Partager l'article ! luttes~> Bordeaux : une f(r)action de la Pride se veut révolutionnaire mais ne dit pas un seul mot d'Act'up. Aimons-nous ! !: le ton : "Pense ...
le ton : "Penser la convergence des luttes , la lutte contre toutes les oppressions mais aussi militer pour la liberté sexuelle, élaborer sur les identités LGBTs…" "ce que souhaite TPG c’est remettre les questions politiques et révolutionnaires au centre de la lutte
LGBT"La Pride dans ses couleurs habituelles -> couleur chair c'est ce qui naturellement nous va le mieux :
La Pride dans ses allures moins attendues :
convergence des luttes (ils disent : convergence des TURluttes)
"Les homosexuels subissent de plein fouet la recrudescence des idées réactionnaires et du néolibéralisme ces dernières années, il est plus que jamais temps de penser ces combats y compris face au quinquennat Macron".
"Lutter pour les causes LGBTs ce n’est pas non plus juste militer « au nom de l’amour » comme on dit, c’est lutter au nom de la sodomie, du sexe considéré comme « sale » ou immoral, du bdsm, bref de la liberté sexuelle et de pouvoir l’affirmer et le crier." (collectif Bordeaux)
"Les principales idées sur lesquelles on se retrouve c’est la lutte contre toutes les oppressions en opposition au phénomène dépolitisant qui existe dans les luttes LGBTs, qui ne font plus de politique mais de « l’action associative » d’après les propres dires des collectifs LGBTs de Bordeaux. Nos valeurs impliquent l’anticapitalisme, l’antiracisme, l’antisexisme… toutes ces oppressions qu’on retrouve dans nos communautés. Dans la plupart des collectifs dominants, c’est simplement des « pédés blancs » qui ne s’intéressent pas aux questions de racisme et qui parfois reproduisent ce genre d’oppression. C’est une sorte d’oppression dans l’oppression. Nous on ne voulait pas se retrouver là-dedans et on voulait continuer à réfléchir sur les combats LGBTs en précisant que ceux-ci sont loin d’être finis. Car même s’il y a beaucoup de « pink washing » avec notamment des personnalités politiques qui disent soutenir les luttes LGBTs, cela reste toujours dans un cadre très légaliste, qui ne remet pas en cause l’oppression structurelle que subissent les homosexuels".(collectif Bordeaux)
De la queue à la tête !
"La Pride de samedi s’est bien déroulée. L’idée qu’on avait avec le collectif c’était de se retrouver dans un « pink block » donc le
contraire d’un « black bloc » au final ; avoir plein de couleurs très variées mais un ensemble qui soit motivé et qui soit force de slogan. L’idée pour nous c’était d’être
choquant, de par nos tenues, de par les messages sur nos pancartes etc… On avait des pancartes comme « convergences des turluttes », « no gender no master » … Des trucs un peu
provoc’. Pas dans le sens de vouloir être dans l’excès, on ne pense pas forcément tout ce qui est écrit, mais l’idée c’est d’avoir une formulation un peu directe pour interpeler les gens. Du coup
on s’est retrouvés à l’arrière du cortège. On était à peu près 80 personnes. Petit à petit on s’est dispersés, on est allés discuter avec les gens. Et en discutant avec eux on s’est rendus compte
que ça marchait super bien ! Tout le monde nous souriait, venait nous voir, venait prendre des photos avec nous, etc... Le cortège a été bien reçu et ça nous a assez rassurés car
traditionnellement les Pride de Bordeaux et d’autres villes ont été vidées de leur contenu politique. En plus, ce qui était frustrant dans la manif’, c’est qu’il y avait des musiques très
assourdissantes qui empêchaient les discussions et rendaient le truc encore plus apolitique. Aujourd’hui la Pride est plutôt devenue une fête où on va danser et se chopper. On ne savait pas
comment un tel cortège serait reçu par les gens…
Nous, on avait une pancarte qui disait « la première pride était une émeute », en référence aux émeutes de Stonewall. En 1969, à NY dans
le quartier de Greenwich Village où il y avait une série de bars LGBTs qui subissaient une répression régulière des flics, les personnes trans, drag queens et dragkings ont décidé de ne plus se
laisser faire et ont monté des barricades dans la rue. Ils se sont affrontés tout le mois de Juin. D’autres LGBTs les ont rejoints par la suite. C’est un très beau moment de l’histoire. Donc la
Pride vient quand même de là ! C’est pas juste une fête où on se balance des confettis. Après au sein de notre cortège, on voulait faire un bloc radical mais qui ne soit pas austère et ne
donne pas envie d’être rejoint, au contraire on voulait rester dans une ambiance festive car on pense aussi que ça fait partie de notre culture et de notre identité politique de jouer de tous les
codes.
Sinon au cours de la manif’, à force d’avancer on a fini par se retrouver en tête de cortège et on a également croisé le cortège des FLAG, à savoir
l’association des flics LGBTs. Ils étaient tout devant parce que le policier qui avait été tué sur les Champs-Élysées au moment de la campagne était par hasard homosexuel et membre du Flag. Et on
sentait une espèce de fierté LGBT dans la manif à être reconnus par des flics parce que ceux-ci voulaient bien s’afficher avec nous. Et le message que nous on a voulu faire passer c’est que
certes, cela doit être très dur d’être flic et LGBT je ne dis pas le contraire, c’est un métier où cela doit être très dur de l’afficher".(collectif Bordeaux).
demain, au
bureau ou au chantier ils se confondront avec les autres travailleurs, les autres HUMAINS ( ici la Pride de Barcelone. On n'oublie que trop que le mouvement est mondial et donc
que ce sont des luttes en cours
TOUT SAVOIR SUR LES ORIGINES DE CET ARTICLE / http://www.revolutionpermanente.fr/Retour-sur-la-Marche-des-Fiertes-avec-un-militant-du-nouveau-collectif-bordelais-Trans-Pedes
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