SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES

Mardi 26 novembre 2 26 /11 /Nov 01:22

  

Nous avons tous connu des camarades de classe comme Clément qui s'isolaient dans les salles vides pendant les récréations ou la demi pension. Peut être l'avez-vous fait vous même ? Peut-être vou y êtes-vous masturbé ? 

Ecoutons Clément : "C'est une main d'homme, avec une odeur de mâle, une main puissante qui presse ma bouche sans ménagements... Plusieurs fois j'avais entendu que c'était mieux de se faire initier par un adulte expérimenté. Mais là cette opportunité surprise ne résultait pas d'un calcul de ma part". "Un incube m'avait vidé de mon énergie : il occupait tout mon intérieur."

Cette histoire remonte à mes années de Lycée. j'avais presque 18 ans alors, j'étais plutôt mignon, encore vierge et j'avais beaucoup de difficultés à assumer mon homosexualité. Je n'éprouvais rien pour le sexe opposé et les garçons m'intimidaient terriblement, particulièrement les garçons plus âgés. Je ne supportais que très difficilement leur présence, leur proximité. Cela me mettait dans un état incontrôlable d'émotivité. Je rougissais, j'étais mal à l'aise et cela aggravait encore davantage un sentiment de honte.

J'évitais donc le plus possible de les approcher et cela m'avait donné la réputation d'être solitaire et sauvage. Je mangeais seul au réfectoire malgré les invitations, j'étudiais seul dans les fonds des bibliothèques. Mais plus que tout j'aimais me rendre durant la pose du déjeuner dans les salles de classe vides, désertées et rêvasser. Ces moments d'intimité ou d'étude solitaire étaient délicieux.

Depuis quelques mois déjà j'avais pris l'habitude de me rendre dès treize heures dans l'une des salles de biologie du quatrième étage. Et j'imagine que mon manège devait avoir été repéré car un jeudi le silence absolu de ma salle fût rompu par une intrusion soudaine. Je somnolais lorsqu'on ouvrit brutalement la porte. Philippe entra, me sourit d'une façon irrésistible, chaude et puissante et me lança:

— Tu ne devrais pas être ici tu sais, nous n'avons pas le droit de rester dans les salles de cette façon.

— Je suis au courant

— Je peux rester un peu avec toi, les salles d'études sont toutes pleines et au dehors il fait une chaleur accablante

— Pourquoi pas.

Je le regardais prendre une chaise à l'autre bout de la salle et se rapprocher de moi. Il s'installa à quelques mètres et entreprit de défaire son sac. Il me sourit à nouveau, ce sourire était vraiment magnifique. Il me donnait toujours des frissons, il s'agissait d'un de ces sourires qui vous gèle sur place et qui vous fait penser que le gars auquel il appartient est le plus bel homme que vous avez vu dans votre vie.

Je baissais à nouveau les yeux sur mon livre. C'est bien ma chance songeais-je, le type le plus beau du lycée que j'ai réussi à éviter pendant trois mois alors qu'il est dans la même classe que moi débarque dans ma salle et il veut sympathiser. Je me sentais déjà mal à l'aise. Philippe était effectivement très beau. D'après ce que je savais il avait arrêté ses études puis les avait reprises, ce qui expliquait qu'il ait vingt-deux ans. Il était très brun avec des yeux verts magnifiques, et son visage était inexplicablement séduisant avec son éternelle ombre comme s'il ne s'était pas rasé depuis la veille.

Sous son t-shirt on devinait un corps musculeux mais pas à la façon des bodybuilders. Il s'agissait plutôt de muscles secs, puissants, virils, biens faits qui donnait à sa silhouette une forme terriblement masculine.

L'heure passa lentement et j'en profitais pour l'observer sous toutes les coutures, je ne pouvais pas détacher mon regard de son corps, de ses épaules, son dos, son cou, ses mains puissantes mais tendres et soignées. Je m'attardais particulièrement sur la façon dont ses épaules roulaient sous le t-shirt, sur ses cheveux soyeux et sombres, sur ses pectoraux moulés par ses vêtements. Lorsque la sonnerie retentit je me dépêchai de partir et la semaine continua sans autre incident.

Cependant Philippe prit l'habitude de venir dans la salle et de travailler avec moi si bien que je m'accoutumais à sa présence, à son odeur mâle, à ses sourires, à ses serrements de mains virils, à son rire.

Un jour que nous étudions dans cette même salle vide, je m'étais accoudé à la fenêtre ouverte, debout, le dos tourné à la salle et j'écoutais le bruit du dehors et je goûtais à la chaleur de la cour qui contrastait singulièrement avec la fraîcheur du dedans. Je l'entendis pousser sa chaise et venir vers moi.

— Qu'est-ce que tu regardes ?

— Rien, je me contente de prendre l'air.

— Moi je cherche une excuse pour arrêter d'étudier.

L'accès aux fenêtres était assez difficile du fait de la présence des tables collées contre le mur. J'avais juste la place de me tenir à la fenêtre, une table de chaque côté. Aussi pour se mettre à la fenêtre, Philippe se tenait juste derrière moi et pour se tenir il avait appuyé ses mains de part et d'autre de moi, sur le rebord. Je me tenais donc entre ses bras, accoudé à la fenêtre et lui debout derrière moi.

Philippe faisait partie de ces gens que la proximité ne gène pas. Mais moi je commençais à l'être. En bas il aperçut un de ses camarades qui revenait d'un entraînement sportif et, pour l'interpeller, il se colla contre mon dos pour mieux voir en contre bas et se mit à lui crier quelque chose. Je ne saurais dire quoi, j'étais bien trop submergé par la sensation de son poids contre moi, de la chaleur de son corps qui irradiait à travers ses vêtements, ses pectoraux contre mes épaules, son ventre dur et musculeux sur mes reins, son sexe contre mes fesses, ses jambes qui appuyaient sur les miennes. Il avait cessé de crier, son ami était parti, son corps ne pesait plus sur le mien.

— Excuse moi, je ne t'ai pas fais mal au moins?

— N... non, non. ça va.

— Tu rougis!? Ne sois pas gêné, on est des hommes, entre hommes il n'y a pas de honte à avoir!

— Oui

— À moins que tu aies aimé ça?

— NON!

— Tu es sûr?

Je ne répondis pas.

— Je me doutais que tu étais un petit PD.

Sur ces mots il se colla de nouveau contre mon dos. De nouveau cette sensation de puissance, de chaleur, il m'entoura le corps de ces bras puissants, il me serrait à m'en faire mal.

— Tu aimes ça?

Il me serrait si fort, que je ne pus que soupirer vaguement. Je sentais sa tête contre la mienne, son odeur mâle qui me submergeait. Il se mit à me mordiller l'oreille droite, puis à l'explorer avec sa langue. C'était trop, j'en avais l'estomac serré. Le bruit de sa langue, cette chaleur, cette force, cette douceur, j'étais à lui, je n'existais plus.

Il se remit à me mordiller l'oreille, j'essayais de me dégager, les sensations étaient trop fortes mais il me maintint fermement en me forçant contre le mur et en entourant mes bras par les siens pour éviter que je puisse lui résister.

Son souffle chaud contre ma joue, sa respiration haletante, la brûlure de sa peau mal rasée frottant contre la mienne. Je tentais encore de me libérer et poussais involontairement vers l'arrière. Il crut que c'était un signe d'encouragement lorsque mes fesses pressèrent sur son sexe raide.

— Tu es chaude ma petite pute. Tu la veux dans le cul, hein?

— Non. Laisse moi je n'aime pas ça.

Il empoigna mon sexe bandé à pleine main et serra pour me faire mal.

— Tu n'aimes pas ça, hein? Alors pourquoi est-ce que tu bandes comme un âne!

Il se mit a frotter sa bite raide contre mes fesses de haut en bas et de bas en haut.

— Laisse moi! Dis-je plus faiblement.

— Non certainement pas. J'aime bien humilier les petites lopes dans ton genre! Tu vas prendre ma grosse queue dans ton cul, tu vas aimer ça, je vais te faire crier ma salope. Et je te garantis que tu en redemanderas.

Il plaça ses pieds entre les miens et utilisa ses jambes puissantes pour écarter les miennes.

— Quand j'en aurai fini avec toi tu seras à moi.

De nouveau son souffle contre ma joue et il me murmure à l'oreille:

— Tu seras ma petite femme et chaque fois que je te l'ordonnerai, tu viendras à quatre pattes me supplier de te prendre comme une bête, profond et fort. Avec ces connes de filles je dois y aller doucement et tendrement blablablabla, mais toi je te montrerai comment un homme encule, ce sera une baise bien couillue, je te prendrai tellement souvent et fort que tu auras du mal à marcher.

Il continuait de se frotter contre moi, ondulant du bassin d'avant en arrière, il faisait exprès de faire glisser sa joue contre la mienne pour me donner cette sensation de brûlure avec sa mâchoire mal rasée. Il libéra l'un des bras qui m'enserrait et m'attrapa les cheveux puis tira ma tête en arrière jusqu'à qu'elle repose contre son épaule gauche. Sans arrêter de se masturber contre moi, il passa sa main gauche qui tenait mes cheveux sous ma mâchoire pour maintenir ma tête penchée vers lui. Du côté droit il pencha sa tête en avant et entreprit de mordre légèrement mon cou et de me faire un suçon. La sensation était insupportable. Je dérivais dans un subtil mélange de plaisir et de douleur. Le tout dominé par la forte odeur d'homme qu'il dégageait en transpirant. Je n'existais plus que par sa bouche sur mon cou et son bruit d'aspiration.

Sa main droite qui jusqu'alors me maintenait défit ma ceinture et mon pantalon et le fit glisser vers le bas. Il fit de même avec mon caleçon. Et pendant que son jeans rêche frottait douloureusement contre mes fesses nues, sa main droite passa sous mon t-shirt et se mit à pincer fortement mes tétons raidis. Chaque fois qu'il les pinçait, il m'arrachait un petit cri, ce qui avait l'air de l'exciter puisqu'il appuyait plus fort ses hanches contre mes fesses. Sa main droite délaissa mes tétons pour revenir à son pantalon.

Sa bouche sur ma gorge me poussait au bord de l'évanouissement. Il suçait et caressait avec sa langue dure et chaude, sa salive coulant en un mince filet le long de mon cou jusqu'au col de mon vêtement. Ses va-et-vient cessèrent pendant qu'il défaisait son pantalon. Mon coeur battait à tout rompre. J'étais comme un oisillon capturé par un chat. Sa main gauche maintenait toujours ma tête renversée par le menton,. Il baissa son jeans, écarta encore mes jambes avec les siennes jusqu'au maximum que permettait mon propre pantalon amassé à mes chevilles. C'est là que pour la première fois je sentis ses jambes chaudes et poilues à nu contre mes jambes nues. Ses jambes aux muscles virils tendus et forts qui pressaient contre les miennes pour les écarter et qui me poussaient vers l'avant contre le mur. Ses jambes fortes dont les muscles puissants roulaient sous la peau chaque fois que son sexe moulé par son slip poussait entre mes fesses.

Il libéra ma tête et mon cou marqué jusqu'au sang, et utilisa ses deux mains pour baisser complètement son slip et son jeans noir. Il cracha dans sa main et déposa sa salive brûlante sur son sexe et entre mes fesses, et ce à plusieurs reprises. Moi j'étais comateux, perdu dans mon plaisir. Il se replaça correctement entre mes jambes. Sa main gauche me tenait la taille tandis que sa main droite tenait son sexe d'homme. Il appliqua la tête de sa bite sur mon anus, glissa ses bras sous les miens de façon à ce que ses coudes soient contre mes côtes et ses mains sur le devant de mes épaules. Il me ramena contre son ventre chaud, une chaleur qui irradiait dans mes reins. Cette fois il plaça sa tête contre mon autre joue, ma joue gauche et me murmura en me mordillant l'oreille:

— Elle fait 19 cm de long et 5 de large, tu vas la sentir passer, tu vas voir comment un homme prend une chienne comme toi.

— Attends!

— Pas question mon amour.

Et, je ne sais pourquoi,  je marquai mon acceptation

— Je veux  te sentir mieux que ça ! Enlevons nos t-shirts. Je veux te sentir complètement.

— Lève les bras !

Je m'exécute et il enlève mon t-shirt, puis le sien. Je sens ses pectoraux poilus et gonflés contre mes omoplates. A cette minute il a cessé de me forcer vraiment

— Tu aimes?

— Ouihhh...

( j'ose une petite caresse sur son nez)C'est ma première fois, tu es fort. Va doucement s'il te plaît.

— oui ma chérie

La douleur commence, son sexe me pénètre par petits à-coups. Il force un peu puis se retire, puis la fois suivante il force un peu plus et ainsi de suite. Prouvant s'il en est besoin sa précieuse expérience sexuelle. Ca me conviendrait plutôt. Je sens cette barre d'acier brûlant qui rentre dans mon ventre. La douleur me fait crier mais il pose sa main droite sur ma bouche et étouffe mes cris. C'est une main d'homme, avec une odeur de mâle, une main puissante qui presse ma bouche sans ménagements.

Après quelques minutes, je sens toute sa longueur en moi, je m'accoutume à sa présence, il m'ouvre. Ses testicules lourds reposent contre mes fesses, je sens ses poils pubiens, rudes qui me caressent. Il n'entend pas mes gémissements étouffés par samain. Je bave. Il s'en fout,  il me lime. Quand seule la tête de son sexe est en moi il le replonge brutalement, à fond pour que ses hanches, son ventre et ses couilles frappent mon dos et mes fesses. Sa main est toujours sur ma bouche de peur qu'on nous entende, je sens ses épaules puissantes, son biceps gauche contracté contre moi. Il ralentit, il oriente son sexe vers la droite, la gauche, le haut. Chaque fois la vague de plaisir est plus intense. Puis vient une série de longues et profondes pénétrations fortes et dures, il me pilonne. Il râle. Il éjacule, son sexe plaqué dans mon intestin il projette son sperme loin dans mon ventre. Il m'inonde de chaleur, de sueur, de semence. Mais il n'arrête pas de me limer, plus doucement cette fois, il a ôté sa main de ma bouche.

Ses bras sont serrés sur mon torse, il me berce, contre sa poitrine forte, poilue, haletante et au coeur qui bat démesurément. Il arrête ses va-et-vient et se contente d'être enfoncé en moi et de me bercer doucement en murmurant indéfiniment qu'il m'aime et que je resterais avec lui.

Nos corps se séparent et ce moment troublant me laisse ivre pour l'aprèm (et au-delà).

Après l'incident de la salle de classe, je m'étais efforcé de poursuivre mon existence solitaire. M'efforçant peut-être encore plus que d'habitude d'éviter la présence de garçons. Il me semblait que chaque individu qui croisait mon regard savait ce qui s'était passé et se riait de moi. Lorsque des gens racontaient entre les cours des blagues d'ordre sexuel, il me semblait qu'elles constituaient autant d'allusions à mon propre cas. J'avais la sensation de plus en plus pesante à chaque minute de traîner avec moi une croix immense sur laquelle une inscription terrible annonçait: "Je suis une petite salope et j'aime ça". Même si les mots me faisaient rougir, je ne pouvais cependant pas me cacher que j'avais aimé ça, adoré ça. Philippe ne m'avait pas seulement possédé au sens physique du terme, il m'avait pénétré psychologiquement. Pendant de longues minutes je n'avais plus vécu que par sa bouche sur mon cou et par son corps chaud et moite pressé contre mon dos.

Je passai donc le reste de la semaine plongé dans une espèce de brouillard comateux où chaque pensée tendait vers la salle de biologie et les événements qui s'y étaient déroulés. Je surveillais longuement et avec le plus de discrétion possible les réactions de Philippe mais il s'obstina durant toute la semaine à éviter scrupuleusement de croiser mon regard. Son intervention dans mon existence m'avait touché à un niveau relativement profond de ma conscience et sa volonté affirmée de m'ignorer me plongeait à présent dans les tourments angoissés d'une attente désespérée.

Avec surprise je surpris en moi des tremblements à sa vue et aussi une certaine faiblesse dans les jambes.

Il me fallut passer une semaine supplémentaire dans cet état de demi conscience de ce qui m'entourait, n'écoutant plus les cours et vivant seulement à l'intérieur de moi, avant que l'incube qui m'avait vidé de mon énergie ne manifeste les désirs pressants d'une faim renouvelée.

La journée avait débuté par de l'activité physique et sportive, ce qui suffisait amplement déjà à mon affliction, et Philippe persistait dans son dégoût de moi. Je me fis donc porter malade auprès de mon professeur et à ma grande surprise Philippe demanda s'il pouvait m'accompagner comme le règlement l'exigeait. Un élève malade ne déambule pas seul dans un Lycée. Il se saisit de son sac où se trouvaient ses affaires de ville, me rejoignit et nous nous mîmes en route.

Une grande distance nous séparait des bâtiments de classe et je me contentais durant le chemin de marcher silencieusement aux côtés d'un Philippe muet et morne. Je n'osais le questionner ou même le regarder, et marchais les yeux rivés au sol. Nous pénétrâmes dans le bâtiment principal désert de toute vie et alors que je me dirigeais vers les escaliers il saisit mon bras dans une poigne d'acier et me lança entre ses dents:

— "Non tu viens avec moi!"

J'opposai peu de résistance et de toute façon il aurait pu s'il le désirait me maîtriser rapidement. Il me traîna jusqu'à la large porte bleu sombre des toilettes et me poussa à l'intérieur. Après avoir vérifié chaque stalle et s'être assuré de l'absence de toute présence gênante pour ses accomplissements il me poussa dans les toilettes pour handicapés moteurs et referma la porte à clef derrière nous. Les toilettes une fois fermées étaient complètement closes et hermétiques, pas comme ces toilettes modernes qui sont ouvertes sur le dessus et dont la porte ne touche pas le sol. L'odeur de l'urine m'assaillit, pleine et puissante.

Il avait choisi cette stalle car elle était plus grande et plus large que les autres. Assez pour permettre à un fauteuil roulant d'y pénétrer. À dire vrai une dizaine de personnes devaient pouvoir s'y trouver en même temps sans être mal à l'aise. Il se posta à l'autre bout de la pièce, croisa les bras et me demanda de me déshabiller. Je demeurais un moment interloqué lorsqu'il ajouta sur un ton ferme:

— "Complètement!"

Je m'exécutai et après avoir fait un petit tas de mes vêtements je me redressais. Mon jeune sexe raide se balançait de haut en bas à chacun de mes mouvements. Les vasistas qui perçaient le mur blanc carrelé au dessus des lavabos donnaient sur le dehors froid et hivernal et laissaient pénétrer un air gelé jusque dans chaque toilette qui mordait ma peau claire et dénudée. Pendant que je m'étais dénudé, Philippe avait ouvert son sac et en avait retiré une ceinture en cuir noir, large, du type de celle que l'on passe dans les boucles des jeans. Il me scrutait de son regard noir et luisant.

Il s'approcha de moi jusqu'à se tenir presque contre mon torse juvénile, nu et fragile. Je sentais la chaleur irradier de son pull-over. Il appliqua la paume de sa main chaude sur ma nuque et attira mon visage vers le sien jusqu'à ce que nos nez se touchent. Son regard plongeait dans le mien sans le lâcher un seul instant.

— "Ferme les yeux. Voilà. Je fais te faire mal trois fois mon amour, juste trois. Ici, là et là."

En disant ces derniers mots il promena l'index de sa main libre tour à tour sur mon torse, mon ventre et l'arrière de mes cuisses. Son haleine mâle emplissait mes poumons. Il me lâcha et se recula. La ceinture s'abattit violemment sur mon torse et je criais et me tordais de douleur. Ma peau était rouge et de fines lignes sanguinolentes étaient apparues.

Il s'approcha de nouveau, me redressa et écarta avec tendresse et douceur mes bras collés contre la zone que sa ceinture venait de toucher. Il abattit sa ceinture. De nouveau une explosion de douleur et de nouveau il me redresse, me retourne. Je pleure maintenant. La ceinture s'abat sur l'arrière de mes cuisses. La aussi elle laisse des traces rouges de sang. Je sanglote tristement. Trois lignes larges et rouges zèbrent mon corps aux endroits qu'il a désignés. Je sens les battements de mon coeur sur les marques rouges.

Philippe prend ma main et me tire du mur contre lequel je suis collé. Il ramène mes poignets l'un contre l'autre dans mon dos. Il utilise sa ceinture comme un lien qui me menotte. Il repasse devant moi et me pousse contre le mur en appuyant de ses mains contre mes épaules. Mon dos touche à nouveau le mur carrelé, blanc et froid. Je frissonne.

Il caresse mon visage d'une main. "Je t'aime." Il à l'air sincère. Comme s'il avait perçu mon doute il me prend dans ses bras, me serre tout en caressant mon dos, il me berce comme la dernière fois. Je sens ses biceps et ses pectoraux gonflés sous ses vêtements. Sa chaleur. Mon menton sur son épaule, le sien sur la mienne. Contraste avec la correction à la ceinture, je suis bien, en sécurité dans ses grands bras puissants.

Il me murmure à l'oreille: "Pardonne moi. Je veux juste accroître la sensibilité de ta peau. Comme ça quand je te prendrai tu ressentiras mon corps intégralement contre toi. Tu souffriras quand je te prendrai, quand je frotterai contre ta peau. Tu me ressentiras plus parfaitement que quiconque. Je serais en toi, contre toi, ton maître. Maintenant allonge toi parterre, sur le dos."

Il détache mes poignets et je m'allonge, offert. Il est au dessus de moi. Il m'enjambe. Un pied de chaque côté. Il retire ses vêtements et lorsqu'il est nu c'est un homme viril et musculeux qui me domine. J'en ai plein les yeux. Ses épaules larges, ses pectoraux ronds et poilus, ses abdominaux sculptés au ciseau, son sexe long, large et raide comme du métal, ses jambes puissantes.

Il contracte ses pectoraux et ses abdominaux. Il s'allonge sur moi comme pour faire des pompes, il est soutenu par ses bras. Son sexe appuie contre le mien, ses testicules sont posés sur les miens ses jambes entre les miennes. J'écarte mes jambes et les croise sur ses fesses lisses et puissantes. L'arrière de mes cuisses touche ses jambes écartes.

Il s'allonge sur moi et pèse de tout son poids contre moi. Une de ses mains descend jusqu'à toucher son sexe et le dirige vers mon anus. La tête de son pénis caresse de bas en haut et de haut en bas l'intérieur de mes fesses. Il décalotte son sexe et y dépose du liquide pré-séminal. Il trouve mon entrée, pousse, la douleur me fait grimacer et grogner. Quand la tête de son sexe est entrée et quand la douleur passe un peu, il étend mes bras le long de mon corps et allonge les siens au dessus. Bras étendus le longs de nos corps, nos mains sont enlacées et serrées.

Ses abdominaux se contractent, ses fesses puissantes enfoncent son large couteau de métal dans mon ventre. Mes cris sont étouffés par le baiser haletant et profond qu'il me donne. C'est le premier. Ses pectoraux poilus écorchent mes plaies quand ils frottent dessus en appuyant, ses abdominaux frottent les marques qu'il m'a laissées sur le ventre, ses bras appuient sur les miens pour me maintenir de force, son sexe est profondément ancré en moi, les plaies sur mes cuisses frottent contre les fesses qui se contractent, il pèse sur moi, il est tout autour de moi, il est en moi, je le ressens complètement, chaque fibre de mon être le ressent.

Il me prend doucement, tendrement, en se balançant de haut en bas sur moi, sans cesser de m'embrasser. Le plaisir me ravage, je vais perdre la raison, mes terminaisons nerveuses sont surchargées. Il continue lentement.

Sa sueur brûle mes entrailles. Je sens toute sa longueur sortir puis rentrer. Je ne vis que par le souffle qu'il projette au fond de ma gorge, que par sa langue chaude, épaisse et rugueuse qui explore ma bouche. Je crie chaque fois qu'il me prend plus profondément. Il crie quand des jets chauds et puissants m'inondent.

Le plaisir seul persiste. Le temps s'est arrêté sur une jeunesse éternelle en moi. 

  

   

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 24 novembre 7 24 /11 /Nov 18:02

 

CIRCUM 01

 

Pour la première fois mon plaisir s'exprime librement

Au début du mois d'Août 2009,à 17 ans j'ai subi une circoncision pour un problème médical (phymosis), comme vous vous en doutez cela occasionne une abstinence assez longue (au moins 15 jours),la veille je décide donc de m'accorder une bonne sturb' histoire de me vider la tête et les C........

Arrive le jour de l'opération et ensuite le temps du repos. Après 15 jours la difficulté m'a envahi : des érections à répétition, des pensées pornos à longueur de journée, une seule envie : éjaculer !

Lundi, j'arrive à mon 20 ème jour d'abstinence, vers 15H comme chaque jour je diminue un peu la pression en regardant des vidéos porno et en discutant sur MSN, là un nouveau contact s'ajoute. Rapidement la discussion s'entame, d'un côté j'ai la page internet ou défile des vidéos tantôt hétéro, tantôt bi, tantôt homo (sans sodo, je n'aime pas sa) et de l'autre côté la fenêtre de tchat ou la discussion prend de plus en plus un tournant aussi pornographique que les vidéos que je regarde.

Mon sexe est raide à faire mal comme rarement depuis 20 jours et mon gland enfin libre de sa peau carcérale prend un bol d'air en se montrant sous son meilleur jour depuis 23 j, fièrement dressé et d'un rouge qui ne laisse aucun doute sur mon excitation. la discussion continue tout comme les vidéos en arrière plan, mon interlocuteur et moi en venons à fantasmer sur des choses que nous ferions l'un à l'autre, j'accentue mes fantasmes en visionnant des vidéos de fellations, masturbations entre hommes qui finissent le plus souvent en éjaculations outrancières.
 
Sans vraiment m'en rendre compte ma main ne quitte pas mon entrejambe, au fil de la discussion mes vêtements ont disparu, mon boxer, jusque là rabattu sous mes bourses libère définitivement mon sexe.

Ma main caresse mon pubis, en raison du bobo, ne pouvant masturber aussi  allègrement que je le voudrais ma tige dressée, moi qui étais habitué à un simple mouvement de la main qui n'avait d'autre but que d'extraire ma semence me voila me caressant avec l'objectif de prendre un maximum de plaisir. Mes bourses appellent ma main comme le feu appelle l'eau, il faut éteindre l'incendie !

Plus la conversation électronique avance et plus je prends du plaisir à me caresser, je redécouvre la masturbation comme outil de plaisir et de fantasme, mon corps entier est en harmonie avec tout cela ! Ma main se fait précise, parcours sans la serrer ma verge toujours ardente de désir, mes bourses sont le centre de mon attention, jamais je ne les aient autant caresser, le fantasme de masturbation mutuelle ou de fellation entre hommes vient ajouter à tout se plaisir et quand le fantasme se fait plus précis cela augmente davantage mon excitation, le mouvement des mains, de la bouche de mon interlocuteur sur sa webcam me font imaginer des choses que, jusque-là, je n'avais osé imaginer !

Je l'imagine, lui que je n'avais jamais vu, sur moi, tous les deux allongés pour nous procurer un maximum de plaisir avec nos bouches ! Le mouvement de nos lèvres, de nos langues sur nos verges provoquant réciproquement un grand plaisir chez l'autre ! C'en est trop ! Je l'imagine me prenant par les hanches pour mieux me prendre ! Son sexe allant et venant en moi sans ménagement ! Je me sens soumis et j'adore ça ! A ce moment précis je le veux avec moi, en moi ! J'imagine ses coups de reins comme autant de coup de boutoir alors que je ne peux lâcher que quelques gémissements, signes de mon plaisir évident ! Je veux sentir son chibre faire de moi ce qu'il veut et ça je le veux : être sa P**e ! J'imagine sa colonne de chair brûlante entre mes reins alors même qu'il agrippe mes cuisses pour mieux me dominer et me faire sentir son corps se contracter alors que le sens jouir en moi, des puissants jet de plaisir inondent cet endroit encore inviolé ! Je l'imagine ressortant me laissant épuisé,profané de sa semence mais aux anges !

Mes messages sont de plus en plus courts, incitant mon interlocuteur à être de plus en plus précis dans ses actes, je sens l'orgasme arriver, il est puissant ! Enfin le voilà !

j'abandonne mes bourses pour saisir la base ma verge, en faisant de rapides et, par la force des choses de courts va et vient ( les fils de suture à la base du gland sont encore sensibles..etc) ! Je ne peux ni ne veux retenir quoi que se soit alors je m'abandonne corps et âme à l'orgasme qui arrive comme une charge de cavalerie !

Je sens le sperme remonter le long de ma queue et sens mes forces s'évaporer pour laisser libre cours au plaisir ! Le voilà enfin, après 20 jours !

De long jets sortent de mon sexe ! Jamais auparavant je n'avais vécu un tel orgasme, moi qui avant retenais l'éjaculation dans le prépuce, je vois jaillir un premier jet arrivant au nombril puis quelques gouttes descendent sur mon pubis, mes poils sont maculés de la douce semence blanche ! Mais l'orgasme ne s'arrête pas là, près d'un mois d'abstinence vaut bien un plaisir sans arrière pensée... ! Mon sperme continue de sortir un jet arrive à ma poitrine, puis un second atterrit un peu moins loin, il est suivi par un troisième qui vient s'arrêter sur mon épaule laissant quelques gouttes sur ma gorge ! Le dernier jet sort à son tour et atterrit sur son mon ventre, mon éjaculation se termine en laissant sortir de ma semence qui glisse le long de mon membre et finit sur mes bourses maintenant bien vides !

Voila 17H30 qui apparaît à l'horloge de ma chambre, je fonce sous la douche avant que quelqu'un vienne, non sans prendre plaisir à contempler ma verge luisante de sperme et mon corps "couvert" de liquide, le plaisir est toujours là et d'un geste je passe ma main sur mon corps avant de remonter vers ma langue qui pour la première fois (mais pas la dernière) fait l’expérience de ma semence, je récolte à nouveau quelques gouttes qui à leur tour sont avalées avec plaisir !

10 Min plus tard me voila propre, sentant le savon comme si mon après midi avais été morne comme d'habitude.

Après 20 jours d'abstinence j'ai vécu le plus beau et intense des orgasmes que j'aie eus en me masturbant, étant encore vierge le plus beau reste à vivre ! *¤
* quatre ans après je vous le confirme, lol !
Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 19 novembre 2 19 /11 /Nov 03:00

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    Max. Pour Thomas c'est "Maxou"

Tony termine sa réunion de chantier.  Autour de lui, une dizaine d’hommes sont réunis pour l’écouter. C’est un homme respectable et respecté. Autant dans sa vie professionnelle que privée, il a su assurer. Lorsque sa femme est morte d’un cancer, il a pris seul en charge l’éducation de leur fils Thomas. Le gamin l’a toujours idolâtré et le voilà devenu un beau gaillard de 18 ans...

— Hé Tony, y’a ton fils qui est là!  

Tony est assez surpris car Thomas ne vient jamais sur son lieu de travail. Ça l’inquiète un peu... Y aurait-il quelque chose d’assez grave pour le pousser à venir sur le chantier?

— Fais le entrer, Roger!

L’ouvrier a à peine le temps de s’effacer que Thomas entre dans la caravane. Plusieurs ouvriers n’attendent pas qu’on les invite à sortir et ils sortent. Avec Tony, il reste trois autres contremaîtres et amis qui finalement sortent à l'exception de Max.

— Il se passe quelque chose? demande Tony.

— Non!

— Je ne te crois pas! Tu as eu des problèmes au «bahut»?

— Puisque je te dis qu’il n’y a rien... Je ne peux pas passer dans le quartier et venir te dire bonjour maintenant?

— Tu vois Thomas, ton père imaginait le pire! dit Max, collègue et ami du père.

— Le pire ?!! C’est quoi le pire? demande Thomas.

— Ben, qu’t’es pédé et que tu fais le tapin rue Sainte-Anne! ajoute Max en guise de boutade.

— Tu as la moitié de juste, Max! répond Thomas.

Tony aurait pu recevoir une poutre à la figure qu’il n’aurait pas été plus sonné. Il se sent fondre de l’intérieur et hésite à regarder Max, son ami de toujours. Comme il n’est pas trop con, il discerne que Thomas ne fait pas la pute mais qu’il est pédé. Très vite, il essaie de se convaincre que le «gosse» se cherche et que... Putain, qu’est-ce qu’il faut faire?  

— Je vais jeter un œil sur le chantier sud! dit Max en sortant. À bientôt, gamin!

Il donne une tape sur l’épaule de Thomas et les laisse en tête à tête. C’est le silence. Silence pénible qui s’installe entre le père et le fils.

— Tu es furieux? demande le fils.

— Je... je ne sais pas...

— Je suis désolé.

— Pourquoi maintenant et ici?

— C'est sorti comme ça...

— Et Max?

— Max est ton meilleur ami il est quasiment de la famille. Je ne veux pas que tu sois le seul à savoir.

— Thomas?

— Assieds-toi pa'. Ca t'a secoué je comprends.

— Je sais ce que je dois faire...

— Je ne pense pas, ‘pa! Tu es complètement paumé. Et c’est bien compréhensible!

(s'asseyant) Sûrement, oui.

( la tête basse)Je te dégoûte?

— Non.

Tony regarde son fils au fond des yeux.

— Jamais tu ne me dégoûteras...

— Tu en es sûr?

— Et toi tu es sûr d’être...

— Gay?

— Oui, c’est ce qu’on dit maintenant... Thomas, tu te trompes peut-être! Moi, je peux te jurer que je n’ai jamais rien vu en toi qui...

— Y’avait peut-être rien à voir. Tous les gays ne sont pas des folles, ‘pa!

— Mais tout de même... Il y a des signes qui ne trompent pas... Tu as eu des copines...

— Des copines, oui! Juste des copines...

— Tu t’habilles normalement. Tu as des amis normaux. Tu fais du sport...

— Je suis normal, oui, je sais! Normal mais gay!

— Tu as déjà...

— Plusieurs fois, oui. Mais, là, ces derniers temps, je vis une histoire plus... sérieuse.

— Ne me dis pas ça, Thomas. Je ne suis pas certain de vouloir entendre ça.

— Je comprends. Essaie à ton tour de me comprendre. On ne choisit pas... ces choses-là!

-- Ce n'est pas tout à fait mon avis. Tu t'es laissé aller. Tu dois te ressaisir.

Le père resta muet un moment. Il était livide.

— Si tu veux bien, on continuera cette conversation à la maison.

— C’est essentiel, oui...

Thomas regarda la détresse de son père et quitta le chantier. Il marcha cinq minutes jusqu’à ce qu’une voiture s’arrête à son niveau. La vitre glissa: c’était Max.

— Monte! Il faut qu’on parle!

Thomas monta à bord de la voiture.

— Ça va? lui demanda Max.

— Ça pourrait aller mieux... mais je fais avec! Il faut avouer que j’ai le don pour me mettre dans des situations «galère»...

— Je te ramène chez toi?

— Je préfère qu’on roule un peu...

Max roula longtemps avant que Thomas daigne ouvrir la bouche.

— Tu en penses quoi, toi, de tout ça ?

— Il y a des choses vachement plus graves.

— Heureux de te l’entendre dire! Tu devrais l’expliquer à mon père.

— C’est inutile, Thomas! Ton père en sait long sur le sujet...

Silence.

— Tu essaies de me dire quelque chose, toi!

— Exact.

— Tu m’excuseras mais je suis assez secoué et... j’ai du mal à comprendre ce que...

— Ton père et moi, nous avons eu une passion... ensemble... autrefois. Ton père aurait tout fait pour que, de ce point de vue, tu ne lui ressembles pas. 

— Quoi???

—Nous sommes restés amants jusqu’à ta naissance. Lorsque tu t’es annoncé, il a préféré qu’on arrête de se rencontrer... J'ignore si après il a continué à faire des rencontres mais je crois que oui.

Thomas était soufflé. Son père bisexuel ? Il se rendit compte que la voiture roulait sur une route de campagne...

— Je vais te montrer la bicoque que je retape.

Le silence s’était à nouveau installé dans la voiture. Max regarda le jeune homme. Il était aussi beau que son père à son âge... même plus ! La voiture s’arrêta devant une vieille ferme aménagée au fin fond de la campagne.

— Tu vas voir, c’est très agréable comme endroit... et la maison est chouette! Dans peu de temps, j’aurai terminé l’installation sanitaire. La douche est déjà fonctionnelle... Après le chantier j'en ai toujours un besoin urgent. Si ça te dit !

Thomas sentait ses muscles crispés et il aurait bien apprécié un jet d’eau tiède sur son corps.

— Pourquoi pas !

— Commence ! C’est la deuxième à droite, au premier!

Thomas monta rapidement à l’étage et trouva la salle de bains. Il se déshabilla et entra dans la cabine vitrée. Il actionna la manette et l’eau coula sur sa tête et ses épaules. Savourant ce plaisir régénérateur, il se laissa glisser dans un monde de douceur pour échapper à une réalité trop difficile à cerner. Il entendit frapper à la porte et il vit entrer Max.

— Ça t’embête si je prends ma douche aussi ?

— Euh... non!

Max se déshabilla. Thomas constata que Max, malgré ses 45 ans et les tempes quelque peu grisonnantes avait un corps bien fait et légèrement hâlé. Le regard de Thomas fut irrésistiblement attiré par son sexe, d'une longueur largement supérieure au sien. Max entra dans la cabine et son corps frôla celui du garçon.

— Tu as fait l’amour plusieurs fois déjà avec des garçons ? Qu’est-ce qui t’attire chez un homme ? La grosse bite ? (il rit) 

Assez gêné, Thomas essayait de bredouiller quelques mots en réponse aux questions de Max.

— J’ai... enfin... je n’ai pas...

Il n’arrivait pas à se concentrer sur ce qu’il voulait dire, tentant désespérément de camoufler une érection qu’il n'arrivait pas à contrôler. Max passa sous le jet d’eau et proposa à Thomas de lui savonner le dos. Le garçon sentit les pognes vigoureuses lui masser le dos puis les fesses. Sa raie frémit lorsque les doigts de Max y glissèrent prestement.

— Ça te gêne?

— Un peu, oui!

— Pourquoi?

— Parce que je ne suis pas insensible !...

Il écarta les mains et se retourna.

— Tu me fais le même effet, Thomas ! Y’a pas de honte à ça... Tu es beau et ton corps m’excite. Je ne vais pas nier mon attirance pour toi...

— Je... je te trouve très sexy aussi.

— Y’avait longtemps qu’un beau petit mec ne m’avait pas dit ça... c’est très agréable. Mais il y a ton père et il penserait que j'abuse !

Thomas colla son corps d'éphèbe contre celui de Max et entoura son cou de ses mains. Etait-ce en manière de défi ?   Leurs sexes érigés se frôlèrent puis prirent du plaisir à se frotter avec douceur.

Max à son tour saisit Thomas aux épaules et l’embrassa avec affection lui faisant de petits baisers dans le cou et sur les joues. Rejetant la tête en arrière il fixa le jeune au fond des yeux et baisa ses lèvres avec retenue.

C'est Thomas qui, ému aux larmes, prolongea et accentua ce baiser en pressant la nuque de son "oncle". Il vivait un orage affectif avec son père, doublé d'une révélation sur son passé. Etre avec Max ça le rassurait, ça renforçait sa position vis à vis de Papa.  Le transfert se faisait automatiquement. Son besoin de soutien et d'affection se muait en désir sexuel. 

La suite était scellée.

 Avec ses amants de rencontre (et de son âge), ça se passait différemment. Leurs rapports étaient souvent fougueux et bestiaux. Avec Max il y avait des composantes multiples et bien plus riches à l'attrait mutuel

Leur baiser reprit de plus belle. Les mains de Max palpaient le corps brûlant du jeune homme complètement abandonné à ses désirs d’homme.

— Viens! dit Max en le tirant hors de la douche.

L’homme sécha le corps du garçon dans une grande serviette éponge puis il lui tendit un peignoir avant de l’inviter à boire un verre au salon.

— Tu as un peu de temps, non?

— Oui.

Thomas prit place sur le canapé, face à la cheminée. La grande pièce était ornée de poutres et de pierres apparentes. Max lui servit la bière qu’il avait demandée et, en discutant, il la sirota à la bouteille. Il était bien. La main de l’homme se posa sur son genou et son regard se planta dans le sien.

— Ce n'est pas l'envie envie de te faire l’amour qui me manque, Thomas ! Mais nous devons le respect à ton père. Toi en tant que fils et moi en tant qu'ami et amant, ancien ou non.

Pour toute réponse, Thomas écarta légèrement les cuisses et la main remonta vers son entrejambe. Le garçon écarta les pans du peignoir et se laissa aller en arrière sur le canapé, écartant encore plus les jambes... comme pour offrir ses trésors. La main effleura son sexe qui était toujours en érection.

Bon ! Tu l'auras voulu ! A ce moment Max passa ses bras sous le corps divin du "petit" et l'éleva pour le transporter.  Debout devant la porte du salon, prêt à gagner la chambre avec son précieux fardeau, il planta son regard dans celui de son "neveu" et lui dit : --"tu es sûr Thomas ? il est encore temps !" Mais Thomas accroché des deux mains au cou de Max répondit par un baiser d'amant.

 

Il le déposa avec une précaution infinie sur les draps. Il le débarrassa du peignoir par les manches afin que Thomas repose sur le tissu éponge.

Tirant les couvertures sur eux, il s'allongea et suivirent des caresses d'une douceur infinie auxquelles Thomas répondait avec la fougue de ses dix huit ans.  Le contraste devenait harmonie comme un violon et un piano qui se répondent.

  Allant du sexe aux tétons dressés du garçon, les caresses de Max étaient envoûtantes et Thomas fermait les yeux pour mieux les apprécier.

Sa main glissa sous les fesses et caressa l’anus, ce qui fit pousser de petits gémissements à Thomas.

- Ah oui, que c’est bon! hurla le gosse excité.

- Mon chéri tu as faim !

- Oui Tonton Max. Je te veux dit-il avec détermination.

Thomas ferma donc les yeux et attendit un court instant. Quelques instants plus tard, il sentit un doigt humide rentrer doucement dans son anus. Max faisait ça avec beaucoup de délicatesse, lui tirant à chaque mouvement un soupir de plaisir.

- Tu as vu ça ? dit-il en exhibant un double dong souple très long et d'un diamètre très raisonnable.

- Ça te tente ? Tu devrais aimer. Ca peut faire partie de nos préliminaires.

Tout en parlant, avec du gel il poursuivait un savant massage de l'anus de Thomas visant, non seulement à l'élargir, mais à donner de "l'appétit" à son puits des délices. Thomas gémissait et se cambrait.

- Tu es toujours sûr de me vouloir Thomas chéri ? 

- Oui Maxou je te veux. Prends-moi. Le garçon se donnait avec tendresse.

- Ok si tu le dis !

Max devait se douter que, sans précaution, son membre rendrait l'opération douloureuse et la peine pouvait dépasser ou anéantir le plaisir. Thomas ne pouvait que voir et sentir la raideur et la taille assez phénoménale de la verge qui avait fait la joie de son père avant sa naissance.

Ne voulant rien laisser au hasard et tout à son art, Max chatouillait  maintenant l'orifice de Thomas  avec le double dong. Il savait, pour l'avoir éprouvé, tout le plaisir qu'on peut retirer de ce merveilleux instrument à la surface satinée, au toucher délicieux. Il prit la main de celui qui était en train de devenir son amant et la plaça sur le godemiché. Sans rien lui imposer il souhaitait que ce fût le jeune qui l'enfonçât à son propre rythme.

Quand le plaisir commença à envahir le jeune homme, en prenant le relais,  il lui permit de se masturber doucement tout en poussant la pénétration au plus loin. Il surveillait ces lèvres pincées, ces joues rougies, cette respiration haletante, ces fesses soulevées qui en demandaient plus...

On marqua une pose. Tandis que son souffle se régularisait,  

Max lui montra une queue en latex de taille extrême.

— C’est trop gros! Mon cul ne prendra jamais un truc pareil dit il en prenant une grande inspiration !

— Détrompe-toi! Le cul d’un homme a des dispositions insoupçonnées pour la sodomie. Il suffit juste de savoir s’y prendre et de bien préparer le terrain...

Il sourit.

- Tu me fais confiance?

- Ouih.

- Et celle-là, tu la veux ? dit-il à genoux en exhibant son engin de terrassier !

- Ouihhh. Tu iras doucement ? implora-t-il.

Il n'y eut pas de réponse. Max sait qu'un peu d'angoisse et d'inconnu font partie du jeu.

Le dildo était toujours dans le fondement de Thomas. Max commença un lent retrait qui faisait émettre un léger sifflement au receveur. D'une main il positionnait son membre en parallèle, profitant lui aussi du glissement sensuel mais inexorable. Il guettait l'apparition du gland du gode pour lui substituer habilement son sexe bien lubrifié et prêt à faire des merveilles.

Ce n'est qu'au bout de quelques secondes et quelques centimètres que Thomas se rendit compte du changement. Il ouvrit les yeux.  Max s'enfonçait en lui millimètre par millimètre. Sa chair s'écartait au passage dans une sensation de brûlure mêlée de plaisir. Appuyé au lit sur sa tête, ses mains battaient l'air à la recherche des flancs lisses de Max, tentant de lui témoigner sa gratitude.  Ensuite, de sa main droite il toucha, évalua le sexe qui le pénétrait, sentant le bourrelet que formait maintenant son anus dilaté à l'extrême.

Bien sûr Max alla jusqu'au bout. Bien sûr il lima lentement dans le but de déclencher leur mutuel plaisir qui vint au bout d'un moment, royal et intense. Thomas pouvait comprendre qu'il venait de vivre sa vraie première fois.

 

Thomas se confia à Max, l’ami de son père. Il lui raconta comment il avait pris conscience de son homosexualité et comment il vivait ça.

— Je me sens à la fois pareil à tous mes potes et, en même temps, très différent. C’est comme si j’avais un lourd secret à garder...

— Tu ne ressens que des choses très normales, Thomas. Être gay, ce n’est pas une sinécure. Si les choses ont bien évolué ces 20 dernières années, être homo n’en reste pas moins un fardeau pesant, une différence si petite et si difficile à gérer... Pourquoi crois-tu que j’ai choisi de me marier et de vivre ça... en cachette! Je ne pense pas être quelqu’un de lâche mais...

— Je comprends. Un jour, il faudra que je choisisse aussi... que je choisisse ma voie... J’ai tellement peur de décevoir mon père!

— Tu ne le décevras pas, crois-moi! Pour lui, tu es un bon fils... un gars qui sait ce qu’il veut... Tu es beau - très beau ! - et intelligent... Ton père t’adore.

— J’aurais tellement voulu lui ressembler.

— Tu lui ressembles... en tout point!

Thomas expliqua aussi qu’il devait parfois lutter contre certaines pulsions qui le mettaient mal à l’aise.

— Il m’arrive d’être si... si chaud intérieurement... d’avoir une poussée de désir... et d’être prêt à faire des choses avec le premier venu...

— Tu es jeune et plein de force, de désirs... ça me paraît normal!

— Tu sais, je peux être très... très différent... de ce que je suis habituellement...

— Montre-moi ça!

Thomas planta ses yeux dans ceux de Max. Il allait lui montrer de quoi le fils modèle était capable. De plus en plus allongé sur le canapé, ses jambes étaient maintenant complètement écartées, sans aucune pudeur, ni retenue. Il passa sa langue sur ses lèvres humides et gémit doucement. Sa main droite glissa vers ses belles fesses rondes dont elle fouilla la raie duveteuse. Max sentit l’excitation revenir à toute vitesse. Ce petit gars était une bombe. L’homme disparut du champ de vision du garçon et passa derrière lui. Thomas enfonça son visage dans le gros coussin et attendit la suite. D’abord il y eut de longues caresses sur ses jambes, ses cuisses et ses fesses. Ensuite, une bouche explora son intimité et la lubrifia doucement. Thomas se laissa glisser dans le plaisir. Une langue râpeuse lui caressait le trou. Soudain, il sentit quelque chose de plus gros qui s'introduisait en lui, très lentement. Il comprit que Max venait de le pénétrer de nouveau. Il s’enfonçait et se retirait en cadence. Thomas jeta un œil par-dessus son épaule.

— Tu aimes? lui demanda l’homme.

— C’est délicieux!

— je viens quand tu veux. Avertis-moi !

— Vrai?

— On va y aller en douceur. D’accord?

— C’est toi le maître...

Max lubrifia l’engin avec du gel et le caressa comme pour une vraie queue. Les jambes sur ses épaules, Thomas vit approcher le gode de son anus et commencer à s'introduire. Au plaisir d'être rempli peu à peu par un sexe de belle taille s’ajouta celui de regarder ça comme une personne extérieure. Max avait raison. Le gode qui lui paraissait impossible à ingérer s'enfonça sans problème, sûrement parce que la préparation avait été bien faite.

— Si tu as mal, tu le dis, hein?

— Au contraire, JE SUIS AU CIEL...

— C’est vrai que tu peux te transformer en petit vicieux! Tes yeux brillent, mon mignon. Tu es chaud, hein?

— Prêt à aller très loin!

— Alors allons-y...

Après quelques minutes d'une lente introduction, la bite en latex était complètement en lui. En serrant les fesses, Thomas le sentait sur toute sa longueur.  Le gland butait contre sa prostate, lui procurant de divines sensations... presque de minuscules orgasmes. Max qui sentait le garçon réceptif et très à l’aise avec le gode dans le cul se mit à faire des va-et-vient d'abord lents, puis de plus en plus rapides et de plus en plus amples

— Tu crois qu’il existe des vrais bites aussi grosses? demanda Thomas.

— Bien plus grosses encore!

— Vrai!? Oh, putain, qu’est-ce que j’aimerais en essayer une...

Max sourit. Ce garçon était un mélange de naïveté et de perversion. C’était jouissif. Thomas ferma les yeux pour s’imaginer avec une vraie grosse bite dans son fondement. Les sensations que cette idée lui procurait le rendaient absolument fou. Avec sa main libre, Max lui caressait les fesses, les testicules, les cuisses...

— Tu en veux une vraie... bien chaude?

— Oh oui, Max, baise-moi encore.

L’homme retira le gode avec délicatesse et le posa sur le ventre du garçon. Celui-ci caressa la bite factice pendant que son enculeur se lubrifiait encore malgré tout le sperme qu'il avait dans son ventre. Le désir était si fort que Max s’enfonça très vite entre les fesses du garçon. Thomas se cambra un peu mais ne se plaignit pas. Il aimait trop ça. L’enculeur s’enfonça jusqu’aux couilles et puis ressortit presque. Ses mouvements étaient brefs et il marquait bien les deux positions: au fond puis au bord.

— C’est trop bon! C’est trop bon! Vas-y, Max... Lime-moi, lime-moi comme une chienne...

Thomas le rendait fou avec son comportement de Mister Hyde, presque hystérique. Max commença à gémir, il s'enfonça complètement dans le cul avec un grognement d’animal.

—je ne vais pas pouvoir me retenir...

— C’est rien! Vas-y. Jouis, Max... Jouis, mon petit papa...

Les choses étaient on ne peut plus claires dans l’esprit de Max. Il était un substitut au père de Thomas. Ce gosse était amoureux de son père ou de l’image virile du père. Ce lapsus - mais en était-ce vraiment un? - était révélateur.

— Prends ça, fiston! Prends la grosse bite de ton  tonton papa!

Revenant aux actes d'une génération en arrière, avec le fils de Tony , Max était entré dans le jeu. Le regard de Thomas brilla de mille étoiles. Il soupira d’aise. Le baiseur épuisé se vida dans son intestin. L’enculé ressentit comme une onde de chaleur et cette sensation le fit éjaculer à son tour.

— Bon sang, qu’est-ce que j’ai pris aujourd’hui... Deux godes, ta bite... J’en suis vraiment une, hein?

— Une quoi?

— Une salope!

— Un beau petit mâle salope sûrement, oui! Tu n’as pas fini de mettre le feu aux hommes, toi!

— Tu crois?

— J’en suis certain.

- Papa saura ?

- ça c'est toi qui décides...dit Max en riant et en le couvrant de petits baisers

 

 

 

  alors qu'il fermait les yeux une onde lumineuse le pénétrait. Il était hors de lui-même, en pleine extase.  

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 18 novembre 1 18 /11 /Nov 11:12

Aurélien drague le bébé pour avoir le père !

 

Comment une MONOPARENTALITE...pourrait-elle devenir une HOMOPARENTALITE...

Aurélien, amoureux de Michel ne nourrit-il pas une future déception?  

 

 dans ce récit, l'ange gardien ne sera pas celui qu'on pense

 

 

   dans ce récit, l'ange gardien ne sera pas celui qu'on pense

 

 

C’est arrivé par hasard, autant je drague d'habitude, autant là je n’ai rien cherché, rien voulu.  Depuis le premier jour, dès notre première et fortuite rencontre, il bouffe ma vie et mon espace. Il est devenu mon obsession. Le coup de foudre, vous connaissez? Ou, du moins, en avez-vous entendu parler? J’avais toujours pensé que ça n'arrivait qu'aux autres. J’étais peinard, tranquille. Je vivais au jour le jour, sans me soucier du lendemain. Mon petit boulot, mon petit pavillon, mes petits amants. Un mec me plaît, je le drague, on baise, on se dit adieu et rarement au-revoir...  Quoi de plus pour être heureux? Je ne souhaitais rien d’autre.

J’étais cigale, je deviens fourmi. J’étais volage. Je n'envisage rien d'autre que lui. Ne riez pas, je vous en prie! Je suis fidèle à quelqu’un que je connais à peine. Je ne l’ai vu que trois fois. Ce matin-là, au Parc des buttes Chaumont, Ronan, son bébé de 18 mois est très attiré par ma personne. Je lui rends ses câlins, je fais connaissance avec son papa, Michel. Enfin !...Quand il pleure, seule ma présence le calme. Je les suis chez-eux ... c'est moi qui nourris puis couche bébé !

Michel :

— Aurélien, vous permettez que je vous appelle Aurélien?... je suis désolé pour tout ce dérangement.

Je le regarde. Il y a un silence. C’est moi qui détourne les yeux.

— Michel, ne soyez pas stupide. Il y a longtemps que je n’ai été aussi heureux.

— Pourquoi ?

— Je vis seul. C’est parfois lourd à porter. Bien... je ne veux pas m’attarder...

— Nous... nous pourrions nous revoir... Ronan semble si heureux de votre compagnie.

J’ai le cœur qui s’arrête. J’ai du mal à croire ce que je viens d’entendre.

— Oh! J’en serais ravi. Si vous n’avez rien de prévu, demain, dimanche, je vous invite à déjeuner, avec Ronan. Ce n’est pas si loin... Vous connaissez les trois quarts du chemin.

— Nous allons gâcher votre week-end...

Comment pourrait-il se douter qu’il a fait de ce samedi le plus beau jour de ma vie ?  

 

CHAPITRE 3: MON BÉBÉ

 

- j'ai conscience du pari risqué d'un changement de vie

Je crois que je vais mourir de bonheur et de joie. Chaque instant de cette matinée défile dans ma tête. Le ciel, enfin, a eu pitié de moi. Je l’ai retrouvé. Mieux que ça, un lien fragile s’est noué. Michel! Michel! Le plaisir de dire son nom, de le répéter mille fois. C’est maintenant une certitude. Je n’ai pas passé des mois à fantasmer sur lui. Je l’aime, je l’aime jusqu’au délire. J’aime cet homme qui est fait pour moi, qui ne sait pas encore que je suis fait pour lui. Et puis... et puis, il y a Ronan. Il a suffi que ce bébé passe ses bras autour de mon cou pour que... pour qu’il soit comme le mien. C’est irraisonné, c’est irraisonnable... mais c’est comme ça. J’aime le père et le fils et ça me rend fou.

 

Cet après-midi, alors que tournent et retournent dans ma tête toutes ces idées folles, je ne peux m’empêcher de penser à celui que j’étais, il y a quelques mois, il y a quelques semaines. Je ne reconnais plus cet étranger fantasque, jouisseur qui ne vivait que par le sexe et pour le sexe. À la limite, il me fait honte. Je ne souhaite qu’une chose, enterrer ce passé. Tout à coup, toute cette confusion vole en éclats. Mon Dieu! Michel vient demain. J’ai des courses à faire. Je ne suis pas prêt. Je veux qu’il apprécie mon repas. Il faut aussi que tout soit propre dans la maison. Je souhaite qu’il s’y sente bien, qu’il ait envie de revenir et qu’un jour... il veuille y rester.

 

— Entrez, je vous attendais.

 

Sitôt franchi le seuil, il pose Ronan à terre. Le bambin, en courant, se jette dans mes bras. Je n’ai pas le temps d’apprécier le petit corps tout chaud et si câlin.

 

— Je vais finir par être jaloux.

 

Gauchement, il me tend un bouquet de roses rouges.

 

— Je ne savais quoi vous offrir... alors j’ai pensé que des fleurs...

 

Je reste muet de saisissement. Il ne se rend pas compte du côté équivoque de son cadeau. J’ai la phrase banale:

 

— Oh! Il ne fallait pas...

 

Je dois être de la même couleur que les roses qu’il vient de me tendre.

 

 

 

J’ai toujours bébé contre moi. Dans la maison, Michel s’émerveille.

 

— Aurélien, c’est magique. Un pavillon et un jardin, en plein Paris. C’est comme un paradis, c’est si calme, on n’entend aucun bruit.

 

— C’est vrai, j’ai beaucoup de chance. Je suis heureux que cela vous plaise. Nous avons de la chance, il fait beau. Un apéritif dehors vous tente? Ronan pourra courir tout à son aise. Oh! J’allais oublier...

 

Je vais dans le salon. Je reviens avec mon cadeau.

 

— C’est pour bébé. J’espère qu’il aimera.

 

— Vous êtes fou...

 

Le gamin n’aime pas, il adore. Il tend des bras ravis. La peluche est plus grande que lui. Sous le poids, bébé tombe le cul par terre. Notre éclat de rire met fin aux protestations de Michel.

 

Peu après, assis côte à côte, sur une marche de l’entrée, à siroter un whisky, nous regardons Ronan qui joue à nos pieds. Je savoure l’instant, j’ai le sentiment que ma vie vient de commencer.

— Aurélien, c’est trop. Je n’en peux plus. Je n’ai jamais si bien déjeuné depuis une éternité. Tout était délicieux. Tu n’as... Oh! Pardon... vous n’avez...

— Le tutoiement ne me gêne pas, Michel. Nous pouvons l’adopter.

— Vous... tu n’as presque rien mangé à t’occuper de mon fils.

— Je ne me suis pas forcé. Il est trop attachant.

— Aurélien... puis-je te faire une confidence?

— Bien sûr.

— C’est ma première journée heureuse depuis la mort de mon épouse... pour Ronan aussi.

Je ne peux pas répondre, ma gorge s’est bloquée. Je retiens les larmes que je sens venir. Il vient de me combler de bonheur. J’arrive enfin à dire:

 

— Je suis heureux aussi, si, pour un moment, j’ai pu te faire oublier ton chagrin.

 

- Je mens : J'ai si peur qu'il n'aime pas que je sois gay...

 

L’après-midi se passe en discussions interminables. C’est le plaisir de se découvrir l’un et l’autre. Il raconte sa vie, je censure beaucoup la mienne. J’invente un amour déçu qui a fait de moi un célibataire endurci. J’insiste sur ma solitude. Je n’ai pas le sentiment de lui mentir. Loin de lui, je me sens aussi paumé qu’un touriste égaré au milieu su Sahara. Il cède à sa curiosité, son regard fouille mon univers. Il devine mes goûts à mon environnement... les livres, la musique... les vacances dans la nature sauvage. Il se confie davantage, dit son mariage, ses espoirs, le choc du décès de son épouse, sa détresse de se retrouver seul avec son fils à élever. Son fils... s’est endormi contre moi. Je parle doucement, sans oser le moindre mouvement pour ne pas le réveiller.

— Il doit te fatiguer.

— Oh, non! Bien au contraire.

Il se lève et s’étire. Je le dévore du regard. Heureusement, il ne s’en aperçoit pas.

 

— Je suis si bien que je n’ai pas vu passer le temps. Il est dix-huit heures. Il va falloir rentrer.

— Tu peux rester dîner et partir après. Il y a tant de restes de ce midi que je ne pourrais finir tout seul.

— Tu veux bien?

Suivent plusieurs dîners, WE et visites

Au bureau, mes collègues ne me reconnaissent plus. Je respire le bonheur de vivre. Je chante, je siffle, je ris, je suis aimable. Je retrouve tout mon allant pour mon travail. Jérôme est ravi de me voir revivre. Nous avons fait nos études d’architecture ensemble. Lorsqu’il a crée son propre cabinet, il a fait appel à moi.

 

— J’étais inquiet pour toi. Tu es mon meilleur élément. Merde! Je suis ton copain. Je n’y comprenais rien. Tu aurais pu te confier. Tu t’es muré dans un silence...

— Ne t’en fais pas. N’as-tu jamais eu de passage à vide? C’est terminé. Je reprends le projet du centre d’expositions. Je te promets une merveille

 

-Je fais des progrès dans son coeur. Chez-moi il se sent bien

 

 Ils sont là. Mon petit bout de chou retrouve sa place contre mon coeur. Michel, l’air emprunté, dissimule mal le plaisir de me retrouver. Derrière un sourire stéréotypé, je cache la joie qui m’étouffe. Ses yeux brillent plus qu’à l’ordinaire. Sitôt entré, j’ai le sentiment qu’il se comporte comme s’il était chez lui. Il jette négligemment sa veste sur l’accoudoir du canapé. Il va dans la cuisine. L’œil gourmand, il regarde sur le fourneau ce que j’ai préparé. Pourtant, curieusement, c’est bébé qui me ravit le plus. Que se passe-t-il dans sa petite tête? Je n’ai pas eu le temps de le poser par terre qu’il prend possession des lieux comme s’il ne les avait jamais quittés. C’est sans problème, aucun, qu’il déniche les nouveaux joujoux que j’avais mis, pour lui, dans ce que je considère, prématurément, comme sa chambre.

À table, tandis que Michel savoure l’omelette paysanne et que je gave bébé de sole finement émiettée, nous discutons du prochain week-end.

— Je... j’ai quelques scrupules. Je vais te déranger. Tu as l’habitude de vivre seul. Ronan et moi, c’est une invasion.

Il prend ma main pour dire:

—Merci, Aurélien, tu es vraiment formidable.

Je m’arrache à son contact. C’est comme s’il m’avait brûlé. Non Michel, je ne suis ni sympa, ni formidable... je t’aime, c’est tout. Pourtant, je ne peux pas te le dire... pour ne pas te perdre.

Maintenant il lui arrive de m'appeler et les prétextes pour le faire sont futiles.

Chaque fois que j’ai reconnu sa voix, j’ai cru que mon cœur explosait. Il m’a parlé de sa journée et a fini par me dire qu’il lui tardait d’être à samedi. Je ne sais que penser. Je dois représenter pour Michel, cette bouffée d’oxygène dont il avait tant besoin. La deuxième fois, c’était Ronan qui voulait m’entendre. J’ai fait semblant d’être dupe. Comment un bébé de treize mois, qui ne parle pas encore... J’ai entendu son babillement à l’appareil. J’ai craqué, c’est venu malgré moi.

— Allô, Ronan, c’est tonton Aurélien. Je te fais plein de gros bisous.

Des gloussements de plaisir me répondent. La voix moqueuse de Michel les remplace:

— Je souhaite une bonne nuit à tonton Aurélien mais avant...

Il m’a laissé son numéro de téléphone.

 

- Mon amour qui progresse me donne des ailes

 

Il faut croire que l’amour me donne du génie. Jérôme est suffoqué devant la hardiesse de mes croquis. Il s’inquiète devant la forme élancée des futurs bâtiments que j’élabore.

 

— Aurélien, cette voûte de béton est trop audacieuse, elle ne tiendra jamais...

 

— Mais si, j’ai tout calculé. Les ouvertures sont vastes, elles allègent la structure. Le pilier central, avec ses ogives, comme dans une cathédrale, vient soutenir l’ensemble.

 

— C’est magnifique !

Des frais qui se justifient mal!

Oui, tout est magnifique. Je suis prêt à toutes les folies ; brusquement l’idée me vient que je n’ai pas de lit pour Ronan  La voix de la vendeuse résonne encore à mes oreilles:

 

— Ah! Ces nouveaux papas...

Je passe des heures à transformer la chambre de l’enfant en nursery modèle.

Le samedi est là. Bien sûr, j’ai mal dormi, trop excité par l’idée de les avoir deux jour entiers à la maison. Ils débarquent vers dix heures. Une gaffe vient à mes lèvres. Je la rattrape de justesse.

— Tu m’as... Ronan, tu m’as manqué.

Quand Michel découvre la chambre, je subis l’engueulade. Ce n’est pas important, au fond de ses yeux je vois qu’il est ému, heureux. Il finit par dire:

— Tu n’aurais pas dû, Aurélien.

Je passe une des plus belles journées de ma vie. Même s’il me manque l’essentiel, si je n’ai pas l’amour de Michel, ni ses lèvres, ni ses bras, il me semble que des choses se mettent en place. Comme les éléments d’un puzzle qui s’assemblent. J’ai l’homme que j’aime à mes côtés, le fils qu’il me donne dont je commence à croire qu’il est le mien. Mais tout est encore si fragile. Comment les attacher davantage? Je joue ma seule carte, je le sais. Il me faut apporter, à l’un comme à l’autre, l’affection dont ils manquent depuis la mort de l’épouse et de la mère. Avec l’amour que je porte en moi, je me sens de taille à le faire. Michel acceptera-t-il cette emprise, que je veux si douce, sur sa vie?

 

Discrètement, à maintes reprises, je porte mon regard sur lui. Je le sens détendu. Il y a moins de tristesse sur son visage. Il sourit pendant que je joue, sur la moquette, avec Ronan. Je réponds à ce sourire. Ses yeux deviennent graves l’espace d’un moment. Pour rompre le malaise que je devine, je murmure:

— J’aime ton fils, Michel.

— Je crois qu’il t’aime aussi.

Pour l’enfant, j'ai des dessins animés que j’apprécie toujours: Blanche-Neige, Cendrillon, qui ont enchanté ma jeunesse. Bébé, trop jeune, regarde sans trop comprendre. Le meilleur spectateur est Michel. Fasciné comme un gosse, il dévore les images qui défilent.

— J’adore.

— Moi aussi.

Je nage dans un cocon de douceur.

Le soir est déjà là. Les heures ont coulé trop vite. Il faut coucher Ronan. Penchés, chacun sur un côté du petit lit, attentifs au confort du bambin, nous sommes si proches que je sens les cheveux de Michel effleurer les miens. La caresse est trop douce. Mon cœur est en tumulte. Il suffirait que j’avance de quelques centimètres pour embrasser son front. Très vite, trop vite, je me recule. L’enfant, entre nous deux, s’est endormi. Il sourit comme un ange.

Nous refermons la porte avec précaution. Pour masquer le trouble qui naît de notre intimité, j’ai déjà ouvert ma chambre pour m’y retirer. Veut-il s’attarder?

— J’aime lire avant de m’endormir. Puis-je t’emprunter un livre?

— Tu es ici chez toi.

Je l’accompagne au salon. Il choisit un roman, semble tout à coup gêné.

— Bien... bonne nuit, Aurélien.

— Fais-moi plaisir, Michel, cette nuit, chez moi, n’aie que de beaux rêves.

J’ai tourné longuement dans mon lit avant que le sommeil m’emporte.

 

À suivre...ch 4

 

  Photo of Two Fathers and Their Son    Quelle merveilleuse relation unit ces deux gays avec cette mère porteuse... C'est vrai que ça peut être très bien comme très mal...

  

Ce garçon, Terrence, a chanté pour ses deux papas,Bas et Diedrick, ( la  vidéo n'est pas disponible hélas).

We live in a terrace house,
we have nice stuff at home.
We live there quite okay
with three of us together.
Bas works for the newspaper
and Diedrick is laboratorian.
They adopted me when I was one year old.

I'm still the only child
but that's okay with me.
That way I get all the attention
and love from those two.
Bas brings me to the school
with Diedrick I play violin
and with three of us we watch soaps on TV.

I have two fathers,
two real fathers
Sometimes cool and sometimes strict
but it's going great with us.

I have two fathers,
two real fathers.
Who, if they have to,
both can be my mother.

When I have to go to bed
Diedrick checks my homework
and Bas does the dishes or is doing laundry.
And if I'm ill or have a fever
then there's nobody I know
who can be so caring as Diedrick or Bas.

Sometimes I get bullied at school;
of course, it's not nice.
"You're parents, they are homo!"
They find it strange.
Then I just shrug my shoulders,
"So what! I'm their son!"
It's not ordinary
but for me it's quite okay.

I have two fathers,
two real fathers.
Sometimes cool and sometimes strict
but it's going great with us.

I have two fathers,
two real fathers.
Who, if they have to,
both can be my mother.

 

  
Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 17 novembre 7 17 /11 /Nov 01:09

 

NICOLAS ne se fait pas mettre

 

Comme Aurélien Hervé fait des rencontres multiples mais lui c'est en plein air. Il n'est qu'actif. A ce titre il intéresse probablement plus d'une bonne moitié des gens qui draguent dans la pinède, mais voici Nicolas et...

 

-"Je ne sais pas si cela vous arrive aussi cette sensation bizarre en fin de journée, que l'on a dû rater quelque chose? Certaines fois c'est le matin au réveil où je ne sais pas si j'ai rêvé ou... Bref dans les deux cas, je me sens mal à l'aise, une impression de rêve inachevé, d'un orgasme non consommé, et toute la journée qui suit je ne pense qu'à cela.

Aujourd'hui encore ce mec me hante. Il m'est apparu hier après midi, comme un rayon de soleil dans cette grisaille hivernale. Un véritable esthète dont la splendeur n'a d'égal que sa gentillesse. Bref un mec qui semble exister que dans l'imaginaire. Quand à l'orée du bois de pins, lieu privilégié pour la drague régionale (d'ailleurs répertorié sur GBR), j'ai vu arriver la Renault (dont par discrétion je ne donne pas le modèle) j'ai senti un tremblement irrésistible dans mes jambes. Puis, une douleur au combien salutaire, se manifeste aussitôt dans mon slip. Popol est déjà en forme, prêt au combat. Je dois user de toute ma force de persuasion mentale pour lui intimer l'ordre de revenir au repos car ce pauvre Popol n'a pas compris qu'un mec comme celui qui arrive n'est pas pour lui. Donc il débande aussi vite et j'admire avec un regard soutenu le beau mâle s'approcher de moi.

— Salut! me dit-il. Comment tu vas?

Un moment j'ai cru que j'avais fumé un pétard ou un truc pareil et que je devais halluciner. Cette situation n'était pas vraisemblable! Mais comme je ne touche pas du tout à ce genre de choses, j'ai rapidement déduit que je ne rêvais pas. J'ai dû répondre une banalité et, mon homme se plante là devant moi. Son souffle chaud embrume mon esprit et me berce. La discussion part dans tous les sens, et je trouve le temps long. Mais, moi d'habitude si preste à proposer une partie de jambes en l'air, je suis scotché contre ma voiture par cette beauté qui me subjugue. Va-t-il me proposer quelque chose? Va-t-il rester là à discuter jusqu'à la nuit?

Je n'arrive pas à détacher mon regard de sa braguette qui me semble bien gonflée et pourtant j'ai l'impression qu'il ne bande pas. Serait-ce la grosseur au repos de son chibre qui gonfle autant le pantalon? Cette idée m'obsède. Quel engin il doit avoir? Porte-t-il un slip, un caleçon, un boxer ? Les dessous masculins m'excitent énormément surtout quand j'imagine que la marchandise est de qualité. Bon, la plaisanterie a assez duré, je me jette à l'eau:

— Une pipe ça te dit? que je lui lance avec désinvolture.

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— Ben. Pourquoi pas! qu'il me répond.

Nous nous enfonçons (n'allez pas imaginer ce qui n'est pas) dans le bois et me voilà rapidement occupé à déboutonner son pantalon de commercial, vous savez, ces pantalons en Tergal infroissables. Là, un superbe slip bleu marine, dont je ne citerai pas la marque, apparaît, avec une bosse phénoménale. Je lèche au travers du tissu, l'odeur qui se dégage du corps est tout simplement somptueuse. Une fraîcheur subtile me flatte les narines, un mélange parfait de mâle, de sperme, de déodorant, tout cela précisément dosé. Je prends un temps fou pour faire glisser le tissu et, quand j'y arrive, je libère une queue dont, jusqu'à présent, je n'ai jamais trouvé un exemplaire semblable. Et pourtant, si j'avais autant de pièces de 1 euro que de queues que j'ai vues, touchées, sucées, je pourrais arrêter de bosser maintenant.

Je suis "out", ma bouche n'ose pas s'ouvrir pour engloutir une bite d'une aussi grande beauté. Je regrette de ne pas avoir avec moi un appareil numérique pour immortaliser cette oeuvre d'art. Quand enfin, mon esprit et mon corps décident d'être en harmonie, je prends en bouche ce morceau auquel j'applique une séance de succion scientifique. Le corps de Nicolas se met à frémir comme parcouru par un courant électrique alternatif soutenu. Sa respiration s'accélère, et je devine que la purée monte dans le tube rose de mon partenaire. Je décide alors de stopper là mon entreprise d'extraction et empoignant fermement les hanches de mon homme, je lui fais faire demi tour pour avoir ses fesses face à ma bouche.

Je vous assure que le recto n'a rien à envier au verso. La courbure, la consistance, bref l'ensemble des fesses est une pure merveille. Je force Nicolas à se pencher en avant et je l'entends dire:

— Je suis seulement actif, je ne me fais jamais sodomiser.

-- Oh, tu sais, il ne faut jamais dire jamais, un jour on trouve son maître...

-- ....ben toi non plus on dirait...

Nicolas et moi sommes parfaitement égaux. En ces lieux nous cherchons tous les deux "des proies" et, pendant ma fellation, je sens que ses regards circulaires cherchent quelqu'un à "victimiser"! Ma déception est à la mesure des fantasmes que j'ai nourris en l'abordant. Ainsi, je ne peux pas goûter à cette rondelle rose et luisante qui est là, à portée de langue. Mais j'ai perçu une légère hésitation de ce Don Juan...

Ainsi je ne résiste pas à glisser ma langue sur ce magnifique bonbon, son goût étrangement sucré me remplit de joie et mon doigt malicieux s'introduit dans ce canal étonnement humide et chaud. Cet instant est décisif, j'en suis sûr. M'a t-il menti ? L'ouverture me semble aisée et je continue à penser que mon popol n'aurait aucun mal à fouiller ce cratère fumant. Car vous ne le savez peut-être pas, ce n'est pas pour me vanter, mais mon popol est doué d'une faculté de pénétration exceptionnelle, sans douleur, tout en plaisir, je me régale de voir les mecs se pâmer,leurs yeux se renverser quand je les visite en profondeur.

-- "laisse-toi aller,c'est bon, tu vois..."

 

en voici un qui succombe

jonnbone: pig hole

 

Mais non, le voilà qui, de sa main, repousse fermement mon front et mon poignet...Le charme est rompu.

 

Alors, mon Nicolas, si tu lis ce texte (et je pense que tu le liras), dans quelques temps au hasard d'une nouvelle rencontre, n'hésite pas à profiter d'une démonstration gratuite, résultat garanti, et finissons ensemble, ce RÊVE INACHEVÉ qui a mis le feu à ma mémoire..."¤

youngmanhunter: http://youngmanhunter.tumblr.com/

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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