RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo

Lundi 8 avril 1 08 /04 /Avr 01:41

 CHEM OUV P (1BL) non ce n'est pas qui vous avez cru reconnaître

 

J'affectionne les moyens originaux, non conventionnels qui n'appartiennent qu'à moi (ou à peu d'hommes je pense), ces méthodes privées qui décorent mon jardin secret et qui m'excitent rien qu'à y repenser, qui embrasent mon imaginaire et mes sens quand mon sang de jeune taureau commence à bouillir. Max.

 merci de votre fidélité ! Cavaillongay

 

article transcrit en relais de http://confidences-viriles.erog.fr/30-index.html#

Le moyen très personnel d'un homme

pour se procurer du plaisir...

 

Inutile d'aller chercher bien loin la meilleure façon de se procurer un plaisir intense...

Pas besoin de gadget sophistiqués ni même de poupée plastifiée...

Nul besoin non plus de tous ces articles que l'on trouve à prix d'or dans les magasins spécialisés...

Non, chez vous, à quelques pas de votre lit ou de votre canapé se prélasse un compagnon discret qui sera devenir votre complice et vous donnera un plaisir raffiné...


J'aime les choses excentriques, les moyens originaux, non conventionnels qui n'appartiennent qu'à moi (ou à peu d'hommes je pense), ces méthodes privées qui décorent mon jardin secret et qui m'excitent rien qu'à y repenser, qui embrasent mon imaginaire et mes sens quand mon sang de jeune taureau commence à bouillir.


Bien sûr ce que je vais vous confier pourra peut-être étonner bien des personnes, voire même les choquera puisque mon jeu n'est pas ordinaire. Je prends le risque.

 

J'habite dans un minuscule studio dans une banlieue morne et mes journées sont remplies de ces interminables cours à la Fac. Cet univers ne me laisse que peu de temps pour suivre un bonne relation humaine. J'attends avec patience cette future ère où je vivrai en couple dans une relation où le sexe sera partagé, sans tabou, vecteur de découvertes lubriques et sans préjugés.

Pour l'heure je me satisfais comme beaucoup de mecs de mon âge et ma condition à des plaisirs solitaires qui me satisfont l'espace d'un instant seulement mais que je vis si intensément. Comme j'aime jouir, je ne manque jamais l'occasion de m'éclater !

 

Souvent, quand je suis allongé dans mon lit, au LIT B (2) matin, après une bonne nuit de repos et que ma queue raide, réveillée bien avant mon corps, forte, impérieuse de ma vigueur de tout jeune homme, me tire de ma torpeur et m'impose que je m'occupe d'elle. Car elle, elle est déjà prête la garce à donner de sa puissance car elle sait bien que je suis faible avec elle !

Comme si cela ne lui suffisait pas, elle réitère bien naturellement ses ordres le soir, alors que je suis fatigué de ma journée, capricieuse et autoritaire détenant le sésame qu'elle me donnera pour mon repos du guerrier.

 

Alors, à chaque fois je me touche pour la satisfaire et continue à gonfler et grossir comme un grain de maïs qui devient pop-corn. Comme lui j'éclaterai moi aussi !

 

Bien sûr je pourrais continuer à me tripoter le dard et me branler classiquement. Mais j'ai mieux, j'ai mon truc à moi. Un stratagème qui allie sensations, interdits et fantasme et qu'elle aussi aime beaucoup vu l'extase que y trouve et qu'elle partage avec moi.

 

HOME (18) Judicieusement posé à côté de mon lit, distant de moi d'une longueur de bras m'attend... mon aspirateur !!!

 

C'est un vieux modèle de chez Miele, avec un tube en plastique souple, un embout tellement pratique pour mon jeu ! Il offre aussi un autre tube en métal... Vous imaginez je pense ce que je peux en faire ??!!

 

Lorsque ma queue est bien droite et raide, que j'ai une énorme envie de pénétrer, de la fourguer dans un trou bien profondément et de ressentir des sensations plus fortes que celles que me procure ma main, je glisse mon manche dans celui de mon "ami" et le délire sexuel commence...

 

Le diamètre des tuyaux est parfait, comme étudié pour ma bite ! Je vois en eux de beaux culs à remplir, des bouches avides et voraces à envahir, des lèvres suceuses et insatiables qui inlassablement veulent aspirer mon membre et en tirer son jus !

 

Je tends lentement, soigneusement, comme un rituel profane ma bite trempée de mouille vers ce trou libidineux. Je la vois luisant dans la lumière de ma chambre, je la devine provocante, dominatrice, prête à combler le vide noir qui se présente à elle de sa masse...

 

La puissance de l'appareil est réglée au minimum. C'est idéal pour un début. Je sens l'air aspiré passer autour de mon gland qui ruisselle de précum.

La sensation est divine. C'est un peu comme une brise marine qui vient le caresser délicatement, un souffle qui humer ma fraise complètement décalottée...

Le courant d'air vient renifler mes odeurs de mâle, chatouiller mes parois, affoler plus encore mon braquemart incandescent.

Ma branle sera comme à chaque fois un orgasme total.

 

J'introduis lentement mon arme dans le fourreau. La colonne d'air devient de plus en plus ténue en raison de sa grosseur. Le bruit de l'aspiration aussi s'énerve et l'impatience évidente d'avaler mon monstre ameute mon imaginaire. Cette "bouche" mécanique dévore ma bite, s'empale sur elle et je joue de sa fougue.

8467-1-170x115 Je pénètre et me retire, recommence avec impertinence ce divin supplice.

En soumission à mes désirs, j'augmente ou réduis à volonté la puissance d'aspiration de sorte à moduler ma délectation. Le tube est comme un esclave aux ordres de mon bon plaisir

À chaque fois je sens mes poils les plus proches de ma pine être happés par l'air frais et je les vois se coucher. Ma peau du pubis aussi est avalée ce qui fait hurler le moteur de l'aspirateur et ce son aigu m'enfièvre.

 

Quelques fois, par envie de piment dans mes branles, je pisse un peu dans le tuyau. Je sais le jet inonder le tunnel et ensuite le liquide chaud dégoulinant au long du tube baigne ma queue, mes poils, mon cul alors le vent aspirant est attisé comme l'est mon plaisir.

De plus cette folie facilite les va-et-vient comme une baise imaginaire. Ma queue coulisse à merveille et je pilonne, je défonce, j'encule comme une bête...

Ensuite j'augmente un peu la force de l'inspiration du souffle et j'aime à penser que ma pisse souille mon ami électrique...

 

BRANLE ALG (37) Ah putain que c'est bon de voir ma bite rougie quand je la libère de cet "enfer" mécanique ! Elle est comme martyrisée et pourtant elle en redemande !! Je me secoue la tige avec vigueur et tous mes muscles se crispent sous l'excitation absolue. De la sentir dure comme de l'acier me ferait presque lâcher ma purée.

Il faut savoir varier dans la recherche de l'orgasme souverain. En cela j'adore aussi, pendant que ma queue est infatigablement bouffée par la gaine flexible, m'amuser quelques instants avec le tuyau métallique. J'écarte mes cuisses, le passe sur mes couilles, dans l'aine, le frotte tendrement entre mes fesses, je le presse savamment... sa froideur rigide enflamme ma rondelle intime qui se contracte comme apeurée. Il est vrai que son bon gros diamètre posté si près de mon fion, sa raideur implacable, sa longueur monstrueuse pourraient bien y faire des dégâts ! Je titille mes fesses et le faux membre fait rouler mes poils de cul qui réchauffent sa matière...

Je bande comme un cheval en rut !!

 

À force de ressentir ces ravages sur mon colosse malmené, à force d'imaginer des baises enragées, victime de mes pulsions et de mon désir, je n'ai qu'une seule fin : juter !

NU P ALG (39)Oui éjaculer sans limite, s'abandonner à la jouissance parfaite tandis que l'aspirateur continuera à avaler à la fois ma bite et ma lave. Sentir les jets immédiatement engloutis ! Je me laisse aller et je délivre mes flots de sève dans le tuyau qui doit en être encore gorgé... Mon corps délivré se décrispe, je  m'affale sur la lit. J'attends quelques minutes le temps de récupérer mes forces pour arrêter l'appareil...

 

 

Si vous aussi vous aimez vous branler de la sorte, ou si vous avez vous aussi une façon différente de vous faire cracher votre plaisir, si vous désirez connaître ou transmettre ces joies, venez en parler avec moi !

Je m'appelle Max !

 

 

 

 

 

 

Par MAX CONFIDENCES VIRILES - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 8 avril 1 08 /04 /Avr 00:13

Résultat de recherche d'images pour "porn close up figs suggesting man's testicles"     La castration volontaire : une solution radicale pour maîtriser ses pulsions

Le 08/06/11, par Julien Massenet (fake photo)https://www.ouvertures.net/cat/articles/societe-articles/
 

 

 
 Image associée Image associée
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A l´heure où les frasques sexuelles d’hommes politiques font la une des journaux dans le monde entier, Ouvertures s’est intéressé à cet acte extrême qui consiste, pour un mâle, à supprimer la cause physique de ses ennuis : la castration volontaire.

La pulsion sexuelle peut être vécue comme une souffrance ou une soumission insupportable à l’impératif naturel par certains hommes. D’où leur désir de recourir à la castration chimique (réversible) ou physique (définitive).

La question de la castration est rarement évoquée publiquement, sauf quand il s’agit de l’imposer ou de la proposer à des pédophiles ou des violeurs. L’acte volontaire, lui, est rare.

De récentes études éclairent un peu un phénomène que l’on comprend généralement mal. Il existe une grande variété de profils d’hommes qui choisissent cette solution. D’âges très différents, ils commencent généralement à envisager la possibilité aux alentours de 20 ans et passent à l’acte en moyenne vers 40 ans.

Les conséquences de la castration

Les conséquences les plus connues de la castration, physique ou chimique, sont une chute de la libido (mais pas sa disparition totale), un rétrécissement génital, un certain gain de poids et une diminution de la pilosité. Le fait est que ce sont précisément ces manifestations qui sont recherchées.

Dans un article paru dans Quasimodo, Philippe Liotard raconte la difficulté d’accès aux informations sur ce sujet : « Le caractère secret de la démarche comme la volonté de conserver une identité sociale honorable ne pousse pas à la confidence. Cependant, avec l’avènement d’Internet, des communautés virtuelles se sont constituées qui permettent des échanges mondiaux sur la question ».

Selon de nombreux interlocuteurs, le fondement de la décision doit reposer sur la certitude qu’a la personne que la castration entraînera bien une amélioration de sa vie.

J. est un des rares Français assidus sur les différents forums (anglophones) de discussion consacrés aux eunuques. Dans des propos recueillis par Philippe Liotard, il explique que, pour lui, « l’idéal ce serait de ne plus être rien. Ni homme, ni femme ».

« Les effets principalement espérés de la castration ne se réduisent pas à des questions d’anatomie, note P. Liotard. Bien au contraire. Les témoignages des eunuques (témoignages qui alimentent les désirs de ceux qui aspirent à le devenir) privilégient un état de bien-être, un calme qu’ils ressentent peu de temps après l’opération. »

Au centre du désir de devenir eunuque se situe la volonté d’accéder à une nouvelle sexualité, mieux maîtrisée, moins “animâle”, la volonté aussi d’échapper aux comportements attendus des hommes en matière de sexualité.

La pression des normes morales

Mais, pour J., la question principale reste de trouver quelqu’un qui puisse réaliser l’opération. En effet, l’acte castrateur, en raison notamment de son irréversibilité, fait peur.

Les médecins sont réticents (voir encadré), à tel point que sont apparus des « cutters », autrement dit des « coupeurs ». Il s’agit de non médecins qui réalisent ce type d’intervention, le plus souvent en dehors de toute structure hospitalière. Avec tous les risques que cela comporte, comme les faiseuses d’ange dans les pays où l’avortement est interdit. Une extrémité à laquelle J. ne se résout pas : « Avec un cutter : moi je le ferai pas. Je regrette de ne pas trouver en France un médecin qui accepte de m’opérer. Ce serait une manière d’avoir le choix. Là, on ne me laisse pas le choix ».

Les médecins sont réticents
Voici ce qu´écrit un internaute sur le forum du site sante-medecine-commentcamarche :« Je n´ai pas l´âme paisible et le self-contrôle d´un moine capable de balayer ses pulsions sexuelles. Je n´ai pas la chance d´être naturellement asexuel. Je regarde du porno pour combler mon manque ce qui ne fait probablement que l´augmenter et me fait terriblement honte (j´ai 100 fois essayé en vain d´arrêter, c´est une vraie addiction).
Les rencontres d´un soir ne m´intéressent pas, et je n´envisage pas non plus de recourir à une “professionnelle”, l´idée même me dégoute.
Je sais qu´il existe des traitements des traitements dits de “castration chimique” qui éliminent les pulsions sexuelles de façon hormonale. Si ils sont utilisés pour les pervers et autres pédophiles, je ne vois par pourquoi ça ne marcherait pas sur un homme “normal”. Un tel traitement me permettrait de me débarrasser de toute frustration et probablement d´être heureux. »La réponse du site :« La notion de “castration chimique” ne peut se concevoir que dans 2 cas: certaines formes de délinquance, comme signalé plus haut, et dans le cadre du traitement du cancer de la prostate.
L´envisager dans la problématique de [l´internaute] ne me parait pas possible. L´éthique médicale française interdit d´attenter à l´intégrité physique ou physiologique d´un individu sain de corps et d´esprit, même sur sa demande. De plus, libéraliser cette pratique serait la porte ouverte à bon nombre d´abus condamnables.
En bref, il ne faut pas “jouer” avec la normalité physiologique, ce n´est pas très sain et peut engendrer des regrets trop tardifs.
Bien sûr, il existe des médecins moins “regardants” ou avec une morale plus élastique. Mais dans ce domaine là, ils ne doivent pas être très nombreux. »La réaction de l´internaute un peu plus tard :« Je retombe un peu par hasard sur mon message près d´un an après. Merci à ceux qui m´ont répondu, certains messages m´ont bcp éclairé.  Avec le temps, j´ai compris que si le désir était physique et hormonal, la frustration, elle, est cognitive, et aucun produit chimique ne m´en débarrassera. »

 

“Cognitive” et… “affective ou émotionnelle”, comme le dit bien une intervenante dans la discussion.

À sa connaissance, il n’y a pas d’eunuque volontaire en France. La quasi totalité des eunuques “réalisés” vivrait en Amérique du Nord. Sans doute en raison de la forte pression des normes morales qui y sont à l’œuvre. « Le tiraillement est tellement douloureux entre les pulsions sexuelles ressenties et l’exigence de maîtrise que la castration apparaît un moyen radical d’entrer dans le droit chemin », écrit le rédacteur de l’article.

Pour en savoir plus

Pour faire face à des pulsions sexuelles incontrôlées, différentes voies sont possibles :
– opération chirurgicale. Irréversible, elle est à déconseiller la plupart du temps.
– traitement par médicament (castration chimique). Attention, la voie chimique seule risque de n’être pas suffisante. Il sera intéressant également de se faire accompagner sur le plan psychologique ;
– traitement psychologique, psychanalytique, psychothérapique. Pour ces trois voies (opération, médicament ou psychologie) : renseignements dans les services d’andrologie ou d’urologie de votre région ;
– voie spirituelle : méditation, prières, changement de nourriture, naturopathie, etc.
Tâchez de trouver une personne de confiance et impartiale pour vous accompagner dans vos démarches.

Face au refus des chirurgiens de les opérer, des hommes trouvent des praticiens qui acceptent de le faire dans la clandestinité, comme l’avortement auparavant, c’est-à-dire avec des risques non maîtrisés. Ces opérateurs sont accessibles par internet.
D’autres peuvent tenter leur chance dans des pays où la pratique existe à certaines conditions, comme en Suisse, au Canada ou en République Tchèque.

On peut aussi se renseigner :

– auprès des différents CRIAS (Centres de Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles) existant en France :
http://www.criavs.org/
– Association L’Ange Bleu (Association Nationale de Prévention et d’Information Concernant la Pédophilie) : elle écoute aussi bien les victimes des pédophiles que les pédophiles qui cherchent des conseils pour s’en sortir :
http://www.ange-bleu.com/
Les principaux moyens chimiques d’agir sont : Androcur (comprimé) et Salvacyl (injection).

>> Lire aussi : En France, des castrations volontaires se font dans la clandestinité

>> La castration chimique, un forum de Doctissimo.

>> Un site consacré à la question des eunuques [en].

 

 

 

Par JULIEN MASSENET - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 4 mars 1 04 /03 /Mars 17:51

  Image associée Résultat de recherche d'images pour "GAY PORN MAN FUCKED ON THE BACK SEAT OF HIS CAR"

 

 

 

 

Destinée aux « gays, bi et mecs curieux », cette application « speed dating » à l’ère de la géolocalisation compte six millions d’utilisateurs dans le monde. A Genève, près de 15000 utilisateurs se connectent chaque mois sur Grindr.

 « Si vous n’êtes pas sur Grindr, soit vous êtes 100% hétéro, soit vous mentez. » Le New York Village Voice a parfaitement résumé le rôle incontournable que joue aujourd’hui cette application pour smartphone au sein de la communauté gay.Grindr c’est le speed dating à l’heure de la géolocalisation. Le chemin le plus direct pour les « gays, bi et mecs curieux », selon la formule de la compagnie, pour trouver un partenaire sexuel dans le rayon le plus proche.

Voilà comment ça marche. Grindr affiche sur l’écran une mosaïque de photos: les visages ou les torses plus ou moins musclés des utilisateurs les plus proches de vous. L’application indique qui est en ligne à l’instant même. Un plan chaud s’organise en cinq minutes."A Zurich, il y a en permanence une opportunité à moins de 100 mètres. En revanche, à Fribourg, il faut compter quatre kilomètres”, témoigne Frédéric (prénom d'emprunt), un utilisateur assidu.

Selon les chiffres de Grindr, les utilisateurs actifs en Suisse sont en moyenne 65 400 par mois, dont près de 20 000 à Zurich et 14 450 à Genève. Dans le monde, un million et demi de personnes se connectent chaque jour.

Même au Vatican

Grindr est un phénomène global avec six millions d’inscrits dans 192 pays. Seuls deux des Etats les moins peuplés du monde en sont dépourvus: les îles du Pacifique Sud Tuvalu et Nauru. Mais il y en a au Vatican. Ainsi qu’en Iran, Iraq, Israël et au Kazakhstan. Les plus grandes concentrations d’utilisateurs se trouvent à New York et Londres. Il se dessine ainsi une géographie de la communauté. Les Inrockuptibles ont observé qu’en France, les distances au plus proche contact varient entre 10 mètres dans le Marais à Paris et 10 kilomètres en Moselle.

Grindr permet de faire en théorie aussi des rencontres platoniques. Mais son succès s’explique surtout par la possibilité de s’envoyer en l’air dans un délai imbattable, parfois en rencontrant quelqu’un dans le même bâtiment. Et en déplacement, l'application représente le moyen le plus pratique d’établir un contact avec la population locale et optimise les opportunités de rencontre, même pour les plus timides. Même celui qui ne s’est pas créé de profil peut savoir qui se trouve dans son périmètre.

Les premières victimes de Grindr sont sans surprise les bars gays et autres lieux de rencontres. A Zurich, une institution comme le “T und M” fondée par Thomas Kraus - alias Tamara - il y a 25 ans a ainsi fermé ses portes au début de l’année.

Un « radar » à gays

C’est Joel Simkhai, diplômé en relations internationales et économie de l’Université de Tufts en Israël, qui a lancé Grindr en 2009 avec 5000 dollars d’économie. Après avoir travaillé dans la finance et le marketing direct, il a eu l’idée de Grindr car, comme tout gay, il rêvait de pouvoir identifier à coup sûr autour de lui qui est homo et qui ne l’est pas. Son application a pour vocation de servir de «gaydar».

Basée à Los Angeles, l’entreprise emploie une quarantaine de personnes dans le monde. Grindr existe en version gratuite et en version payante, exempte de pub, qui montre davantage d’inscrits et offre plus de fonctionnalités comme des notifications push. Quelque 75% du chiffre d’affaires proviennent des abonnements et les 25% restants de la publicité. “Grindr génère un trafic formidable et dirige quantité d’utilisateurs vers des bars, des clubs ou des fitness locaux”, déclare Joel Simkhai à PCMag.

Fort de cette formule, le fondateur a lancé en 2011 Blendr, la version hétéro de Grindr, qui ne crée toutefois pas le même engouement. Moins offensives dans leur vie sexuelle, les femmes sont en effet difficiles à amener sur ces supports. Un problème récurrent pour les sites et applications spécialisés dans les rencontres.

 

 


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Par BILAN QUEBEC - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 8 février 5 08 /02 /Fév 17:40

2013-2019  six ans de merde

 
Révolte fiscale La France grogne
Paris Match | Publié le 15/11/2013 à 12h59 |Mis à jour le 16/11/2013 à 12h31

 

 

 

 

A Reims, le 9 novembre, Thierry Prévot, fondateur des Compagnons peintres champenois, emploie une dizaine de personnes. Il craint une hausse de la TVA à 10 % : « Déjà, les tarifs des ouvriers venus des pays de l’Est sont inférieurs aux nôtres. »

Révolte fiscale

La France grogne La France grogne La France grogne

 

Dans tous les milieux professionnels comme La France grogne dans toutes les régions, le pessimisme envahit le pays.

 

Publié le 15/11/2013

 

  et le 27 novembre 2018 naît le mouvement des gilets jaunes

 

Par PARISMATCH - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 27 janvier 7 27 /01 /Jan 09:36

Petit traité de sexologie musulmane. Kama sourates dans Le Courrier International

Le film de Mitra Farahani DR

Levrette, cunnilingus, “petite” et “grande” sodomie : l’écrivain Hafid Bouazza a confronté les pratiques sexuelles aux textes sacrés de l’islam et à la littérature arabe classique. De quoi clouer le bec aux plus pudibonds des imams.   Comme l’islam détermine toutes les facettes de la vie sociale et personnelle du musulman (du moins en théorie), il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il donne aussi des instructions sexuelles au vrai croyant. Ces instructions se fondent sur le Coran, ainsi que sur les hadith, ces textes qui rapportent des propos tenus par le prophète Mahomet ou des histoires le concernant. En Europe, dès le xviie siècle, on décrivait l’islam comme une religion pornographique. Cette association d’idées s’explique non seulement par l’hédonisme de Mahomet – à qui l’on doit ces paroles célèbres : “Pour ce qui est des affaires terrestres, j’aime les femmes et le parfum” –, ainsi que par la sensualité des descriptions coraniques du paradis, mais aussi par l’intérêt accordé à la sexualité (masculine).

Pour Mahomet, le sexe ne sert pas uniquement à la reproduction, mais on peut en jouir à part entière. Il autorisait d’ailleurs le coït interrompu comme mode de contraception. Le 11 septembre 2001, de religion pornographique, l’islam est tout d’un coup devenu une religion terroriste. C’est un changement évidemment regrettable. A ce propos, je me souviens encore d’un Marocain qui, stupéfait d’entendre une Arabe déclarer à la télévision que l’Occident était obsédé par le sexe, s’est écrié : “Ce n’est pas vrai. Le sexe, ça nous intéresse aussi !” Cela étant, je me demande ce qu’il reste aujourd’hui du mythe de l’Arabe infatigable, un mythe qu’illustre cette histoire bien connue : un Arabe capture la femme d’un croisé et fait sept fois l’amour avec elle. La femme lui demande : “Les Arabes s’y prennent-ils tous ainsi ?”

L’homme lui répond par l’affirmative. “Maintenant, je comprends pourquoi Dieu vous a donné la victoire sur nous !” Quiconque lit certaines rubriques des journaux sait à quel point il est difficile, voire épuisant, de parvenir à un orgasme satisfaisant – du moins pour un homme qui s’efforce aussi de satisfaire sa compagne. Pour rendre justice à Mahomet, il importe de signaler qu’il encourageait ses disciples à avoir recours à des préliminaires. “Ne vous jetez pas sur vos femmes, expliquait-il, mais commencez par leur adresser un messager.” Les siens lui demandèrent alors : “Qu’est-ce qu’un messager, ô Prophète ?” Il répondit : “Des mots doux et des baisers.”

Nous savons également des comportements sexuels de Mahomet qu’il gardait la tête couverte pendant l’acte et qu’il disait à la femme : “Mets-toi à ton aise”, avant de s’atteler à la tâche. Il parlait aussi ouvertement de sexe avec ceux qui venaient lui demander conseil. Nous savons enfin que Mahomet n’était pas circoncis. Il n’existe en tout cas aucun compte rendu connu d’une éventuelle circoncision. Les premiers érudits islamiques ont d’ailleurs beaucoup écrit et polémiqué sur cette question. Les théologiens sont finalement parvenus à un consensus : Mahomet, en tant qu’élu de Dieu, est né circoncis. (Avant l’islam, les Arabes pensaient que, lorsqu’un garçon était enfanté à la pleine lune, il naissait circoncis ou plus précisément marqué par un prépuce plus court ne pouvant couvrir tout le gland.)

Le principal verset du Coran sur le sexe se trouve dans la deuxième sourate, celle dite de la Vache, verset 223 : “Vos femmes sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ, comme vous le voudrez.*” Ce mot “comme” est ambigu car, en arabe, il peut aussi vouloir dire “où vous le voudrez”. Dans les travaux théologiques, ce point fait aussi l’objet de vives disputes : “comme vous le voudrez” sous-entendrait que le sexe peut se pratiquer dans différentes positions. Et la tradition veut que “certains Arabes” pratiquent l’amour sur le côté. C’était censé être la meilleure façon de dissimuler le plus possible la vulve de son épouse. On estimait en effet indélicat d’exposer sans pudeur cette partie du corps de la femme (mais nous reviendrons sur ce point plus tard). Pour illustrer ce problème, la tradition raconte une petite histoire. Un jour, une femme se plaignit au Prophète que son mari exposait sa vulve sous tous les angles. Allah envoya alors à Mahomet le verset précité.

A l’époque, on croyait qu’une femme à qui l’on fait l’amour par-derrière enfantait des enfants qui louchent ou qu’elle devenait stérile si elle s’allongeait sur l’homme. La position du missionnaire, elle, expose inutilement sa vulve au regard. De plus, il est toujours inconvenant pour une musulmane habillée d’être assise les jambes écartées. Quant aux jambes croisées, elles sont aussi suspectes : c’est un signe de libertinage. C’est le célèbre théologien Al Ghazali (1058-1111) qui a couché définitivement sur le papier les règles de l’orthodoxie pour avoir des rapports sexuels décents. Il estimait que le corps de l’homme, comme celui de la femme, doit être couvert pendant l’acte. Moins on expose son intimité corporelle, mieux ça vaut. Le couple n’a pas non plus le droit d’indiquer la direction de La Mecque avec la tête.

Et, pour “défendre” la nature de la femme – autrement dit pour s’assurer que l’idée d’adultère ne vienne la travailler –, l’homme doit avoir un rapport sexuel une fois tous les quatre jours. La question de la fréquence des rapports sexuels qu’un musulman doit avoir pour satisfaire sa femme est d’une grande importance. Elle a été savamment discutée peu de temps après la mort de Mahomet. Certains pensaient que le bon rythme pour un musulman était d’avoir un rapport sexuel une fois tous les trois jours avec sa femme. Ce qui est certain, c’est qu’avant de se livrer à l’acte il faut dire : “Bismillah !” – au nom d’Allah. Il faut de plus déclamer quelques versets du Coran. Cette piété vise surtout à obtenir une descendance noble (il faut comprendre : masculine). Une source arabe rapporte une anecdote significative à ce propos. Il s’agit d’un homme qui n’avait que des filles. Il s’en plaignit à un imam qui lui conseilla de dire désormais, avant de pénétrer sa femme, “Astaghferou Allah !” – Que Dieu me pardonne !

L’homme s’exécuta et obtint ainsi dix garçons. Cela dit, la vraie morale de cette histoire est qu’avoir des filles est une sanction de Dieu pour des péchés – éventuellement inconscients. Le verset 223 de la deuxième sourate du Coran peut également être interprété en ces termes : “Allez à vos femmes où vous le voudrez.” Dans ce cas, Dieu autoriserait la sodomie. Ce point a lui aussi fait l’objet de nombreux écrits, même si l’opinion courante est que l’islam ne tolère pas le sexe anal. Mahomet aurait dit : “N’allez pas à vos femmes par leur ne-me-touche-pas.” (un euphémisme pour l’anus). Il aurait aussi qualifié la pratique du coït anal avec des femmes de “petite sodomie”.

Or, sachant que la “grande sodomie” – homosexuelle – était répréhensible, on peut donc en déduire que sa “petite” variante est punissable elle aussi, comme dans certains Etats des Etats-Unis. Le Coran semble le confirmer, car il y est dit avant la citation susmentionnée : “Et si elles te réclament durant leurs menstrues, dis-leur : c’est nuisible. Evite les femmes pendant leurs menstrues et ne les approche pas tant qu’elles sont impures. Une fois qu’elles sont pures, va en elles là par où Dieu l’a ordonné.” L’islam connaît quatre écoles juridiques principales. L’un de ces courants est l’école malékite, du nom de son fondateur, le théologien et juriste Malik ibn-Anas (environ 715-795). Cet homme aurait autorisé le coït anal dans certaines circonstances : ce serait un moindre péché que la masturbation. Car, selon le Prophète, quiconque se masturbe ne contemplera jamais le paradis. Malik a furieusement nié avoir tenu ces propos et a maudit ceux qui les lui avaient attribués. Paradoxalement, cet homme exaspéré est aussi à l’origine de l’une des rares références au sexe oral que j’ai pu trouver dans la littérature classique arabe.

Il s’agit d’un ouvrage du XVe siècle qui traite des femmes et du sexe. Un passage est consacré à la question de savoir si un musulman est autorisé à regarder la vulve d’une femme. Il existe sur ce point précis des interprétations contradictoires des faits et gestes du prophète. L’une l’autorise et l’autre l’interdit, mais de toute façon les deux points de vue ne sont pas considérés comme authentiques. Pour ce qui est de l’interdiction, Mahomet aurait dit que personne ne doit regarder la vulve de sa femme ou de sa mère, sous peine de cécité. Selon l’autre tradition, il aurait dit : “Dieu a voulu que la femme soit comme un vêtement pour vous et vous, un vêtement pour elle. Je vois tout ce qui est à la femme et elle voit tout ce qui est à moi.” Un consensus théologique a finalement été trouvé pour conclure que c’était une mauvaise chose, mais sur des critères médicaux et donc non religieux.

Pour sa part, Malik aurait dit qu’il n’était pas convenable qu’un homme regarde la vulve de sa femme pendant la copulation ou “la lèche”. Un ajout qui passe généralement pour une “exagération permissive”. En tout cas, l’islam actuel reconnaît encore ces conditions et ces restrictions car elles proviennent de traités qui sont considérés comme canoniques. Même dans le Kama-sutra arabe, le grand classique intitulé Le Jardin parfumé pour la récréation des âmes, du Tunisien Cheik Nefzaoui (XVe siècle), le sexe oral n’est pas cité. Dans l’œuvre d’Abu Hayyan al-Tawhidi (mort en 1023), il y est fait allusion, mais en tant que déviance sexuelle. Ce penseur renommé était aussi une forte tête : il a brûlé une bonne partie de son œuvre avant sa mort, par amertume face à la méconnaissance et à l’incompréhension auxquelles se heurtaient ses livres. Il raconte à propos d’un homme éminent éperdument amoureux d’une esclave qu’“il l’allongeait sur le dos, lui soulevait les jambes et versait goutte à goutte dans sa cavité une certaine quantité d’eau-de-vie. Puis il posait ses lèvres sur sa vulve et la suçait jusqu’à ce qu’il ait tout bu. Il buvait aussi son urine lorsqu’elle avait ses menstrues.”

Puisque nous en sommes là, je ne peux priver le lecteur de l’histoire suivante qui vient de la même source. Al Tawhidi parle d’un clerc à la cour qui “suçait le clitoris de son esclave juive ?, puis lui enfonçait son doigt dans l’anus, l’en retirait et déposait ce qu’il en avait extrait sur le bout de sa langue, tout en prononçant ces mots : ‘Voici l’essence du vin, plus goûteux pour moi que des pommes !’” Question sexe, on le voit, il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil. Bien qu’il fût conseillé ou même recommandé de faire preuve de réserve et de piété pendant le jeu amoureux, l’âme et la chair des musulmans ne se laissaient brider qu’à contre-cœur. Ainsi, on évoquait dans les écrits l’opportunité, l’utilité et l’admissibilité du rahaz, à savoir bouger et se tordre, se tortiller et remuer pendant l’acte. Une femme a-t-elle le droit de se laisser aller pendant les rapports sexuels et de bouger comme elle en a envie ? Peut-elle crier et user d’un langage obscène ?

La réponse à ces questions est simple : puisque les femmes de personnes éminentes et même celles de certains compagnons du Prophète l’ont fait, c’est que c’est autorisé. On connaît même l’existence au VIIe siècle d’une femme du nom de Hubbâ, dont on sait qu’elle conseillait d’autres femmes en cas de problèmes sexuels. Elle était originaire de la ville sainte de Médine et elle incitait les femmes à se montrer bruyantes et actives pendant l’acte afin d’augmenter le plaisir mutuel. Même lorsqu’elle était devenue très âgée, son fils n’hésitait pas à lui demander conseil : “Le fils de Hubbâ demanda à sa mère : ‘Mère, comment les femmes préfèrent-elles qu’on les prenne ?’ Elle répondit : ‘Mon fils, si la femme a le même âge que moi, demande-lui de s’agenouiller et d’appuyer sa joue contre le sol ; et ensuite, entre en elle. S’il s’agit d’une jeune fille, prends-lui les cuisses et appuie-les lui contre la poitrine. Tu obtiendras ainsi ce que tu veux et tu pourras satisfaire ton désir.’”

Des œuvres postérieures encouragent le rahaz car la femme s’y livre tout simplement pour accentuer son plaisir. On pourrait dire pour atteindre l’orgasme. Mais l’arabe littéral n’a pas de mot pour désigner l’orgasme ; il ne connaît que l’éjaculation masculine. Dans les dictionnaires modernes, l’orgasme est décrit comme “la douleur de la volupté” ; au Maroc, on parle de “chercher la tête”, autrement dit : atteindre le paroxysme. A propos de liberté de mouvement de la femme pendant l’acte sexuel, voici la seule description d’un orgasme féminin que j’aie trouvée dans la littérature classique arabe. Le poème date de la fin du VIIIe ou du début du IXe siècle et il s’adresse à la femme du poète : “Et toi, Oumamah, tu ne sais pas Que tu surpasses toutes les femmes en étroitesse et en chaleur Et ce qui me charme en toi pendant le coït C’est ta langue qui vit et ton regard qui meurt.”

Le lecteur trouvera ci-après une description d’une femme qui se laisse totalement aller. Il s’agit d’un extrait de Alf layla wa layla, plus connu sous le titre Les Mille et Une Nuits, écrit en prose rimée, que j’ai ici transformé en poème : “La jeune fille se leva et se déshabilla Elle se présenta dans une chemise brodée de fil d’or Qu’elle retira et elle me prit par la main Et monta avec moi sur le lit et dit : ‘Gloire Au mariage – l’arc-en-ciel de mon cortège de voiles ôté : Et dans ce qui a la bénédiction de Dieu il n’y a rien qui déshonore.’

Elle se laissa tomber sur le dos et me projeta Sur sa poitrine consumée par tant de désirs [qui la tourmentaient Elle poussa un sanglot et à ce sanglot Succéda un regard né d’un voluptueux désir de plaire Puis elle releva son vêtement jusqu’à ses seins Et quand je l’aperçus dans cet état Je ne pus me contenir et m’introduisis En elle après lui avoir sucé la lèvre Et elle gémit et feignit l’angoisse et la soumission Et elle laissa des larmes couler de ses yeux Et elle s’écria : ‘Oh mon amour et ma chose ! Fais de ton mieux ! Je suis ton esclave ! Prends-le à pleine main ! Donne-le moi tout entier ! Donne-le moi ! Je veux le faire entrer en le tenant dans ma main Et guérir ainsi mon cœur de ce mal !’ Elle me fit entendre encore longtemps des chants de désir et des sanglots Entre tous les baisers et les enlacements Jusqu’à ce que nos cris envahissent la rue Et que nous parvenions à atteindre le bonheur et le succès.”

J’aime bien le passage “et feignit l’angoisse et la soumission”. Pauvres hommes… L’“étroitesse”, dans le premier poème, fait naturellement allusion à son vagin. Les Arabes avaient et ils ont encore une préférence pour un vagin étroit, de préférence sec. Cela peut s’expliquer par la circoncision : avec son prépuce, l’homme circoncis perd des milliers d’extrémités nerveuses sensibles. D’où peut-être aussi l’attention obsessionnelle accordée à la “petite sodomie”. Cette ouverture d’esprit est louable, car, d’après un proverbe connu : “Il n’y a pas de honte dans les affaires religieuses”. J’aime ajouter : et en dehors non plus. * Passage emprunté à la traduction du Coran de D. Masson, Gallimard, coll. “Folio Classique”, 1967.

Hafid Bouazza

Biographie

Hafid Bouazza c'est lui :  Résultat de recherche d'images pour "Hafid Bouazza"

Hafid Bouazza est considéré aux Pays-Bas comme l’un des écrivains les plus talentueux de sa génération. Né en 1970 à Oujda, au Maroc, il quitte son pays natal à l’âge de 7 ans, pour rejoindre son père aux Pays-Bas. Son premier livre, Les Pieds d’Abdullah (éd. Le Reflet, 2003), publié en 1996, est un recueil de nouvelles. Outre ses œuvres en prose – dont son premier roman Salomon, en 2001, et Paravion, en 2003 –, Bouazza a écrit des essais et deux pièces de théâtre. Extrêmement critique envers sa communauté d’origine, Hafid Bouazza affectionne les sujets provocateurs et tout particulièrement ceux liés à la sexualité.

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