Samedi 27 mai 6 27 /05 /Mai 15:31

MARS 2017, à 100km de Cavaillon, ce vendredi-là les coups ne cessent que quand une des "copines" à qui les deux agresseurs ont envoyé des vidéos "gueule et leur dit d'arrêter".Selon Zak " soit je reste et ils vont finir par me liquider, soit j'ouvre la fenêtre et je hurle", la police l'a délivré et a interpellé les agresseurs. Les homophobes, en France, enhardis par SENS COMMUN ET AUTRES, deviennent pires que les persécuteurs algériens qui avaient déjà fait de Zak un réfugié, exilé de son Algérie natale. Tout était si tranquille au bar gay friendly Résultat de recherche d'images pour "bar le Polikarpov" le seul bar à vodka de Marseille, cours d'Estienne d'Orves

à deux enjambéesdu Vieux Port  

Le  Polikarpov :  Résultat de recherche d'images pour "bar le Polikarpov"

Séquestré, molesté et violé à Marseille, Zak Ostmane, militant LGBT, raconte son calvaire

Cet Algérien de 35 ans, réfugié en France depuis 2014, a été violemment attaqué, à Marseille, par deux militaires, qui ont été arrêtés et mis en examen.

Photo de Zak Ostmane, militant LGBT algérien, molesté et violé, à Marseille, publiée par l\'association Shams France, sur Facebook, le 8 mars 2017.

Photo de Zak Ostmane, militant LGBT algérien, molesté et violé, à Marseille, publiée par l'association Shams France, sur Facebook, le 8 mars 2017. (SHAMS FRANCE)Résultat de recherche d'images pour "bar le Polikarpov"

 Tout était si tranquille au  bar gay friendly"LE POLICARPOV"  ce vendredi 7 mars alors qu'on l'enlevait à l'insu de tous et de lui-même avec une dose probable de GHB dans son verre, non loin de là,  Zak Ostmane a vécu un calvaire. Ce militant des droits des personnes LGBT, Algérien Persécuté chez lui, réfugié en France, a raconté au quotidien La Provence les violences qu'il a subies, une semaine plus tôt. Le trentenaire détaille comment il a été molesté et violé, dans une chambre d'hôtel, dans laquelle il a été séquestré du vendredi 3 mars au soir jusqu'au matin du dimanche 5 mars, à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Agé de 35 ans, ce militant LGBT a fui l'Algérie et est arrivé en France, qu'il considérait alors comme un "refuge", en 2014. De son expérience de militant homosexuel en Algérie, il a tiré une autobiographie autoéditée et publiée en 2016, intitulée "Genre interdit : nos années noires, entre totalitarisme et obscurantisme". Mes luttes, ma liberté, mon exil. Il milite à présent au sein de Shams France, une association d'entraide pour les Maghrébins victimes d'homophobie, qui a diffusé les photos de son visage tuméfié sur Facebook

L’image contient peut-être : 1 personne, assis et intérieur

De la drogue dans son verre ?

Alors qu'il passe la soirée dans le petit bar "gay friendly" Le Polikarpov, dans le centre de Marseille, vendredi 3 mars, Zak Ostmane pense avoir été drogué. "J'avais posé ma bière dehors et quand j'ai rebu dedans, je me suis senti comme un zombie", raconte-t-il. Le militant, dont le discernement se trouve altéré, selon ses termes, accepte alors de suivre un homme qui lui propose d'aller boire un verre ailleurs. "D'habitude, je suis très méfiant, je ne vais jamais chez quelqu'un comme ça", précise-t-il. En chemin, un deuxième homme les rejoint.

J'étais tellement dans les vapes que j'ai cru qu'on entrait dans une grande maison, mais c'était en fait un hôtel.

Zak Ostmane

dans "La Provence" suite

Pendant sa séquestration, il observe ses agresseurs. Il relève chez l'un un accent anglais ; chez l'autre, un accent américain. Alors que l'homme à l'accent américain s'absente, le second frappe Zak Ostmane et le viole. "J'ai visiblement eu un moment d'inconscience totale parce que quand je me suis réveillé, il était en train de me sodomiser", raconte encore le militant. Le violeur n'en dit rien à son camarade lorsqu'il revient.

Il a fini par déchirer les draps de l'un des lits et s'en est servi pour m'attacher, aux poignets et aux chevilles, à une chaise. Là, ils se sont servis de moi comme d'un punching-ball.

Zak Ostmane

dans "La Provence"

Obligé de "nettoyer le sang sur les murs"

L'un des deux hommes tente ensuite d'extorquer de l'argent à Zak Ostmane. "J'ai donné ma carte bleue, mais avec un faux code. Ça a été l'erreur de ma vie. L'Américain est revenu bredouille et, du coup, l'Anglais, qui prenait régulièrement de la coke et du whisky, m'a roué de coups de poing et de pied", détaille la victime. Dans son récit à La Provence, le militant ajoute que l'un des deux hommes s'est revendiqué "skinhead", a parlé de Donald Trump et des moqueries qu'il suscite et a évoqué "les Noirs et les Arabes en France". Alors qu'il crie au secours, les deux hommes le menacent de mort, avec un couteau, et lui imposent sous la menace de "nettoyer le sang qu'il y avait sur le sol et les murs".

Les violences cessent quand une des "copines" à qui les deux agresseurs ont envoyé des vidéos "gueule et leur dit d'arrêter". Dans la journée du samedi, Zak Ostmane peut prendre un comprimé de paracétamol, mais les deux hommes refusent de le libérer. Son calvaire prend fin dimanche matin. "Alors qu'ils somnolaient toujours, j'ai vu passer une patrouille de police, je me suis dit, soit je reste et ils vont finir par me liquider, soit j'ouvre la fenêtre et je hurle", se souvient-il. Les policiers viennent à son secours et arrêtent les agresseurs.

Les accents anglo-saxons s'expliquent :

 Les deux hommes, identifiés comme un ancien militaire de la Légion étrangère de 31 ans et un légionnaire du 2e régiment d'infanterie de Nîmes, signalé comme déserteur depuis début mars, ont été mis en examen et écroués à Marseille pour viol, séquestration, vol aggravé, violences aggravées et extorsion. Mais l'homophobie n'a pas été retenue comme circonstance aggravante. L'association SOS homophobie, qui soutient Zak Ostmane dans ses démarches, décidera le 14 mars si elle se porte partie civile dans ce dossier. Son "caractère homophobe ne fait aucun doute", dit Véronique Godet, déléguée Paca de l'association.

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commentaire : " au fond le juge d'instruction a pensé c'est une histoire de pédés, c'est comme dans les règlements de comptes de dealers, laissons-les régler cette question la entre eux..." A marseille c'est l'habitrude ! ZOZO   

" Comme pour toutes les affaires 'délicates' la nouvelle n'arrive qu'une semaine après" Loule du Panier

Par FRANCE INFO-LA PROVENCE - Publié dans : LUTTES HISTOIRE & REVOLTES DES GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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