RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo

Lundi 6 mai 1 06 /05 /Mai 17:56

une belle "viande", généreuse, naturellement salée,  pas égoïste, au contraire, à partager 

 

 

Pants down down showing my dick and big eggs

 

Des pieds à la tête...

 

If you lick my feet I'll wake my cock

 

il y a un lien puisque quand tu les lèches ça le fait bander !  


Langes...

La petite humidité de son linge est pleine de cette tendre odeur -on devrait dire parfum- qui nous enivrerait si le respect ne nous tenait pas...en respect !  

My cock out of my boxer and a selfie in the mirror

Il n'empêche que cette légère humidité, comme celle des langes quand on était gosses, qu'elle vienne de la transpiration odorante ou des inévitables dernières gouttes de pisse, que rafraîchit un petit courant d'air qui passe 

et me crée une sensation délicieuse. Quoique je supporterais pas d'avoir des couches ! 


Il m'a dit une fois qu'il vient ici autant pour les 'arrêts' que pour le training. Lui qui vient courir souvent ici, je me le ferais bien...mais c'est lui qui voit !  Faut "tomber" comme on dit sur un jour où il a tellement envie qu'il ne choisit pas, il prend la première bouche qui vient !

 


Ouah, je bande dur là, mais mon gland a touché le froid du miroir... alors qu'il aurait préféré toucher ta rondelle ou tes lèvres, petit con, va !  

 


Farniente du samedi aprèm. Je viens juste de m'allonger. L'ipad et la télécommande sont à portée de main

 

 

 

Very hot in the dressing rooms of the gym

 

Masturbating on the road to run 0  

Fashion is to show under the short 0  No CommentsRead More » Balls, Cut Dick, Dick Peek, Hard Cut, Non Nude, Sports, Thick, UnderwearBalls, Cut Dick, Dick Peek, Hard Cut, Non Nude, Sports, Thick, UnderwearAfter running I get hotAfter running I get hot 0  No CommentsRead More » Big Dick, Dick Peek, Feet, Hard Cut, Pubes, Socks, Sports, Straight NakedBig Dick, Dick Peek, Feet, Hard Cut, Pubes, Socks, Sports, Straight NakedLook how hard I amLook how hard I am Sports guy dick peek Guess The Size Straight Locker Rooms Are Hot  

 

 

Par CAR RAISSE - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 2 mai 4 02 /05 /Mai 17:08

un "outing" contre tout droit : qu'on soit Président ou lampiste, on a le droit de choisir

 

 

 

 5 000 dollars à qui prouvera que Macron est gay

Macron leaks

5 000 dollars à qui prouvera que Macron est gay

Le 12 mai 2017 septembre 10th, 2018

Sur son média We Searchr, l’ancien conseiller spécial de Donald Trump Chuck Johnson promet 5 000 dollars à l’internaute qui prouvera que le nouveau président français est homosexuel.

« Crowdfunding the truth »… Fidèle au motto de son média We Searchr, pourtant croustillant d’infos fallacieuses, Chuck Johnson - pro-Trump et proche du conseiller actuel du président américain Steve Bannon - entend bien prouver l’homosexualité d’Emmanuel Macron, le nouveau président français qui mentirait « au sujet de son attirance pour les hommes », pouvait-on lire sur la plateforme.

Ancien conseiller spécial de Donald Trump, Chuck Johnson gravite depuis longtemps dans le monde des fake news. Dans un tweet datant du 23 mai 2015, ce dernier déclarait : « Je suis quelqu’un de controversé parce que je vois le monde différemment ». Et c’est peu de le dire.

À l’image de Breitbart News - site d’information conservateur dirigé par Steve Bannon qui avait soutenu l'élection de Trump à l'heure où la quasi totalité du paysage médiatique était dans la tourmente - Chuck Johnson est gestionnaire de deux sites web qui se réclament du journalisme d’investigation (We Searchr et gotnews.com). Plateforme référente dans l’univers du leak, We Searchr propose aux utilisateurs d’enquêter sur des sujets controversés en contrepartie d’une prime d’argent. Dernière mission en date : trouver la preuve qu’Emmanuel Macron est homosexuel.

Prime de 5000 euros pour prouver que Macron est gay

Si Chuck Johnson, le responsable, assure qu’il ne sait pas qui est à l’origine du post, ce dernier a pourtant bien été publié par un membre de l’équipe We Searchr puisqu’une fonctionnalité du site permet aux utilisateurs de proposer eux-mêmes des primes et d’être authentifiés comme initiateurs de chaque « enquête » qu’ils soumettent. Plus surprenant encore, impossible de retrouver la prime attribuée à la rumeur concernant Emmanuel Macron. La seule trace restante peut être trouvée sur gotnews.com. On y voit fréquemment cette image d’Emmanuel Macron revisitée aux couleurs du drapeau LGBT, laquelle vient illustrer différents articles cultivant l’intox autour des Macron leaks.

Un article du 6 mai 2017 titre dans un français approximatif (avec moult fautes d’orthographe et de grammaire) : #MacronLeaks : Révèle sa vie homosexuelle caché, penchant pour la drogue. Le scoop ? Macron serait sur une mailing list gay et aurait un petit penchant pour la poudre de perlimpinpin (comprendre cocaïne). Pourtant, il n’existe aucune trace de cette information dans les documents fuités.

« C’est important parce que la France n’a jamais eu de président homo. Je crois qu’il y a beaucoup de preuves. », déclare-t-il à Libération avant de changer de version quelques minutes plus tard. Finalement, il n’aurait pas publié l’article et n’aurait pas effectué de relecture…

Macron fake news

« Bref, Chuck Johnson raconte tout et son contraire. » cite Libération.

Considérant qu’il est de son devoir de journaliste d’aborder les élections françaises, il estime aussi qu’il a « pour obligation de publier ces informations » sur le nouveau président.

Fake news et journalisme, bonnet blanc et blanc bonnet donc.

 

 

 

 

 


 commentaire : 

 

 

 

Par JOURNAL US L'ADN - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 27 avril 6 27 /04 /Avr 10:24

argoul c'est un site homo, passons-lui le relais ! https://argoul.com/2019/04/27/jamais-assez-mais-raisonnable/

Résultat de recherche d'images pour "GILET JAUNE UN SIGNE DE RECONNAISSANCE MARQUE"Résultat de recherche d'images pour "GILET JAUNE UN SIGNE DE RECONNAISSANCE MARQUE"SUFFISAIT PAS DE LE DIRE !!! 

Jamais assez mais raisonnable

Publié le 27 avril 2019 par argoul

Les annonces du président Macron après la révolte des gilets jaunes et la tenue du Grand débat ne font pas la révolution : déception chez les partisans du grand soir, qui n’ont jamais abandonné leurs utopies de jeunesse soixantuitarde !

C’est oublier un peu vite, dans le zapping d’époque mené par sa queue ou son cœur d’artichaut, qu’Emmanuel Macron a été élu par les deux Français sur trois qui se sont exprimés et qui tendent vers le centre. Le tag du Nouvel Obs, du temps qu’il existait encore, le décrivait ainsi : « Énarque et philosophe, haut fonctionnaire et banquier, Emmanuel Macron est un homme politique français. Un temps membre du Parti socialiste, il est considéré comme social-libéral ». Réformes oui, révolution non.

Pour tenir compte des récriminations (justifiées) sur le coût de la vie, il propose de réindexer sur l’inflation les petites retraites (inférieures à 2000 € par mois, la moyenne du revenu des gilets jaunes étant à 1700 €) et de porter la retraite minimale pour une carrière complète à 1000 € au lieu de 637 € (soit une hausse de 57%). Il va mettre en œuvre une baisse de 5 milliards d’impôts sur le revenu à destination des classes moyennes, en supprimant notamment des niches fiscales qui ne profitent qu’aux entreprises.

« En même temps » pour la financer, cette baisse, il faut produire plus donc travailler plus – comme nos voisins : réduire le chômage, être mieux formé pour être mieux employable et plus productif, cotiser plus de trimestres dans sa vie active pour obtenir plus de points de retraite. La lutte contre la fraude fiscale sera encouragée (à condition de ne plus supprimer de postes de contrôleurs du fisc !). Il ne touche pas aux tabous «  de gauche » des 35 h et de la retraite à 62 ans mais veut montrer que ce ne sont pas avec des tabous qu’on s’adapte aux changements.

En termes de symboles, il assène la suppression de l’ENA au profit d’une forme plus ouverte et plus diversifiée de recrutement dans la fonction publique – pourquoi pas si cela rend les gens moins imbus d’eux-mêmes, mais le copinage n’en ressortira-t-il pas renforcé, comme avant la création de l’école ? Et sera mis en place un « nouvel acte de décentralisation adapté à chaque territoire » appuyé sur « quelques principes simples : responsabilité, lisibilité, financement ». A voir à l’usage. Les maisons de service public créées par Manuel Valls seront développées ; elles regroupent dans chaque canton la Poste, la CAF, l’Assurance-maladie, Pôle emploi, etc. Quant aux fonctionnaires, moratoire sur leur réduction « si cela n’est pas tenable », mais il faudra réduire la voilure pour réduire la dépense publique, donc les impôts… Car on ne peut vouloir payer moins et avoir plus : on ne sort des contradictions des gilets jaunes qu’à leur détriment.

A l’Assemblée, une dose de 20% de proportionnelle est proposée avec une réduction de tous les parlementaires de 25%. Le déclenchement du référendum d’initiative partagée sera réduit à 1 million de signatures au lieu de 4,5 mais un cinquième des parlementaires sera toujours requis – pour éviter de les court-circuiter dans une République déjà très présidentielle. Cela pour éviter le référendum plébiscite à la Louis-Napoléon ou à la Boulanger qui profiteraient aux populistes (suivez mon regard…). Au niveau local, ce sera possible pour permettre aux citoyens de proposer un thème aux élus, mais pas au niveau national : la France n’est pas la Suisse, ni Etat fédéral, ni mœurs politiques adultes. Pas de comptabilisation du vote blanc non plus, car ce serait non seulement raciste mais récompenserait ceux qui ne veulent pas se décider à choisir. Je remarque que le CRAN n’a pas eu le cran de hurler à la discrimination (et le vote noir, alors ?). Ni que les chiennes de garde n’ont glapi au machisme : les Suisses font UNE votation mais les Français UN vote ! (Je rigole, NDR)

Le Conseil économique, social et environnemental (qui ne sert jusqu’ici pas à grand-chose sinon à placer les copains – c’est moi qui le dis), accueillera 150 citoyens tirés au sort, permettant peut-être un meilleur débat, et plus légitime, sur les sujets de société. Quoique… Plus précisément sur la transition énergétique, une convention sans pouvoir légal de 250 citoyens tirés au sort sera force de proposition sur les solutions concrètes à adopter. Ce qui est un moyen clair de mettre les rêveurs et utopistes face à leur responsabilité et pourra apporter du nettement mieux que les « zassociations » (militantes et partiales) à mon avis.

Comme la France n’est pas aussi isolée qu’un gilet jaune en son village, et que la hantise immigrée taraude le corps social (à juste titre), la dimension européenne est requise. Le président proposera un espace Schengen réduit aux pays qui acceptent une politique d’asile et d’immigration en commun. Une fois ce préalable rempli (qu’il faudra faire accepter par nos partenaires, l’Europe n’étant pas une colonie française mais un lieu de débat démocratique), les quotas seront respectés et une reconduite à la frontière du premier Etat accueillant des déboutés du droit d’asile ou du travail pourra être effective, au lieu de les laisser dans la nature.

Evidemment, toutes les oppositions ont bramé que ce n’était pas assez et qu’eux-mêmes auraient fait mieux. Pourquoi la droite au pouvoir sous Chirac et Sarkozy ne l’a-t-elle pas fait ? Ou le fameux « parti socialiste » sous Hollande, aujourd’hui réduit par sa faute à la portion ridicule qui est la sienne ? Quant aux extrêmes à droite et à gauche, « le peuple » n’est jamais à consulter s’il s’avère qu’il n’est pas d’accord avec vous : la démocratie, c’est bien quand elle va dans le sens que vous voulez, mais halte là si elle s’oppose ! Les « attentes des Français » ont bon dos quand on occupe la position confortable de critiques dans un fauteuil. Dire, c’est bien, faire, c’est mieux !

Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de son projet présidentiel, nul ne peut lui reprocher de faire ce qu’il avait annoncé, tout en s’adaptant aux colères sociales. Les gilets jaunes n’étant qu’un sac à patates politique (voir Karl Marx), l’opposition tiraillée par les yakas populistes et la vive tentation du repli identitaire, le capitaine France se doit de tenir bon la barre tout en louvoyant dans le gros temps. Il n’est pas Captain America ! Les super-héros n’existent que dans les séries débiles que les Yankees diffusent pour assurer leur pouvoir sur les esprits portés à acheter n’importe quoi, assurant à leur capitalisme le soutien de leur morale bigote prônée par la (seule) religion selon leur point de vue impérial. Il n’y a que les incultes pour y croire, ou les décérébrés intoxiqués aux séries.

Donc du mieux dans la continuité. Ce ne sont pas les trente mille braillards à minorité violente (ou plus pour ceux qui voient double) qui font la loi. Leurs casses les ont déconsidérés, qu’ils aient manié le marteau ou seulement ri de se voir magnifiés par ceux qui osent. Les gilets jaunes étaient sympathiques au début, pas du tout à la fin, même si leur message originel est profond.

Ces propositions ne sortent pas du cadre des institutions mais apportent un début de réponse dont la leçon est : on ne peut pas réclamer « plus » sans consentir soi-même à faire « plus » : travailler, voter, participer. Ni se croire isolé comme pays phare du monde alors que nous sommes imbriqués dans l’euro, Schengen, l’Union européenne, l’OTAN et la concurrence mondiale. L’essence est plus chère mais le pétrole aussi : il n’est pas extrait en France.

 


Un mouvement qui n'a pas fait boule de neige...

Excellent signe de reconnaissance, ce gilet était marqué, fliqué dès le départ ... 

  Résultat de recherche d'images pour "GILET JAUNE UN SIGNE DE RECONNAISSANCE MARQUE"marqué à l'urgence mais au conformisme aussi...fallait changer de look en route et se choisir des Victor Hugo, des Jaurès, des Clémenceau, au lieu de virer les porte-paroles  


 

commentaire : moi le lot de bord de la bagnole ça me fait ch...aque fois la même chose d'être obligé de me le coltiner et je vois pas Mme Michu ou Sarfati avec...quant à Bernadette, alors, ça non, ça je la vois pas ! Et pi, Brigitte non pu !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par ARGOUL - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 10 avril 3 10 /04 /Avr 09:43

 

Abdellah Taïa : "Qu'on le veuille ou non, l'homosexualité est une question politique" De Ibtissam Ouazzani HuffPost Maroc

Abdellah Taïa
Herve Lassince
Abdellah Taïa

ENTRETIEN - Avec onze livres parus, plusieurs articles publiés et entretiens accordés, on pensait tout connaître d'Abdellah Taïa. L'auteur marocain révèle pourtant une part de lui que ses précédents ouvrages n'avaient pas encore dévoilée, notamment une rage non contenue.

"J'écris pour exprimer une colère qui m’habite depuis longtemps et qui ne cesse de grandir en moi", dit Taïa pour éclairer son dernier roman épistolaire, Celui qui est digne d’être aimé, paru aux éditions du Seuil. Avant le démarrage aujourd'hui de sa tournée au Maroc, pour aller à la rencontre de ses lecteurs, l'auteur se livre au HuffPost Maroc.

HuffPost Maroc: Comment décririez-vous Celui qui est digne d’être aimé? Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce roman?

Abdellah Taïa: Je pense que j’écris, et encore plus dans ce livre, pour exprimer une colère qui m’habite depuis longtemps et qui ne cesse de grandir en moi. La colère dont il est question dans ce livre, c'est celle du désespoir d’Ahmed, homosexuel marocain qui a 40 ans et habite à Paris. Alors qu'il pensait obtenir sa liberté sexuelle en France, il découvre qu’il est regardé comme un sujet inférieur, un indigène. J’ai écrit ce roman pour parler des corps encore colonisés, celui d’Ahmed, ceux des gens de banlieues parisiennes, mais aussi mon corps à moi.

Dans ce livre, j’approfondis ces thèmes qui me sont chers: la famille, la justice, les minorités, l’homosexualité... pour aborder la question de la colonisation française, et comment elle perdure dans la vie et le corps d’un marocain homosexuel de 40 ans qui vit à Paris. Tous ces sujets qui nous concernent de manière intime, je voulais en parler de la manière la plus nue possible, dans ce lieu où l’on est nu devant l’autre : le lit.

Quel est ce néo-colonialisme français dont vous parlez tant?

La société française n’a toujours pas affronté son passé colonial, comme si le colonialisme français avait été une page "civilisatrice", comme si la France n’avait fait que du bien en Algérie, en Indochine ou au Maroc. C’est cet aveuglement de l’Occident par rapport à ses crimes du passé que je souligne. Malheureusement pour nous, Marocains vivant au Maroc ou en France, nous sommes encore déterminés d’une manière ou d’une autre par ce passé. On se doit de porter un regard critique vers ce passé pour mieux lire le présent.

On retrouve dans votre dernier roman vos thèmes de prédilection : l’amour, la relation de l’enfant à ses parents, le mal du pays, l’homosexualité… Qu’est-ce qui différencie cet ouvrage de vos précédents livres?

Je crois qu’un écrivain est toujours dans le même univers dans chaque livre. Je n’entame pas la rédaction d’un nouveau livre en me demandant sur quoi je pourrais écrire, qui serait totalement différent de ce que j’ai écrit précédemment ou qui choquerait les gens. L’écriture est un approfondissement des mêmes thèmes que porte un auteur. Ce sont des voix de plus en plus ancrées dans le style de l’écrivain. Ce qui s’affirme d’un livre à l’autre, c’est le style. Plus j’écris, moins je me soucie de faire de très belles phrases ou de très belles descriptions, qui s’inscriraient dans telle ou telle tradition littéraire.

Est-ce que le personnage d’Ahmed de Celui qui est digne d’être aimé, ne serait pas en réalité le Abdellah du Rouge du tarbouche, avec quelques rides de plus?

Je suis incapable d’écrire de la fiction pure. Je pourrais parler de mon frère ou de toutes mes sœurs, mais en essayant de capter leurs voix, je ne peux mettre dans la littérature qu’une vision totale de la vie et du monde que je traverse. Inventer des histoires juste pour que les autres se disent que je suis capable d’écrire quelque chose de différent ou que j’ai de l’imagination, ne m’intéresse pas. L’imagination ne signifie rien du tout d’ailleurs. Tout écrivain, même quand il s’agit de fiction, parle de comment lui traverse le monde.

Donc oui, Ahmed, c’est évidemment moi, je ne vais pas le cacher. La seule différence, c’est que j’ai prolongé et politisé le destin d’Ahmed. On me demande souvent pourquoi je parle encore et toujours d’homosexualité, et j’ai l’impression que ces personnes ne lisent pas vraiment mes livres, ou me lisent encore avec leurs clichés et leur racisme envers l’homosexualité. Quand j’entends ça, j’ai envie de crier.

Dans le livre, Ahmed pose de nombreuses questions dans une lettre adressée à sa mère, pourtant disparue 5 ans plus tôt. Attend-il vraiment une réponse?

Le roman ne s’embarrasse pas de la bienséance ou des faux-semblants. Certes il est en colère, lui dit qu’il la déteste, la blâme de lui avoir légué ce cœur sec. Mais à travers ce mode-là, il y a la voix qui divulgue l’attachement incroyable pour cette femme et de tout ce qu’elle lui a légué. On pourrait discuter gentiment, comme des gens soi-disant civilisés. Mais quand il y a de la fureur entre deux êtres, la vérité éclate. Et ça, c’est typiquement marocain.

Vous évoquez souvent dans vos livres la difficulté de vivre dans un pays autre que le sien, dans cette France plus sombre et hostile. Pourtant, vous avez choisi de ne pas rentrer au Maroc, pourquoi?

La question de l’hostilité est évidemment importante, mais tout dépend de comment on la gère et de ce qu’on en fait. Un écrivain, surtout quand il a l’âge que j’ai, 43 ans, ne peut pas passer sa vie à fuir. Il faut donc affronter cette réalité, et c’est ce que j’ai fait. Certes, beaucoup de choses ne vont pas en ce moment à Paris : l’assignation identitaire, le refus de l’autre, comment on parle des noirs, des musulmans... Je vis à Paris depuis 18 ans. Il a fallu que je m’accroche pour être accepté par les éditions du Seuil. Je l'ai fait parce qu’il est important que ma voix soit entendue. Rentrer au Maroc aujourd’hui, ce serait recommencer à zéro. Il faut faire face au racisme qui entrave son chemin, il ne faut pas fuir.

Pensez-vous que le Maroc voit différemment aujourd’hui l’homosexualité?

Ça m’attriste de voir, depuis à peu près 2003, alors qu’une partie de la société marocaine semble accepter l’homosexualité et que la presse marocaine aborde la question, que les pouvoirs ne changent pas de regard sur les homosexuels, continuant de les criminaliser. Mais que faut-il faire de plus pour que les pouvoirs marocains changent de regard sur les homosexuels? Il faudrait un homme ou une femme politique courageux ou courageuse, pour commencer cette transformation et protéger les homosexuels. Qu’on le veuille ou non, c’est une question politique.

Vous participerez en mars prochain, au côté de 33 autres auteurs marocains, au Salon du livre de Paris, dont le Maroc sera l'invité d’honneur. Que représente pour vous cette opportunité?

Je suis très heureux que le Maroc soit invité d’honneur, ce qui permettra à la littérature marocaine d’exister un peu plus en France, malgré le prix Goncourt de Leila Slimani. Ce sera aussi une occasion de soutenir encore plus les écrivains au Maroc et les aider à se faire connaître. Il y a plein de jeunes voix au Maroc qu’il faut aider.

Vous êtes aussi cinéaste. Vous avez réalisé en 2014 votre premier long-métrage, L’armée du Salut, qui a été présenté dans plusieurs festivals étrangers, dont la Mostra de Venise et le Festival du film de Toronto, et plus récemment au festival Travelling de Rennes. Pourquoi cet intérêt pour le cinéma?

Je suis obsédé d’abord et avant tout par le cinéma. Heureusement qu’il y a des films pour me sauver! Je suis tellement emporté par le cinéma depuis tout petit que par moments, j’ai l’impression que j’écris avec des images et non avec des mots. Je suis encore comme un enfant quand je regarde un film.

Pensez-vous que le cinéma marocain ait évolué?

Ce qui est sûr, c’est que le cinéma marocain a beaucoup changé et a osé s’affirmer. On a vu plusieurs films qui nous ont peut-être choqués, mais qu’il était nécessaire de faire pour montrer la réalité du Maroc. Les artistes marocains ne font pas de mal au Maroc, ça c’est une certitude. Le cinéma aide le Maroc et il ne faut pas chercher à le censurer.

Avez-vous de nouveaux projets pour le 7e art?

Oui, mais le cinéma, c’est de l’argent (rires). J’ai quelques projets en cours, qui ne seront pas des adaptations cinématographiques de mes romans, mais qui seront basés cette fois sur un scénario original.

 

abdellah taïa

 

 

Rencontres avec Abdellah Taïa

 

 

  • Le vendredi 17 à 19h00, à l'Institut Goethe, Rabat.

 

 

 

 

 

Par ABDELLAH TAIA - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 10 avril 3 10 /04 /Avr 06:54

quand on dit : "je pars en couille", rien de meilleur

Photo prise sur le net

j'adore voir un homme avec des couilles bien pendantes

Résultat de recherche d'images pour "pédé gobe couilles"

 

 

Photo prise sur le net

trop beau de voir de grosses couilles, j'aimerais me faire baiser par ce beau paquet ,sentir ses grosses couilles claquer sur mon cul hummmm

Photo prise sur le net

hummmm ses couilles dans ma bouche,

 

Photo prise sur le net

hummm passer par en dessous et lecher tout cela

Photo prise sur le net

j'adore les grosses couilles bien pendantes

Photo prise sur le net

couilles qui pendent et minimisent la bite

 

Photo prise sur le net

 

bite qui rivalise avec ses couilles

 

Image associée cette grappe de raisin red-globe le (nous) fait rêver *

 

Résultat de recherche d'images pour "grappe de gros raisins " quoique deux gros grains bien juteux nous suffisent ! 

récolte record :

 Résultat de recherche d'images pour "grappe de gros raisins""C'est bien vrrrai ça ! " disait la Mère Denis    

 

Par GAY CHO SUR 62 - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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