LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS

Jeudi 1 juin 4 01 /06 /Juin 00:45

  Le courage de sa fuite  

Publié le 17-05-2017  

Avatar de Thomassin Florent

Par 
Citoyen

LE PLUS. Florent Thomassin sera sur le plateau de la soirée spéciale programmée ce mercredi sur France 2 à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie. Dans un lycée de Lorraine, il a vécu l’enfer du harcèlement après avoir révélé son homosexualité. Il a trouvé une écoute au Refuge, association sise à Montpellier. Et c’est avec la parole qu’il combat le fléau de l’intolérance.

Édité et parrainé par Jean-Frédéric Tronche

Harcelé en seconde au prétexte de son homosexualité, Florent a dû abandonner ses études. (Florent Thomassin)

 

 

 

C’était trois semaines après la rentrée, chacun parlait de ses amours, c'est là que j’ai évoqué mon homosexualité. Interne en seconde électrotechnique dans un lycée proche de Metz, je me suis retrouvé en cible d’un harcèlement qui n’a pas cessé jusqu’à ma déscolarisation.

Trois jours après cette confidence, les ennuis ont commencé. C’était à longueur de journées des "sale pédé", "on va te brûler", "on va t’attendre à la porte du lycée", "on va te frapper".

 

Je n’ai pas reçu de coups, en fait, mais subi des bousculades, des pressions durant les cours et des actes d’une mesquinerie incroyable que je découvrais en rentrant dans ma chambre de pensionnaire. Ils avaient enlevé les plaques du faux-plafond pour couvrir mon lit de laine de verre, y ont versé des bouteilles d’eau, etc. Tout le monde était contre moi. Et l’absolue majorité masculine de ma classe, de par sa spécialisation, n’y était pas pour rien.

 

Chez moi, je ne disais rien

 

Je pense que même les homos du lycée hurlaient avec les loups parce qu’ils traînaient avec ces gars et ne voulaient pas être rejetés eux-mêmes. Chez moi, je ne disais rien. Mes parents souffraient assez comme ça : mon petit frère était hospitalisé. Il souffrait d’anorexie, est descendu jusqu’à 20 kilos, et a failli mourir. Alors, je passais mes week-ends à l’hôpital en gardant tout pour moi.

 

Mon père, chef d’entreprise, était très occupé par son travail et maman avait déjà tant à faire. Quant aux profs, ils se foutaient de mon sort. Ils étaient face à des classes de 31 élèves qui semaient le désordre. C’était le nivellement par le bas.

 

J’avais noué une petite relation avec un lycéen que j’avais rencontré au CDI. Histoire qui au passage n’a même pas duré deux jours. Je lui ai envoyé des messages dont un "Tu as fini ta douche, mon cœur ?" Il m’a répondu avec un "Ta gueule, ma mère m’a engueulé, elle a vu les textos que tu m’as envoyés."

 

Sa mère, homophobe, a du coup appelé le lycée pour râler. Le lendemain, le proviseur et une surveillante m’ont pris à part dans un bureau pour me faire comprendre qu’il fallait que j’arrête d’être celui que j’étais. C’était comme si je renvoyais une mauvaise image de l’établissement.

 

J’ai sombré dans la dépression

 

J’ai tenu comme ça une année scolaire. Et si je n’avais pas eu de projets et même des rêves ? Je m’étais construit une sorte de carapace. Je me renfermais sur moi-même. Je ne me rendais pas forcément compte que j’étais fort. Jusqu’à ce qu’elle se fendille et que je craque. J’ai arrêté le lycée après la seconde pendant environ deux ans.

 

Deux semaines avant la fin de l’année scolaire, j’avais écrit un message à ma mère pour faire mon coming out, me disant qu’après tout, je n’en étais plus à ça près. Chez moi, je me suis isolé, cloîtré dans ma chambre. Et j’ai sombré dans la dépression.

 

Je respire, je parle, je milite

 

C'était trop, j'avais besoin de changer d'air. Puis, j'ai entendu, via les médias, parler de l’association Le Refuge, à Montpellier. Je l’ai contactée, puis je suis allé y passer une quinzaine de jours. En 2016, je m’y suis installé en colocation, l’un des bienfaits du Refuge puisqu’on évite ainsi de broyer du noir dans son coin. Au contraire, on partage ses expériences, son ressenti. Là-bas, je dispose de l’aide d’une psychologue, d’une travailleuse sociale qui nous accompagne dans nos bilans de compétences et notre recherche d’emploi, j'assiste à des réunions de groupe trois fois par semaine pour libérer la parole. Et être écouté. Bref, je respire.

 

Malgré tout, au début, en débarquant dans cette grande ville, j’avais peur du regard des gens dans la rue. Comme si c’était écrit sur mon front. Un réflexe. Mais il faut quand même être prudent, éviter, dans certains quartiers, de se promener main dans la main avec une personne du même sexe.

 

Je suis revenu dans mon village il y a deux-trois mois. Avec un peu d’appréhension. Mais je n’ai pas envie de rester là-bas. Trop de mauvais souvenirs et l’envie de voir du monde, comme tous les gens de mon âge. J’ai aujourd’hui 20 ans. Et c’est avec cette confiance retrouvée, cette résilience, ce soutien que m'a offert le Refuge que j’ai décidé de faire de la lutte contre l’homophobie mon combat. Avec mes moyens, je milite. en parlant ici, dans L'Obs, ou encore ce mercredi 17 mai, en témoignant lors d'une soirée spéciale sur l'homophobie sur France 2 après la diffusion du téléfilm "Baisers cachés". Ce qui change totalement du lycée où je ne savais pas comment me battre.

 

Je continue aussi à croire en mes rêves : le cinéma, le théâtre. J’ai d’ailleurs suivi des stages au cours Florent. Je ne sais pas si ça marchera. Mais je suis heureux. L’amour, dans tout ça ? C’est compliqué l’amour.

 


commentaire :

Par NOUVELOBS - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 29 mai 1 29 /05 /Mai 23:12

soupçonné par son père de penchants vers l’homosexualité, ce jeune est forcé à la rude initiation du passage à l'âge adulte  

Trailer

image

Sur la base d'un drame gay transgressif des coutumes et des moeurs du peuple xhosa, l'ethnie de Nelson Mendela,  'The Wound', un film sud-africain dirigé par le réalisateur primé, John Trengove, a été créé au The Sundance Film Festival de Berlin. Le film est coécrit par Trengove, Malusi Bengu et Thando Mgqolozana, l'auteur de «Un homme qui n'est pas un homme», le livre qui a inspiré le film.
 Le film, a pour but d'animer le débat à travers le, musicien et romancier , Nakhane Toure en tant que facilitateur de l'école d'initiation, aux côtés des acteurs Niza Jay Ncoyini et Bongile Mantsai.

La première sud-africaine de 'The Wound'(titre français  "Les Initiés" sera en juillet au Festival international du film de Durban.

 

 

 Titre français : Les Initiés / Titre international : The Wound (la blessure)

Les acteurs Xolani (Nakhane Touré) Vija (Bongile Mantsai) Kwanda (Niza Jay Ncoyini)

Xolani, jeune homme peu bavard, se voit chargé d’assister en tant qu’initiateur, Kwanda, adolescent de bonne famille que le père veut endurcir, à un rite d’initiation auquel sont soumis une douzaine d’adolescents pendant huit jours en pleine forêt, dans les montagnes du Cap-Oriental. Plus raffiné que ses camarades soumis au rite, le « bourge » Kwanda voit ce que ces derniers n’envisagent pas : Xolani a une relation amoureuse avec un autre des initiateurs, Vija. Ces deux séances annuelles d’initiation sont semble-t-il les seules occasions qu’ont les deux amants de se rencontrer ; ils habitent loin l’un de l’autre et de plus Vija est marié et père de deux enfants. Il n’est pas impossible que Kwanda qui n’est pas insensible à l’attention que lui porte Xolani, ne soit pas torturé par la jalousie, et il n’est pas exclu qu’il ait été envoyé subir ces rites d’endurcissement « pour devenir un homme » parce qu’il était soupçonné par son père de penchants vers l’homosexualité. Ce qu’une société qui exalte à ce point la virilité ne peut supporter. Cette attirance / répulsion à trois, entre les deux amants et l’adolescent ne peut donc guère s’exprimer autrement que par des regards. C’est de toute façon Kwanda qui fera preuve de plus de courage, déjà en refusant de se soumettre à la partie la moins cruelle du rite consistant à faire la louange de ces épreuves qu’il réprouve, et surtout reprochera à Xolani, qui exige de lui le silence, de refuser de s’assumer en tant que gay. Et c’est lui qui en paiera le prix fort.
Les visages sont souvent filmés en très gros plans, deux parties de visages remplissant l’immensité de l’écran, parfois un frémissement de lèvres indique la douleur, un éclat de lumière dans l’œil de Kwanda livre le trouble de son âme, et les trois scènes d’amour entre Vija et Xolani sont filmées sans voyeurisme grâce au cadrage et à la lumière nocturne qui éclaire la scène. Les scènes du campement en pleine lumière livrent l’étrangeté de ces corps adolescents enduits de peinture blanche transformés en figures tragiques, rendues majestueuses par la couverture cernée de rouge dont ils sont revêtus. Les paysages sont splendides, et la cascade qui ouvre le film avec son vacarme comme une ouverture d’opéra wagnérien, sera aussi le théâtre où seront révélés les deux corps enlacés, avant d’être évoqué d’un plan très bref et sans plus aucune majesté sinon celle du vide, dans la scène finale où se règle le sort de Kwanda, avant que nous quittions Xolani qui rejoint la ville sur une camionnette, comme il était arrivé, mais seul cette fois.
Pour le spectateur européen, le film est un dépaysement total par le décor, certes, par langue bien sûr, comme par la violence sans aucune complaisance ostentatoire – elle est plus suggérée que filmée, qu’il s’agisse de la circoncision ou de l’égorgement des chèvres, ou des scènes d’affrontements physiques – bien plus sensible dans ce qu’on perçoit de violence sous-tendue par ces huit jours de rite, mais surtout par ce poids d’une morale de la virilité qui n’est pas que l’apanage d’une civilisation judéo-chrétienne à laquelle on aurait pu penser que cette civilisation échappait. On passe ainsi de ce qui aurait pu être un document ethnographique à un drame humain, presque intemporel, qui n’est pas sans écho avec certains rites de bizutage, conséquence d’une barbarie que nous partageons et qui va bien au-delà de souffrances physiques, en s’alimentant du rejet de la différence et de l’assimilation de tabous qu’on n’ose pas remettre en cause. Et c’est finalement le jeune Kwanda, et lui seul, lui présenté comme celui qu’il faut viriliser, qui trouble un ordre que nul n’ose contester. Tout cela se noue imperceptiblement, se révèle par petites touches auxquelles on ne prête guère attention, en oubliant l’ouverture du film, et se dénoue de la façon la moins prévisible possible. La violence faute de tolérance.

Berlinale -- 2017 -- Panorama Player

Berlin Intl. Film Festival

February 9, 2017 Le film se concentre sur Xolani, l'un des mentors chargés de s'occuper du groupe d'adolescents participant au rite de passage Xhosa traditionnel. Grâce à sa relation avec Kwanda, un déjà initié de la grande ville, et Vija, un ami d'enfance qui lutte pour s'assurer se concilier l'amour de Xolani, "The Wound" offre un examen solide de la sexualité, de la masculinité et de l'identité culturelle.     

           Selon les médias locaux, au moins 23 jeunes hommes sont morts pendant les rites d'initiation                      

En tant que cinéaste gay queer, Trengrove dit qu'il a pu «apporter un certain type de contribution et de perturbation» en se concentrant sur le désir du même sexe.

«J'étais intéressé par ce qui se passe en compagnie des hommes lorsqu'ils s'organisent en dehors des codes de leur vie sociale quotidienne», dit-il. «Il existe une gamme très riche et dynamique d'expériences, de la violence aux luttes de pouvoir, jusqu'à l'intimité et la sexualité».

Par SUNDANCE - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 29 mai 1 29 /05 /Mai 00:28

      LES GAYS MANIFESTENT PARTOUT DANS LE MONDE ET CREENT UNE CHAINE D'UNION INTERNATIONALE   

 ILS VOYAGENT ET ILS S'INVITENT LES UNS LES AUTRES  

 

 

 BERLIN

  Beaucoup d'ados commencent la vie homosexuelle à l'âge de 13 à 14 ans. Sûrement dans un consentement mutuel et, depuis peu OUVERTEMENT sous le regard des autres. Justement de ce nouveau regard sur l'homosexualité naîtra un monde meilleur. Et je pense que le sexe est la seule thérapie  qui ne cause aucun préjudice à personne. Ce n'est pas une comparaison stupide. Donnez un peu de temps à ce remède de l'humanité, il rééquilibrera la surpopulation, il apaisera les guerres. Nous verrons. Il y a seulement dix ans, il était ridicule de penser que le mariage de même sexe serait bientôt légalisé...mais c'est la Longue Marche...

 ...Les soldats seront troubadours, mais nous nous serons morts mon frère ...  

d


Par FIERTE - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 27 mai 6 27 /05 /Mai 15:31

MARS 2017, à 100km de Cavaillon, ce vendredi-là les coups ne cessent que quand une des "copines" à qui les deux agresseurs ont envoyé des vidéos "gueule et leur dit d'arrêter".Selon Zak " soit je reste et ils vont finir par me liquider, soit j'ouvre la fenêtre et je hurle", la police l'a délivré et a interpellé les agresseurs. Les homophobes, en France, enhardis par SENS COMMUN ET AUTRES, deviennent pires que les persécuteurs algériens qui avaient déjà fait de Zak un réfugié, exilé de son Algérie natale. Tout était si tranquille au bar gay friendly Résultat de recherche d'images pour "bar le Polikarpov" le seul bar à vodka de Marseille, cours d'Estienne d'Orves

à deux enjambéesdu Vieux Port  

Le  Polikarpov :  Résultat de recherche d'images pour "bar le Polikarpov"

Séquestré, molesté et violé à Marseille, Zak Ostmane, militant LGBT, raconte son calvaire

Cet Algérien de 35 ans, réfugié en France depuis 2014, a été violemment attaqué, à Marseille, par deux militaires, qui ont été arrêtés et mis en examen.

Photo de Zak Ostmane, militant LGBT algérien, molesté et violé, à Marseille, publiée par l\'association Shams France, sur Facebook, le 8 mars 2017.

Photo de Zak Ostmane, militant LGBT algérien, molesté et violé, à Marseille, publiée par l'association Shams France, sur Facebook, le 8 mars 2017. (SHAMS FRANCE)Résultat de recherche d'images pour "bar le Polikarpov"

 Tout était si tranquille au  bar gay friendly"LE POLICARPOV"  ce vendredi 7 mars alors qu'on l'enlevait à l'insu de tous et de lui-même avec une dose probable de GHB dans son verre, non loin de là,  Zak Ostmane a vécu un calvaire. Ce militant des droits des personnes LGBT, Algérien Persécuté chez lui, réfugié en France, a raconté au quotidien La Provence les violences qu'il a subies, une semaine plus tôt. Le trentenaire détaille comment il a été molesté et violé, dans une chambre d'hôtel, dans laquelle il a été séquestré du vendredi 3 mars au soir jusqu'au matin du dimanche 5 mars, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Agé de 35 ans, ce militant LGBT a fui l'Algérie et est arrivé en France, qu'il considérait alors comme un "refuge", en 2014. De son expérience de militant homosexuel en Algérie, il a tiré une autobiographie autoéditée et publiée en 2016, intitulée "Genre interdit : nos années noires, entre totalitarisme et obscurantisme". Mes luttes, ma liberté, mon exil. Il milite à présent au sein de Shams France, une association d'entraide pour les Maghrébins victimes d'homophobie, qui a diffusé les photos de son visage tuméfié sur Facebook

L’image contient peut-être : 1 personne, assis et intérieur

De la drogue dans son verre ?

Alors qu'il passe la soirée dans le petit bar "gay friendly" Le Polikarpov, dans le centre de Marseille, vendredi 3 mars, Zak Ostmane pense avoir été drogué. "J'avais posé ma bière dehors et quand j'ai rebu dedans, je me suis senti comme un zombie", raconte-t-il. Le militant, dont le discernement se trouve altéré, selon ses termes, accepte alors de suivre un homme qui lui propose d'aller boire un verre ailleurs. "D'habitude, je suis très méfiant, je ne vais jamais chez quelqu'un comme ça", précise-t-il. En chemin, un deuxième homme les rejoint.

J'étais tellement dans les vapes que j'ai cru qu'on entrait dans une grande maison, mais c'était en fait un hôtel.

Zak Ostmane

dans "La Provence" suite

Pendant sa séquestration, il observe ses agresseurs. Il relève chez l'un un accent anglais ; chez l'autre, un accent américain. Alors que l'homme à l'accent américain s'absente, le second frappe Zak Ostmane et le viole. "J'ai visiblement eu un moment d'inconscience totale parce que quand je me suis réveillé, il était en train de me sodomiser", raconte encore le militant. Le violeur n'en dit rien à son camarade lorsqu'il revient.

Il a fini par déchirer les draps de l'un des lits et s'en est servi pour m'attacher, aux poignets et aux chevilles, à une chaise. Là, ils se sont servis de moi comme d'un punching-ball.

Zak Ostmane

dans "La Provence"

Obligé de "nettoyer le sang sur les murs"

L'un des deux hommes tente ensuite d'extorquer de l'argent à Zak Ostmane. "J'ai donné ma carte bleue, mais avec un faux code. Ça a été l'erreur de ma vie. L'Américain est revenu bredouille et, du coup, l'Anglais, qui prenait régulièrement de la coke et du whisky, m'a roué de coups de poing et de pied", détaille la victime. Dans son récit à La Provence, le militant ajoute que l'un des deux hommes s'est revendiqué "skinhead", a parlé de Donald Trump et des moqueries qu'il suscite et a évoqué "les Noirs et les Arabes en France". Alors qu'il crie au secours, les deux hommes le menacent de mort, avec un couteau, et lui imposent sous la menace de "nettoyer le sang qu'il y avait sur le sol et les murs".

Les violences cessent quand une des "copines" à qui les deux agresseurs ont envoyé des vidéos "gueule et leur dit d'arrêter". Dans la journée du samedi, Zak Ostmane peut prendre un comprimé de paracétamol, mais les deux hommes refusent de le libérer. Son calvaire prend fin dimanche matin. "Alors qu'ils somnolaient toujours, j'ai vu passer une patrouille de police, je me suis dit, soit je reste et ils vont finir par me liquider, soit j'ouvre la fenêtre et je hurle", se souvient-il. Les policiers viennent à son secours et arrêtent les agresseurs.

Les accents anglo-saxons s'expliquent :

 Les deux hommes, identifiés comme un ancien militaire de la Légion étrangère de 31 ans et un légionnaire du 2e régiment d'infanterie de Nîmes, signalé comme déserteur depuis début mars, ont été mis en examen et écroués à Marseille pour viol, séquestration, vol aggravé, violences aggravées et extorsion. Mais l'homophobie n'a pas été retenue comme circonstance aggravante. L'association SOS homophobie, qui soutient Zak Ostmane dans ses démarches, décidera le 14 mars si elle se porte partie civile dans ce dossier. Son "caractère homophobe ne fait aucun doute", dit Véronique Godet, déléguée Paca de l'association.

_______________________________________________________________________________________________

commentaire : " au fond le juge d'instruction a pensé c'est une histoire de pédés, c'est comme dans les règlements de comptes de dealers, laissons-les régler cette question la entre eux..." A marseille c'est l'habitrude ! ZOZO   

" Comme pour toutes les affaires 'délicates' la nouvelle n'arrive qu'une semaine après" Loule du Panier

Par FRANCE INFO-LA PROVENCE - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 17 mai 3 17 /05 /Mai 09:36

Vous allez voir qu'on en fait un ambassadeur en Russie....mille sabords ! il est fou cet obélix ! C'est salaud pour les homos tchétchènes et russes

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Résultat de recherche d'images pour "DEPARDIEU AVEC RAMZAN KADYROV" Résultat de recherche d'images pour "DEPARDIEU AVEC RAMZAN KADYROV" Putain, avec Poutine !

 

Résultat de recherche d'images pour "DEPARDIEU AVEC RAMZAN KADYROV"  je rigolerais qu'on apprenne que Kadyrov se l'encule dans les coins !( au moins médiatiquement c'est fait !!!)ça l'apprendrait !  

 

Par claudio - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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