'aller porter son dîner au curé dont la vieille bonne n'arrivait plus à s'occuper correctement. Le curé et la boulangère étaient jeunes et chauds et ce qui devait arriver arriva ; le curé prit l'habitude de remercier la boulangère avec son goupillon et ses burettes. En ce temps-là, la pilule n'existait pas et la contraception consistait à « sauter en marche » ou à pratiquer la sodomie pendant les périodes de fertilité supposées. La méthode n'était pas infaillible et c'est ainsi que ma mère, la boulangère, fut engrossée par mon père, le curé ! Pour sauver les apparences, dés qu'elle sut avec certitude qu'elle était enceinte, ma mère exigea que son mari la monte au moins une fois !

Aux yeux des villageois, la boulangère avait été engrossée par son mari, lequel n'était pas dupe car il savait que sa femme visitait le curé tous les soirs et sa femme savait aussi qu'il se tapait son mitron mais il était de règle dans le monde des petits commerces de province de sauvegarder les apparences à tout prix.

Peu après ma naissance, je fus baptisé par mon père qui m'appela Pierre du nom de l'apôtre à qui Jésus avait confié la responsabilité de veiller sur l'église après lui.

***

1951 - Ma première sodomie :



Je fus élevé dans la boulangerie de ma mère et de mon beau-père qui n'a jamais manifesté aucun ressentiment envers moi bien qu'il sache pertinemment que je n'étais pas son fils. Le boulanger était un homme simple qui aimait son travail, sa femme et le cul de ses mitrons qui changeaient tous les trois ans ! Ma mère continuait à aller au presbytère tous les soirs et, des fois, elle m'emmenait avec elle et mon père biologique  m'embrassait et me caressait affectueusement.

 

1954 - Je deviens enfant de chœur :



Mon père  m'a appris à servir la messe et je suis devenu son enfant de chœur vêtu d'une aube blanche avec une croix de bois sur la poitrine. Dans notre petit village, il n'y avait qu'une seule messe le dimanche matin à onze heures et, dès dix heures, nous nous retrouvions dans la sacristie de l'église pour préparer l'office. Mon père revêtait sa belle aube de prêtre blanche avec une fine dentelle au bas des manches et au bas du vêtement et j'enfilais mon aube de servant de messe.  J'adorais le vin de messe — un muscat moelleux qui titrait treize degrés — et j'arrivais parfois à m'en envoyer une gorgée en douce pendant que mon père était dans le confessionnal avec un paroissien.

Je ne détestais pas me faire enculer, bien au contraire !   

***

1956 - La visite de l'Évêque :


             

Un jour, je venais d'avoir onze ans, nous reçûmes la visite de l'Évêque du diocèse. C'était un grand honneur et mon père m'avait envoyé chez le coiffeur et fait revêtir une aube de servant de messe toute neuve. Bien qu'étant très âgé avec ses cheveux blancs et ses épaules voutées, l'Évêque était un homme impressionnant dans sa soutane violette. Mon père et moi nous agenouillâmes devant lui et nous embrassâmes son anneau pastoral. La suite de sa visite fut plutôt détendue, il déclara en s'adressant à moi :

– Depuis que j'exerce ce sacerdoce, c'est la première fois que je rencontre le fils d'un prêtre en exercice qui, en plus, se nomme Pierre du nom du saint apôtre qui garde la porte du paradis. Tu es magnifiquement beau mon garçon...   

Après son départ, mon père me serra dans ses bras. Il jubilait et ne pouvait cacher sa fierté que son rejeton ait été honoré de la sorte par un dignitaire de l'église, descendant des apôtres du Christ !

***

 

1959 - La vie de mon Père : 1915 il y a largement prescription !



Le lendemain, je demandai à mon père pourquoi et comment il était devenu curé et il me raconta sa vie :

– Je suis né pendant la première guerre mondiale en 1915 et mon père fut tué à Verdun en 1916. Ma mère ne s'est jamais remariée et m'a élevé toute seule. Nous étions très pauvres, mais j'aimais l'école et j'étais bon élève. Après mon certificat d'études primaires, je rêvais de poursuivre mes études mais c'était au-dessus des moyens de ma mère et c'est le curé de la paroisse qui m'a fait rentrer au petit séminaire. À l'époque, c'était l'un des seuls moyens de s'instruire pour les enfants intellectuellement doués vivant à la campagne que les curés de paroisse repéraient et dont l'Église prenait en charge les années d'études secondaires en proposant aux meilleurs d'accéder au grand séminaire.

– Tu avais déjà la foi ?

– Je croyais en Dieu mais c'était assez vague. Le petit séminaire était un internat avec une discipline très dure, on y subissait des châtiments corporels ; fessées ou coups de triques sur les fesses nues, etc. Les nuits étaient le théâtre d'abus plus discrets ; les grands du grand séminaire, et certains prêtres, venaient faire leur choix dans notre dortoir j'ai découvert que mon anus n'était pas uniquement destiné à la défécation !

– Ça ne t'a pas dégoûté du petit séminaire ?

– Pas du tout ! L'enseignement y était gratuit, passionnant, et de grande qualité, nous étions logés et nourris, et « prêter » nos jeunes culs à des grands ou à des adultes pour qu'ils puissent en jouir était un prix insignifiant à payer ! D'ailleurs aucun élève n'en parlait ni ne s'en plaignait.

– Combien de temps duraient les études ?

– J'ai fait cinq ans au petit séminaire et cinq ans au grand séminaire.

   

Pierre : - Et toi aussi tu t'es tapé des petits quand tu étais au grand séminaire ?

– Comme tout le monde ! Je n'ai jamais oublié le tout premier ; il avait dix ans, il était blond comme les blés et il s'est mis à pleurer lorsque je l'ai choisi, puis quelques semaines après, il pleurait si je ne le choisissais pas...

 

– Quand es-tu devenu prêtre ?    

– En 1936, j'avais vingt et un ans. Malheureusement, ma mère est morte de la tuberculose peu de temps après mon ordination, elle était si fière de moi qu'elle avait l'air heureuse lorsqu'elle s'est éteinte, c'était une sainte femme ! J'étais si triste après sa mort que j'ai voulu partir le plus loin possible, j'ai pris le bateau pour Saigon, en Indochine, qui faisait alors partie de l'empire colonial français. Je n'ai malheureusement pas pu y rester longtemps car je fus rappelé en France en décembre 1939 lors de la déclaration de guerre avec l'Allemagne. Mais les trois ans que j'ai passés là-bas m'ont marqué à tout jamais.

– C'était comment ?

– C'était un choc culturel, l'empire du vice, un autre monde ! Les colons français y vivaient comme des rois avec des cohortes de serviteurs. Ils buvaient de l'absinthe qu'ils appelaient la « fée verte », certains fréquentaient les fumeries d'opium où les bordels remplis de congaïs dont les plus jeunes avaient moins de dix ans. Dans les bordels situés près du port, les filles les plus âgées étaient considérées comme des vétérantes ! J'étais le curé d'une paroisse située à Cholon, le quartier chinois de Saigon. Ma servante s'appelait Dao, c'était une Annamitequi se baladait torse nu dans le presbytère, ses seins commençaient tout juste à pousser et elle en était tellement fière qu'elle refusait de les recouvrir. Les filles Annamites venaient de familles paysannes très pauvres des plaines centrales du pays et leur unique ambition était de devenir la femme ou la maîtresse d'un colon blanc pour assurer leur avenir et celui de leur famille.

– Tu l'as baisée ?

– J'ai été obligé ! Pendant plusieurs semaines elle s'est pavanée devant moi avec le regard trouble et en adoptant des poses lascives et, comme je ne réagissais pas, elle s'est mise à déprimer. J'ai eu beau lui dire que les prêtres se devaient de vivre dans la chasteté, elle était persuadée que si je ne succombais pas à ses charmes c'était parce qu'elle était laide ou qu'elle avait une tare quelconque et elle pleurait en se regardant dans la glace. Alors un soir, j'ai eu pitié d'elle, je l'ai emmenée dans ma chambre et elle a enlevé sa culotte avant de me rejoindre sous la moustiquaire du lit. C'était la première fois que je voyais une vraie vulve, auparavant je n'en avais vu que sous forme de gravure dans des livres. La sienne était toute fine et lisse comme un abricot.

– Elle était vierge ?

– Comme un tambour ! Je l'ai dépucelée en quémandant la miséricorde du Seigneur et Dao m'a assuré que les larmes qu'elle versait étaient des larmes de joie. Après, elle est devenue une servante irréprochable ; elle se vêtait correctement, faisait le ménage, la cuisine, repassait, rangeait tout, puis elle se déshabillait et ouvrait ses cuisses dés qu'elle avait terminé son service. J'ai vécu trois années fabuleuses à Saigon, malheureusement, l'année 1939 a sonné le glas des espoirs de beaucoup de gens ; l'Europe est entrée en guerre, les japonais ont commencé à envahir le Tonkin, je fus rappelé en France et dus quitter ma paroisse et Dao avant Noël 39...

Mon père s'arrêta et essuya une larme, je ne l'avais jamais vu dans cet état ! Il respira et dit en regardant dans le vide :

– Dao était enceinte de cinq mois lors de mon départ !

J'étais abasourdi par cette confession ! J'avais peut-être un demi-frère ou une demi-sœur au Vietnam qui avait cinq ans de plus que moi, je demandai doucement :

– Tu n'as pas cherché à revoir Dao ?

– Tu ne peux pas savoir la pagaille que c'était à l'époque ! Lorsque je suis arrivé en France en 1940, c'était déjà la débâcle et ce fut l'exode en juin 40 où tout le monde essaya de fuir l'occupation allemande en descendant vers le sud. Je fus finalement affecté dans cette commune en 1943 et tu es né deux ans après. Côté Vietnam, ce n'était pas mieux, il y a eu l'occupation japonaise, la montée du communisme, la guerre d'Indochine en 1946 qui s'est soldée par la défaite de la France à Dien Bien Phu en 1954. Et maintenant ce sont les américains qui font la guerre là-bas pour essayer de contenir la progression communiste pendant que nous, nous faisons la guerre en Algérie...

Mon père souffrait et je décidai de changer de sujet :

– Papa, je sais que tu souhaiterais que je devienne prêtre et j'ai bien réfléchi, je suis d'accord pour embrasser une carrière ecclésiastique.

– Tu as la foi ?

– Je crois en Dieu mais c'est encore assez vague.

Mon père éclata de rire et me serra dans ses bras, il dit :

– Cela fait un moment déjà que j'en ai parlé à notre Évêque qui vient nous voir de temps en temps et qui a une grande estime pour toi. Il m'a assuré qu'il pouvait te faire entrer au grand séminaire lorsque tu auras passé ton BEPC, tu devras éventuellement faire une année de transition pour te mettre au niveau des autres et, six ans après, tu pourras être ordonné.

***    



À SUIVRE...sur plusieurs épisodes sur le site

 

 


commentaire :

 

  fresque :  

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  Image associée 

 

Résultat de recherche d'images pour "la maie du boulanger ser d'autel" jour de fête

 

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Afficher l'image d'origine    la maie du boulanger me faisait penser à l'autel du sacrifice ! Résultat de recherche d'images pour "la maie du boulanger"Image associée  un boulanger qui pourrait aussi bien faire un curé   ... et l'inverse ! 
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Par PIERRECURé - Publié dans : CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 22 août 4 22 /08 /Août 05:58

  Image associéeMais vous parlez bien un peu de ... sexe non ? des fois...

Résultat de recherche d'images pour "hands off my crotch"bas les pattes mon gros ! les gosses avec les gosses, rien à dire, mais les mecs adultes stop !!!

   https://www.asstr.org/~Histoires_Fr/txt2011/Le_bedeau_et_lenfant_de_choeur__Chapitre_1.11.html  extrait

Assis tous les deux sur un banc, ils mangeaient en bavardant.

« Ça te plaît de servir la messe, Yann ?

« Oh oui, Monsieur..

« Tu peux m'appeler Hervé tu sais..

« Oui ça me plaît Mon... Hervé. J'espère que je ne ferai pas trop de bêtises dimanche..

« Mais non, ne t'inquiète pas, tu apprends très vite dis Hervé en posant une main sur le genou du garçon. Tu es vraiment très doué, plus que je ne l'étais à ton âge, car tu sais, moi aussi j'étais enfant de chœur...

« Ah ?

« Oui, dans cette église-même, je ne l'ai jamais quittée comme tu le vois.

La main d'Hervé pressait un peu plus le genou du jeune garçon.

Puis tu es si gentil et si obéissant ajouta Hervé en caressant les cheveux de l'enfant.

« Tiens, reprends un peu de chocolat.. Dis moi, tu as déjà une... fiancée.. ?

« Oh non, pas encore, puis je trouve bêtes les filles..

Hervé ria, lui disant qu'il ne penserait pas forcément ça en grandissant, et qu'il se marierait bien un jour..

Le garçon le coupa :

« Non, je voudrais être curé je crois, puis je préfère m'amuser avec mes copains qu'avec les filles...

La main d'Hervé s'était faite plus pressante, et avait atteint maintenant la cuisse du garçon.

« Et tu t'amuses bien avec tes copains...

« Oui, enfin j'en n'ai pas beaucoup..

« Et vous jouez à quoi ?

« Bah, aux billes, aux osselets...

« Et vous parlez des filles aussi.. ?

« Non presque pas ...

Mais vous parlez bien un peu de ... sexe non ?

Le jeune garçon rougit et détourna son regard du bedeau. Hervé s'en vous'en voulait de sa précipitation et de sa maladresse.

« Excuse moi, je t'ai choqué peut être..

« ............... Non.... On en parle un peu...

A ses mots, Hervé sentit que tout n'était pas perdu.

« C'est normal... et vous comparez vos zizis... ?

« .............. un peu.. ça arrive ..

A ce moment, Hervé sentit qu'il pouvait poursuivre plus avant [ ... ] « Eh bah... Dis moi, tu sembles avoir déjà un joli zizi non...

« .... Je... sais pas... Il est pas très grand...

Hervé maintenant[ ... ] « Tu veux me montrer... Je suis sûr que ça t'inquiète, mais il me semble pas si petit que ça !

lait de sa précipitation et de sa maladresse.

« Excuse moi, je t'ai choqué peut être..

« ............... Non.... On en parle un peu...

A ses mots, Hervé sentit que tout n'était pas perdu.

« C'est normal... et vous comparez vos zizis... ?

« .............. un peu.. ça arrive ..

A ce moment, Hervé sentit qu'il pouvait poursuivre plus avant [ ... ] 



 

allemagne : Un chœur d'enfants  visé par un vaste scandale de pédophilie 

Au moins 547 enfants du célèbre chœur des Regensburger Domspatzen ("les moineaux de la cathédrale de Ratisbonne") ont été victimes de maltraitances, dont des viols, commis entre 1945 et le début des années 1990, selon un rapport d’enquête dévoilé mardi 18 juillet. LE CHOEUR D'ENFANTS

Le chœur catholique de Ratisbonne, touché par un vaste scandale d\'abus sexuels et maltraitances, chantait avec le chœur de l\'Eglise Saint-Thomas à Leipzig le 28 mai 2016. Le chœur catholique de Ratisbonne, touché par un vaste scandale d'abus sexuels et maltraitances, chantait avec le chœur de l'Eglise Saint-Thomas à Leipzig le 28 mai 2016. (JAN WOITAS / DPA)

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franceinfo Culture (avec AFP)
publié le 20/07/2017 | LA NEWSLETTER ACTU
Quelque cinq cents enfants du chœur des "Regensburger Domspatzen" ("les Moineaux de la cathédrale de Ratisbonne") ont été victimes de maltraitances physiques et 67 ont fait l’objet d’agressions sexuelles, dont des viols. C'est ce qu'a indiqué mardi 19 juillet Ulrich Weber, l'avocat chargé en avril 2014 par l’Église de faire la lumière sur cette affaire qui a éclaté en 2010.

Les faits couvrent des délits et crimes allant de la privation de nourriture au viol en passant par des coups ou des agressions sexuelles. Les victimes ont décrit leur passage dans ce chœur millénaire et mondialement connu comme "une prison, un enfer et un camp de concentration", "le pire moment de leur vie, marqué par la peur, la violence et la détresse", a déclaré M. Weber.

Le frère de l'ancien pape Benoît XVI mis en cause

Georg Ratzinger, frère aîné de l\'ancien pape Benoît XVI et ex-chef de la chorale, a été dénoncé pour sa \"violence\" et le \"système de peur\" sous sa direction. Georg Ratzinger, frère aîné de l'ancien pape Benoît XVI et ex-chef de la chorale, a été dénoncé pour sa "violence" et le "système de peur" sous sa direction. (ARMIN WEIGEL / DPA / AFP) L’affaire porte notamment sur des maltraitances qui se seraient produites alors que le frère de l’ancien pape Benoit XVI, Mgr Georg Ratzinger, dirigeait ce chœur de petits chanteurs, entre 1964 et 1994. Mgr Georg Ratzinger, aujourd’hui âgé de 93 ans, a assuré n’avoir pas eu connaissance d’abus sexuels au sein de cette chorale fondée au Moyen-Âge, en 975.

Cependant, selon l'avocat en charge du dossier, le frère de l’ancien pape savait et aurait au contraire "détourné les yeux" : la "culture du silence" régnait au sein du chœur où la protection de l’institution a semble-t-il primé, selon Maître Weber.

Mercredi, l'ex-chef du choeur de Ratisbonne a été qualifié de "fanatique" et d'"impulsif" par son successeur. Dans une interview au Zeit, Roland Büchner a raconté qu'il était "craint" de ses élèves, notamment pour sa violence lors des répétitions. "Il régnait un système de peur" au sein de la chorale, selon M. Büchner, qui a reconnu avoir été au courant de ces sévices et dit regretter de ne pas avoir exigé "de façon plus forte des éclaircissements complets". "Il ne s'agissait pas 'seulement' de gifles mais de véritables maltraitances. C'était un déchaînement, il y avait des blessures physiques", a-t-il complété.

Un choeur millénaire mondialement connu

Le chœur de jeunes garçons des Regensburger Domspatzen ("les moineaux de la cathédrale de Ratisbonne"), créé en 975, avait gagné une réputation mondiale au siècle dernier, sous les directions successives de Theobald Schrems et Georg Ratzinger (entre 1924 et 1994). Ce dernier avait notamment initié l'enregistrement de nombreux CDs et des tournées internationales, du Canada au Japon. En 1978, le chœur avait chanté devant la Reine Elizabeth II, lors de sa visite officielle en Allemagne, puis en 1980 devant le Pape Jean-Paul II. Quelques années avant que le scandale n'éclate, en 2006, la chorale avait donné un concert au Vatican devant le pape Benoît XVI, frère de l'ex-chef de chœur mis en cause. 
Le logo des Regensburger Domspatzen, \"les moineaux de la cathédrale de Ratisbonne\", le 12 octobre 2016. Le logo des"Regensburger Domspatzen", "les moineaux de la cathédrale de Ratisbonne", le 12 octobre 2016. (ARMIN WEIGEL / DPA / AFP)

L'un des plus importants scandales de l'Eglise catholique allemande

L'affaire a éclaté en 2010, quand un ancien membre de la chorale, le chef d’orchestre et compositeur allemand Franz Wittenbrink, avait témoigné au magazine allemand Der Spiegel de la violence dont était capable l'ancien chef du choeur, Mgr Georg Ratzinger. Il évoquait plus largement un "système de punitions sadiques relié au plaisir sexuel". À l'époque l'évêque de Ratisbonne, Gerhard Ludwig Müller, n'avait reconnu que deux cas d'abus datant de 1958, niant l'implication du frère de l'ex-pape.

En avril 2014, l'évêché avait chargé l'avocat Ulrich Weber de faire la lumière sur cette affaire. Quasiment un an plus tard, en février 2015, les autorités catholiques locales avancaient le chiffre de 72 cas. Mais en janvier 2016, un rapport intermédiaire de l'avocat avait reconnu 231 enfants victimes d'abus, avant que le chiffre de 547 ne soit finalement dévoilé mardi par M. Weber. 

Toutefois, la plupart des cas sont prescrits et les 49 auteurs présumés des violences identifiés dans le rapport ne devraient donc pas être poursuivis. Chacune des victimes devrait recevoir en revanche jusqu’à 20.000 euros d’indemnisation.

Ce scandale est l’un des nombreux qui a secoué ces dernières années l’église catholique. Benoît XVI ainsi que son successeur François ont demandé pardon pour les affaires de pédophilie ayant secoué le clergé. En Allemagne, une école des Jésuites de Berlin a également été au coeur d’un scandale de pédophilie après avoir reconnu des abus sexuels systématiques commis sur des élèves par deux prêtres dans les années 70 et 80 paroles  

 

  Résultat de recherche d'images pour "boy singing in a choir"Ben oui quand même ils sont entre eux et nul ne peut ni ne doit entendre leurs paroles

 


 

Image associée On dit qu'expliquer c'est commencer à excuser.    

 

Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête" concevez-vous les pulsions irrésistibles de ce jeune ecclesiastique homosexuel confrontées à ses jeunes disciples ? et concevez-vous l'attrait non moins irrésistible que sa beauté encore adolescente  peut exercer sur ses "disciples" ? 
  Résultat de recherche d'images pour "attiré comme un aimant"  Devons-nous déplorer que les amours soient si éphémères  ?Oui car c'est quand il s'est détourné de moi pour aller vers un autre que j'ai pensé à le dénoncer.  
 
   Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête" Et puis, 15, 20 ans après c'est, de la part des partenaires séduits, le rejet imprévu, mais prévisible, le refus du passé. 
Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête"Association de défense, plainte en correctionnelle. C'est vrai que l'on ne vit sa sexualité qu'une fois, après  c'est joué... On ne peut pas faire"reset" !  . Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête" hein ?
 
   
 Image associée En fait on a p'têtre tous un pb avec ça, sauf qu'on ne va pas, chacun, recourir au tribunal  pour se rétablir, repartir à zéro.
 Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête" Certains soirs on ne savait pas que c'était notre vie qu'on jouait, n'est-ce pas ? Il est parti.
 
Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête"Comment aurais-je su que c'était pour jamais ?
 
 
 Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête"  Après avoir été amants, on est maintenant  ennemis jurés...    
      
Résultat de recherche d'images pour "gif garçon perplexe fait des mimiques avec la tête"
      - Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?

- Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve?
- Non. Paul Verlaine  Colloque sentimental

 

 

 


 

commentaire :

 

 

 

Par DER SPIEGEL- FRANCE INFO - Publié dans : CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 30 juillet 2 30 /07 /Juil 07:10

 

Comme vous voyez je ne vous épargne pas les images très "crues"

Image associée    Image associée 

 

  J'espère que mes articles vous intéressent car jusqu'à présent je n'ai pas de retour, mais je ne me laisse pas décourager.  Evidemment, ici je vous épargne ce qui m'est trop personnel ou, dans ce cas, je le camoufle, mais tout est vrai.  Ce sont les choses qui m'ont vraiment impliqué,qui ont compté émotionnellement, sexuellement, affectivement.  Les récits sont « anonymés » par respect pour mes amants (Jo, Pierre 1 & 2)Mais il y en a eu des dizaines d'autres. J'assume ! -lol- Je ne vous livre que des récits vécus ou sélectionnés pour leur valeur émotionnelle ou documentaire qui ont sustenté une bisexualité débridée, seulement assumée dans ce blog et encore sans dévoiler mon identité cachée dans des pseudos variés.
Ne vous gênez donc pas pour commenter et /ou critiquer.
Pour moi
un blog ça ne devrait pas être du monologue mais c'est « échanger », « partager ».  Dommage que les outils de comptage et de mesure de la popularité soient réservés aux hôtes payants sur ce portail pour savoir si je suis lu ou pas.  Pourquoi pas une cote de popularité ! Ça stimule ! De ce point de vue ce que fait Erog c'est nul !

  J'ai, dès le début, dévoilé mon e-mail sur ce blog, si vous m'écrivez, je réponds en privé. Merci !

claudemodou@gmail,com

.

Non ça ira pas mieux en le disant, mais ça soulage !...Picsou, ici présent dans erog-lol- c'est sûr, avait perdu son âme !

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2 placards copiés sur le site d'easyflirtRésultat de recherche d'images pour "EASY FLIRT"

 

Easyflirt : est un site 100% hétéro faisant oublier tous les blogs LGBTQ d'Erog...qui sont toutefois très nombreux 

 

  Easyflirt :est-ce gratuit ou payant ? Bonne question, n'est-il pas ?  Eh ben on peut dire pareil :

EROG EST-IL UN SITE DE BLOGS GRATUIT ...OU PAYANT ?
https://rencontre.guide/easyflirt-gratuit-payant/

 

 

Heureusement l'aventure de Erog avec easyflirt a momentanément (?) cessé : easyflirt ne laissait plus de place à nos blogs"GRATUITS" qui pourtant gagnent la croûte d'Erog ! si Erog veut bien réfléchir au sens de son entreprise.

 

 

 

 

 

 

 

EasyFlirt : est-ce gratuit ou payant ?
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Easyflirt : est-ce gratuit ou payant ?

EasyFlirt est l’un des plus vieux sites de rencontre de France. Existant depuis 2001, il enregistre actuellement des célibataires de 25 à 35 ans par millions. La plupart le fréquentent pour l’ambiance flirt qu’il offre. Si vous voulez y participer sans vouloir payer, suivez cet article.

Les fonctionnalités d’EasyFlirt

EasyFlirt répartit ses utilisateurs dans 3 catégories bien distinctes. Premièrement, il y a l’univers Love pour regrouper les célibataires à la recherche de leur âme sœur. Deuxièmement, vous avez l’univers Sexy pour le plan drague. Et finalement, l’univers Gay permet la rencontre entre les homosexuels.

Sur EasyFlirt, vous avez accès à plusieurs fonctionnalités. Avant tout, il y a un service de messages classique. En effet, vous pouvez interagir avec les autres grâce au chat public ou par messagerie privée. Si vous voulez déposer une annonce directement, vous pouvez le faire avec une annonce vidéo. D’ailleurs, vous pouvez activer la caméra de votre appareil pour la fonction webcam lors de vos échanges sur Easy Messenger.

Un site de rencontre gratuit EasyFlirt est un site de rencontre gratuit pour les femmes uniquement. Les femmes jouissent d’une inscription gratuite sur le site. Elles peuvent ajouter une photo de profil, avoir un album photo, lancer une recherche bien ciblée par centre d’intérêt, communiquer sur Easy Messenger, et bien plus encore. Bref, elles ont accès à 100 % des fonctionnalités du site gratuitement.   

En revanche, Une plateforme de rencontre payante

En revanche, EasyFlirt est un site de rencontre payant pour les hommes. Pour l’inscription, un homme doit déjà fournir ses coordonnées bancaires. L’abonnement ne commence tout de même pas avant les 3 jours d’essai gratuits. Le site vous donne ce délai pour pouvoir annuler votre souscription avant que le paiement automatique se fasse. Son tarif commence à partir de 29,99 euros sans engagement pour une période d’un mois.

 

Hum...gratuit jusqu'à ce qu'on vous propose des services payants et donc clivants et discriminants

Par claudio - Publié dans : CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 28 juillet 7 28 /07 /Juil 18:33

  2019 c'est reparti

  Résultat de recherche d'images pour "mayotte jeunes intoxiqués par des cigarettes truquées"

 

 

Le dossier de L'Express

Enquête sur les nouvelles drogues de synthèse

Par Victor Garcia et Geoffrey Bonnefoy, L'Express a acheté cinq NPS et les a fait analyser par les experts du laboratoire du CHRU de Lille et du centre d'addictovigilance Paris (AP-HP).

L'Express a acheté cinq NPS et les a fait analyser par les experts du laboratoire du CHRU de Lille et du centre d'addictovigilance Paris (AP-HP).

Nadia Rabhi pour L'Express Disponibles en un clic, les NPS profitent d'une faille juridique pour se répandre comme une traînée de poudre.

Quand Jean-Louis* a ses envies de "paradis artificiels", il ne passe plus par des contacts douteux, des dealers véreux et s'exonère des virées glauques dans les quartiers peu fréquentables. Calé dans son canapé, son ordinateur portable sur les genoux, il achète ses drogues préférées sur... Internet. Dix minutes plus tard, la commande est enregistrée. Il a même eu droit à une offre de réduction spéciale été. "Tout se fait en ligne, c'est rapide et facile, explique-t-il. Et il n'y a plus qu'à se faire livrer." 

Ecoutez Geoffrey Bonnefoy et Victor Garcia nous parler de leur enquête autour des nouveaux produits de synthèse, ces drogues 2.0 (sur Soundcloud) 

Quatre jours plus tard, ses achats arrivent par courrier, sous pli discret. A l'intérieur, pas de cocaïne ni de cannabis, qui tomberaient sous le coup de la loi sur l'usage de stupéfiants (un an d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende), mais des dérivés synthétiques aux noms barbares : ETH-LAD, 2C-D, 5F-AKB48, 3-FPM, etc. Certains imitent les effets de l'herbe en les démultipliant, d'autres sont des hallucinogènes dérivés du LSD ou de la mescaline, ou encore des stimulants aux effets se situant entre la cocaïne et la MDMA. "J'aime aussi le 2C-E, de la même famille que le 2C-D, et le 6-APB, un psychédélique", ajoute Jean-Louis, comme s'il se trouvait devant une boîte garnie de chocolats. 

Une pléiade de moyens de paiement

Selon ce grand consommateur, il arrive parfois que la livraison ne parvienne pas à destination, mais c'est plutôt rare. Pour en avoir le coeur net, nous avons tenté l'expérience à L'Express en achetant cinq substances chez différents revendeurs : toutes ont été livrées à bon port contre une centaine d'euros. Et pas besoin d'avoir des compétences informatiques particulières : si quelques sites ne sont accessibles que sur le deep web ("web caché") et exigent de payer en bitcoins, la plupart sont référencés par les moteurs de recherche traditionnels.  

Dès lors, ils offrent une pléiade de moyens de paiement : cash via courrier postal, cartes bancaires auprès d'établissements asiatiques ou virement international - le nôtre a été effectué sur un compte ING Direct d'une société basée à Amsterdam, Flexy Trade BV. Se faire livrer à domicile ces nouvelles drogues, les "research chemicals" ou "legal highs" comme les appellent les consommateurs, est d'une facilité déconcertante.  

L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) emploie le terme de "nouveaux produits de synthèse" (NPS). "Au sens strict, ce sont toutes les nouvelles molécules psychoactives identifiées, mais non listées [interdites] dans les conventions internationales", résume Thomas Néfau, docteur en pharmacie et biologie, spécialiste du sujet pour l'OFDT. En clair, il s'agit de substances cherchant à imiter les effets des drogues "classiques" grâce à une structure moléculaire proche, mais suffisamment différente pour contourner la législation sur les stupéfiants. En cas d'interdiction, les NPS peuvent être modifiés quasiment à l'infini et représentent un véritable casse-tête pour les autorités françaises et européennes.  

Une infime partie des milliers de NPS existants.

Une infime partie des milliers de NPS existants.

Avec l'aimable autorisation de Thedrugswheel.com et du Centre d'Evaluation et d'Information sur la Pharmacodépendance (C.E.I.P.) et d'Addictovigilance de Paris

"Toutes les drogues connues ont plusieurs équivalents NPS", certifie Laurent Karila, psychiatre et addictologue à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif (AP-HP). D'où un catalogue innombrable. "Nous avons vu ces produits de synthèse arriver en deux vagues, se rappelle son collègue Amine Benyamina. Au début des années 2000, ils restaient confinés aux milieux dits "alternatifs" (rave parties, festivals...). Puis, ils sont réapparus autour de 2010. Plus nombreux et plus facilement accessibles sur le Net, ils ont touché de nouveaux publics, des lycéens et de jeunes adultes."  

Selon l'OFDT, 3,8 % des Français âgés de 17 ans en ont déjà consommé une fois dans leur vie - souvent un cannabinoïde de synthèse. Par ailleurs, l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) rapporte la détection de plus de 670 NPS dans toute l'Europe depuis le début du phénomène, mais il en existe probablement des milliers. Et si le nombre de nouvelles substances identifiées diminue ces quatre dernières années (51 en 2017, contre 101 en 2014), celui des saisies explose : 71 000 en 2016, contre 20 000 en 2010 ! 

Les psychonautes, "aventuriers de la drogue"

La consommation de NPS augmente donc sans qu'aucune autorité de surveillance ne soit en mesure d'y faire face : les informations sont trop parcellaires pour qu'elles puissent cerner avec précision ce marché émergent. "L'usage de NPS reste néanmoins marginal et limité à des cercles qui consomment déjà des drogues illicites", tempère Thomas Néfau. Certaines personnes se laissent séduire parce qu'elles pensent que c'est légal, d'autres parce qu'elles n'arrivent pas à acheter de drogue "classique" près de chez elles. Il y a aussi les adeptes du "chemsex", principalement des hommes gays - mais pas seulement -, consommant des drogues lors de relations sexuelles pour décupler leurs sensations. Les NPS hallucinogènes, eux, sont prisés des communautés du milieu festif.  

"Il existe une dernière catégorie, celle des psychonautes", complète Thomas Néfau. Ces "aventuriers de la drogue", souvent bien insérés dans la société, sont avides de nouvelles sensations. Ils décrivent leurs expériences dans des trip reports, des rapports où ils détaillent les quantités consommées, le mode d'administration, les effets et les règles à adopter pour réduire les risques. Une démarche popularisée outre-Atlantique par Alexander Shulgin, pharmacologue et chimiste américain décédé en 2014 et "père" de 230 substances psychoactives.  

En France, les "testeurs" se retrouvent notamment sur Psychoactif.org, un forum où ils partagent leurs expériences et demandent parfois à analyser des produits suspects, profitant du partenariat de la plateforme avec l'OFDT. "La rubrique sur les NPS est très consultée, à peu près autant que celle sur la cocaïne ou l'ecstasy, assure Pierre Chappard, président de Psychoactif et coordinateur du Réseau français de réduction des risques. Le phénomène est encore méconnu du grand public, mais il se développe de plus en plus." 

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L'Express/EMCDDA/OFDT

Pour preuve, les personnels hospitaliers constatent régulièrement les premiers dégâts liés à ces nouvelles drogues de synthèse. "Il y a déjà eu des admissions aux urgences pour des accidents cérébraux ou cardiologiques, explique le Dr Karila. Mais pas seulement : intoxications, troubles cognitifs, bouffées délirantes, crises d'angoisse, risques d'addiction... les NPS n'ont rien à envier aux drogues traditionnelles." D'autant que certains sont, à dose égale, bien plus puissants donc potentiellement plus dangereux. "Après l'interdiction des premiers cannabinoïdes de synthèse [vendus sous le nom commercial "Spice"] en 2009, de nouveaux dérivés plus forts sont apparus, se rappelle Pierre Chappard. Quelques microgrammes suffisent parfois pour avoir un effet équivalent." Et quelques microgrammes de trop peuvent provoquer des complications désastreuses...  

Sur Psychoactif.org, les usagers alertent régulièrement sur ce danger du surdosage. Leurs conseils : acheter une balance de précision, pratiquer des "tests allergiques" - visant à commencer par consommer une petit quantité -, et ne jamais sous-estimer un produit parce que vendu dans un emballage marketing coloré. "Méfiez-vous de l'AL-LAD [un dérivé du LSD], malgré ce qu'on lit, il est tout aussi capable que son aîné de vous téléporter au pays des courgettes", écrit l'un d'eux. Car un mauvais dosage peut laisser des séquelles irréversibles. 

L'ETH-LAD est un NPS imitant le LSD. Présenté dans ce cas sous la forme de deux timbres-buvards. Il n'est pas interdit.

L'ETH-LAD est un NPS imitant le LSD. Présenté dans ce cas sous la forme de deux timbres-buvards. Il n'est pas interdit.

Nadia Rabhi pour l'Express

"Nous sommes conscients des risques, assument crânement Jean-Louis et Arthur*, deux consommateurs réguliers. On essaie de les minimiser en commandant sur des sites de confiance et en testant les produits en cas de doute." Une prudence qui n'empêche pas les catastrophes. Dans une enquête baptisée Drames, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) révèle que 14 personnes sont mortes en France en 2015 à cause d'un NPS et autant en 2016. Un chiffre en "forte augmentation" par rapport aux années précédentes. 

De quoi inquiéter les autorités sanitaires qui manquent de recul pour évaluer les effets à moyen-long terme des NPS, en particulier en ce qui concerne leur neurotoxicité. "Nous sommes moins dans l'ignorance qu'il y a quelques années, mais il y a encore une grande marge de progression", admet le Pr Benyamina. Rien de surprenant, non seulement les NPS sont récents, mais ils se renouvellent en permanence. Des molécules apparaissent et disparaissent chaque semaine. Certaines ne rencontrent pas leur public, d'autres sont interdites et remplacées sous une forme légèrement différente, pour échapper à la législation. Un atome de fluor par-ci, une inversion de la molécule par-là, un jeu (presque) enfantin pour les producteurs-dealers. 

"C'est comme dans Star Wars ou Breaking Bad..."

"La chimie, c'est comme la cuisine : il faut une recette, mélanger, chauffer et remuer les ingrédients. On dit d'ailleurs que les bons chimistes font de bons cuisiniers", résume Xavier Cachet, maître de conférences en pharmacognosie de l'Université Paris Descartes. Trouver la formule chimique des NPS et le détail des étapes de leur préparation n'est pas difficile puisque la plupart sont affichées sur Internet dans des publications scientifiques ou dans les livres d'Alexander Shulgin, qu'il a rendus public. Fanny Roussi, directrice de recherche de l'Institut de chimie des substances naturelles (CNRS), nous confie d'ailleurs avoir retrouvé en quelques clics les structures moléculaires et la description des synthèses des drogues achetées par L'Express. 

Ensuite, il faut se procurer les ingrédients de base, appelés précurseurs. Commercialisés légalement pour la fabrication de médicaments, ils sont heureusement réglementés en Europe. "Ce n'est pas le cas en Chine et en Inde où presque toute la production mondiale de médicaments a été délocalisée, si bien que la plupart des produits pour élaborer des drogues de synthèse -ou de faux médicaments- s'y trouvent facilement", avance Xavier Cachet. Les chercheurs de l'EMCDDA lui donnent raison : la Chine est le principal producteur de NPS.  

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Quant à la partie cuisine, elle est "très facile pour quiconque ayant un Bac +2 en chimie, assure Fanny Roussi. Très schématiquement, il 'suffit' de faire réagir des précurseurs A et B pour obtenir un produit C, que vous utilisez avec un précurseur D pour obtenir E, etc. à l'infini." Et quand un NPS est interdit et que les chimistes veulent modifier légèrement sa structure moléculaire pour contourner la loi, il s'agit du même procédé, en plus simple. Les deux scientifiques seraient donc parfaitement capables d'en fabriquer. "Après, c'est comme dans Star Wars, il faut choisir de quel côté de la Force on veut être", plaisante Xavier Cachet. Ou comme dans Breaking Bad, la série dans laquelle un professeur de chimie sombre du côté obscur et devient un dealer sans scrupule. 

"Les cobayes, ce sont les consommateurs"

Si fabriquer des drogues de synthèse demeure relativement simple, en produire de bonne qualité est une autre histoire (voir les tableaux des analyses ci-dessous). Sans trop s'avancer, le chercheur estime que de nombreux NPS sont probablement "des soupes loin d'être pures, produisant beaucoup d'effets secondaires non désirés". En outre, les processus de production ne sont pas encadrés et les produits jamais testés, contrairement aux médicaments, qui subissent des contrôles draconiens.  

"Quand les laboratoires pharmaceutiques développent un médicament, ils choisissent une structure moléculaire parmi des milliers, parce que les autres ne sont pas suffisamment sûres ou efficaces", détaille Fanny Roussi. Les trafiquants, eux, ne s'embarrassent pas : ils préparent des dérivés nouveaux, proches de drogues connues qui ont peut-être un effet psychotrope similaire, mais aux effets sur le cerveau ou sur le coeur totalement différents. "Leurs cobayes, ce sont les consommateurs. Ils ne savent pas ce qu'ils achètent et prennent de gros risques", déplore l'experte. 

Et les dangers sanitaires ne s'arrêtent pas là. Une fois produits en Chine, les NPS sont expédiés vers leur marché - Europe, Etats-Unis -, où ils sont conditionnés de façon sommaire. Le cas des cannabinoïdes de synthèse reste éloquent : la substance active - sous forme liquide ou en poudre - est pulvérisée comme un pesticide sur des fragments d'herbes quelconques ou mélangée dans des ateliers de fortune, "parfois à l'aide de bétonnières", assure Thomas Néfau.  

Effets variables sur la santé

L'objectif est aussi de masquer ces produits, de les rendre attirants pour les consommateurs en les présentant faussement comme des préparations de plantes 100 % naturelles dénuées de toxicité. Or, avec de telles méthodes, les concentrations sont forcément variables, tout comme les effets sur la santé. Sans compter que certains "web-dealers" proposent des mélanges de plusieurs NPS, multipliant les risques pour les consommateurs. 

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L'Express/CHRU LILLE/Addictovigilance Paris/Nadia Rabhi

Les résultats qualitatifs indiquent quelles molécules sont identifiées.Les résultats quantitatifs indiquent la concentration de la molécule dans l'échantillon. Le reste est généralement constitué d'excipients inactifs (lactose, etc.), de fragments d'herbe, etc.

Les résultats qualitatifs indiquent quelles molécules sont identifiées.Les résultats quantitatifs indiquent la concentration de la molécule dans l'échantillon. Le reste est généralement constitué d'excipients inactifs (lactose, etc.), de fragments d'herbe, etc.

Laboratoire de toxicologie CHRU LILLE

>> Voir les résultats en version agrandie 

Face à de tels dangers, le législateur pourrait-il interdire tous les NPS au nom du principe de précaution et de la lutte contre les stupéfiants ? La réponse est complexe, comme l'a montré l'interdiction de la méphédrone (de la famille des cathinones) en 2010 par les autorités françaises. Cette drogue, connue sous l'appellation 4-MMC, dont les effets se situent entre ceux de la MDMA, de l'amphétamine et de la cocaïne, a aussitôt été remplacée par une autre (la 3-MMC). Échaudé, le législateur a fini par bannir la famille entière des cathinones de synthèse en juillet 2012. Mais trop tard : ces NPS ayant eu le temps de devenir populaires, ils demeurent toujours très demandés. 

Enfin, une interdiction radicale est loin d'être la panacée. "Les cathinones possèdent une unité chimique, mais, par exemple, pour les cannabinoïdes de synthèse, il existe plus d'une quinzaine de familles différentes", relève le colonel Olivier Roussel, docteur en pharmacie, chargé d'analyser les substances suspectes pour le compte de la gendarmerie. Une diversité qui amène les laboratoires d'expertises à se lancer dans de véritables "enquêtes chimiques" longues et coûteuses, alors qu'ils sont habitués à effectuer des analyses standardisées pour les drogues classiques. 

Réformer la loi de 1970 sur les stupéfiants ?

Mais la lutte n'est pour autant perdue d'avance. La légalité ou non d'un produit n'est pas le seul déterminant pour combattre un trafic : "Il existe des lois pour encadrer les produits à destination de la consommation humaine", rappelle le colonel-pharmacien.Traduction : ce n'est pas parce qu'un NPS n'est pas illégal qu'il peut être vendu librement. Mais là encore, les trafiquants jouent au chat et à la souris, notamment en inscrivant sur leurs sites web et leurs sachets la mention "non destinée à la consommation humaine" et ainsi se dédouaner de leur véritable usage dont ils n'ignorent pourtant rien.  

Une des pistes envisagées pour mieux lutter contre les NPS serait de réformer la loi de 1970 concernant la répression du trafic et l'usage illicite de "substances vénéneuses". Une position âprement défendue par les experts interrogés lors de notre enquête. "Nous croyons en l'éducation préventive précoce, l'accompagnement des familles ou encore la formation des professeurs, affirme par exemple Martine Lacoste, vice-présidente de la Fédération addiction, qui regroupe 205 associations.  

Mais aussi à la mise en place d'une 'légalisation contrôlée', où les lieux d'achat seraient des lieux d'informations, de contacts et de réduction des risques." Avant d'en arriver là, les NPS ont de beaux jours devant eux et les chimistes du dimanche ou les trafiquants en tout genre pourront continuer à citer Baudelaire : "La vraie réalité n'est que dans les rêves." 

* Les prénoms ont été modifiés 

 

 

 

 

 

 

Par EXPRESS OUESTFRANCE FRANCE BLEU - Publié dans : CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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