C'est vrai je suis majeur maintenant. Je peux m'acheter de l'alcool, passer le permis et sortir en boîte… Sauf que je n'ai ni le temps ni
l'argent pour tout ça…
- Oui, c'est vrai… je n'y pensais plus
. y a-t-il dans certains peuples ou tribus une dette à payer par les enfants à leur
famille ? voire ceux qui les ont élevés ?
Ce récit, j'en ai rapproché les
circonstances puisque, ci-dessous, dans le texte de Pharaoh90, Jairo va 'y passer' et sans doute devenir un de ces travestis brésiliens du bois de boulogne. Ce récit m'a
rappelé qu'on dit que dans les tribus gitanes pour qu'un
homme devienne « cantaor » de flamenco, il faut que son père ou un frère l'ait violé dans l'enfance, et qu'ainsi on en ait fait un homo. La voix du chanteur de flamenco
doit être sombre, terrible,
« une déchirure du ciel d’où coule un sang qui
brûle » J'y vois encore une allusion. Ainsi l'enfant reçoit
le « rajo »,
cette éraflure à vif dans le larynx qui signe les voix gitanes
viendrait du fond d'eux-mêmes, vous avez compris ce que moi je pense. Il n'est
d'ailleurs pas nécessaire d'être né gitan, Plusieurs célèbres et non célèbres cantaores n’étaient pas gitans 'de souche' : payos(non gitans), ça ne semble pas nécessaire pour être adobé'cantaoor. On dit Cantaor bien plus que chanteur. Cantaor par
vocation d’enfance et détermination personnelle. Irrécupérable,
Le premier tablao où se produit le jeune c'est la rue où il vit, où se pratiquent les activités de son groupe. Il chante comme on expire. Son deuxième
tablao, c'est le bar, au coin de la rue, c'est là que l’on peut gagner à la loterie de la célébrité. Si la chance lui sourit il
se fera connaître, on le repère pour sa voix et son don du ciel : il a la raja. La RAJA, à ce que j'ai lu, en espagnol, c'est la fente, la raie ou la rayure et ça va jusqu'à la cicatrice !
|
.
L'ami de son père avait (im)patiemment attendu le jour de ses dix-huit ans …pour faire de Jairo son 'bonihitinho' son 'mignon'
Je n'exagère pas, je n'y pensais vraiment plus… Je suis toujours le même Jairo après tout… Rien n'a vraiment changé en fait… Oui je m'appelle Jairo,
un prénom étrange je sais. C'est un prénom brésilien, en fait… Je vous arrête tout de suite, je n'ai absolument rien du fantasme latino que vous êtes (déjà) en train d'imaginer… Je ne suis ni
grand, ni musclé, ni particulièrement bronzé (désolé…), et je ne parle pas avec un accent impossible en roulant les « r » comme au bois de Boulogne… Je suis plutôt du genre petit,
un rien chétif, blond (oui ça existe les brésiliens blonds…), cheveux courts, yeux bleus (aussi…), et tout juste majeur donc…
- Saúde Jairo! Tu n'as pas l'air de réaliser…Tout ce que TU peux faire maintenant que tu es majeur…
Je ne sais pas trop ce que signifie sa façon d'insister sur le « tu »… De toute façon je ne sais jamais comment prendre ce qu'il me dit…
Il est tellement… intimidant… ça fait des années que je connais monsieur Heitor mais… mais je me suis toujours senti… bizarre, quand il est là, et c'est de pire en pire maintenant que… enfin…
maintenant que je le… Je sais pas comment dire ça… Quelque part je devrais peut-être voir monsieur Heitor comme une sorte de père, mais d'un autre côté… je crois pas que…
- Je crois que ton pai serait fier de te voir aujourd'hui !
Je ne l'ai jamais connu mon pai, mon père… Il est mort quand je n'avais que quelques mois, et ma mère s'est retrouvée seule avec un bébé sur les
bras, sans grandes ressources ni soutien de sa famille. La seule chose que mon père m'a laissé c'est mon prénom, mes origines brésiliennes (même si elles ne sont pas toujours évidentes…) et
monsieur Heitor. Adrian Heitor était le meilleur ami de mon père… Ils ont grandi ensemble au Brésil, fait leurs études ensemble à Harvard, et se sont installés ensuite en France. Mon père, lui, a
rencontré ma mère à Paris et s'est marié rapidement. Monsieur Heitor, lui, était bien trop occupé pour trouver une femme…
- Non ? Tu ne crois pas… ?
Monsieur Heitor n'est pas le genre d'homme à qui on dit non… Il a pris l'habitude d'avoir tout ce qu'il veut et d'être obéi au doigt et à l'œil.
Côté boulot il est à la tête d'une entreprise immense dont il est le boss absolu, et qui a fait de lui un homme plus que riche… Côté famille il a une femme magnifique, Iulia Heitor, une belle
blonde de dix ans de moins que lui, et deux enfants tout aussi beaux que leurs parents, Isabel et Maicom.
- Euh… oui monsieur Heitor…
Oui, il a fini par se ranger aussi… Une bonne dizaine d'années après mon père, mais il s'est marié quand même… Ma mère n'a jamais voulu entrer dans
les détails, mais j'ai quand même compris que le problème n'avait jamais été de trouver UNE femme, mais d'en choisir une parmi toutes celles qui… comment dire… enfin vous voyez… En plus d'être
riche, brillant, brésilien, et maintenant heureux père de famille, monsieur Heitor est un bel homme, ou un beau gosse, une bombe, appelez-ça comme vous voulez… L'essentiel c'est qu'il est
juste…
- Pas de « monsieur » ! Entendido ?
Oui monsieur, pas de « monsieur » entre nous, je sais… C'est juste que… je me sens tellement intimidé devant lui… Il m'a toujours
impressionné en réalité. Quand mon père est mort il a promis à ma mère de veiller sur nous. Pour lui ça voulait dire apparaître deux ou trois fois par an dans notre vie, passer une soirée à la
maison, discuter avec ma mère, parler de mon père, du passé, du Brésil, et puis disparaître aussitôt en laissant derrière lui une petite enveloppe et l'odeur de son parfum… Monsieur Heitor est
toujours très occupé…
- Un beau grand menino comme toi… il aurait de quoi être fier…
Je dois rougir instantanément vu comme il me sourit… C'est lui qui est « beau grand garçon », pas moi… moi je suis juste… Jairo… et lui…
il est juste… immense… et… musclé… et… brésilien… vraiment. Lui il a tout du cliché latino : le teint mat, les cheveux bruns bouclés, les yeux noirs, les muscles, et tout le reste… Moi je
suis juste… blond… et maigre… et petit… Quand j'étais petit je voulais lui ressembler, plus tard, quand je serais grand… Je crois que je ne serai jamais grand, pas autant que lui je veux dire…
mais j'ai laissé tomber l'idée de lui ressembler…
- Isabel et Maicom sont couchés ?
Depuis quelques années je suis le baby-sitter attitré… En fait c'était une proposition de madame Heitor, mais j'ai toujours pensé que c'était lui
qui avait lancé l'idée… Je n'ai en fait pas grand-chose à faire. Isabel a dix ans maintenant, et Maicom huit. Ils pourraient presque rester seuls, et de toute façon la gouvernante Maria ne quitte
presque jamais la maison. J'ai toujours pensé que monsieur Heitor voulait juste me donner un petit boulot…
- Oui, ils sont au lit depuis dix minutes, et j'allais aussi…
J'allais me coucher moi aussi… J'étais même sur le point de me déshabiller quand il a débarqué à l'improviste… Enfin… Il est chez lui après tout,
c'est juste qu'il ne rentre jamais le weekend. J'ai beau travailler pour lui, je ne le vois pas plus souvent qu'avant… Toujours ses visites trimestrielles à ma mère, la petite enveloppe sur la
table, les souvenirs de mon père, et les quelques mots de portugais qu'il essaye de m'apprendre…
- Te coucher ? Déjà ? Jairo, pas le jour de ton aniversário… Il faut fêter ça…
Euh…oui… fêter ça… A tous mes anniversaires il m'a toujours envoyé un cadeau. Il n'était jamais là, toujours occupé, en voyage, à l'autre bout du
monde… mais je recevais toujours mon cadeau. Un jouet que ma mère ne pouvait pas m'offrir, ou un portable… j'ai même eu droit à un ordinateur l'année dernière… Il glisse toujours un petit mot
dans le paquet, et chaque fois il m'envoie une photo de mon père avec. Je les ai toutes gardées et je les regarde souvent. Sur certaines photos il est là lui aussi… Ils ont une vingtaine d'années
sur la plupart, et monsieur Heitor à vingt ans… c'est juste… comment dire… renversant… Je comprends pourquoi il a mis autant de temps à se marier… pourquoi choisir juste une femme quand on peut
toutes les avoir…
- Donne-moi une minute et rejoins moins dans le petit salon, j'ai un pequeno presente pour toi !
On y est… qu'est-ce qu'il m'a acheté cette année ? Un nouveau téléphone ? Une voiture… ? Le pire c'est qu'il en serait presque
capable… L'argent n'a jamais été un problème pour lui… Si ma mère l'avait laissé faire il aurait rempli son compte en banque tous les mois, juste en souvenir de mon père et de leur amitié…
- D'accord, je descends dans une minute…
Il me sourit et tapote mon épaule avec sa grosse main, comme si je venais de lui acheter quelque chose… Je n'aime pas vraiment qu'il me touche en
fait… Quand j'étais petit il me prenait sur ses genoux pour me parler de mon père. A l'époque j'aimais ça, je crois que ça me donnait l'impression que c'était lui mon père… Mais aujourd'hui…
aujourd'hui il m'intimide trop. Quand il me touche c'est comme si… comme s'il y avait quelque chose d'intime entre nous…
Je ne sais pas pourquoi il m'impressionne autant. Depuis des années que je le connais je devrais être à l'aise avec lui. Je crois même qu'il
voudrait que je le considère comme mon père… Mais il m'intimide tellement… Cette façon qu'il a d'être à l'aise avec tout le monde, d'être à la fois très doux et très ferme… comme s'il était le
seul adulte au monde et que tous les autres n'étaient que des enfants qu'il essaye d'éduquer… Et puis il y a son physique… Il est tellement… viril… et… imposant… je me sens ridicule et fragile à
côté de lui. Je ne sais pas si c'est son regard, ses muscles, la façon qu'il a de remonter ses manches de chemises pour laisser voir ses avant-bras musclés et légèrement poilus, ou son col de
chemise toujours entrouvert et qui laisse deviner quelques poils, ou sa démarche rigide et fluide, comme les cowboys quand les westerns… C'est comme s'il était le seul vrai homme au monde, et que
tous les autres n'étaient que des femmelettes, à commencer par moi…
- Jairo ? Tu t'es endormi ? Je t'attends dans le salon…
Mince la minute est déjà passée, il faut que j'arrête de rêver… Je me lève de mon lit et je sors de ma chambre. Enfin je dis « ma »
chambre et « mon » lit mais… ce ne sont que la chambre et le lit qu'il me prête pour les weekends où je garde les enfants, je ne suis pas chez moi… Même si « Il y a toujours une
place à la casa pour toi Jairo » comme il me dit souvent… Je traverse le couloir et je descends le grand escalier tout en marbre, deuxième porte à gauche et j'entre dans le « petit
salon », le plus petit des trois salons de la maison en fait… Il est assis dans le grand canapé en cuir et me montre du doigt le fauteuil en face.
Sur la table basse entre les deux il a posé une bouteille de champagne et deux flûtes. Je m'assois en face de lui et je le regarde faire. Il a déjà
ouvert la bouteille et il remplit les deux flûtes en quelques secondes, comme quelqu'un qui a déjà fait ça des centaines de fois. J'ai toujours été captivé par ses mains immenses. Des
vraies mains d'homme, larges, avec des veines saillantes et un rien de poils bruns qui courent jusque sur ses avant-bras. Il a roulé ses manches de chemise, comme d'habitude, et je peux voir sa
belle montre argentée briller à son poignet. Ses avant-bras sont vraiment énormes…
- Merci… je… il fallait pas…
Je prends la coupe pleine qu'il me tend et j'essaye de me trouver une contenance. Lui il a l'air parfaitement détendu, comme d'habitude. Il se cale
contre le dossier du canapé, les jambes écartées, une coupe à la main et l'autre main posée sur sa cuisse. Quand il se penche en arrière dans le canapé je remarque le torchon posé sur son
entre-jambe. C'est plus une espèce de serviette qu'on utilise pour servir le champagne. Un truc totalement inutile aux gens ordinaires mais donc rigoureusement indispensable pour quelqu'un comme
lui… Je ne sais pas si c'est parce qu'il est brésilien, ou simplement parce qu'il est devenu riche par son travail, mais monsieur Heitor aime montrer qu'il a réussi, et il ne lésine pas sur les
moyens…
- Alors ? Qu'est-ce que ça fait d'avoir enfin dix-huit ans ?
Je ne sais pas trop quoi répondre… La vérité c'est que ça ne me fait rien, mais je sais bien que c'est pas du tout ce qu'il a envie d'entendre… Je
me demande ce qu'il a fait, lui, le jour de ses dix-huit ans… Sur les photos de mon père où ils ont cet âge il est déjà immense, une espèce de colosse tout en muscles sous une couronne de cheveux
bouclés qui lui cachent le front. Mon père a l'air tout petit à côté, presque le petit-frère à côté du grand-frère… Et mon père, qu'est-ce qu'il a fait pour ses dix-huit ans… ?
- Ça fait un moment que j'attends ça tu sais… ?
Il boit une longue gorgée de champagne et pose sa main libre sur le dossier du canapé, l'air totalement décontracté… Je le regarde sans trop
comprendre… Qu'est-ce qu'il veut dire par « j'attends ça » ? Il a des projets pour moi ? J'espère qu'il ne compte pas me proposer de bosser dans son entreprise… Je veux bien
l'avoir pour patron tous les weekends, quand il n'est jamais là, mais travailler tous les jours avec lui, le voir tous les jours, dans son petit royaume, avec son petit air triomphant…
Je bois une gorgée de champagne à mon tour. Les bulles éclatent sur ma langue et je sens la brûlure de l'alcool descendre dans ma gorge. Peut-être
que si je bois toute la flûte je me sentirai plus à l'aise avec lui… Non je crois qu'il me faudrait au moins toute la bouteille…
- J'ai des projets pour toi… mais… je devais attendre que tu aies dix-huit ans… tu comprends… ?
Il me lance un petit clin d'œil et avale une deuxième gorgée… Enfin… en deux gorgées il a déjà presque vidé la flute… Et non je ne comprends pas, de
quels projets il me parle… ?
- Non je… je ne comprends pas…
Il hoche la tête mais continue de sourire avec ce même air carnassier qu'il a toujours quand il sourit. Même sur les photos de mon père il a ce même
sourire de prédateur qui s'apprête à bondir… J'ai l'impression d'être une souris devant un chat…
- Tu es bien sûr Jairo… ? Je pensais que tu avais compris déjà… Tu es un menino intelligent pourtant…
Pourquoi est-ce qu'il faut que ça me touche ça… ? Je sais bien ce que cache son compliment et son petit regard attendri… ça fait des années
qu'il me fait ça… Un coup de pommade pour obtenir ce qu'il veut… Et moi j'ai toujours tellement envie de lui faire plaisir que… que je me sens tout nul de ne pas comprendre ce qu'il veut…
- Non… je… je ne comprends pas senhor Heitor… je suis désolé…
Je baisse les yeux pour ne plus voir son regard. J'ai l'impression d'être un gosse qui se fait gronder par sa maîtresse… Enfin… plutôt virile la
maîtresse sur ce coup là… Je me souviens d'une seule fois où il m'a grondé, quand j'étais petit… une seule fois… Je ne lui avais pas désobéi pourtant, personne ne désobéit à monsieur Heitor… Il y
a juste eu cette fois où…
- Je sais que je te plais Jairo…
Je sens mes joues rougir avant même de saisir pleinement le sens de sa phrase… Je me cramponne à la coupe pour ne pas m'effondrer de honte… Je n'ose
pas relever les yeux de peur de voir son petit sourire et ses yeux… Je peux imaginer le petit air supérieur qu'il doit avoir en ce moment… Qu'est-ce que je peux répondre à ça… Je crois que je
vais mourir de honte si j'ouvre la bouche…
Je fixe le torchon posé sur son entre-jambe… Je n'arrive plus à réfléchir, j'ai l'impression d'être piégé… Pourquoi est-ce qu'il me fait ça ?
Et pourquoi est-ce que… Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que j'ai dit pour qu'il pense que… que… que ça ! Je n'arrive même pas à le dire, j'ai trop honte…
- Ne mens pas Jairo, ton pai ne voudrait pas que son fils soit un menteur… Je sais que je te plais, et tu le sais toi aussi…
Non !!! Jamais ! Je… Je ne veux pas… Je… C'est vrai qu'il m'impressionne, c'est vrai que je l'admire, c'est vrai que j'ai toujours rêvé
d'être comme lui, d'être un vrai homme comme lui, je… mais… pourquoi est-ce qu'il me fait ça… ? Pourquoi aujourd'hui… ? Je ne suis pas… non ! Je…
- Et… toi aussi tu me plais Jairo…
En une seconde je sens que je passe du rouge au blanc… La flûte est toute glissante de sueur dans ma main et je sens une goutte de transpiration
glisser dans mon dos. Je dois faire un effort pour respirer normalement. J'ai envie de me lever et de partir en courant, ou de hurler que NON ! Non je ne veux pas ! Je ne veux pas qu'il
me plaise ! Et je ne veux pas lui plaire ! C'est tellement… mal…
- Il n'y a rien de mal à ça Jairo… Nous sommes tous les deux des homems maintenant, et les hommes ont besoin de… tu sais Jairo…
Il lit dans mes pensées en plus… Mais… Besoin de quoi d'abord ? Qu'est-ce qu'il veut ? Il ne veut quand même qu'on… qu'on fasse… lui et
moi… mais alors il est…mais non ! Je ne suis pas… je ne suis pas…
- Je ne suis pas gay monsieur Heitor !
Je me rends compte du sous-entendu en prononçant ma phrase… Je viens d'insinuer que lui l'était… gay ! Je me sens encore plus honteux… C'est
totalement ridicule… Il ne peut pas être gay… Il est juste… juste… juste l'incarnation de la virilité… Tout chez lui hurle qu'il est un homme, un vrai, avec du poil, du muscle et de la
testostérone, avec tout ce que je n'ai pas et que lui…
- Ne sois pas bête Jairo ! Personne ne te parle d'être gay, je parle juste de se donner du plaisir entre hommes !
Je me tasse dans le canapé comme si je pouvais y disparaître… Je me sens toujours honteux et de plus en plus ridicule. Comment est-ce qu'il ose me
faire ça ? Pourquoi est-ce qu'il veut m'humilier comme ça ?
Je n'ose toujours pas regarder son visage, mais à voir comment il a tressauté quand j'ai prononcé le nom de sa femme, il ne doit sans doute plus me
sourire… Je me sens tout petit devant lui et… j'ai peur… peur de ce qu'il va dire…
- Ça n'a rien à voir Jairo… Oriana est ma senhora, et toi je veux que tu sois mon bonitinho…
Je ne connais pas ce mot… Je ne parle pas portugais aussi bien que lui… Et je ne connais pas cet homme non plus… Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'il
me fasse ça… ? Je veux que tout redevienne comme avant… je veux qu'il arrête de…
- Tu es un très beau menino Jairo, j'ai toujours su que tu en serais un. Et maintenant que tu es majeur, je veux te montrer tout le plaisir qu'un
homme peut te donner, et que tu peux lui donner…
Je voudrais répondre mais je suis submergé par les images qui m'envahissent… J'imagine monsieur Heitor avec un autre homme… C'est tellement…
étrange ! Et… Je l'imagine en train de le… et de se… Non j'arrive même pas à penser au mot… je suis…
- Je peux aussi te payer pour ça Jairo…
Mes joues repassent aussitôt au rouge. Comment ose-t-il me proposer de l'argent ! D'abord il s'amuse à m'humilier, et maintenant il me propose
d'accepter son argent pour… pour… pour être sa pute !!!
- Non ! Je suis pas une cadela !
C'est la première fois que j'ose sortir un gros mot devant lui… Je ne sais même pas où j'ai appris ce mot mais lui ne l'a jamais prononcé devant moi
en tout cas. Je lève les yeux pour observer sa réaction. Il vide sa flûte d'un trait, la pose sur la table et me sourit avec un air triomphant…
- C'est bien ce que j'espérais Jairo… Maintenant arrête de rougir comme une virgem et montre-moi ce que tu sais faire…
Sa main droite attrape le torchon posé sur son entrejambe et il l'enlève dans un geste presque théâtral. Je regarde bêtement son bras musclé se
plier et se déplier dans le mouvement et il me faut une seconde de plus pour poser les yeux sur ce que le torchon dissimulait… Mãe de Deus !!! Je dois passer instantanément par toutes les
couleurs de l'arc-en-ciel avant de revenir au blanc livide… Je sens ma flûte glisser de mes mains et tomber sur le tapis à mes pieds. Monsieur Heitor est assis devant moi, les jambes écartées, et
son… son… son sexe est là devant moi… dépassant de sa braguette ouverte, étalé sur son pantalon en toile beige… Je ne sais pas quoi…
- Impressionné par mon galo, Jairo ?
Je ne peux plus bouger d'un centimètre, et je ne peux même pas lui répondre non plus… J'ai l'impression d'être complètement paralysé mais d'avoir
envie de courir loin d'ici… Comme dans les cauchemars où on court au ralenti… Je suis plus qu'impressionné, je suis… tétanisé. Son « galo » est juste… je n'en avais jamais vu d'aussi
gros… je n'en avais jamais vu d'autre que le mien en vrai… Le sien ressemble à celui des acteurs pornos que je regarde en cachette sur Internet, quand ma mère travaille tard et que je suis seul à
la maison et… On dirait un… un serpent… un gros boa qui sort de son trou… ou un gros tuyau d'arrosage en caoutchouc… C'est long et large et ça aurait presque l'air faux si…
- Monsieur-Heitor-por-favor-arrêtez-je-ne-veux-pas-je…
Les mots sont sortis tous seuls d'un seul coup. Je ne sais pas comment j'allais finir cette phrase mais il m'a coupé net en levant sa grosse main en
l'air comme un arbitre de foot. Je n'arrive pas à détacher mes yeux de son énorme sexe. Le mien aurait l'air ridicule à côté… Je m'étais jamais senti aussi petit que devant ce… monstre ! Et
quand je pense que je lui parle depuis presque un quart d'heure et qu'il était là, sous mes yeux, juste sous le torchon… je…
- Acalma Jairo ! Je sais que tu en as envie ! Et tu le sais aussi… J'ai vu comment tu me regardais depuis quelques mois. Je peux te
donner beaucoup de plaisir tu sais Jairo… Mais il faut que tu me fasses confiance pour ça… Tu es prêt à me faire confiance Jairo… ?
Je ne sais pas pourquoi mais je sens aussitôt la panique refluer… Evidemment que je lui fais confiance… Je lui ai toujours fait confiance… Il est
tellement… grand et… fort… et… réconfortant. J'ai juste tellement peur de ce qu'il va me demander… et de ce qu'il va me… faire…
- Oui monsieur Heitor je… vous fais confiance… mais… c'est juste que… je… je n'ai jamais…
Je n'y arrive pas… je ne peux pas lui dire… je me sens tellement… rien… et lui il est tellement… tout… et je ne peux pas arrêter de regarder son
énorme galo qui pend entre ses cuisses devant moi… C'est comme si je regardais un animal terrifiant qui pourrait me tuer en un seul geste… mais qui est tellement beau que je ne peux pas le lâcher
des yeux…
Ça fait horriblement mal de l'entendre prononcer ce mot… Oui je le suis… oui je ne suis pas un homme comme lui, je n'ai jamais… jamais… jamais
pénétré aucune femme avec mon galo, mon petit galo comparé au sien… Je ne suis que… Jairo…
Je l'ai dis… oui je suis… puceau… c'est comme un poids qui s'en va d'un coup… un énorme poids, comme son énorme sexe, et mon énorme envie de
m'enfuir en hurlant, mais aussi mon énorme envie de rester et de… de faire ce qu'il veut et… de le laisser me montrer et…
- Très bien Jairo ! Mon anjinho… Je vais devoir y aller tout doucement avec toi alors… Je vais te montrer… Viens ! Lève-toi !
Approche-toi de moi !
Je ne sens plus mes mains ni mes jambes ni quoi que ce soit en fait. Et je ne vois plus rien d'autre que son galo, et je n'entends rien d'autre que
sa grosse voix autoritaire de mâle dominant. Mais je me lève presque sans m'en rendre
compte, comme un zombie, comme s'il lui suffisait de dire quelque chose pour que je le fasse. Je fais un pas vers lui et il m'attrape le poignet
avec sa grosse main brûlante. Il me tire vers lui et je sens mon cœur battre de plus en plus vite.
um 'pequeno presente' pour Jairo le jour de ses dix huit ans
Mais pas si 'pequeno'que ça
J'obéis sans broncher, comme si je n'avais plus aucune volonté. Je m'agenouille sur le tapis, entre ses
jambes écartées. Il tient toujours fermement mon poignet et je me sens à la fois prisonnier et rassuré d'être aussi près de lui. Son galo monstrueux n'est plus qu'à quelques dizaines de
centimètres de moi et je ne l'ai toujours pas lâché des yeux… Maintenant que je suis plus près je vois toutes les veines qui courent sous sa peau mate… Je sens sa main tirer la mienne vers lui et
la poser sur son énorme sexe brûlant...
anjinho = petit ange
- Touche mon galo Jairo, mon
'anjinho'
… J'ai hâte de commencer ton iniciação…
- Mets-toi à genoux Jairo. Mon anjinho…(petit ange)
J'obéis sans broncher, comme si je n'avais plus aucune volonté. Je m'agenouille sur le tapis, entre ses jambes écartées. Il tient toujours fermement
mon poignet et je me sens à la fois prisonnier et rassuré d'être aussi près de lui. Son galo monstrueux n'est plus qu'à quelques dizaines de centimètres de moi et je ne l'ai toujours pas lâché
des yeux… Maintenant que je suis plus près je vois toutes les veines qui courent sous sa peau mate… Je sens sa main tirer la mienne vers lui et la poser sur son énorme sexe brûlant...
- Touche mon galo Jairo… J'ai hâte de commencer ton iniciação…
A suivre…
Pharaoh90 sur cyrillo
il venait d'avoir dix-huit ans...
um pequeno presente déjà, le Brésil n'est pas exemplaire
...tu me l'as ôté de la bouche -lol- ...quand j'allais justement le dire !!!
NOTES :
tu as dix-huit ans aujourd'hui…Ah oui ! Cette grande nouvelle là… J'avais presque oublié… c'est juste que… c'est tellement… inutile. Je veux dire… ça ne change tellement rien à ma vie… C'est
vrai je suis majeur maintenant. Je peux m'acheter de l'alcool, passer le permis et sortir en boîte… Sauf que je n'ai ni le temps ni l'argent pour tout ça…
- Oui, c'est vrai… je n'y pensais plus
ORIGINAL :
https://cyrillo.biz/histoire-gay-2014-Iniciacao-01.php
ET AUSSI
https://cyrillo.biz/histoire-gay-2013-Police.php
https://cyrillo.biz/histoire-gay-2013-Police-2.php
QUEL TALENT !
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