ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric

Dimanche 11 août 7 11 /08 /Août 22:47

 Demandez à notre ami Michel de Yaoundé :

 

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  De notre envoyé spécial au Cameroun. - À Yaoundé, comme dans de nombreuses capitales d’Afrique de l’Ouest, le centre-ville est parsemé de bâtiments gouvernementaux, chaque ministère, sous-ministère ou direction déléguée affichant fièrement sa raison d’être par le truchement d’un panneau apposé devant l’entrée. Les fonctionnaires en costume-cravate malgré la chaleur étouffante une grande partie de l’année se fraient chaque matin un chemin, à pied ou en taxi, parmi les ornières et les vendeurs ambulants, vers leur poste. La grande artère du centre, le boulevard du 20-Mai comprend, comme la plupart des villes camerounaises, un espace de parade militaire encadré d’estrades pour accueillir le président et son gouvernement.

 

 le pays est aux mains des "nouveaux blancs"

De notre envoyé spécial au Cameroun. - À Yaoundé, comme dans de nombreuses capitales d’Afrique de l’Ouest, le centre-ville est parsemé de bâtiments gouvernementaux, chaque ministère, sous-ministère ou direction déléguée affichant fièrement sa raison d’être par le truchement d’un panneau apposé devant l’entrée. Les fonctionnaires en costume-cravate malgré la chaleur étouffante une grande partie de l’année se fraient chaque matin un chemin, à pied ou en taxi, parmi les ornières et les vendeurs ambulants, vers leur poste. La grande artère du centre, le boulevard du 20-Mai comprend, comme la plupart des villes camerounaises, un espace de parade militaire encadré d’estrades pour accueillir le président et son gouvernement.

Image associée

Prohibée, la prostitution des hommes existe pourtant au Cameroun. A Douala, la capitale administrative, ces travailleurs du sexe ne se protègent pas toujours. Enquête.  Doualaau lieu-dit carrefour Elf le 13 novembre 2011. Il est 20 heures et l’endroit, qui a été rebaptisé “carrefour J’ai-raté-ma-vie”, est fréquenté par des travailleurs du sexe, l’expression politiquement correcte qui désigne les prostituées.

Ici, on aperçoit des filles à perte de vue. Certaines sont debout dans la pénombre et causent entre elles. D’autres sont assises dans des buvettes et sirotent, en attendant leurs clients. Parmi ces filles, Aurélie, âgée de 26 ans. Un client arrive à pied, parle à peine une minute avec elle et ils s’en vont. Environ vingt minutes plus tard Aurélie revient, le sourire aux lèvres. “La soirée commence bien !” s’exclame-t-elle. Aurélie explique que le client est son “asso”, c’est-à-dire un habitué. Il lui a donné 3 500 FCFA [environ 5 euros] parce qu’il était content, soit 1 500 FCFA [environ 2 euros] de plus que le tarif habituel. Plus tard, Aurélie révèle qu’elle n’utilise pas de préservatifs avec ses “assos”. Autre révélation : Aurélie s’appelle en réalité Bertrand. C’est un travesti. Il a une perruque harmonieusement coiffée. Son visage est maquillé : du fond de teint, du rouge à lèvres, du fard à paupières, des faux cils. Il a les ongles mi-longs, bien manucurés, et arbore un tricot qui moule une généreuse poitrine que bien des filles lui envieraient, un pantalon tout aussi moulant et des talons hauts. Mais, en fait, ces seins sont des préservatifs remplis d’eau et habilement fixés dans un soutien-gorge. Un cache-sexe aplatit ses organes génitaux et l’illusion est parfaite, surtout la nuit.

Des “filles” comme Aurélie sont nombreuses à Douala. En fait, la prostitution masculine est un phénomène peu connu, qui existe pourtant au Cameroun depuis plus d’une dizaine d’années et qui est en “constante évolution”, d’après Adonis Tchoudja, le président d’Aids-Acodev, une association qui lutte contre le sida auprès des travailleurs du sexe et des enfants de la rue depuis trois ans. D’après le Plan stratégique national de lutte contre le sida, “l’effectif total des travailleurs du sexe varie selon les sources”. Il cite, par exemple, le rapport de cartographie des travailleurs du sexe publié en 2008, qui parle de “18 000 personnes (hommes et femmes)”. Il n’y a pas encore d’études qui portent uniquement sur les travailleurs du sexe masculins. Le plan stratégique de cette institution, placée sous l’autorité du ministère de la Santé publique, indique aussi que les travailleurs du sexe sont “des populations à haut risque d’exposition au VIH [parce qu’ils peuvent] jouer un rôle disséminateur de l’infection vers la population générale, à cause du multipartenariat sexuel qui les caractérise [et du fait qu’ils n’utilisent] pas systématiquement le préservatif”.

Ce rapport révèle également que seulement 64 % des hommes interrogés lors d’une enquête démographique et de santé ont déclaré utiliser des préservatifs au cours des rapports avec des travailleurs du sexe. Adonis Tchoudja est plus modéré. Il affirme qu’environ 50 % seulement des travailleurs du sexe se protègent. Pour ce qui est des travailleurs masculins, ils vont aussi bien avec des hommes qu’avec des femmes. “Bien que ce soit interdit, il est clair qu’il y a des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, et ces hommes ne sont pas suffisamment sensibilisés. Les spots publicitaires à la télévision ne montrant que des couples hétérosexuels, ils ont l’impression que le sida ne les concerne pas”, révèle-t-il. D’où son appel à la prise en compte de cette catégorie sociale dans la conception des messages de sensibilisation sur le VIH-sida.

Ce vœu pourrait prendre du temps avant de se réaliser. Une source du Comité national de lutte contre le sida explique : “La prostitution est interdite au Cameroun, et aussi les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Inclure ces deux groupes dans des campagnes de sensibilisation, par exemple dans des spots publicitaires, serait une façon de légitimer ces pratiques. Personne n’est prêt à prendre ce risque.”

 

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Big Mami est le pseudonyme utilisé par un garçon de 27 ans, travailleur du sexe depuis environ sept ans. Ses clients sont aussi bien des hommes que des femmes, “des veuves, des femmes âgées qui ne sont pas satisfaites par les hommes de leur génération”, révèle-t-il. Il avoue qu’il n’utilise pas systématiquement de préservatifs. “Quand quelqu’un me plaît, s’il veut utiliser des préservatifs, on le fait ; s’il ne veut pas, on ne les utilise pas. Mais quand je n’aime pas une personne j’utilise toujours le préservatif”, explique-t-il. Quand on lui demande s’il n’a pas peur d’attraper le sida, il répond : “Dès qu’on a fini les rapports, je me nettoie et ça va.” En fait, beaucoup d’idées préconçues parmi les travailleurs du sexe sont de nature à augmenter la propagation du sida. Certains pensent qu’uriner et faire sa toilette immédiatement à la fin du rapport sexuel permet d’évacuer les microbes et met ainsi à l’abri des maladies. Des garçons ne voient pas la nécessité d’utiliser le préservatif, car “les hommes n’attrapent pas de grossesse”. Ils se fient également à l’apparence physique de leurs clients et ont encore l’impression que les malades du sida sont chétifs, avec des boutons sur le corps.

 

  Image associéeouais ça pourrait bien faire mal ! 

 

Big Mami n’est pas un travesti et ne travaille pas au carrefour Elf, mais plutôt dans des snack-bars et des boîtes de nuit. D’ailleurs, les travailleurs du sexe du carrefour Elf ne sont que la face visible de la prostitution à Douala. Ils travaillent discrètement et on les rencontre, par exemple, dans un snack-bar qui porte le nom d’un réseau social, situé à Ndogbong, près de la zone universitaire.Ici, ces travailleurs sont pour la plupart des étudiants. Ce 13 novembre, Gilles, qui se fait appeler Njango, et ses collègues sont attablés et causent. Il est étudiant en deuxième année d’histoire, et c’est l’argent qu’il gagne dans ce bar qui paye ses études et ses factures. Environ une heure après son arrivée, un monsieur l’invite à sa table, lui offre à boire et, après quelques mots, ils s’apprêtent à partir. Approché pendant qu’il règle sa facture, le monsieur explique qu’“il cherche juste quelqu’un pour [lui] montrer la ville car [il] a peur de se perdre". 

 


 Intro.....hummmm j'adore  ! 

Moi vous savez je ferais plutôt comme Greg, je trace, je me casse,,,je ne peux pas, à moi tt seul, soulager la misère du monde entier, mais, par contre, je ne supporte pas qu'on me fasse l'amour parce qu'on a faim. J'aurais honte, alors je lâche un petit billet et je me sauve. C'était peut-être l'intention de Greg, je sais pas...

 

 

https://cyrillo.biz/histoire-gay-2019_Ibrahim.php

Greg de Marseille trouve un camerounais, Ibrahim...à son goût -lol- .

Moi, c’est Greg, 46 ans, 174, brun, je vis seul à Marseille.
Un soir, en rentrant à pied chez moi, après une soirée bien arrosée. Je croise un jeune black.
Il avait un sac à dos, il faisait 1,80 m mince, très fonce est plus tôt imberbe.
Il me fit un large sourire, et me dit :

 

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- Eh, msieur, vous n’auriez pas une pièce ou billet pour manger ?
D’habitude, je trace, mais il était bomec, je lui dis :
- Écoute, je veux bien te payer à manger, on va au kébab à côté ?
Il me dit ; OK, c’est gentil msieur, moi c’est Ibrahim.
- Moi c’est Greg.

On commande, on s’installe un peu à l’écart.
- Dis-moi Ibrahim, tu fais quoi dans le coin ?
- Ben, je viens du Cameroun, je suis arrivé à Marseille avec le train et je veux aller voir mon cousin à Bruxelles.
- Ah oui et avec quel argent ?.
- Ben, je cherche du boulot, et un logement !
- Ah oui, es-tu dors ou ce soir ?
- Ben, dans la rue
- Bon écoute, je peux te propose mon canapé pour cette nuit.
- Ah oui, vous très gentil.

Après le repas, on alla chez moi.
Il posa ses affaires, me demanda, s’il pouvait prendre une douche.
Je lui montrai la salle de bain, lui sortit une serviette.
Après 20 min dans la salle de bain, il revint avec mon peignoir.
Il se mit à côté de moi sur le canapé, il me dit ;
Tu sais, très gentil, il s’approcha de moi et m’embrassa, je fus choqué et agréablement surpris.
Il prit ma main, et la posa sur la bite à moitié molle, mais d’une bonne taille.
Il me dit : suce-moi, je n’ai pas giclé depuis longtemps.
Je pris son sexe en bouche et commençai à le sucer.
Je lui léchai le gland, lui bouffa les couilles.

Très vite, sa bite fit bien 21 x 5, elle me remplit bien la bouche.
Je le suçai comme ça pendant près d’une heure, puis il prit ma tête entre ses mains, et m’imposa le rythme.
Je sentis sa bite gonfler, sa respiration s’accélère, il gémit et ilbm’envoya plusieurs jets de sperme dans la bouche.
J’avalai tout, et il enleva ces mains et je lui nettoyai sa bite.
Il me dit ; alors ça t’a plu ? Je dors avec toi ?
Je lui dis OK !
Ibrahim : tu sais, tu suces bien, en plus, j’ai bien senti que tu aimes ça.
Oui, faut dire que tu es bomec et bien équipé.

Pour la suite, demandez-moi.
Je cherche toujours des beurs ou blacks, alors écris-moi.

 

 

 

 

 

Par Bamba - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 21 juillet 7 21 /07 /Juil 06:03

  Avant de devenir l'un des escorts les plus demandés de mon agence d'escorts gay,  François était épanoui avec ses potes les plus proches mais très timide envers les étrangers

 

 

Nous l'avons sorti de l'idée fausse que seules les femmes pImage associée  peuvent souffrir de problèmes  
  
 et qu'il serait erroné de classer tous les hommes de la même manière. Cela

  

crée l'environnement dans lequel les hommes se sentiraient illégitimes s'ils

  

suggéraient qu'ils ont un problème. Cela peut être lié à la raison pour 

  

laquelle tant d’homos ne parlent jamais de leur combat contre la dépression.

 

 

  

Il est toxique et faux de penser que seules les femmes peuvent

 

souffrir de problèmes.

 

 

Image associée     Rien de tel que l'amour de groupe pour le guérir de tout complexe !

 

Nous avons commencé par guérir François de l'idée obsessionnelle que c'est

 

un péché mortel d'être homo et il s'est épanoui parmi nous, puis il a vu

 

combien il était utile aux autres en les baisant ou en se laissant baiser.

 

Ensuite il a vu combien nous vivions financièrement à l'aise et il s'est laissé t

 

tenter par le métier d'escort

 

 

A partir d'ici  c'est : 

 

https://cyrillo.biz/histoire-gay-2012-jardinier-249.php

François est revenu tous les WE jusqu’aux vacances de noël.  Il progresse à toute vitesse et mes clients sont très contents de ses prestations. Il est maintenant aussi bon que mes autres escorts, dixit André qui les a tous vus et testés.

 

Image associéeJe l’ai envoyé

en duo avec Jona chez le père de Jean. C’était sa première participation à une double sodo en tant qu’actif. Il en est revenu tout excité.

Je l’ai poussé à analyser les raisons de son enthousiasme et il a fini par convenir que c’était parce que la bite de son Jona pressait la sienne que c’était si bon !

 

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Il a surtout trouvé que George était une sacrée salope question cul. Avec Jona ils s’étaient amusés de sa bouche et de son cul à plus savoir comment s’enfoncer dedans. C’était la première fois qu’il baisait un mec aussi insatiable. Ils l’ont fait jouir deux fois avant d’eux même juter et il leur a fallu remettre ça tellement il en voulait. Heureusement qu’à 18 et 20 ans on a de la ressource ! Jona l’a fait patienter en jouant de ses godes dans son cul le temps qu’ils rebandent tous les deux et ils l’ont ré enculé grave hard. Ils ont même touché un bonus en liquide (euros pas sperme !).

Soudain il me demande si c’était autorisé. Je lui dis que ce n’est pas courant, ils avaient du être vraiment très bon tous les deux.

Je le laisse tranquille pour les vacances, il a ses partiels début janvier.

D’ailleurs pour les vacances nous arrivent d’Espagne, Ernesto et Hervé. Marc a pris aussi des vacances et nous nous retrouvons tous les 5 au blockhaus (sans compter Samir et Ammed et Jimmy qui nous rejoint de notre campagne).

Les retrouvailles sont bruyantes. Cela faisait plusieurs mois qu’ils n’étaient remontés.

Avec Ernesto et PH, nous nous isolons un peu histoire de tout nous raconter. Il est de plus en plus beau ce salaud. Il s’est inscrit à un club de sport à coté de chez lui et les effets commencent à se voir. Il était déjà bien bâti mais maintenant, ses muscles plutôt longs se sont un peu plus gonflés et le résultat est hyper bandant.

Sous prétexte de l’aider à défaire les bagages, nous l’accompagnons à l’étage du dessous.

Dans le monte charge, nous ne pouvons nous retenir et les pelles et les caresses se succèdent au point que nous nous retrouvons à poil, les jeans sur les chevilles quand les portes se rouvrent. Titubants, manquant de tomber plusieurs fois, nous titubons jusqu’à la chambre d’amis, où nous nous affalons sur le lit. Quelques battements de jambes plus tard (pour nous débarrasser de nos pantalons), et nous commençons un câlin de la mort.

Les 24cm de notre ibère nous avaient manqués et nous nous chargeons de le lui prouver. Ce qui est bien avec une telle bite c’est qu’il y a de la place pour deux.  Il nous demande de nous tourner et comme cela il n’a qu’à tourner la tête à droite pour me sucer et à gauche pour sucer PH.

Je mets un peu de temps à prendre son gland dans ma gorge. Mais c’est trop bon quand j’y arrive. C’est du moins ce que me dit Ernesto. PH me suit aussitôt, pas question qu’il se laisse distancer sur le sujet, et quel sujet !

Nos trois bites sont raides de plaisir. J’imagine l’effet de mon cadeau de noël quand Ernesto le portera (j’ai prévu de lui offrir un cockring en or rose).

Cela ne m’empêche pas de me battre avec PH pour lui sucer la queue comme un ouf en attendant.

Nous alternons bouffage de queue avec malaxage de boules et inversons régulièrement.

Nous passons en triangle, chacun s’occupant de la bite d’un autre et nous intervertissons pour les avoir tous à un moment où un autre dans la bouche. C’est Ernesto qui, le premier, attaque l’autre versant en ventousant la rondelle de PH. Je le rejoins et à nous deux nous chauffons PH.

Bien qu’affamé de la queue espagnole, je laisse mon PH en profiter le premier.

Quand Ernesto va pour l’enculer, je remarque qu’il lui a super bien préparé la rondelle. Elle est ouverte et luisante de salive. Je roule un patin à PH tout pendant qu’Ernesto s’enfonce en lui. Quand il est bien carré au fond, je le laisse respirer. Il me glisse que c’est trop bon.

Je m’assois sur sa tête afin qu’il me prépare mon petit trou.  Sa langue s’agite, pointe et lubrifie ma rondelle comme il sait si bien le faire. Il ajoute deux doigts et je me déclare prêt à subir, à mon tour, l’invasion espagnole.

Ernesto nous suggère alors de nous coucher l’un sur l’autre afin qu’il ait nos deux trous superposés. 

PH reste due le dos et je me couche sur lui en coinçant nos deux bites l’une contre l’autre entre nos abdos. Il croise ses jambes autour de mes hanche et je replis les miennes pour laisser la place.

Ernesto se kpote et commence par reprendre le cul de PH. Je sens qu’il fait couler un peu de gel sur ma rondelle et qu’il l’enfonce avec ses doigts. Ernesto se retire complètement de PH et je sens aussitôt ma rondelle s’ouvrir sous la pression de son gland. Je me détends et laisse passer son gland. Dès ce dernier totalement entré je serre mon anneau. Ça le stoppe dans sa progression et il nous pousse de quelques cm sur le lit emporté par l’élan qu’il avait mis à me pénétrer.

Je relâche la pression et il m’enfile le reste de ses 24cm au plus profond de mon cul. Il est vraiment trop bon ! Il ne reste pas longtemps au fond et se retire pour me limer la rondelle. Ses coups de reins sont dévastateurs et son gland frotte ma prostate avec une efficacité qui m’emporte. Avant que j’explose, il sort de mon trou pour s’enfoncer dans celui de PH. Il se décolle de ma bouche pour  respirer un grand coup avant de me rouler de nouveau une pelle.  

Ernesto n’a le temps que de changer deux autres fois de cul avant de remplir sa kpote et que nous mélangions nos spermes entre nos abdos.

Une douche plus tard, retour à l’étage du dessus où Marc et Hervé nous accueillent avec de grands sourires et en nous demandant si nous nous ne sentions pas un peu plus légers avec les couilles vides.

Je m’approche d’Hervé et lui roule un patin en lui disant qu’il ne devait pas être aussi possessif car sans nous il n’y aurait pas de « Hervé & Ernesto ».

Pendant l’apéritif, nous discutons de l’organisation de noël.

Le 24 au soir c’est juste entre nous 8 avec, je pense, une fin en partouze comprenant exceptionnellement Samir, Ammed et Jimmy.

Pour le 25 nous sommes invités chez Emma (ma mère) tous les 5.

L’initiative vient d’elle. Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas passer cette journée seule dans sa grande maison.

La veille de noël :

Samir et Ammed ont fait les choses en grand et nous régalent d’un diner plus que parfait. Le foie gras fait maison est un délice. On se régale de langoustes thermidor avec pour finir un saint Honoré tout à fait convainquant.

Nous échangeons les cadeaux.

Ernesto est ravi de son cockring et l’essaye de suite. Comme il bande dès la pose, il ne remballe pas sa bite qui de toutes les façons ne rentrerait plus dans son jeans !

(Jimmy se glisse entre ses cuisses et embouche le boa). Il reçoit d’Hervé un simple mais magnifique anneau en or qui, d’après ses dires, est la preuve de son amour.

Evidemment, nos lazzis couvrent la fin de son discourt et l’empêche de tomber dans la sensiblerie.

Hervé est content des livres de photos de Pierre & Gilles qu’on lui offre. On voit ses yeux briller quand à son tour il reçoit d’Ernesto un anneau semblable à celui qu’il vient de lui offrir. Là c’est le grand éclat de rire.

 Marc reçoit de notre part (PH et moi) un cockring spécial voyage, je l’ai fait faire ouvrant pour qu’il puisse le porter en bracelet. C’est plus discret pour passer les portiques d’aéroport !

 De sa part nous recevons des « jouets » sexuels en provenance directe d’Asie. Après quelques minutes de réflexion, nous comprenons comment ça marche et devant tout le monde nous nous foutons à poil pour les tester.

 Avant que cela n’aille trop loin, Marc propose à tout le monde de descendre à la « cave ». Ammed nous apporte, à PH et moi, deux peignoirs et nous descendons tous par le monte-charge. Le jouet que j’ai dans mon cul me chauffe à chaque pas que je fais. La traversée du garage est faite en courant. Et nous descendons l’escalier.

 L’entrée dans le nouveau donjon provoque des Oh et des Ah plus intéressés qu’admiratifs. Je lance la projection d’un film  bien chaud  pour faire le fond sonore et les éclairages qui soulignent tel ou tel « agrès ».

 Avec Jimmy et PH, je mets Ernesto à poil alors que ses « oncles » font de même avec Marc et Hervé. Eux n’ont qu’à faire sauter les pressions de leurs shorty en cuir pour nous rejoindre dans le même appareil.

Les bites encore moles se détendent et gonflent sous l’afflux de sang bouillonnant.

Les bidules asiatiques ont bien fait leur taf et je suis chaud  prêt à me faire saillir comme la salope que je sais parfois être.

   

Image associée

 

Marc en tant que « propriétaire » est le premier à me passer dessus.  Il se glisse le long du truc qui encombre déjà mon trou et me pilonne le cul. Pas de risque qu’il m’enfonce involontairement le jouet, celui-ci à une sécurité qui est passé autour de mes couilles.

 En attendant, la présence des deux engins, le naturel et le synthétique me font grimper. Les coups de gland sur les boules qui encombrent mon boyau envoient des vibrations dans tous mon corps et pulsent jusque dans ma bite.

 PH qui a remarqué que je bande comme un fou, se glisse sous moi et se défonce le cul sur ma bite.

 A nos cotés Hervé se fait le cul de son Ernesto. Je vois juste dépasser de sous notre ami, les jambes de Jimmy surement en train de lui avaler ses 24cm.

  Image associée      Samir, de son coté, a immobilisé Ammed sur la croix de saint André et commence à le « torturer ». Nous le voyons travailler comme un pro. Cela nous fait tous cesser nos propres mouvements pour admirer l’adresse avec laquelle il œuvre sur le corps d’Ammed.

 Je ne les avais pas suivis depuis longtemps même si je savais qu’Ammed était devenu très maso. L’autorisation que nous leur avons faite d’utiliser les installations n’est pas restée lettre morte et cela se voit.

Nous nous déboitons même les uns des autres pour regarder Samir travailler. Seul Jimmy  ne s’intéresse pas au spectacle et passe de bite en bite, couvrir nos glands de sa bouche chaude et glissante.

Samir va progressivement dans la « stimulation » d’Ammed, mais il stimule la moindre parcelle de ce corps musclé. Bien sur les tétons sont mordus par des pinces crocodile et les couilles étirées par un parachute lesté de quelques poids en plomb.

Sa bite est bientôt enrobée d’un stimulateur électrique et son trou occupé d’un plug métallique branché au même appareil. Nous admirons après les effets de la « fée électricité ». Samir commence doucement mais augmente rapidement les intensités. Ammed bande à mort et nous voyons son cul et sa bite tressauter à chaque impulsion.

Quand il en termine avec lui, une demi-heure plus tard, ce dernier explose et déverse des litres de jus dans une délivrance visible.

 Nous reprenons nos propres ébats. Qui sur un banc, qui sur un des slings à disposition. Les deux heures qui suivent nous pénétrons et nous faisons sodomiser à tour de rôle. A un moment je ne sais qui m’encule que par les sensations d’écartement que me retransmet ma rondelle.

Je crois bien qu’à part Jimmy et Ammed, tous m’ont labouré le trou dans la soirée. De mon coté, à part les culs d’Hervé et de Marc, j’ai trempé ma queue dans tous les autres.

Dans celui d’Ammed, après le travail que lui avait fait subir Samir, c’est à deux que nous y sommes rentrés.

Je me souviens même de l’avoir limé avec Ernesto. Ça lui faisait un bel effet. Ce n’est pas le seul à avoir subi des doubles sodos, Jimmy, avec sa souplesse exceptionnelle, réclame le même type de traitement. Marc et Hervé se font un plaisir de remplir son petit trou.

Ce n’est qu’après s’être vidé au moins deux fois les couilles que nous décidons d’un arrêt des « hostilités ».

Nous laissons Samir, Ammed et Jimmy se laver en premier. Le fond du donjon, carrelé de noir blanchit, par contraste, les corps nus sous les jets d’eau.

Ils remontent préparer un dernier cordial pendant que nous nous douchons à notre tour.

A notre arrivée au 4ème c’est une coupe de champagne qui nous attend. Eclusée rapidement nous allons tous nous coucher.

Alors que je voulais inviter nos invités dans notre grand lit, Ernesto me fait signe qu’il préférait dormir seul avec son mec. Faut dire que nos deux hommes (Marc et Hervé) revenaient tout juste de voyage et qu’ils n’avait eu qu’une nuit avant d’arriver chez nous.

Noël :

Je suis le premier réveillé. Je secoue PH tout en faisant attention de laisser Marc dormir. Nous glissons hors de la chambre et rejoignons celle de nos invités.

Ils dorment encore. Hervé tient Ernesto dans ses bras, le chauffage les a fait rejetter leurs draps et nus, ils sont beaux.

Je me charge de réveiller Ernesto. C’est chose faite 2mn plus tard sans autre effet sur Hervé que de le faire basculer sur le dos. Même le claquement de sa queue bandée sur ses abdos ne le réveille pas. J’envoie PH sucer le dormeur alors qu’avec Ernesto nous entamons un 69.

C’est évident qu’Hervé finit par ouvrir un œil. S’il est surpris que ce soit une tête blonde qui le pompe, il s’en satisfait et ses mains viennent régler le rythme sur la tête de PH.

Quand apparait Marc, réveillé par le vide crée par notre départ, je me décolle d’Ernesto et tous les deux, nous nous occupons des 22cm de Marc. Nous faisons jouir nos deux « hommes » avant de nous même éjaculer dans une branlette triangulaire.

Douche et petits déjeuners en boxers. Vu l’heure, passage par la case dressing pour trouver des vêtements un peu chics. Ernesto tape dans notre stock. C’est limite si mon smoking lui irait mieux qu’à moi ! Il en mâtine la veste avec un Jeans noir D&G.

Nous empruntons la « bétaillère » (la Chrysler 300C) qui, seule, peut nous accueillir tous les 5... bien sûr, avec Jardinier il y a plusieurs suites (voir lien) 

Jardinier a écrit ce que dessus chez cyrillo

PRO C'EST PRO : 

  Image associée 

 

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Par JARDINIER - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 5 juillet 5 05 /07 /Juil 04:30

contradictions et sentiment d'enfreindre la loi, car,  si les adeptes du bacha bazi ont longtemps pu s'adonner à leurs soirées ouvertement, il n'en serait pas de même aujourd'hui. La pratique a en effet été successivement interdite par les talibans après leur accession au pouvoir – paradoxalement, les talibans ont pourtant la réputation d'être en secret de grands amateurs et consommateurs de bacha bazi –

 

https://francais.rt.com/international/26279-afghanistan--tradition-permet-recruter

 

article de cavaillongay reconstitué

Afghanistan : une tradition permet de transformer de jeunes garçons en objets sexuels (VIDEO)
Afghanistan : une tradition permet de transformer de jeunes garçons en objets sexuels Appelée bacha bazi, cette coutume consiste à acheter des apprentis danseurs avant leur puberté et à les déguiser en filles pour qu'ils se produisent lors de soirées pour hommes. Souvent, ces garçons deviennent l'esclave sexuel de leur maître.

 

«Certains hommes préfèrent les garçons aux filles, c'est leur culture» explique à RT Japar, un ancien commandant afghan aujourd'hui retraité, et fournisseur de «bacha», ou garçons en farsi. 

Filmé par les équipes de RT, parties en Afghanistan enquêter sur cette coutume controversée, Japar plante le décor, et évoque sans tabou une pratique sanctionnée par le code pénal en Occident mais justifiée Afghanistan, au nom de la culture et de la tradition. 

Agés de 6 à 16 ans, les bachas bazi, littéralement «garçons-jouets» incarnent en effet le fantasme absolu de nombreux afghans. Cette coutume pédophile permet aux hommes, même mariés, d'assouvir leurs pulsions, tolérées envers les garçons même si le sujet est tabou, mais impensables sur de jeunes filles.

Fait étonnant : les adeptes de bacha bazi nient farouchement être homosexuels, même s'ils fantasment sur de jeunes garçons et couchent avec eux. «Etre gay est un concept occidental, c'est une revendication. Les hommes qui couchent avec des garçons ne sont pas forcément homosexuels. Dans le jargon, on les appelle les MSM [Men Sexually Involved with Men]», explique Qasim Iqbal, président de l'association LGBT Naz Pakistan, auteur d'un rapport sur le bacha bazi. 

Les bachas : un substitut aux femmes

En Afghanistan, la pratique d'un islam stricte et le respect des traditions limitent, voire interdisent, les interactions entre hommes et femmes, surtout dans les zones rurales où se déroulent la majorité des bacha bazi.

Les femmes, invisibles sous leurs burqas, inaccessibles et cantonnées le plus souvent aux tâches domestiques dans ces zones, représentent la mère, l'épouse convenable. Elles ne peuvent en aucun cas être l'objet de fantasmes, puisque leur rôle est avant tout d'assurer la descendance et de garantir l'honneur de la famille. Alors pour les fantasmes, il y a les jeunes garçons, pré pubères et imberbes, aux visages fins et aux poignets délicats, qui rappellent les filles. 

Chaque soir ou presque, au son des tambourins, un ou plusieurs bacha dansent, clochettes aux pied et maquillés de façon outrancière, devant une assistance composée exclusivement d'hommes mûrs barbus qui les dévorent des yeux et attendent avec impatience la fin de la soirée pour passer quelques heures avec le garçon de leur choix. 

La pauvreté, terreau de la prostitution infantile

Présentée comme une pratique culturelle, le bacha bazi s'inscrit néanmoins dans un contexte socio-économique marqué par les inégalités et la pauvreté. En Afghanistan, les bacha sont toujours issus des mêmes couches sociales : ce sont des enfants issus de familles trop pauvres pour subvenir à leurs besoins, ce qui les met à la merci des hommes de pouvoir, chefs de guerre ou riches hommes d'affaire, qui rôdent dans les villages à la recherche de nouvelles «recrues». 

Pour ceux qui dansent, c'est une question de survie : nourris, logés, et entretenus chez leur maître, sous le toit duquel ils cohabitent avec sa femme et ses enfants pendant plusieurs années, jusqu'à ce qu'ils soient jugés trop vieux pour être encore désirables, les bachas n'ont guère le choix. S'ils tentent de s'enfuir, ils risquent d'être retrouvés et tués par leur maître. S'ils partent, même avec le consentement du maître, ils retrouveront une vie misérable où chaque jour, ils auront faim. Alors certains, bon gré mal gré, se font à cette vie, qui leur permet au moins d'avoir le ventre plein et d'avoir un toit sur la tête. «Je veux être capable de m'assumer financièrement», explique Mohamed, un jeune bacha de 17 ans. «Je ne veux pas que les gens se disent que je suis pauvre», justifie-t-il. 

Vendus comme «apprentis» par leur familles qui feignent d'ignorer ce à quoi les acheteurs les destinent, danser et se prostituer devient un échappatoire à une vie misérable, même si le prix à payer est très lourd. 

Pour ceux qui exploitent les garçons, c'est à la fois un moyen d'avoir un esclave sexuel à domicile, mais aussi un signe de prestige : en Afghanistan, entretenir un ou plusieurs garçons permet de montrer qu'on a de l'argent. 

Pratique interdite... et pourtant intouchable

Si les adeptes du bacha bazi ont longtemps pu s'adonner à leurs soirées ouvertement, il n'en n'est pas de même aujourd'hui. La pratique a en effet été successivement interdite par les talibans après leur accession au pouvoir – paradoxalement, les talibans ont pourtant la réputation d'être en secret de grands amateurs et consommateurs de bacha bazi – puis par le gouvernement afghan.

Il s'agit donc de rester discret, car dans les faits, la coutume reste vivace : souvent impliqués dans les bacha bazi, les représentants des autorités et de la police poursuivent rarement les propriétaires comme ces «play boys» rendant le problème quasi insoluble. «En Afghanistan, si vous avez de l'argent, vous êtes intouchable», déplore Qasim Iqbal. 

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censure : ces 3 vidéos ont été "volées" : 

  quel intérêt pour les censeurs ?

 

 

 

 

 

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Grèce : des réfugiés hommes forcés de se prostituer pour deux euros

 

Grèce : des réfugiés hommes forcés de se prostituer pour deux euros Source: Reuters
 

Selon un rapport, des réfugiés venus d'Afghanistan et de Syrie seraient contraints de se prostituer dans la rue en Grèce afin de survivre, quitte à vendre leurs faveurs au plus bas prix.

 

Légale en Grèce à condition d'être pratiquée dans une maison close, la prostitution est souvent pour de nombreux réfugiés désœuvrés la seule chance de survivre et de nourrir leur famille. 

Avec l'afflux de réfugiés, les opportunités de trouver un emploi légal sont de plus en plus rares, provoquant une recrudescence de la prostitution féminine mais aussi masculine au rabais. En effet, des hommes, et parfois même des adolescents, vendent leur corps pour des tarifs pouvant descendre jusqu'à deux euros rapporte le Global Post. 

Selon des statistiques publiées par la Commission européenne et rapportées dans The Independent, moins de 2% des migrants arrivés en Grèce se sont depuis déplacés dans d'autres pays européens. 

 


 

 

 

 

 

 

 

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Par BACHIBOUZOUK - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 21 juin 5 21 /06 /Juin 14:20

DOCUMENTS

AYAHUASCA, HALLUCINOGENE OU ENTHEOGENE* ? LA REVANCHE DES CHAMANES AMAZONIENS

>*Un enthéogène est une substance psychotrope induisant un état modifié de conscience utilisée à des fins religieuses, spirituelles ou chamaniques.

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(Peinture tentant de représenter des visions sous ayhahuasca)

NEWS NEWS NEWS L'ayahuasca est un breuvage hallucinogène, purgatif et hypnotique utilisé couramment par les "chamanes" amazoniens - les médecins traditionnels, capables aussi d'entrer en contact avec les "esprits" de la nature. Depuis quelques années, beaucoup d'Européens s'intéressent à cette boisson stupéfiante, pour des raisons diverses - exprimenter une drogue nouvelle, découvrir une plante aux effets "mystiques". Si bien que des « ayahuasca tours », assistés par des prétendus « chamanes », se développent en Amazonie depuis quelques étés. En marge, de nombreux voyageurs passionnés par les psychotropes et les « plantes sacrées » tentent d’approcher les chamanes par eux-mêmes. Ce n’est pas évident. Dans ces pays, le "gringo" signifie « dinero », et les faux chamanes prospèrent. En même temps, des centres luxueux s’ouvrent dans toute l’Amérique amazonienne proposant des semaines de "développement personnel" et de retour à la nature où l’ayahuasca est au menu.
Cette nouvelle vogue pour les chamanes, souvent empreinte d'un intérêt
empathique ou politique pour des peuples et des cultures menacés, parfois teinté de romantisme écologique et de mysticisme, fleurit aussi dans les essais (des dizaines en français, du sérieux au fumeux) et la littérature. Côte cinéma, Oliver Stone présentait un Jim Morrison sous influence chamanique dans son film « The Doors » (1991). Depuis, Yan Kounen a réalisé le western psychédélique « Blueberry »(2004), avec son duel final sous ayahuasca, et un documentaire sur les cérémonies des chamanes Shipibo, « D’autres mondes » (2004), enrichi d'entretiens avec diverses artistes et chercheurs sur l'usage des psychotropes. Yan Kounen vient de publier un livre d'entretiens avec l’anthropologue Jeremy Narby - auteur du « Serpent Cosmique » (Georg), thèse fantaisiste, mais documentée, sur l’ayahuasca – et Vincent Ravalec – auteur du livre-témoignage : « Bois sacré. Initiation à l’iboga » (Diable Vauvert, 2004). L'ouvrage s'appelle « Plantes et chamanisme » (Mamaeditions, 2008)

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REPORTAGE...
Kajuyali Tsamani verse le jus noir d’une bouteille dans un seau de plastic. C’est une décoction d’ayahuasca, le mystérieux breuvage des chamanes amazoniens. Il ajoute trois bons litres d’eau, remue à la spatule, une mousse marron apparaît. Kajuyali Tsamani est un « curandero », un guérisseur de la Colombie andine. La mixture ressemble à du chocolat. Je goûte. Très amère. « Je la caramélise pour mieux la conserver, et lui enlever son amertume » explique-t-il, souriant - il sourit toujours. Il porte une chemise blanche, un chapeau perlé, une bague à tête de jaguar. Nous quittons la petite tente pour rejoindre le grand marabout où doit se dérouler la « cérémonie ». Nous sommes dans la campagne hollandaise...

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(Le chamane colombien Kajuyali Tsamani en Hollande)
... À l’intérieur, les organisateurs de ce cinquième « week-end ayahuasca » - 400 amateurs européens - ont voulu créé une ambiance « chamanique ». Un grand totem fait de peaux de mouton, de cornes de vache et d’ossements garde l’entrée. Au milieu, une fourrure mitée, des parures de plumes, des cristaux, des congas entourent un jaguar en plâtre. Cela fait assez mauvais western. Tout autour, une quarantaine de personnes attendent, enfoncés dans des sacs de couchage. Cadres en costume et artistes chevelus, étudiants, gens chics et routards. Des Allemands, Belges, Espagnols, Français, Hollandais, Lituaniens. De vingt-cinq à quarante-cinq ans. Moitié de femmes. Tous ont beaucoup voyagé. Certains ont pris des champignons hallucinogènes à Bali, de la mescaline au Mexique. C’est au tour de l’ayahuasca. C’est 100 euros le verre. Une nuit de visions garantie.

Les effets stupéfiants de l’ayahuasca semblent terriblement puissants, à les écouter - comme à lire les reportages et récits touristiques, ouvrages sérieux ou « new age », publiés depuis que la vogue pour le chamanisme gagne l’Europe. Car beaucoup en ont pris la veille. Un Français dit s’être roulé dans la terre, en avoir mangé, s’être transformé en animal. C’était terrifiant, mais une « révélation ». Laquelle ? « J’ai été confronté à mes peurs les plus archaïques, et je les ai affrontées. » Un musicien allemand a éprouvé l’impression que des racines envahissaient son cerveau, puis se transformaient en serpents. Qu’a-t-il appris ? « Mon ego a dû abdiquer, s’abandonner aux visions. C’est comme si je visitais mon esprit. » Une jeune femme raconte avoir été assailli par des visions extraordinaires de fleurs et de végétations en mouvement, et la lune a murmuré son nom. Pourquoi veulent-ils prendre une drogue si forte ? En reprendre ce soir ? Qu’est-ce qu’ils cherchent ?
Sous le marabout, certains avouent chercher un « bon trip ». D’autres, non sans romantisme, rêvent de redécouvrir un savoir visionnaire oublié, préservé par les chamanes et la fotêt. Plusieurs en parlent comme d’une expérience mystique. Certains veulent explorer leur inconscient. D'autres parlent d'initier leurs enfants à l'âge de la puberté - comme cela se fait en Amazonie. Ce soir, tous escomptent des révélations. C’est de « l’anarchisme spirituel » dit un peintre espagnol.
Comment l’organisateur, un voyageur hollandais, voit-il cet engouement ? « C’est la plante qui appelle les gens. C’est difficile à expliquer ».Je comprends sa remarque, à une période pas si lointaine de ma vie, les psychotropes m'ont appelé.

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(Sous le marabout, la "cérémonie" va commencer)
Le « ministre du Diable »

« Chaman » ou « shaman » est un mot d’origine sibérienne. « Saman » en toungouse signifie « Celui qui gesticule », et évoque l’action de se comporter comme un animal en rut au cours d’une danse magique. Car le « shaman », à la fois guérisseur et figure puissante, sait entrer en contact avec le monde surnaturel et les esprits des animaux, afin d’y intercéder pour les hommes. En deux siècles, le terme a connu une notoriété et une polysémie extravagante. Au XVIIIe siècle, dans l’Encyclopédie, Diderot le pourfendeur des superstitions décrit le « schaman » sibérien comme un prètre imposteur s’appuyant sur la peur et la jonglerie. Un siècle et demi plus tard le « chamane », reprimé comme « ministre du diable » par les missionnaires, devient un personnage clef de l’anthropologie. C’est l’« homme médecine », le « féticheur », le « sorcier » que l’on semble retrouver dans toutes les sociétés animistes. Qui est-il ? Un prètre ? Un guérisseur ?
En 1949, Claude Levi Strauss le présente comme un thérapeute et un magicien, et le compare au psychanalyste : « Etrange mélange de pantomime, de prestidigitation et de connaissances empiriques, ou l´on trouve mêlés l´art de feindre, l´évanouissement, la simulation de crises nerveuses, l´apprentissage de chants magiques, la technique pour faire vomir, des notions assez précises d´obstétrique, l´emploi d´espions.» (Le sorcier et sa magie, Temps Modernes). À l’inverse, en 1950, l’historien des religions Mircea Eliade fait du chamane le maître du sacré et des plantes psychotropes. « Le chamane est un psychopompe, spécialiste de la maitrise du feu, du vol magique et la transe extatique pendant laquelle son âme est censée entreprendre des ascensions et des descentes infernales » (« Le chamanisme et les techniques archaïques de l’extase »). Par la suite, cette image mystique du chamane expert en substances magiques, s’est répandue dans les milieux des voyageurs et de la contre-culture des années 1970, puis dans le mouvement « new age » et holistique : voyez le livre contesté de l'anthropologue Jéremy Narby sur l’ahayuasca, « Le serpent cosmique » (Georg), où il prétend que la liane vous fait entrer en contact avec votre ADN.

Aujourd’hui, anthropologues et ethnologues refusent de parler d’un chamanisme universel, et l’emploi du mot « chamane » à toutes les sauces les énerve. Eux s’acharnent à décrire des religions animistes pleines de diversité, des traditions médicinales différant selon les ethnies et les régions, plus encore selon les continents, sans parler des chamanes urbains. Ils refusent d’associer à chaque fois le chaman et l’usage des stupéfiants - comme le dit l’ethnologue Jean-Loïc Le Quellec (CNRS), spécialiste de l’art rupestre saharien, l’homme n’a pas besoin d’être en transe pour éprouver le sacré, ou décorer magnifiquement des grottes. Il ajoute, moquant cette nouvelle « chamania » : « Appeler « shamans » tous ces gens, c’est finalement prendre le risque de nier leur diversité, et renouveler les anciennes visions réductionnistes de l’humanité, en donnant un nouveau nom à ces « Autres » qu’on appelait naguère « Sauvages » ou « Primitifs.»

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(Chamane shipibo-conibo)
« L’épice » du roman « Dune »

Il reste que dans l’Amérique centrale, le Mexique et la Grande Amazonie, les « curanderos » utilisent des champigons hallucinogènes (le psylocibe mexicana) et l’ayahuasca dans leurs cérémonies de guérisons – et de nombreux ethnologues les appellent des « chamanes ». On en voit plusieurs mener une cérémonie de solstice d’été chez les Indiens Shipibo-Conibo, dans le documentaire de Jan Kounen, « Autres mondes » (Ajoz Film). La cérémonie, très impressionnante, se passe la nuit. On y entend des chants psalmodiés (les fameux « icaros »), des percussions, on voit des gens rêver éveillés. On découvre aussi Jan Kounen pris d’une frayeur immense, secouru par un curandero. Pourquoi ces Indiens ont-ils « fasciné » le cinéaste ? Pourquoi participe-t-il à leurs cérémonies de prise d’ayahuasca une fois par an depuis sept ans ?
Jan Kounen était invité au « World Psychedelic Festival » de Bâle consacré à « L’héritage des chamanes » (70 chercheurs et artistes invités) en mars dernier. Rendez-vous était pris : « Je suis venu à m’intéresser aux chamanes à cause de la science-fiction, l’héroic fantasy. J’adorais les romans de K.Dick, les bandes dessinées allumées de Moebius et Jodorovsky, tous ces univers extraordinaires. Par dessus tout, j’adorais « Dune », le roman de Frank Herbert, où une planète produit une « épice » qui modifie la conscience. Cette substance me captivait, je ne comprenais pas pourquoi. Ensuite, j’ai commencé à m’intéresser aux états modifiés de conscience, tout en étudiant le cinéma. Un film m’a marqué, « Au-delà du réel » de Ken Russel, où le héros va à la rencontre des Indiens, pour prendre avec eux une boisson hallucinogène. Je me suis dit, au vu des effets décrits, qu’il existait de véritables voies d’accés au fantastique. Après avoir réalisé « Doberman », il fallait que je découvre le sens de mon existence. J’ai voyagé en Inde, au Tibet. Je suis allé voir les Indiens, comme le héros de « Au-delà du réel ». C’est là que j’ai rencontré les chamanes et l’ayahuasca. »
Qu’a-t-il appris d’eux ? Que lui est-il arrivé pendant la « cérémonie » chez les Shipibo ?
« Pendant les cérémonies du solstice, j’ai vécu une expérience de « mort imminente », je suis passé de l’autre côté de la vie. Heureusement Quetsembetsa le chamane m’a protégé. Quand je suis revenu d’Amazonie, tout ce que je savais me semblait factice. Je n’étais plus un cinéaste de retour de repérage, mais un type ébranlé. J’ai appelé mes producteurs, qui finançaient mon voyage : « Venez avec moi en Amazonie, vous allez faire une expérience incroyable. C’est beaucoup plus important que le cinéma. » Evidemment, ils ne l’ont pas bien pris ! »

À la même époque, Jan Kounen prépare le western « Blueberry », un des plus lourds budgets du cinéma français, qui se termine par un long duel d’entités apparues sous ayahuasca. Ce qui a dérouté beaucoup de spectateurs, et plus encore les producteurs. Pourquoi cette accumulation d’effets psychédéliques ?
Yan Kounen : « Je ne veux surtout pas faire de prosélitisme. Mon histoire avec l’ayahuasca fut une experience très éprouvante, je ne la conseille à personne. Blueberry, dans le film, serait mort si le chamane n’allait pas le chercher. J’ai voulu que le message soit clair : ne prenez pas ces plantes sans guide. En même temps, je voulais en montrer la puissance magique, comment elle nous transforme. Par la suite, dans ma vie, suite à mes rencontres avec les chamanes, j’ai su comment mieux affronter mes peurs. C’est une des leçons de ces voyages, enfin pour moi. »

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(Jan Kounen et le chamane Shipibo qui l'a initié)
La Maison du Jaguar

Kajuyali Tsamani aussi était l’invité du forum sur le chamanisme de Bâle. Il n’est pas un « curandero » ordinaire. S’il exerce ses soins près de la petite ville de Chahagui, en Colombie andine, il est aussi un anthropologue diplômé de l’Université Nationale de Colombie. Il a publié en 2004, à Bogota (ed. Zahir), « La gente del jaguar », où il traite de la symbolique du félin chez les Incas et présente la mythologie de la nation Kogi. Il participait en mai 2006 avec des psychologues, des neurologues, des médecins, au congrés international « Cultura y droga. Una mirada adentro » organisé par la société d’ethnopsychologie de Colombie. Comment l’anthropologue William Torres Carvajal est-il devenu le « curandero » Kajuyali Tsamani ? L’est-il vraiment ? Ou refait-il aux Occidentaux l’imposture géniale de Carlos Castaneda, l’anthropologue péruvien qui inventa les histoires initiatiques d’un sorcier Yaqui, Don Juan Matus, rompu aux stupéfiants naturels comme à voir l’invisible – un best-seller chez les hippies des années 1970 ?
Kajuyali Tsamani a répondu à ces questions avec une douceur désarmante : « Après mes études d’anthropologie, en 1980, j’ai vécu deux ans avec les Kogis réfugiés dans la Sierra Nevada de Santa Marta, que je veux saluer ici. Ils vivent en dehors du monde, leur culture pré-colombienne a résisté aux Espagnols, ce sont des gens pacifiques et d’une grande spiritualité. Leurs chamanes m’ont accepté. C’est pour moi un grand honneur. Ensuite, pendant dix années, j’ai fréquenté les Indiens Sikuani, les Kofan, les Siona, les Muinane, les Huitoto. Les « abuelos » (les maîtres) m’ont enseigné à reconnaître les plantes curatives, préparer les parfums, les décoctions, les poudres à priser. Avec eux, j’ai appris les rituels du tabac, du yopo et la coca. Enfin, dans la vallée de Sibundoy, j’ai été initié à l’ayahuasca avec le « curandero » Taita Martin Agrada, qu’il soit honoré. »
Beaucoup des informations que donne Kajuyali Tsamani se recoupent : par exemple on retrouve les noms des « abuelos », comme le vieux curandero « Taita Martin », dans les études ethnologiques de l’université de Colombie. Kajuyali Tsamani lui-même a fondé à Chachagui un centre de recherche sur le chamanisme, « La maison du Jaguar », où il forme des élèves. Il a écrit un livre sur l’ayahuasca, publié en Allemagne et en Colombie. Pourquoi selon lui un tel breuvage hallucinogène est-il utilisé comme remède par les plupard des ethnies indiennes de l’Amazonie – on l’appelle « yagé » au Pérou, « datem » en jivaro, « hunao » chez les Huitoto, « Mii » chez les Huaorani ?
Kajuyali Tsamani : « Ayahuasca vient du quechua « aya », ancêtre, âme, défunt, et « huasca », liane, corde. Pour nous, l’ayahuasca contient l’énergie des esprits anciens, elle est le lien qui nous réunit à eux. Elle nous aide à communiquer avec nos parents, nos ancêtres. Selon notre mythologie, c’est une nourriture fondamentale offerte par la Mère Terre. D’après l’archéologue écuatorien Plutarco Narajo, elle est utilisée en Amazonie depuis deux à quatre mille ans comme médecine et plante magique. Quant à ses effets, c’est d’abord une plante purgative et laxative. Nous l’appelons « la purga », la purge. En Colombie, les habitants en prennent quand ils ont des fièvres, souffrent d’alcoolisme, se sentent mal. Mais pour un « curandero », la maladie n’est pas seulement physique, elle revèle que le patient ne respecte plus certaines règes, ne vit plus en harmonie avec la nature ou ses proches. L’ayahuasca lui donne accés aux « esprits » des animaux, à leur puissance, elle lui montre les forces invisibles à l’oeuvre dans les arbres, les montages, la nature. Elle revisite le passé, fait revenir les parents disparus. C’est un voyage intérieur qui l’aide à remettre les choses à leur bonne place. »
Pourquoi Kajuyali Tsamani mène-t-il des « cérémonies » en Europe ?
L’initiation à l’ayahuasca lui semble bénéfique à tous. Il trouve préférable que ce soit un véritable "curandero" qui accompagne ces expériences, souvent éprouvantes. Et puis, il y a la loi de l’offre et la demande. Abandonne-t-il ses malades de Chachagui, en Colombie andine, au profit des riches Européens ? Non, il continue à vivre là-bas, où il accueille tout le monde et maintient la tradition des guérisseurs amazoniens - enquête faite, son centre existe : il y reçoit des Colombiens, mais aussi forme des occidentaux à la medecine traditionnelle; et à l'ayahuasca.

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Le recouvrement d’âme

Dans l’Amazonie indienne, la médecine traditionnelle des chamanes demeure la première méthode de guérison, et la moins coûteuse. Les « curanderos » sont d’abord des rebouteux, des masseurs, des sage-femmes, qui préparent des décoctions, des emplâtres. Ce sont aussi des thérapeutes qui soignent « l’âme » du malade avec les plantes psychotropes comme le « chiric sinango » (une solanacée qui guérirait le « froid au cœur »), le tabac et l’ayahuasca. Il appelle encore la chance sur un commerce, un enfant, les récoltes, place quelqu’un sous la protection d’une « arcane » (une défense), ou bien fabrique des « pusangas » (des charmes) pour attirer l’amour, ou lance des « virotes », des fléches invisibles. Nous entrons là dans la sorcellerie. Car le chamane est aussi un personnage ambigu, capable de magie noire, craint, souvent tenu à l’écart. Au Pérou, on l’appelle « pandra », guérisseur, « sandatia », sage, mais aussi « metia nepuyéra », « jeteur de sorts ».
La médecine traditionnelle d’Amérique Latine, longtemps méprisée en Occident, a commencé à être étudiée sérieusement à partir des années 1970. Depuis le début des années 1990, une nouvelle vague de chercheurs pluridisciplinaires, anthropologues, ethnologues, psychologues, éthnobotanistes, s’y attelle, n’hésitant pas à consommer les substances pour mieux comprendre. Ainsi l’anthropologue américain Michael Harner, qui a pris de l’ahayahuasca avec les Shipibo, pense que la « curacion » joue un rôle de guérison cathartique. Une de ses disciples, la psychologue Sandra Ingerman, devenue une figure du « développement personnel », parle de « recouvrement d’âme » et de réunification du soi après un traumatisme. L’anthropologue colombien Luis eduardo Luna et l’américain Michael J. Winkelman parlent d’un effet « pyschointégrateur ».
En France, l’anthropologue Patrick Deshayes (Paris VII) décrit chez les derniers Huni Kuin (Brésil, Pérou) des rituels d’ayahuasca
où l’on affronte et revit des peurs profondes qui vont être maitrisées, dominées grâce au chamane. La psychoanthropologue américaine Marlène Dobkin de Rios a cotoyé dix ans les guérisseurs de Belen (Pérou), elle les assimilent à une puissante séance d’hypnothérapie utilisant des techniques classiques de suggestion et de visualisation. Des études menées par le psychiatre américain Charles Grob (Hoasca Projet, 1992) auprès de 15 volontaires brésiliens prenant un « thé à l’ayhuasca » toutes les deux semaines depuis 10 ans ont montré une santé solide, de la confiance en eux, un optimisme à vivre - et ont mieux réussi les exercices de mémoire verbale que le groupe test.

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Les plantes enthéogènes

Comment l’ayahuasca agit-elle ? Que dire de sa composition chimique ? Quelles plantes entrent dans sa composition ? Nous en savons plus, maintenant que des biochimites et neuropharmocologues, après les anthropologues, étudient les plantes dites « enthéogènes », nom qu’ils préfèrent à « hallucinogène ». Enthéogène ? Le terme provient du grec « theos », dieu, associé à « gen », engendrer, et « en », à l’intérieur de soi. Le célébre banquier passionné de mycologie, Gordon Wasson, en a donné cette définition : « Libération ou expression du divin à travers de soi ». Les études descriptives ont suivi. Sont dites enthéogènes les substances qui déclencent des effets psychiques proches de ceux éprouvés et décrits par les mystiques : effroi sacré, intemporalité, contact ou fusion avec une présence puissante, innéfabilité, sentiment de joie ou d’extase, revisitation du passé, coexistence des contraires, certitude de la vie de l’âme après la mort, conscience de voir agir la conscience.
De fait, les exemples historiques d’usages mystiques des plantes ne manquent pas : Gordon Wasson a découvert les champigons appelés « chair des dieux » (teo-nanacatl) dans les légendes des Nahua du Guatemala. Il affirme que le « soma » chanté dans les Rig Véda hindous, breuvage enivrant qui rend immortel, était fabriqué à partir d’anamite tue-mouche. Le chimiste Albert Hofman, découvreur du LSD (présent dans l’ergot du seigle), pense que les « religions à mystère » utilisent des psychotropes, comme les célébres « mystères d’Eleusis » en Grèce : le « kikeon », l’offrande à base de céréales consommée pendant l’initiation contenait apparemment du seigle moisi. Quant aux cérémonies en l’honneur de Dionysos, les phallophories, elles n’allaient pas sans amphores de vin épicé et de boissons psychoactives.
Depuis peu, les recherches sur les enthéogènes se sont focalisées sur l’ayahuasca. Le terme désigne une liane florescente, Banisteriopsis caapi – et queques autres de la même famille. Elle est préparée en décoction, toujours mélangée avec des feuilles d’un arbustre proche du caféier, la « chacruna » (psychotria viridis). Ce breuvage s’appelle aussi « ayahuasca ». Quelquefois, le chamane ajoute d’autres plantes psychoactives, cannabis, datura, brugmansia, chiric sanango, graines de volubilis, chacun sa recette. Cela donne des boissons aux effets différenciés. D’après le curandero Taita Martin Carveja : « Il faut apprendre à reconnaître les différents types de yagé. Avec le culebra-guasca, que je n’aime pas parce qu’il est maléfique, on voit des serpents. Avec le mono-guasca, des singes. Avec le curi-guasca et l’indi-guasca, qui sont ceux que j’utilise, on voit des gens. »
L’analyse chimique explique comment opère ce coktail. Les feuilles de « chacruna » contiennent à haute dose du dymethiltritamine ou DMT, un alcaloïde peu connu, aux effets psychédéliques puissants. On trouve ce même DMT dans le « yopo », la poudre à priser hallucinogène utilisée par les Yanomanis – et certains dealers californiens le synthétisent (c’est une « design drug »). Normalement, le DMT mangé ne libère aucun effet hallucinatoire chez l’homme, car un enzyme de notre intestin le bloque. Or, comme l’a montré le pharmacologiste Dennis McKenna, les deux substances présentes dans la liane ayahuasca, les alcaloïdes « harmine » et « harmaline » inhibent cet enzyme. C’est là le génie de la recette chamanique : en ajoutant de l’ayahuasca à la chacruna, le DMT peut libèrer ses effets dans le corps l’humain. En même temps l’harmine et l’harmaline étant des psychédéliques, elles redoublent l’effet stupéfiant du DMT. Voilà pourquoi l’amère ayahuasca, breuvage combinant au moins trois alcaloïdes hallucinogènes, agit si fortement sur le cerveau du grand singe humain. On comprend que plusieurs sociétés pharmaceutiques, notamment l’américaine « International Plant corporation », aient tenté de s’arroger sa propriété en déposant des brevets décrivant des recettes indigènes, comme le « Sangre de Drago ».

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(Ayahuasca, la liane)
Des "ayahuasca tours"

« Aujourd’hui, un médicament sur deux est d’origine végétale, et les trois-quart d’entre eux ont d’abord été expérimentés par les médecines traditionnelles… explique Dennis McKenna en ethnobotaniste qui sillonne le bassin amazonien depuis vingt ans - co-auteur, avec son frère Terence Mc Kenna d'un livre contesté sur effets bénéfiques des hallucinogènes : "The invisible landscape". Et les chamanes explorent depuis des millennaires l’immense forêt amazonienne, véritable sanctuaire biochimique abritant 80.000 espèces végetales. Ils connaissent mieux que quiconque les effets des plantes médicinales. On comprend que beaucoup de monde s’intéressent de près à leur « plante mère », l’ayahuasca, comme aux autres plantes curatives.»
Nous sommes toujours au « Psychedelic forum » de Bâle. Ce soir Jan Kounen va projeter son film, et Dennis MCKenna vient de participer à la conférence-débat : « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les psychédéliques ». Il reprend : « Quand je regarde ces traditions indiennes, leurs cérémoniels, avec ces chants, ces visions prodigieuses, cette mystique, je me demande s’il ne faut pas s’opposer à ce que les plantes magiques soient transformées en molécules pharmaceutiques brevetées par Merck ou Pfizer. L’essentiel va être perdu, pour être réduit à des sensations affaiblies, détachées des rituels qui les accompagnent. Cela va faire comme avec les « ayahuasca tours » qui se transforment en séances de danse pittoresque, tandis que les chamanes se battent entre eux pour attirer les touristes. Je préfère la manière dont l’ayahuasca se fait connaître à travers les conférences, les articles scientifiques, les petits groupes d’amateurs, les sites de débat sur Internet. Par cette voie, l’ayahuasca rencontre ceux qui ont besoin d’elle. »
Après la projection du film de Jan Kounen salle San Francisco,
j’ai demandé à Kajuyali Tsamani ce qu’il pensait des effets spéciaux censés décrire les visions sous ayahuasca, ces kaleidoscopes de boas, ces mandalas de tarentules entrecoupés des tourbillons fractals, une esthétique assez Harley Davidson.

Le chamane a répondu, souriant : « C’est le premier niveau ».

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Pour aller plus loin
Un site consacré aux plantes mystiques ou « enthéogènes »
http://www.entheogenes.net/index.php/
Un article de synthèse sur les effets de l’ayahuasca par le neuropharmocologue Frédéric Bois-Mariage (Paris VII)
http://www.cairn.info/revue-psychotropes-2002-1-page-79.htm
Un article critique sur la « chamania » par l’anthropologue Jean Loïc Le Quellec (CNRS)
http://www.cairn.info/revue-afrique-et-histoire-2006-2-page-41.htm
Le site consacré « aux relations complexes des hommes et des psychoactifs »
http://www.erowid.org/

 

 

 

 

Par Jan Kounen - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 20 mai 1 20 /05 /Mai 17:50

s'il vous est arrivé de rencontrer un migrant de cette sorte, vous savez qu'un honnête PD ne cherche pas à profiter de la misère

À Athènes, des mineurs isolés afghans contraints de se prostituer pour survivre


Sur les grandes places et dans les jardins publics de la capitale grecque, des migrants attendent, bloqués entre la Turquie et l’Europe. Désœuvrés, ils peinent à trouver travail et logement.

Faute d'efforts solidaires de nombreuses associations, certains jeunes se retrouvent piégés dans des cercles illégaux. Entre autres, la drogue, les réseaux de passeurs et la prostitution.

Ces migrants sont parfois très jeunes, à peine 15 ans, et majoritairement afghans. Ils souffrent de discriminations et de  conditions de vie très précaires. Leurs camps ne sont pas fournis en électricité ou en eau chaude, ils n’ont pas accès au marché du travail et donc aucune source de revenus. Pas d’autres choix pour eux que de sombrer dans l’illégalité pour survivre. Chaque soir, dans les parcs Victoria, Pedion tou Areos ou sur la place Omonia, ils sont quelques dizaines à vendre leur corps à la nuit tombée. Les passes ont parfois lieu chez le client, mais le plus souvent derrière un buisson.

« Les clients n’ont rien à faire de ces jeunes »

Mohammad Mirzay, qui travaille dans une organisation humanitaire à Athènes, est quotidiennement auprès des réfugiés afghans en Grèce.

Quand les gens veulent vivre et subvenir à leurs besoins les plus simples, ils sont capables de faire bien des choses. Ces jeunes sont payés, dans le meilleur des cas, 50 euros la passe, parfois moins de 10 euros. Ils n’ont pas de travail. Ils dorment dans les tentes des camps de réfugiés. Je ne connais pas la nationalité de leurs clients, mais ils parlent presque toujours grec et sont beaucoup plus vieux qu’eux. Le problème vient surtout du fait que les réfugiés afghans sont discriminés par rapport aux autres, ils ne reçoivent aucune aide du gouvernement.

Ils n’ont pas de véritables abris ou de soutien financier, ils sont complètement livrés à eux-mêmes. J’ai fait de l’interprétariat à l’hôpital pour un Pakistanais qui avait été diagnostiqué séropositif. J’ai dû tout lui expliquer depuis le début, il n’y connaissait rien du tout. Il ne savait pas ce qu’était un préservatif ou le sida. Il ne savait même pas s’il l’avait attrapé lors d’un rapport sexuel ou de la prise de drogues. Parfois, il n’y a pas de préservatifs tout simplement parce que les clients n’en ont rien à faire de ces jeunes. De nombreuses vies sont en danger.

Les migrants afghans ne bénéficient pas du système de quotas mis en place par l’Union européenne pour répartir les demandeurs d’asile dans différents pays parce que les Afghans n’obtiennent l’asile que dans 63 % des cas. Seules les nationalités qui l’obtiennent dans plus de 75 % des cas sont concernées par la mesure, notamment les Syriens et les Irakiens. Par ailleurs, plusieurs pays voisins de la Grèce ont fermé leurs frontières aux Afghans, notamment la Serbie et la Macédoine. Le seul moyen pour eux d’atteindre rapidement des pays comme l’Allemagne ou la Suède est de faire appel à des passeurs.

Photo publiée sur le profil Facebook de Khatija Sacranie

“Une génération perdue”
Khatija Sacranie, travailleuse humanitaire anglaise pour Goodwill Caravan, a aperçu une quinzaine de jeunes garçons sur la place Victoria il y a quelques mois.
La plupart étaient Afghans, mais il y avait aussi quelques Syriens et Égyptiens. Des hommes plus âgés, qui n’étaient pas des réfugiés, rôdaient autour d’eux, comme des proxénètes. Certains s’arrêtaient en voiture pour leur parler. Je n’ai pas vu de transaction de mes propres yeux, mais c’était très clair que la prostitution avait lieu dans ce parc entre les jeunes réfugiés et les locaux.
Photo publiée sur le profil Facebook de Khatija Sacranie

Khatija Sacranie a posté ce message sur Facebook après sa rencontre avec les jeunes migrants :

C’est une génération perdue, coincée dans un ‘no man’s land’. Elle ne peut ni avancer ni reculer. La jeunesse, des garçons perdus. Encore mineurs, certains seuls, d’autres abandonnés, d’autres encore ont filé entre les mailles de la réglementation. De jeunes garçons, comme mes neveux ou comme mes cousins. Nous avons vu des proxénètes, des hommes à l’affût de leur proie, prêts à profiter de la situation, à les exploiter. Ces garçons disaient en général : si vous voulez nous aider, renvoyez-nous à la maison, renvoyez-nous en Syrie. Aidez-nous, faites-nous travailler. Donnez-nous quelque chose à faire, un endroit où travailler.

Ci-dessus, avec Ali, notre photographe et guide syrien. Nous sommes sur la place Victoria au centre d'Athènes.

C'est une génération perdue. L'un d'esx me dit : 

-« Coincé dans ce pays qui n'a pas figure humaine. Je ne peux pas avancer. Je ne peux pas revenir en arrière».

Cette jeunesse ce sont des garçons perdus. Des mineurs encore, certains seuls, certains abandonnés, d'autres ayant dépassé les bornes de la réglementation. Les jeunes garçons, que je compare à mes neveux, qui sont de l'âge de mes cousins.

 
Piégés dans une vie nocturne violente, ces jeunes commencent parfois à consommer de la drogue. Ils s’enferment alors dans un cercle vicieux dont il sera très difficile de se défaire. “Contre toute prudence ils se piquent deux ou trois avec la même seringue”
Des seringues et des cuillères utilisées pour consommer de l’héroïne par injection dans le parc Pedion tou Areos.

L’image publiée sur Facebook par une page dédiée au jardin public.

“Le plus dangereux est qu’ils sont parfois à deux ou trois avec la même seringue, si l’un d’eux a le sida, les trois l’attrapent. Ils boivent aussi beaucoup d’alcool. Pour eux, la vie n’a plus aucun sens. Il y a trois semaines, un jeune réfugié est mort par overdose. Malheureusement, les cas sont nombreux”, explique Mohammad Mirzay.
Ce cocktail humain explosif se cristallise dans la rue Filis, tout près de la place Victoria. Plaque tournante de la prostitution et du trafic de drogue athénien depuis plusieurs dizaines d’années, on y trouve le Sami’s bar, lieu de rencontre gay entre jeunes étrangers et Grecs plus âgés.
Photo Vue de la façade du Sammi’s Bar qui n'est pas un claque mais un lieu de RV
 Résultat de recherche d'images pour "inside the Sammi’s Bar Athens" Au hasard : est-ce un consommateur ou un des tauliers du Sammi's Bar...classé gay   

Le bâtiment est en très mauvais état et paraît désert. La riveraine qui a posté le présente même comme un bar 'laissé à l’abandon' derrière sa façade obstinément aveugle. Pourtant, du mercredi au samedi, les salles décorées à l’orientale sont pleines. C’est ce qu’ont confirmé plusieurs contacts locaux à France 24, tout en précisant que des jeunes migrants continuaient d’y aller pour chercher des passes. 

  Ces petites rues isolées d'Athènes recèlent les 'studios' où s'échangent les actes de la prostitution masculine. 

  

  Image associée Un des trou-du-cul d'immeubles... Résultat de recherche d'images pour "inside the Sammi’s Bar Athens" isolés et sans un euro les garçons afghans ne peuvent que subir la pression de ceux qui veulent les baiser ou s'en faire baiser pour très peu d'argent  

  https://soligrecsnimes.collectif-citoyen.fr/2016/12/a-athenes-des-mineurs-isoles-afghans-contraints-de-se-prostituer-pour-survivre/


 

  commentaire : le Sammi’s Bar : Il s'agit d'un boui-boui bien crado
Où les mecs par dessus l'calendo
Se rincent la cloison au Kroutchev maison
Un Bercy pas piqué des hannetons…...Pierre Perret

Par SOLIGRECSNIMES - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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