LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS

Vendredi 20 octobre 5 20 /10 /Oct 23:06

dans la société française actuelle on voit bien que les gagnants d'un outing sont ceux qui ont déjà réussi dans la société. Les autres ? inconnus, sans grade, paient encore -très cher- le prix de l'homophobie ambiante

en Algérie, dans une certaine mesure c'est pareil sur la base d'une psychologie collective de"meute hurlante"bien proche de "la-manif-pour-tous" française. En France cette attitude haineuse est soutenue par la religion, certes ,mais moins qu'en Algérie où l'homophobie est édictée par un état soucieux de ne pas être rejeté par la religion comme dans la guerre qu'il a gagnée contre le F.I.S.

  La criminalisation de l’homosexualité dans l’article 338 de la loi algérienne sur les moeurs donne à ce système un mobile qui legitime les crimes contre des personnes homosexuelles innocentes

Nadir a eu bien raison de taire son homosexualité : l'avouer eût été suicidaire en prison.

Nadir a 28 ans. Il a quitté la prison en septembre 2016 après avoir purgé une peine de deux années. Il n’avait pas été condamné pour homosexualité mais pour un délit de droit commun. Il se trouve que Nadir est une personne d’apparence plutôt “efféminée” pour qui il est très difficile de complétement cacher son identité. Il nous raconte la situation qu’il a vécu et que vivent, en prison, les personnes comme lui.

 A l’arrivée : Le premier jour en prison, je me suis posé la question suivante : Je suis gay, dois-je faire des efforts pour le cacher ou pas ? La réponse est venue très vite. Dès l’arrivée au service du greffier de prison qui a procédé à mon enregistrement, celui-ci a bien vu que j’étais gay. Il allait d’abord me gifler mais m’a raté, ensuite il a dit la phrase suivante à son collègue : “Il en est un, je ne lui donne pas un mois pour tomber enceinte”. Tétanisé, j’ai compris que je devrai faire le maximum d’efforts pour faire profil bas…

 Lors de la visite médicale, le médecin m’a posé directement la question, je lui ai répondu que je n’étais pas homosexuel. A la fin des contrôles de vigueur, j’ai été conduit vers la salle des entrants. Il s’agit d’une salle où se trouvent 80 détenus pour seulement 36 lits. Certaines personnes dorment dans le couloir entre les lits dans un espace nommé “El Oued” qui veut dire la rivière. L’espace sous les lits superposés s’appelle “le tiroir”, il est déstiné aux personnes homosexuelles ou étiquetées ainsi. Dès que je suis rentré dans la salle, “le Brivot” qui est le chef de l’endroit est venu me voir. Il était sûr que j’étais gay et a commencé à plaisanter avec sa petite équipe en chantant “ramenez-le moi…” J’ai eu la chance que d’anciens détenus dans la salle et avec qui j’avais sympathisé lors de mon arrestation soient intervenus pour moi auprès du Brivot mais je me suis rendu compte par la suite que leurs intentions n’étaient pas honnêtes et qu’ils envisageaient d’abuser de moi en contre partie de leur protection. Au bout de deux jours et avant qu’ils aient eu le temps de m’agresser, j’ai été transféré dans une autre salle. La répartition dans les salles se fait selon des critères d’âges, de la gravité du délit et aussi selon le physique. Ceux qu’on appelle les “mignons” ou les “fils à papa” sont placés dans des salles proches des équipes de surveillance. Les autres salles, sans lits, concernent les dangereux, moyennement dangereux et les récidivistes. Dans les salles, il y a ce qu’on appelle le “Gourbi”, il s’agit d’un groupe de 3 à 5 personnes qui mangent ensemble, gardent leurs affaires ensemble et se protègent les uns les autres. Celui qui ne fait pas partie d’un gourbi est foutu car il sera le maillon faible sur qui la foudre va s’abattre. Il faut savoir que le meilleur moyen de passer le temps en prison est celui de se moquer des plus faibles et de les martyriser. Ne pouvant plus supporter, certaines personnes finissent par se suicider. J’ai été moi-même témoin de deux cas où des personnes n’en pouvant plus ont mis fin à leurs jours. C’est le cas de ce jeune homme qui avait tellement peur de la prison qu’il s’est mis a être “trop sociable”, il était gentil avec tout le monde. Ceci a ouvert la porte aux plaisanteries à son encontre puis aux attouchements sordides. Ensuite, on commençait à le déshabiller de force, l’attraper à plusieurs et simuler le geste de le pénétrer ou écraser ses testicules contre les barres métalliques. Un jour, il a été mis à nu et a été emmené dans le bassin où il y a les toilettes, ils ont mis un bâton dans son anus. Ce jeune homme a tenu deux mois et a fini par escalader le mur jusqu’à la grille et s’est lâché vers le bas. Il en est mort. C’était en septembre ou octobre 2015.

 Dans la salle, si un détenu commet l’erreur de céder aux avances d’un autre détenu ou qu’il accepte ses attouchements, il est foutu. Il va ensuite se vanter d’avoir profité sexuellement de lui et en informera le Brivot pour gagner ses faveurs. Dans certains cas, c’est le chef qui envoie ses hommes pour charmer et faire tomber les nouveaux dans la tentation pour ensuite légitimer les agressions. La conséquence, les viols collectifs.

 Je n’ai personnellement jamais assisté à un viol collectif mais un jour du mois d’août 2015, alors que je travaillais dans le bureau du chef de quartier, l’officier qui reçoit les plaintes, j’ai assisté à une scène terrible. C’était le matin et les gardiens ont ramené un détenu dans un état lamentable, il avait des bleus et du sang partout. Il expliquait qu’il avait été violé toute la nuit par 57 de ses codétenus. Les gardiens ainsi que le Brivot, “un des violeurs”, ont été invités par l’officier à participer à ce témoignage. Le temps était à la moquerie, tout le monde se mettait à rigoler quand l’officier demandait à la victime duquel des prisonniers il a préféré le sexe et qui en avait “la plus grosse”. Il s’est retourné ensuite vers le Brivot et lui a demandé : “Alors, c’était bon de le baiser?”. Devant les rires de tout le monde, le jeune détenu a commencé à crier et à hurler son désespoir. L’officier l’a grondé et menacé de le remettre dans la même salle où il avait été violé. Devant cette situation, la victime a piqué une crise d’hystérie et s’est mise à frapper sa tête contre le mur et s’est retrouvée avec une grande plaie au niveau du front. Le médecin en chef, qui était une femme et dont le bureau était à côté, a entendu les cris et est intervenue. Inconscient, le jeune homme a été immédiatement évacué vers l’hôpital. Juste après cet événement, nous avons commencé à recevoir des contrôles de personnes étrangères à la prison.

 Pour ma part, ce qui m’a protégé en prison c’est que j’avais des compétences professionnelles qui servaient la prison. En plus de m’épargner les violences des autres détenus, ceci me permettait également de me déplacer dans les différents services pour effectuer mon travail. J’ai d’ailleurs commencé à travailler dès le troisième jour. Il y avait cependant un gardien qui était persuadé que j’étais gay, il en avait tout le temps après moi, il me disait qu’il était sûr que je faisais des choses sexuelles avec les autres détenus et me promettait de finir mes jours avec “mes sœurs” dans les ” Cabanos”. Il faisait référence au bloc gay. J’ai essayé de me renseigner sur ce bloc et on m’a dit qu’il s’agissait de cellules où se trouvent les « donneurs de leur culs » ou ce qu’ils appellent “La marchandise”. Un jour, j’ai profité d’un travail que je devais effectuer pour aller visiter ce bloc. Le “Cabano”, c’est une cellule de 3 mètres carrés où il y a 5 à 8 détenus. Ils ont une cour spéciale et ne sortent qu’une demi-journée chaque deux jours. Pour aller chez le coiffeur ou pour les douches, ils sont systématiquement accompagnés de gardiens. Quand les autres détenus passent par leurs cellules, ils leur lancent des insultes ou leur jettent des fruits pourris ou d’autres objets. Il s’agit de détenus homosexuels et trans, ils sont entassés les uns contre les autres et constituent une forme de spectacle pour les gardiens et les autres prisonniers. Les “Cabanos” sont situés dans la zone d’isolement sécuritaire dans le département des grands criminels et crimes crapuleux. Dans ces cellules, le système du plus fort existe également. Les plus faibles subissent aussi les viols et les différents abus…

Ce témoignage fait partie du dernier rapport sur les violences contre les LGBTI en Algérie  que vous pouvez trouver ici: http://transhomosdz.org/2016/11/06/violences-au-quotidien/

  Articles parus dans l'inverti le premier magazine gay algérien 

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Un Prince Saoudien dans un fait divers gay ! Masturbation et urine au programme…

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photo  source DAILY MAIL  

Un Prince Saoudien dans un fait divers gay ! Masturbation et urine au programme…

La scène s’est passée dans son manoir à Beverly-Hills en septembre dernier.

Un Prince Saoudien dans un fait divers gay ! Masturbation et urine au programme…

Acte de rébellion vis à vis de son pays ou folie, nul ne sait. Le Prince Prince Abdullah bin Abdulaziz Al Saoud aurait forcé trois de ses gouvernantes à regarder une scène où il se faisait masturber par un autre homme.

L’homme qui le masturbait aurait été volontaire. Choquées par cette vision homosexuelle, les gouvernantes auraient exprimées à plusieurs reprises leur envie de sortir de la pièce.

Le Prince aurait alors crié :

"Vous devez regarder ça ! je suis un Prince et je fais ce que je veux. Vous n’êtes personne !"

Selon les dires des plaignantes, le Prince aurait même tenté d’uriner sur elle.

Poursuite judiciaire.

L’affaire n’a pu se tenir au pénal par manque de preuve mais elle se tiendra devant un tribunal civil américain où il risque un an de prison et une amende de 3 000 $.

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Pour Tariq Ramadan, il faut l’égalité pour les musulmans, sauf pour les musulmans homosexuels.

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     En effet, pour lui, l’Islam ne doit pas normaliser l’homosexualité :

il dit : "Dans tout l’occident, il y a une volonté de normaliser l’homosexualité dans l’enseignement du fait que c’est un comportement normal (…)  être présents aux côtés de leurs enfants pour leur dire ce que l’islam dit à propos de l’homosexualité et leur faire comprendre que dans la religion, il y a le respect des individus même si nous ne sommes pas d’accord avec ce qu’ils font. (…) On ne peut pas normaliser ça. "

C’est son discours lors d’une conférence au Qatar le 19 décembre 2015. Peut être que son ignorance envers les homosexuels musulmans est à l’origine de son raisonnement. Car oui Monsieur Tariq Ramadan, nous pouvons être en France et dans le monde, de très bons musulmans et être homosexuels. l'inverti Algérie  

 


commentaire : "tous nos encouragements à nos frères gays algériens " (claudio)

Par NADIR - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 13 octobre 5 13 /10 /Oct 00:44

Georges Mattéi évoque  ce moment privilégié de solitude nocturne où le soldat posté, seul, en sentinelle peut se donner un peu de plaisir.

La sexualité des appelés en Algérie

 

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  LIVRE-LIVE : Jean-Charles Jauffret (dir.), Des Hommes et des femmes en guerre d'Algérie,

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Paris, Autrement, 2003, p.402-415.

 

"Bons pour le service, les hommes qui partent en Algérie sont aussi “ bons pour les filles ” - selon l’expression populaire que les jeunes appelés arborent parfois cousue dans un macaron sur leur poitrine. L’acte sexuel est programmé, passage obligatoire pour tout militaire, sur le chemin d’une virilité que la guerre est censée tremper. Certains vont s’empresser de perdre leur virginité avant d’embarquer pour l'Algérie. D’autres, plus tard, au voisinage de la mort, voudront faire l’amour une dernière fois ou ne pas mourir sans l’avoir fait. Comme l’amour et la mort, le sexe et  la guerre ont bien à voir plus en commun qu’il n’y paraît.  

 

Excluant les professionnels de la guerre, cette étude s’intéresse à quelques années ou quelques mois de la vie de ces "appelés", jeunes hommes qui durent partir se battre en Algérie. Leur sexualité rencontre la guerre alors qu’ils ont une vingtaine d’années,  la plupart du temps moins de vingt-cinq ans et, vu l'histoire des moeurs du pays, puceaux exposés au danger mortel de la guerre. ndlr. Certains sont mariés, d’autres ont des enfants mais ils ne sont pas la majorité. Leur “ culture ” sexuelle, comme l’écrit l’un d’entre eux a posteriori, est “ riche en tabous et pauvre en connaissances ”.  

  S’intéresser à leur sexualité n’est ni trivial ni secondaire. Cela permet de poser un certain nombre de questions sur les spécificités de cette guerre mais aussi de s’interroger sur la manière dont la sexualité et, au-delà, l’affectivité sont vécues, mais peut-être aussi utilisées ou canalisées, au sein de ces groupes d’hommes que sont les unités militaires, prises dans un contexte de danger, de peur et d’inconnu.    

"...  non que la sexualité ne les obsède pas ! j'ai assisté à des "conférences" avec un certain Capitaine G. de la CCAS du bataillon où j'étais ledit gradé avait fait venir l'aumonier-curé du régiment pour "parler clair". Une horreur, une incongruité-bien-pensante. La guerre s'est terminée en 1962-63 on pouvait entendre le pitaine parler de SA sexualité, que le préservatif le gênait et le déconcentrait aux moments "cruciaux" et l'aumonier y allait de sa propre "chanson" : "une mariée qui se défenêtre en voyant l'énorme sexe de son époux ' si elle eût été préparée' ça ne serait pas arrivé" et il mettait en garde les petits soldats d'Algérie contre une trop grande confiance en soi vis à vis des femmes car il est gros leur sexe"...Je vous passe les descriptions du curé, c'était fou qu'il ose à l'époque. Quant au Capitaine G., missionné par sa hiérachie sans aucun doute, il parlait de prophylaxie, de protection de la pisse-chaude ou blennoraje...lui qui disait avoir horreur de la capote ! "(UNBLOG) ndlr    

Autant les femmes en chair et en os sont absentes de la vie quotidienne de la majorité des militaires en Algérie, autant elles sont extrêmement présentes dans leurs discussions et leur environnement, mental comme visuel. Combien de chambrées ne sont pas décorées, en effet, de photos de femmes plus ou moins vêtues, découpées dans des magazines? Projections d’une sexualité dont ils sont privés, ces images sont  aussi, pour les soldats, l’occasion de rivaliser dans une virilité éprouvée en groupe.    

    Elles sont prétextes à des commentaires où se mêlent imaginaire et vécu, fantasme et   expérience passée. Appelé au commando V22 du 23e RI, Jean Vuillez évoque ainsi ces “ récits, échanges, “ réflexions ” lancés à la cantonade dans les chambrées :  fanfaronnades plutôt grossières et lourdes dans lesquels il faut déceler des significations contradictoires : un machisme qui cache mal une ignorance réelle, une  pratique limitée ... voire inexistante ”. Ce qui n’empêche pas, note-t-il finement,  qu’avec “ les bons copains ”, “ le ton [soit] plus sérieux ” : “ On dit sa rage d’être loin de celle qu’on aime, on soutient les valeurs de fidélité, de mariage ”.  

  Ces photographies accrochées au mur, au dessus du lit, peuvent aussi devenir  le support d’une sexualité masturbatoire. “ Le cuirassier Morgani se masturbe tous les trois jours quand il est de garde ” : ainsi commence même le récit éclaté que Daniel  Zimmermann rédige à son retour d'Algérie, tout entier fait d’émotions, de sentiments  et de pulsions. Georges Mattéi évoque  ce moment privilégié de solitude nocturne où le soldat posté, seul, en sentinelle peut se donner un peu de plaisir. Entre misère sexuelle et sexualité d’attente, la relation des militaires au sexe est dominée par ce que Jean Faure appelle “ la brûlure du désir ”. Certains ont pu faire alors l’expérience de relations homosexuelles.

Image associée hummmm, comme si j'y retournais ! (UNBLOG)

   Résultat de recherche d'images pour "soldats se masturbant"

A l'époque régnait surtout la peur de se faire "pécho" à avoir ds relations homosexuelles. tel sous-officier qui gâtait des jeunes appelés de sa compagnie. Josua,  un sous-lieut'appelé du contingent (sous-bite on disait) se souvient des grincements du lit du sergent de la chambre voisine et ça c'est un témoignage sur l'homosexualité (UNBLOG). Les récits de souvenirs sont, sur ce point, extrêmement pudiques, confirmant sans doute le statut de parenthèse que les militaires accordent à ce moment de leur vie sexuelle et affective.  

  (.. le copain alsacien que  je crois plus dépressif que moi encore, passait son 'week-end' au dortoir  en compagnie des cartons de bière qu'il achetait au foyer et il finissait fin saoûl. L'armée nous apprenait à fumer avec ses dotations obligatoires de cigarettes et à nous biturer sur place car elle nous consignait en caserne...) (UNBLOG) 

Plus que toute autre activité, c’est la boisson partagée qui semble avoir fourni aux militaires le dérivatif le plus ordinaire à leurs différents manques. L’alcool   inquiète régulièrement les autorités. Ainsi une directive du service de santé aux  armées du CAA vise à réglementer, dès 1956, la consommation de bière par unité.  

 

C’est en effet cette boisson qui est massivement ingurgitée. “ Jusqu’en 1954, nos éthyliques s’intoxiquaient au vin rosé, et, plus rarement, à l’anisette. Mais la guerre a ouvert un vaste débouché aux grands brasseurs des deux bords de la Méditerranée et  la bière a pris, très vite, et de très loin, la première place, dans la genèse de ce type de   toxicomanie ”, note ainsi un médecin-commandant. Les médecins se voient dans l’obligation de rappeler que la bière peut rendre ivre, voire ivre mort.( Et c'est hélas l'effet recherché s'abrutir d'alcool pour ne plus penser .)

  (...moi qui suis gay dans l'âme, bien que ma suite à moi ne le prouve pas m'a dit Josua,  un ex sous-lieut'appelé, je porte en moi le regret d'avoir dit non, de peur d'être chopé et moqué, dit non à Philippe L. qui cherchait à me prouver que d'être homo 'temporaire' comme les prisonnieers, c'était pas grave et que l'hétérosexualité revenait automatiquement à la sortie...on avait chacun nos chambres et on auraitpu se donner du bon temps. L'armée ET SON HOMOPHOBIE me terrorisaenit et je regrette. Je crois que ma vie à 20-22 ans en eût été changée...en bien". (UNBLOG)       

     AVEC LA VERITE JE TE TROMPE

  (...Philippe L. et son copain des classes EOR à Montpellier faisaient marrer les copains en racontant une anecdote hilarante. Un jour au cours des dures manoeuvres de l'école d'officiers de réserve, -" on se réveille au bivouac et c'est l'adjudant de compagnie qui vient nous secouer. On avait froid et on s'était mis à dormir dans le même duvet. là je souponne  Philippe L  et l'autre d'en avoir bien profité, mais le coup devait être préparé et ils font 'semblant' d'être pédés et s'en vantent en rigolant à l'adjudant qui n'en croit rien car c'est trop gros et pense qu'on le charrie et les laisse avec quelque chose comme un ' bougez-vous bande de cons : on démarre dans 5 minutes' Comme  quoi on peut cacher les plus gros mensonges en disant la vérité. S'ils n'avaient pas été deux à le raconter je l'aurais pas cru.) (UNBLOG) 

 


commentaire : "d'après ce que tu nous fais lire, UNBLOG, mai 68 et 2013 se préparaient doucement mais sûrement" claudio  

  "Qui a composé la chanson
C'est un tambour du bataillon
Qui a composé la chanson
C'est un tambour du bataillon
C'était un soir, en battant la retraite
En pensant à sa mie que toujours il regrette... " Yves Montand le soldat mécontent cité par claudio...putain de guerres !

 https://greatsong.net/PAROLES-YVES-MONTAND,LE-SOLDAT-MECONTENT,103826659.html 

 

Par BIDASSO - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 13 septembre 3 13 /09 /Sep 01:27

jésuite et ami affiché lgbt le Père Martin a été nommé à Pâques 2017 par le Pape consultant pour la communication du Saint-Siège ,   

Certains au Vatican saisissent le drapeau arc-en-ciel tant qu'il est encore temps !

mai 2017

Le nouveau consultant nommé, durant la semaine de Pâques, par le pape François auprès du Secrétariat pour la communication du Saint-Siège, le père James Martin, jésuite et ami affiché des lgbt, n’a pas attendu un mois pour exhiber ses couleurs.

Sur sa page facebook, le prêtre a tenu à saluer chaleureusement la rencontre entre l’évêque américain de Lexington, John Stowe, et les militants de l’association New Ways Ministry, groupe qui « soutient les gays, lesbiennes, bisexuels et trans catholiques ». Il a commenté ainsi cette nouvelle :

« Un autre signe de bienvenue et de construction de ponts. »

Beaucoup de lecteurs n’ont pas apprécié cette approbation du jésuite et ont fait noter que la doctrine de l’Église catholique pense bien autrement.

Le père Martin est alors intervenu en prétendant, tout bonnement, que certains saints

«étaient probablement homosexuels» !

Et de continuer son commentaire  :

« Un certain pourcentage de l’humanité est homosexuel, et donc probablement des saints pouvaient l’être. Vous pourriez être surpris lorsque vous arriverez au Paradis d’être salué par des hommes et des femmes lgbt. »

    La malédiction de  Saint Paul :  

Saint Paul dans sa première Epître aux Corinthiens condamne le péché d’homosexualité :

« Ne vous y trompez pas : ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés (lat. molles), ni ceux qui couchent avec des hommes (lat. masculorum concubitores), ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront du royaume de Dieu. » (6, 9-10 ).

Pourquoi Saint Paul ne se tromperait-il pas ? Tout au long de ses vingt siècles d’existence, l’Église a rappelé cette condamnation ferme et sans appel de la sodomie, au cours de conciles, dans les catéchismes, par son magistère et son droit canon.

   Voilà que ces actes "contre-nature", considérés infamants et prohibés hier, seraient aujourd'hui innocents et recommandables. Pire ! On voit des prêtres comme le père Martin propager l’idée qu’ils sont agréables à Dieu et ont façonné des saints !

Bonne nouvelle : Avec la communication vaticane dans les mains d’un tel jésuite par la grâce du pape François, le lobby Lgbtqi etc. a de beaux jours devant lui pour s’enraciner dans les jardins, certainement écolo-compatibles, du Vatican mais où l’air qu’on y respire n’est indubitablement pas catho-compatible !

A qui la faute ?

  Ma foi ? moi je touche du doigt comme saint Thomas ! -lol-

Image associée  Résultat de recherche d'images pour "TOUCHER DU DOIGT COMME ST THOMAS"                                                                          l'incrédulité de Saint Thomas qui veut toucher du doigt !

  


commentaire : "cet article est un coup de karaté ! bravo" (altersex)

 

Par claudio+ LENET - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 27 juillet 4 27 /07 /Juil 07:20

MONUMENT GAY ! : «Les amants» de Pompéi étaient deux hommes

L'ADN a révélé qu'un des plus célèbres moulages de victimes de l'éruption du Vésuve était celui de deux jeunes hommes, morts en s'étreignant il y a 1938 ans. Les archéologues n'excluent pas qu'il s'agisse d'un couple homosexuel.

8 avril 2017 | par

Après une pluie de pierresqui n'en inissait pas,  une deuxième éruption se produisit, dégageant cette fois des nuées ardentes, nuage de gaz toxiques et brûlants qui déferla sur Pompéi. Ce nuage toxique asphyxia instantanément les habitants, les figeant pour l’éternité dans leur attitude du moment.

   

Au cours des siècles, les corps se désagrégèrent, en laissant dans la roche une cavité vide, dont la forme révélait le volume des corps qui l’occupait et de l’attitude au moment où la mort les surprit. L’archéologue Giuseppe Fiorelli vers 1863, moula les corps des pompéiens, en injectant du plâtre à l’intérieur de ces cavités.

Ce sont des moulages en creux. Donc, cela signifie que le plâtre a rempli la cavité vide laissée par le corps désagrégé.

 En localisant un corps à partir de débris d'os, il envoyait du plâtre liquide par un petit conduit jusqu'à occuper l'intégralité du vide: les cendres volcaniques s'étaient en effet solidifiées autour des corps, épousant leurs formes, dessinant en creux le moindre pli de leurs vêtements, le plus petit tressaillement de leurs muscles. Aujourd'hui, ce sont les os qu'on étudie. «Nous cherchons à en extraire de l'ADN. C'est ainsi que L'ADN a révélé qu'un des plus célèbres moulages de victimes de l'éruption du Vésuve était celui de deux jeunes hommes, morts en s'étreignant il y a 1938 ans. Les archéologues n'excluent pas qu'il s'agisse d'un couple homosexuel

En visitant le site de Pompéi, on peut voir quelques moulages de corps dans la position naturelle qui était la leur quand la mort les a surpris.

pompeii

Une habile mise en scène lors d'une expo itinérante  pour le musée de Montréal. Si l'on songe que cet homme vivait il y a quelques secondes et que ses pensées  allaient peut-être vers un être cher, ou la perte et la séparation douloureuse...et le voilà plongé dans une éternité qu'il n'a pas souhaitée. S'il pouvait encore parler, que nous dirait-il ?    

  Les « amants de Pompéi » garderont sans doute leur secret pour l'éternité. Mais grâce à la science, on connaît à présent leur sexe.

 

   « Scène amoureuse »

 


commentaire :

Par claudio LE NET - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 27 juillet 4 27 /07 /Juil 07:11

le ton : "Penser la convergence des luttes , la lutte contre toutes les oppressions mais aussi militer pour la liberté sexuelle, élaborer sur les identités LGBTs…" "ce que souhaite TPG c’est remettre les questions politiques et révolutionnaires au centre de la lutte

LGBT"La Pride dans ses couleurs habituelles -> couleur chair c'est ce qui naturellement nous va le mieux :Résultat de recherche d'images pour "bordeaux la pride 2017"

La Pride dans ses allures moins attendues  : 

  convergence des luttes (ils disent : convergence des TURluttes)

"Les homosexuels subissent de plein fouet la recrudescence des idées réactionnaires et du néolibéralisme ces dernières années, il est plus que jamais temps de penser ces combats y compris face au quinquennat Macron".

"Lutter pour les causes LGBTs ce n’est pas non plus juste militer « au nom de l’amour » comme on dit, c’est lutter au nom de la sodomie, du sexe considéré comme « sale » ou immoral, du bdsm, bref de la liberté sexuelle et de pouvoir l’affirmer et le crier." (collectif Bordeaux)

"Les principales idées sur lesquelles on se retrouve c’est la lutte contre toutes les oppressions en opposition au phénomène dépolitisant qui existe dans les luttes LGBTs, qui ne font plus de politique mais de « l’action associative » d’après les propres dires des collectifs LGBTs de Bordeaux. Nos valeurs impliquent l’anticapitalisme, l’antiracisme, l’antisexisme… toutes ces oppressions qu’on retrouve dans nos communautés. Dans la plupart des collectifs dominants, c’est simplement des « pédés blancs » qui ne s’intéressent pas aux questions de racisme et qui parfois reproduisent ce genre d’oppression. C’est une sorte d’oppression dans l’oppression. Nous on ne voulait pas se retrouver là-dedans et on voulait continuer à réfléchir sur les combats LGBTs en précisant que ceux-ci sont loin d’être finis. Car même s’il y a beaucoup de « pink washing » avec notamment des personnalités politiques qui disent soutenir les luttes LGBTs, cela reste toujours dans un cadre très légaliste, qui ne remet pas en cause l’oppression structurelle que subissent les homosexuels".(collectif Bordeaux)

De la queue à la tête !

"La Pride de samedi s’est bien déroulée. L’idée qu’on avait avec le collectif c’était de se retrouver dans un « pink block » donc le contraire d’un « black bloc » au final ; avoir plein de couleurs très variées mais un ensemble qui soit motivé et qui soit force de slogan. L’idée pour nous c’était d’être choquant, de par nos tenues, de par les messages sur nos pancartes etc… On avait des pancartes comme « convergences des turluttes », « no gender no master » … Des trucs un peu provoc’. Pas dans le sens de vouloir être dans l’excès, on ne pense pas forcément tout ce qui est écrit, mais l’idée c’est d’avoir une formulation un peu directe pour interpeler les gens. Du coup on s’est retrouvés à l’arrière du cortège. On était à peu près 80 personnes. Petit à petit on s’est dispersés, on est allés discuter avec les gens. Et en discutant avec eux on s’est rendus compte que ça marchait super bien ! Tout le monde nous souriait, venait nous voir, venait prendre des photos avec nous, etc... Le cortège a été bien reçu et ça nous a assez rassurés car traditionnellement les Pride de Bordeaux et d’autres villes ont été vidées de leur contenu politique. En plus, ce qui était frustrant dans la manif’, c’est qu’il y avait des musiques très assourdissantes qui empêchaient les discussions et rendaient le truc encore plus apolitique. Aujourd’hui la Pride est plutôt devenue une fête où on va danser et se chopper. On ne savait pas comment un tel cortège serait reçu par les gens…
Nous, on avait une pancarte qui disait « la première pride était une émeute », en référence aux émeutes de Stonewall. En 1969, à NY dans le quartier de Greenwich Village où il y avait une série de bars LGBTs qui subissaient une répression régulière des flics, les personnes trans, drag queens et dragkings ont décidé de ne plus se laisser faire et ont monté des barricades dans la rue. Ils se sont affrontés tout le mois de Juin. D’autres LGBTs les ont rejoints par la suite. C’est un très beau moment de l’histoire. Donc la Pride vient quand même de là ! C’est pas juste une fête où on se balance des confettis. Après au sein de notre cortège, on voulait faire un bloc radical mais qui ne soit pas austère et ne donne pas envie d’être rejoint, au contraire on voulait rester dans une ambiance festive car on pense aussi que ça fait partie de notre culture et de notre identité politique de jouer de tous les codes.
Sinon au cours de la manif’, à force d’avancer on a fini par se retrouver en tête de cortège et on a également croisé le cortège des FLAG, à savoir l’association des flics LGBTs. Ils étaient tout devant parce que le policier qui avait été tué sur les Champs-Élysées au moment de la campagne était par hasard homosexuel et membre du Flag. Et on sentait une espèce de fierté LGBT dans la manif à être reconnus par des flics parce que ceux-ci voulaient bien s’afficher avec nous. Et le message que nous on a voulu faire passer c’est que certes, cela doit être très dur d’être flic et LGBT je ne dis pas le contraire, c’est un métier où cela doit être très dur de l’afficher".(collectif Bordeaux)

Résultat de recherche d'images pour "bordeaux la pride 2017" demain, au bureau ou au chantier ils se confondront avec les autres travailleurs, les autres HUMAINS   ( ici la Pride de Barcelone. On n'oublie que trop que le mouvement est mondial et donc que ce sont des luttes en cours  

 

TOUT SAVOIR SUR LES ORIGINES DE CET ARTICLE / http://www.revolutionpermanente.fr/Retour-sur-la-Marche-des-Fiertes-avec-un-militant-du-nouveau-collectif-bordelais-Trans-Pedes 

 


NOTES : Ce collectif existe depuis peu de temps, deux mois environ. Il regroupe différentes personnes LGBTs de Bordeaux qui se sont retrouvées autour du constat commun qu’il n’existait pas de groupe qui avait une action et une réflexion politique sur nos conditions d’existence et sur nos identités
Par COLLECTIFS BORDEAUX - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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