Mardi 26 novembre 2 26 /11 /Nov 01:22

  

Nous avons tous connu des camarades de classe comme Clément qui s'isolaient dans les salles vides pendant les récréations ou la demi pension. Peut être l'avez-vous fait vous même ? Peut-être vou y êtes-vous masturbé ? 

Ecoutons Clément : "C'est une main d'homme, avec une odeur de mâle, une main puissante qui presse ma bouche sans ménagements... Plusieurs fois j'avais entendu que c'était mieux de se faire initier par un adulte expérimenté. Mais là cette opportunité surprise ne résultait pas d'un calcul de ma part". "Un incube m'avait vidé de mon énergie : il occupait tout mon intérieur."

Cette histoire remonte à mes années de Lycée. j'avais presque 18 ans alors, j'étais plutôt mignon, encore vierge et j'avais beaucoup de difficultés à assumer mon homosexualité. Je n'éprouvais rien pour le sexe opposé et les garçons m'intimidaient terriblement, particulièrement les garçons plus âgés. Je ne supportais que très difficilement leur présence, leur proximité. Cela me mettait dans un état incontrôlable d'émotivité. Je rougissais, j'étais mal à l'aise et cela aggravait encore davantage un sentiment de honte.

J'évitais donc le plus possible de les approcher et cela m'avait donné la réputation d'être solitaire et sauvage. Je mangeais seul au réfectoire malgré les invitations, j'étudiais seul dans les fonds des bibliothèques. Mais plus que tout j'aimais me rendre durant la pose du déjeuner dans les salles de classe vides, désertées et rêvasser. Ces moments d'intimité ou d'étude solitaire étaient délicieux.

Depuis quelques mois déjà j'avais pris l'habitude de me rendre dès treize heures dans l'une des salles de biologie du quatrième étage. Et j'imagine que mon manège devait avoir été repéré car un jeudi le silence absolu de ma salle fût rompu par une intrusion soudaine. Je somnolais lorsqu'on ouvrit brutalement la porte. Philippe entra, me sourit d'une façon irrésistible, chaude et puissante et me lança:

— Tu ne devrais pas être ici tu sais, nous n'avons pas le droit de rester dans les salles de cette façon.

— Je suis au courant

— Je peux rester un peu avec toi, les salles d'études sont toutes pleines et au dehors il fait une chaleur accablante

— Pourquoi pas.

Je le regardais prendre une chaise à l'autre bout de la salle et se rapprocher de moi. Il s'installa à quelques mètres et entreprit de défaire son sac. Il me sourit à nouveau, ce sourire était vraiment magnifique. Il me donnait toujours des frissons, il s'agissait d'un de ces sourires qui vous gèle sur place et qui vous fait penser que le gars auquel il appartient est le plus bel homme que vous avez vu dans votre vie.

Je baissais à nouveau les yeux sur mon livre. C'est bien ma chance songeais-je, le type le plus beau du lycée que j'ai réussi à éviter pendant trois mois alors qu'il est dans la même classe que moi débarque dans ma salle et il veut sympathiser. Je me sentais déjà mal à l'aise. Philippe était effectivement très beau. D'après ce que je savais il avait arrêté ses études puis les avait reprises, ce qui expliquait qu'il ait vingt-deux ans. Il était très brun avec des yeux verts magnifiques, et son visage était inexplicablement séduisant avec son éternelle ombre comme s'il ne s'était pas rasé depuis la veille.

Sous son t-shirt on devinait un corps musculeux mais pas à la façon des bodybuilders. Il s'agissait plutôt de muscles secs, puissants, virils, biens faits qui donnait à sa silhouette une forme terriblement masculine.

L'heure passa lentement et j'en profitais pour l'observer sous toutes les coutures, je ne pouvais pas détacher mon regard de son corps, de ses épaules, son dos, son cou, ses mains puissantes mais tendres et soignées. Je m'attardais particulièrement sur la façon dont ses épaules roulaient sous le t-shirt, sur ses cheveux soyeux et sombres, sur ses pectoraux moulés par ses vêtements. Lorsque la sonnerie retentit je me dépêchai de partir et la semaine continua sans autre incident.

Cependant Philippe prit l'habitude de venir dans la salle et de travailler avec moi si bien que je m'accoutumais à sa présence, à son odeur mâle, à ses sourires, à ses serrements de mains virils, à son rire.

Un jour que nous étudions dans cette même salle vide, je m'étais accoudé à la fenêtre ouverte, debout, le dos tourné à la salle et j'écoutais le bruit du dehors et je goûtais à la chaleur de la cour qui contrastait singulièrement avec la fraîcheur du dedans. Je l'entendis pousser sa chaise et venir vers moi.

— Qu'est-ce que tu regardes ?

— Rien, je me contente de prendre l'air.

— Moi je cherche une excuse pour arrêter d'étudier.

L'accès aux fenêtres était assez difficile du fait de la présence des tables collées contre le mur. J'avais juste la place de me tenir à la fenêtre, une table de chaque côté. Aussi pour se mettre à la fenêtre, Philippe se tenait juste derrière moi et pour se tenir il avait appuyé ses mains de part et d'autre de moi, sur le rebord. Je me tenais donc entre ses bras, accoudé à la fenêtre et lui debout derrière moi.

Philippe faisait partie de ces gens que la proximité ne gène pas. Mais moi je commençais à l'être. En bas il aperçut un de ses camarades qui revenait d'un entraînement sportif et, pour l'interpeller, il se colla contre mon dos pour mieux voir en contre bas et se mit à lui crier quelque chose. Je ne saurais dire quoi, j'étais bien trop submergé par la sensation de son poids contre moi, de la chaleur de son corps qui irradiait à travers ses vêtements, ses pectoraux contre mes épaules, son ventre dur et musculeux sur mes reins, son sexe contre mes fesses, ses jambes qui appuyaient sur les miennes. Il avait cessé de crier, son ami était parti, son corps ne pesait plus sur le mien.

— Excuse moi, je ne t'ai pas fais mal au moins?

— N... non, non. ça va.

— Tu rougis!? Ne sois pas gêné, on est des hommes, entre hommes il n'y a pas de honte à avoir!

— Oui

— À moins que tu aies aimé ça?

— NON!

— Tu es sûr?

Je ne répondis pas.

— Je me doutais que tu étais un petit PD.

Sur ces mots il se colla de nouveau contre mon dos. De nouveau cette sensation de puissance, de chaleur, il m'entoura le corps de ces bras puissants, il me serrait à m'en faire mal.

— Tu aimes ça?

Il me serrait si fort, que je ne pus que soupirer vaguement. Je sentais sa tête contre la mienne, son odeur mâle qui me submergeait. Il se mit à me mordiller l'oreille droite, puis à l'explorer avec sa langue. C'était trop, j'en avais l'estomac serré. Le bruit de sa langue, cette chaleur, cette force, cette douceur, j'étais à lui, je n'existais plus.

Il se remit à me mordiller l'oreille, j'essayais de me dégager, les sensations étaient trop fortes mais il me maintint fermement en me forçant contre le mur et en entourant mes bras par les siens pour éviter que je puisse lui résister.

Son souffle chaud contre ma joue, sa respiration haletante, la brûlure de sa peau mal rasée frottant contre la mienne. Je tentais encore de me libérer et poussais involontairement vers l'arrière. Il crut que c'était un signe d'encouragement lorsque mes fesses pressèrent sur son sexe raide.

— Tu es chaude ma petite pute. Tu la veux dans le cul, hein?

— Non. Laisse moi je n'aime pas ça.

Il empoigna mon sexe bandé à pleine main et serra pour me faire mal.

— Tu n'aimes pas ça, hein? Alors pourquoi est-ce que tu bandes comme un âne!

Il se mit a frotter sa bite raide contre mes fesses de haut en bas et de bas en haut.

— Laisse moi! Dis-je plus faiblement.

— Non certainement pas. J'aime bien humilier les petites lopes dans ton genre! Tu vas prendre ma grosse queue dans ton cul, tu vas aimer ça, je vais te faire crier ma salope. Et je te garantis que tu en redemanderas.

Il plaça ses pieds entre les miens et utilisa ses jambes puissantes pour écarter les miennes.

— Quand j'en aurai fini avec toi tu seras à moi.

De nouveau son souffle contre ma joue et il me murmure à l'oreille:

— Tu seras ma petite femme et chaque fois que je te l'ordonnerai, tu viendras à quatre pattes me supplier de te prendre comme une bête, profond et fort. Avec ces connes de filles je dois y aller doucement et tendrement blablablabla, mais toi je te montrerai comment un homme encule, ce sera une baise bien couillue, je te prendrai tellement souvent et fort que tu auras du mal à marcher.

Il continuait de se frotter contre moi, ondulant du bassin d'avant en arrière, il faisait exprès de faire glisser sa joue contre la mienne pour me donner cette sensation de brûlure avec sa mâchoire mal rasée. Il libéra l'un des bras qui m'enserrait et m'attrapa les cheveux puis tira ma tête en arrière jusqu'à qu'elle repose contre son épaule gauche. Sans arrêter de se masturber contre moi, il passa sa main gauche qui tenait mes cheveux sous ma mâchoire pour maintenir ma tête penchée vers lui. Du côté droit il pencha sa tête en avant et entreprit de mordre légèrement mon cou et de me faire un suçon. La sensation était insupportable. Je dérivais dans un subtil mélange de plaisir et de douleur. Le tout dominé par la forte odeur d'homme qu'il dégageait en transpirant. Je n'existais plus que par sa bouche sur mon cou et son bruit d'aspiration.

Sa main droite qui jusqu'alors me maintenait défit ma ceinture et mon pantalon et le fit glisser vers le bas. Il fit de même avec mon caleçon. Et pendant que son jeans rêche frottait douloureusement contre mes fesses nues, sa main droite passa sous mon t-shirt et se mit à pincer fortement mes tétons raidis. Chaque fois qu'il les pinçait, il m'arrachait un petit cri, ce qui avait l'air de l'exciter puisqu'il appuyait plus fort ses hanches contre mes fesses. Sa main droite délaissa mes tétons pour revenir à son pantalon.

Sa bouche sur ma gorge me poussait au bord de l'évanouissement. Il suçait et caressait avec sa langue dure et chaude, sa salive coulant en un mince filet le long de mon cou jusqu'au col de mon vêtement. Ses va-et-vient cessèrent pendant qu'il défaisait son pantalon. Mon coeur battait à tout rompre. J'étais comme un oisillon capturé par un chat. Sa main gauche maintenait toujours ma tête renversée par le menton,. Il baissa son jeans, écarta encore mes jambes avec les siennes jusqu'au maximum que permettait mon propre pantalon amassé à mes chevilles. C'est là que pour la première fois je sentis ses jambes chaudes et poilues à nu contre mes jambes nues. Ses jambes aux muscles virils tendus et forts qui pressaient contre les miennes pour les écarter et qui me poussaient vers l'avant contre le mur. Ses jambes fortes dont les muscles puissants roulaient sous la peau chaque fois que son sexe moulé par son slip poussait entre mes fesses.

Il libéra ma tête et mon cou marqué jusqu'au sang, et utilisa ses deux mains pour baisser complètement son slip et son jeans noir. Il cracha dans sa main et déposa sa salive brûlante sur son sexe et entre mes fesses, et ce à plusieurs reprises. Moi j'étais comateux, perdu dans mon plaisir. Il se replaça correctement entre mes jambes. Sa main gauche me tenait la taille tandis que sa main droite tenait son sexe d'homme. Il appliqua la tête de sa bite sur mon anus, glissa ses bras sous les miens de façon à ce que ses coudes soient contre mes côtes et ses mains sur le devant de mes épaules. Il me ramena contre son ventre chaud, une chaleur qui irradiait dans mes reins. Cette fois il plaça sa tête contre mon autre joue, ma joue gauche et me murmura en me mordillant l'oreille:

— Elle fait 19 cm de long et 5 de large, tu vas la sentir passer, tu vas voir comment un homme prend une chienne comme toi.

— Attends!

— Pas question mon amour.

Et, je ne sais pourquoi,  je marquai mon acceptation

— Je veux  te sentir mieux que ça ! Enlevons nos t-shirts. Je veux te sentir complètement.

— Lève les bras !

Je m'exécute et il enlève mon t-shirt, puis le sien. Je sens ses pectoraux poilus et gonflés contre mes omoplates. A cette minute il a cessé de me forcer vraiment

— Tu aimes?

— Ouihhh...

( j'ose une petite caresse sur son nez)C'est ma première fois, tu es fort. Va doucement s'il te plaît.

— oui ma chérie

La douleur commence, son sexe me pénètre par petits à-coups. Il force un peu puis se retire, puis la fois suivante il force un peu plus et ainsi de suite. Prouvant s'il en est besoin sa précieuse expérience sexuelle. Ca me conviendrait plutôt. Je sens cette barre d'acier brûlant qui rentre dans mon ventre. La douleur me fait crier mais il pose sa main droite sur ma bouche et étouffe mes cris. C'est une main d'homme, avec une odeur de mâle, une main puissante qui presse ma bouche sans ménagements.

Après quelques minutes, je sens toute sa longueur en moi, je m'accoutume à sa présence, il m'ouvre. Ses testicules lourds reposent contre mes fesses, je sens ses poils pubiens, rudes qui me caressent. Il n'entend pas mes gémissements étouffés par samain. Je bave. Il s'en fout,  il me lime. Quand seule la tête de son sexe est en moi il le replonge brutalement, à fond pour que ses hanches, son ventre et ses couilles frappent mon dos et mes fesses. Sa main est toujours sur ma bouche de peur qu'on nous entende, je sens ses épaules puissantes, son biceps gauche contracté contre moi. Il ralentit, il oriente son sexe vers la droite, la gauche, le haut. Chaque fois la vague de plaisir est plus intense. Puis vient une série de longues et profondes pénétrations fortes et dures, il me pilonne. Il râle. Il éjacule, son sexe plaqué dans mon intestin il projette son sperme loin dans mon ventre. Il m'inonde de chaleur, de sueur, de semence. Mais il n'arrête pas de me limer, plus doucement cette fois, il a ôté sa main de ma bouche.

Ses bras sont serrés sur mon torse, il me berce, contre sa poitrine forte, poilue, haletante et au coeur qui bat démesurément. Il arrête ses va-et-vient et se contente d'être enfoncé en moi et de me bercer doucement en murmurant indéfiniment qu'il m'aime et que je resterais avec lui.

Nos corps se séparent et ce moment troublant me laisse ivre pour l'aprèm (et au-delà).

Après l'incident de la salle de classe, je m'étais efforcé de poursuivre mon existence solitaire. M'efforçant peut-être encore plus que d'habitude d'éviter la présence de garçons. Il me semblait que chaque individu qui croisait mon regard savait ce qui s'était passé et se riait de moi. Lorsque des gens racontaient entre les cours des blagues d'ordre sexuel, il me semblait qu'elles constituaient autant d'allusions à mon propre cas. J'avais la sensation de plus en plus pesante à chaque minute de traîner avec moi une croix immense sur laquelle une inscription terrible annonçait: "Je suis une petite salope et j'aime ça". Même si les mots me faisaient rougir, je ne pouvais cependant pas me cacher que j'avais aimé ça, adoré ça. Philippe ne m'avait pas seulement possédé au sens physique du terme, il m'avait pénétré psychologiquement. Pendant de longues minutes je n'avais plus vécu que par sa bouche sur mon cou et par son corps chaud et moite pressé contre mon dos.

Je passai donc le reste de la semaine plongé dans une espèce de brouillard comateux où chaque pensée tendait vers la salle de biologie et les événements qui s'y étaient déroulés. Je surveillais longuement et avec le plus de discrétion possible les réactions de Philippe mais il s'obstina durant toute la semaine à éviter scrupuleusement de croiser mon regard. Son intervention dans mon existence m'avait touché à un niveau relativement profond de ma conscience et sa volonté affirmée de m'ignorer me plongeait à présent dans les tourments angoissés d'une attente désespérée.

Avec surprise je surpris en moi des tremblements à sa vue et aussi une certaine faiblesse dans les jambes.

Il me fallut passer une semaine supplémentaire dans cet état de demi conscience de ce qui m'entourait, n'écoutant plus les cours et vivant seulement à l'intérieur de moi, avant que l'incube qui m'avait vidé de mon énergie ne manifeste les désirs pressants d'une faim renouvelée.

La journée avait débuté par de l'activité physique et sportive, ce qui suffisait amplement déjà à mon affliction, et Philippe persistait dans son dégoût de moi. Je me fis donc porter malade auprès de mon professeur et à ma grande surprise Philippe demanda s'il pouvait m'accompagner comme le règlement l'exigeait. Un élève malade ne déambule pas seul dans un Lycée. Il se saisit de son sac où se trouvaient ses affaires de ville, me rejoignit et nous nous mîmes en route.

Une grande distance nous séparait des bâtiments de classe et je me contentais durant le chemin de marcher silencieusement aux côtés d'un Philippe muet et morne. Je n'osais le questionner ou même le regarder, et marchais les yeux rivés au sol. Nous pénétrâmes dans le bâtiment principal désert de toute vie et alors que je me dirigeais vers les escaliers il saisit mon bras dans une poigne d'acier et me lança entre ses dents:

— "Non tu viens avec moi!"

J'opposai peu de résistance et de toute façon il aurait pu s'il le désirait me maîtriser rapidement. Il me traîna jusqu'à la large porte bleu sombre des toilettes et me poussa à l'intérieur. Après avoir vérifié chaque stalle et s'être assuré de l'absence de toute présence gênante pour ses accomplissements il me poussa dans les toilettes pour handicapés moteurs et referma la porte à clef derrière nous. Les toilettes une fois fermées étaient complètement closes et hermétiques, pas comme ces toilettes modernes qui sont ouvertes sur le dessus et dont la porte ne touche pas le sol. L'odeur de l'urine m'assaillit, pleine et puissante.

Il avait choisi cette stalle car elle était plus grande et plus large que les autres. Assez pour permettre à un fauteuil roulant d'y pénétrer. À dire vrai une dizaine de personnes devaient pouvoir s'y trouver en même temps sans être mal à l'aise. Il se posta à l'autre bout de la pièce, croisa les bras et me demanda de me déshabiller. Je demeurais un moment interloqué lorsqu'il ajouta sur un ton ferme:

— "Complètement!"

Je m'exécutai et après avoir fait un petit tas de mes vêtements je me redressais. Mon jeune sexe raide se balançait de haut en bas à chacun de mes mouvements. Les vasistas qui perçaient le mur blanc carrelé au dessus des lavabos donnaient sur le dehors froid et hivernal et laissaient pénétrer un air gelé jusque dans chaque toilette qui mordait ma peau claire et dénudée. Pendant que je m'étais dénudé, Philippe avait ouvert son sac et en avait retiré une ceinture en cuir noir, large, du type de celle que l'on passe dans les boucles des jeans. Il me scrutait de son regard noir et luisant.

Il s'approcha de moi jusqu'à se tenir presque contre mon torse juvénile, nu et fragile. Je sentais la chaleur irradier de son pull-over. Il appliqua la paume de sa main chaude sur ma nuque et attira mon visage vers le sien jusqu'à ce que nos nez se touchent. Son regard plongeait dans le mien sans le lâcher un seul instant.

— "Ferme les yeux. Voilà. Je fais te faire mal trois fois mon amour, juste trois. Ici, là et là."

En disant ces derniers mots il promena l'index de sa main libre tour à tour sur mon torse, mon ventre et l'arrière de mes cuisses. Son haleine mâle emplissait mes poumons. Il me lâcha et se recula. La ceinture s'abattit violemment sur mon torse et je criais et me tordais de douleur. Ma peau était rouge et de fines lignes sanguinolentes étaient apparues.

Il s'approcha de nouveau, me redressa et écarta avec tendresse et douceur mes bras collés contre la zone que sa ceinture venait de toucher. Il abattit sa ceinture. De nouveau une explosion de douleur et de nouveau il me redresse, me retourne. Je pleure maintenant. La ceinture s'abat sur l'arrière de mes cuisses. La aussi elle laisse des traces rouges de sang. Je sanglote tristement. Trois lignes larges et rouges zèbrent mon corps aux endroits qu'il a désignés. Je sens les battements de mon coeur sur les marques rouges.

Philippe prend ma main et me tire du mur contre lequel je suis collé. Il ramène mes poignets l'un contre l'autre dans mon dos. Il utilise sa ceinture comme un lien qui me menotte. Il repasse devant moi et me pousse contre le mur en appuyant de ses mains contre mes épaules. Mon dos touche à nouveau le mur carrelé, blanc et froid. Je frissonne.

Il caresse mon visage d'une main. "Je t'aime." Il à l'air sincère. Comme s'il avait perçu mon doute il me prend dans ses bras, me serre tout en caressant mon dos, il me berce comme la dernière fois. Je sens ses biceps et ses pectoraux gonflés sous ses vêtements. Sa chaleur. Mon menton sur son épaule, le sien sur la mienne. Contraste avec la correction à la ceinture, je suis bien, en sécurité dans ses grands bras puissants.

Il me murmure à l'oreille: "Pardonne moi. Je veux juste accroître la sensibilité de ta peau. Comme ça quand je te prendrai tu ressentiras mon corps intégralement contre toi. Tu souffriras quand je te prendrai, quand je frotterai contre ta peau. Tu me ressentiras plus parfaitement que quiconque. Je serais en toi, contre toi, ton maître. Maintenant allonge toi parterre, sur le dos."

Il détache mes poignets et je m'allonge, offert. Il est au dessus de moi. Il m'enjambe. Un pied de chaque côté. Il retire ses vêtements et lorsqu'il est nu c'est un homme viril et musculeux qui me domine. J'en ai plein les yeux. Ses épaules larges, ses pectoraux ronds et poilus, ses abdominaux sculptés au ciseau, son sexe long, large et raide comme du métal, ses jambes puissantes.

Il contracte ses pectoraux et ses abdominaux. Il s'allonge sur moi comme pour faire des pompes, il est soutenu par ses bras. Son sexe appuie contre le mien, ses testicules sont posés sur les miens ses jambes entre les miennes. J'écarte mes jambes et les croise sur ses fesses lisses et puissantes. L'arrière de mes cuisses touche ses jambes écartes.

Il s'allonge sur moi et pèse de tout son poids contre moi. Une de ses mains descend jusqu'à toucher son sexe et le dirige vers mon anus. La tête de son pénis caresse de bas en haut et de haut en bas l'intérieur de mes fesses. Il décalotte son sexe et y dépose du liquide pré-séminal. Il trouve mon entrée, pousse, la douleur me fait grimacer et grogner. Quand la tête de son sexe est entrée et quand la douleur passe un peu, il étend mes bras le long de mon corps et allonge les siens au dessus. Bras étendus le longs de nos corps, nos mains sont enlacées et serrées.

Ses abdominaux se contractent, ses fesses puissantes enfoncent son large couteau de métal dans mon ventre. Mes cris sont étouffés par le baiser haletant et profond qu'il me donne. C'est le premier. Ses pectoraux poilus écorchent mes plaies quand ils frottent dessus en appuyant, ses abdominaux frottent les marques qu'il m'a laissées sur le ventre, ses bras appuient sur les miens pour me maintenir de force, son sexe est profondément ancré en moi, les plaies sur mes cuisses frottent contre les fesses qui se contractent, il pèse sur moi, il est tout autour de moi, il est en moi, je le ressens complètement, chaque fibre de mon être le ressent.

Il me prend doucement, tendrement, en se balançant de haut en bas sur moi, sans cesser de m'embrasser. Le plaisir me ravage, je vais perdre la raison, mes terminaisons nerveuses sont surchargées. Il continue lentement.

Sa sueur brûle mes entrailles. Je sens toute sa longueur sortir puis rentrer. Je ne vis que par le souffle qu'il projette au fond de ma gorge, que par sa langue chaude, épaisse et rugueuse qui explore ma bouche. Je crie chaque fois qu'il me prend plus profondément. Il crie quand des jets chauds et puissants m'inondent.

Le plaisir seul persiste. Le temps s'est arrêté sur une jeunesse éternelle en moi. 

  

   

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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