MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit"

Jeudi 2 juin 4 02 /06 /Juin 06:26

  en quelque sorte un journal 

 

    

    8 juin 2014
Oula.

"Je crois que je vous dois quelques explications. Il y a 2 ans, j'ai signé mon CDI à plein temps. Cela ne change pas grand chose en fait, je travaille le même nombre d'heures que depuis un an déjà et pour le même salaire, c'est juste que maintenant, quand je serai en vacances, je serai payée sur une base de plein temps et plus sur ma base de contrat étudiant de 11h. Oui je me suis bien fait baiser pendant plus d'un an ouais, je plussoie. Voilà. Après tout, c'est la dure loi de la jungle, la triste réalité du monde de la grande distribution et du monde du travail en général.
      

En signant ce contrat, j'ai eu l'impression d'avoir signer la fin de ma vie. Je fais désormais partie de l'équipe de la semaine officiellement. Il a toujours été question de reprendre mes études, mais le simple fait de devoir quitter un job, une situation stable, me fout aujourd'hui les j'tons. Je pensais que c'était une période mais je crois qu'il faut que je me rende à l'évidence, je crois que j'ai atteint mon seuil de tolérance. Alors quand je rentre chez moi, la dernière chose dont j'ai envie de parler ou même de penser, c'est ce boulot, ce magasin, ses patrons et ses clients. Je veux juste que ça me bouffe le moins possible. Je me sens réellement usée.
Honnêtement, je me plie en 4 pour faire mon travail au mieux et cela 6 jours sur 7 et je pense que je m'en sors bien, sincèrement. Beaucoup de clients heureusement le remarquent et me remercient. Mais je sature. Je sature car il y aura toujours CE client qui m'aura très mal parlé, comme à un chien. Qui me pensera bête et qui essayera de me faire croire que je le suis. Cette réflexion presque anodine qui est tellement porteuse de sens. Et qui, à la longue, s'ajoute aux autres. S’agglutine. Se gangrène. Chaque jour. Chaque semaine. Chaque mois. Chaque saison. Chaque année qui passe.

voici la 6e version du Cri de Edvard Munch* 

C'est pourquoi ce tumblr, qui initialement et pendant longtemps a eu un effet thérapeutique sur moi, se retrouve aujourd'hui à l'abandon. Je vous le dis le plus sincèrement du monde, j'en suis éminemment désolée. C'est vrai qu'on s'marrait bien ici ! Mais je n'ai plus la joie comme vous le constatez de préparer mes posts, de chercher le gif parfait pour illustrer une situation, en fait je n'ai plus assez de recul pour en rigoler.
C'est pourquoi je préfère vous l'annoncer : l'éphéméride d'une caissière, c'est terminé.
Peut-être que je viendrai déposer un dernier post, quand la page de ma vie de caissière sera tournée.

Pour l'instant, j'ai envie de consacrer mon temps libre à faire des choses que j'aime. J'espère que vous comprendrez.

Je tenais particulièrement à remercier mes collègues sans qui ces 235 posts n'auraient jamais pu exister, pour leur soutien et leur joie de vivre au quotidien ; mais surtout, je tenais à vous remercier vous, ceux qui me lisiez assidûment, m'envoyiez des messages ici ou sur la page facebook Ça m'émeut grave eh ! Merci. Merci beaucoup.

Gros bécots à vous !  

  * Le Cri (en norvégien: Skrik) est une œuvre expressionniste  de l'artiste norvégien Edvard Munch dont il existe cinq versions (trois peintures, un pastel et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917. Symbolisant l'homme moderne emporté par une crise d'angoisseexistentielle, elle est considérée comme l'œuvre la plus importante de l'artiste du siècle ! -ndlr lol-)    

 

 

 

 

 

 

Par LA CAISSIERE - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 28 mai 6 28 /05 /Mai 00:27

     ce mot était employé pour "le sillon ou la raie", mais s'est déplacé sur les parties de la croupe, passant ainsi au pluriel et désignant alors les deux lobes charnus sur lesquels nous nous asseyons. Ou comment un mot prend la place d'un autre, alors qu'il voulait dire autre chose!

 

 

et d'un autre côté ça devient intéressant...par différence de point de vue...-lol-

 

 


 

qui ne voit que la fente là ou ne voyons que de merveilleux globes à caresser...il fallait qu'ils soient vicieux ces romains ...une fente où passer les doigts, où promener sa bite avant de l'enfouir...

   

 

My favourite thing in the world!

Par PURELOVE - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 24 mai 2 24 /05 /Mai 05:56

gratuites ces paroles de Haine ? pas sûr ! il est un fait que je ne passerais pas de cd de certains rappeurs à mon anniv' et je les verrais mal à la gay pride...-lol-

Petite anthologie du rap anti-français

eh oui, c'est le Figaro qui en parle...ça vous gêne ?

 

  •    dans le Figaro :  
    •        

 

FIGAROVOX/HUMEUR - Sur le plateau d'On n'est pas couché, Alain Finkielkraut a cité le rappeur Booba pour montrer la violence de certains textes de rap. Pour l'écrivain, Christian Combaz, il ne s'agit que d'un aperçu.

           
             

Christian Combaz est écrivain et essayiste, auteur des Gens de Campagnol (Flammarion). Son dernier livre, Les Ames douces , paraît ces jours-ci aux éditions Télémaque. Lire également ses chroniques sur son blog


   [...]     vous écoutez Booba? Il dit dans une de ses chansons: ‘Quand j'vois la France les jambes écartées j'l'encule sans huile' (…) Alors Nadine Morano c'est le Ku Klux Klan et Booba, c'est Rimbaud, c'est ça?”    [...]    

          Extrait de la chanson «Flirt avec le meurtre» de Ministère Amer :

 

« J'aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent où 24 heures par jour et 7 jours par semaine J'ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s. d.e. c.r.a.i.e. dommage (...) que ta mère ne t'ait rien dit sur ce putain de pays me retirer ma carte d'identité, avec laquelle je me suis plusieurs fois torché »       

 

Quand on lit ce qui suit, on trouve en effet toutes les raisons d'avoir peur de ce qui vient. La terreur «nostalgique» d' Alain Finkielkraut, (le mot est de lui), nous rappelle trait pour trait celle de Stefan Zweig pendant la montée des périls, et celle des Juifs hongrois au temps des Croix fléchées. Florilège-express, pour l'édification des lecteurs qui auraient pu se demander après tout si Mme Salamé, chez Ruquier, n'avait pas raison de prétendre que la pensée du philosophe était dominée par une peur de l'autre qui n'avait aucune justification.

Moi j'en trouve assez facilement dans cette

anthologie que j'ai réunie à la hâte :

Monsieur R. «FranSSe»

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Monsieur a ete condamné pour ce titre :

Toi «négros» et Toi «rabzas», on trouve un terrain de jeux, la rue, là ou l'on trouve le plus d'armes à feu», «La France est un de ces peuples mères qui t'enculera», «T'es pas chez toi et j'en ai rien à foutre, d'ailleurs par là même que l'Etat aille se faire foutre»... «La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser, comme une salope il faut la traiter mec!» , «Moi, je pisse sur Napoléon et sur le général de Gaulle «, «Putain de flics de fils de pute» , etc. ou la France est représentée par deux femmes quasi nues (...), qui s'exhibent en se frottant de façon indécente au drapeau tricolore.

Le groupe 113

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Extrait de leurs chansons: j'crie tout haut: «J'baise votre nation «

L'uniforme bleu, depuis tout p'tit nous haïssons On remballe et on leur pète leur fion. (à propos des policiers) Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter, Du commissaire au stagiaire: tous détestés! A la moindre occasion, dès qu'tu l'peux, faut les baiser. (à propos des policiers) Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France

Le groupe Sniper

Extraits de leur chanson «Nique le système»:

Niquer l'systeme, ils auront le feu car ils ont semé la haine, qu'on les brule, qu'on les pende ou qu'on les jette dans la Seine, Elle cherche à bruler nos racines, (les racines africaines, vive l'intégration!) mais ya des soldats, des vrais guerriers dans l'ghetto J'aimerais etre dans la peau de ce flingue tenu dans la main d'un beur qui se verrait caler Lepen

Extraits de leur chanson «J'aime pas»:

J'aime pas ce pays la France et le latin ,son systeme son baratin

Extraits de leur chanson «Fait divers»:

Quand j'vois le score du FN, j'me dis qu'on peut contrer ça Tant d'fils d'immigré, si on s'mettait tous à voter On est en guerre, fréro, et c'est juste un simple fait divers (contre les français)

Extraits de leur chanson «La France»:

Pour mission exterminer les ministres et les fachos La France est une garce et on s'est fait trahir On nique la France sous une tendance de musique populaire Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre (vous aurez compris contre qui...) Faudrait changer les lois et pouvoir voir Bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir Faut que ça pète! Frère je lance un appel, on est là pour tous niquer La France aux français, tant qu'j'y serai, ça serait impossible Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. (à propos des blancs) Faut leur en faire baver v'la la seule chose qu'ils ont mérités T'façon j'ai plus rien à perdre, j'aimerais les faire pendre (toujours à propos des blancs) Mon seul souhait désormais est de nous voir les envahir (vous ne rêvez pas) Ils canalisent la révolte pour éviter la guerre civile

Salif

Allez-y, lâchez les pitts, cassez les vitres, quoi Rien à foutre, d'façon en face c'est des flics C'est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway Mais si on veut contrôler Paris, tu sais que ça sera tous ensemble Ca y est les pitts sont lâchés, les villes sont à chier, les vitres sont cassées, Les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage, Faut que Paris crame Ce soir à mort Le Pen, On redémarre la guillotine, pire qu'à Djibouti Poitiers brûle et cette fois-ci, pas de Charles Martel On vous élimine, puisque que c'est trop tard La France pète, J'espère que t'as capté le concept

Ministère Amer

Extrait de la chanson «Flirt avec le meurtre»:

 

Afficher l'image d'origine

 

j'aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent où 24 heures par jour et 7 jours par semaine J'ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s. d.e. c.r.a.i.e. (face de craie = homme blanc) dommage (...) que ta mère ne t'ait rien dit sur ce putain de pays (à propos de la France) me retirer ma carte d'identité, avec laquelle je me suis plusieurs fois torché

Smala

Extrait de la chanson «meurtre légal»:

         

Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France Guerre raciale, guerre fatale oeil pour oeil dent pour dent organisation radicale**, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français) c'est toi qui perds....Flippent pour ta femme tes enfants pour ta race...on s'est installé ici c'est vous qu'on va mettre dehors

Extrait de la chanson «Du miel les abeilles»:

La France est un pays de putes

Expression Direkt

Extrait de la chanson «Au mike j'kicke»:

Ma bite tu peux l'astiquer! Les arabes et les noirs vont tout niquer, j'm'répète , j'm ‘en bats les couilles je veux repartir friqué

Fabe

Extrait de la chanson «L'impertinent»:

C'est physique, biologique au bleu, blanc, rouge j'suis allergique, Je leur en fait baver, ces navets, j'peux les braver, la vie est une manif, la France une vitre et moi le pavé La Clinique ....Voulez-vous une lutte armée? Si c'est oui, on est préparé, les jeunes sont équipés, fusils à pompes pour vous zigouiller

Boss 3e oeil

Stop les larmes, place au combat il est temps de lutter, buter ces férias Un par un sur le carreau on va les baiser, trop d'années qu'on supporte ces cons sans broncher Le rendez vous est à 5 h à Vitrolles avec tous les gaillards, Bon les gars, code table raz on efface la ville pire que la nuit de cristal, on nique tout, on brûle tout le monde, on frappe Mes lascars ont la rage, pire qu'les pits, casse tous

Ménage à 3

Car mon armée, en un seul attentat va tout exploser, le troisième front en force contre le front J'parle aux boys Cé-fran (français) 98 la 3e guerre se passe maintenant J'les saigne, faut qu'y m'craignent On rosse les gringos (blancs) du front Faut ...Calotter Jean Marie et Debrey, envoyer le GIA (Groupe Islamique Armé)

Mafia K'1 fry

j'suis fier d'être rebeu. J'peux pas trahir mon couscous au lait caillé. J'ai passé toute ma jeunesse à racaille (...) Comme le gros Nacine, le gros Nordine, mes potos Les Algériens, danger ils ont du mal à nous gérer Les Algériens, danger le passé on l'a mal digéré

Lunatic

Extraits de leur chanson «Temps mort»:

ALLAH à Toi seul l'homme doit toute son adoration, les vrais savent, On a pas oublié, l'or que le pape porte au cou est celui qui nous a été pillé. Allo c'est B2O encore en chien d'chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j'suis d'humeur palestinienne. Qui veut la paix, prépare la guerre, j'te l'rappelle. ...vote pour emmener les porcs à la morgue, Eh négro! C'est l'heure d'manger, Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes J'suis pas le bienvenue, mais j'suis là,(...), j'suis venu manger et chier là. Quand j'vois la France les jambes écartées j'l'encule sans huile. Z'ont dévalisé l'Afrique... J'vais piller la France Tu m'dis «la France un pays libre»; (...) attends-toi à bouffer du calibre. J'rêve de loger dans la tête d'un flic une balle de G.L.O.C.K.

Extraits de leur chanson «Mauvais Oeil»:

Les colons nous l'ont mis profond, A l'envers on va leur faire, On est venu récupérer notre du Dans vos rues on va faire couler votre pu Attends toi à plus d'un attentat Ici en France, loin des ambiances «pétard» 14 juillet Microphone ouvert et nos actions s'amorcent féroces A.L.I., Booba, Lunatic, Hauts de seine, on te saigne.

Extraits de leur chanson «Guerre/Jihad»:

on repartira avec leur argent, leur sang et leurs pes-sa (sapes=fringues) La France n'est pas territoire neutre. Mes troupes sont mobilisées Ils ont leurs paradis fiscaux Nous à défaut on impose nos lieux de non-droits Et si c'est ça qu'ils veulent on va s'armer et s'entourer d'Khos

Extraits de leur chanson «Islam»:

Mais on reste pratiquants, délinquants*** Nos psaumes récitées Par nos mômes de cité à cité. Nique la justice Y'a qu'dieu qui peut me juger Rien qu'j'dors plus, sur cette terre de colons impurs L pour ma Loi suprême représentée par le I Islam.

Extraits de leur chanson «Violence/délinquance»:

J'aime voir des CRS morts J'aime les pin-pon, suivis d'explosions et des pompiers Un jour j'te souris, Un jour j'te crève J'perds mon temps à m'dire qu'j'finirais bien par leur tirer d'ssus. Lunatic dans la violence incite.

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Pour finir on peut regretter qu'Alain Finkielkraut ne se soit pas souvenu, au moment de répondre à ses détracteurs, que Booba, chanteur à la fortune aussi insolente que celle de Pablo Escobar et que l'on voit plastronner à Miami couvert de femmes dans la moitié de ses clips, est aussi celui qui traitait l'équipée sanglante de Merah avec une curieuse indulgence dont voici l'écho: «On canarde tout pour une cause, Mohamed Merah», «Allah y rahmo Dieu ait son âme car seul le crime paye», «Bang Bang dans vos têtes, on vous rafale on a l'seum comme Merah» (chanson «Porsche Panamera»).

J'entends d'ici le lecteur extrémiste se dire qu'il existe au moins une formation politique qui saura remettre de l'ordre etc, mais comme le disent les journalistes des Inrockuptibles, «manque de chance», Marion Maréchal le Pen a explicitement déclaré qu'elle aimait bien Maitre Gim's, le rappeur à la voix d'or. Elle ignore qu'il vient du groupe Sexion d'Assaut qui a appelé la jeunesse de notre pays à mutiler et à tuer les homosexuels en ces termes: «Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent, coupe-leur le pénis, laisse-les morts sur le périph».

On a le droit de préférer cent fois, mille fois la France de Marcel Proust, d'André Gide, de Julien Green, de François Mauriac, de Jacques de Lacretelle à celle de Booba et Maître Gim's, d'autant que si j'ai bien compris, et si le lecteur me suit, sous le règne de l'autre France, celle dont Alain Finkielkraut a si tort d'avoir peur, la plupart de ces grands esprits français eussent peut-être fini émasculés au bord du périph' au lieu d'entrer au Panthéon.

Christian Combaz

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Ministère A.M.E.R. à l’Olympia

20 ans qu'on les diffuse ! 

 

Par CHRISTIAN COMBAZ - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 22 mai 7 22 /05 /Mai 06:57

au procès on a dit que je n’étais pas blessé, puis que c’était de ma faute."

 

 

"La page ne sera jamais tournée pour moi"

JUSTICE – Pierre Douillard-Lefevre a été blessé par un tir policier de flashball en 2007, dans une manifestation. Il a perdu l’usage de son œil droit. Cinq ans plus tard, un  procès en appel ne règle toujours pas l'affaire. En 2016 ça fait 9ans...

Pierre Douillard-Lefevre, blessé à 16 ans par un tir de flashball, va assister demain au procès en appel à Rennes qui l'oppose à un policier.

2013 / Pierre Douillard-Lefevre, blessé à 16 ans par un tir de flashball,  assiste  au procès en appel à Rennes qui l'oppose à un policier.

 

Au café, il a l’air d’un étudiant en vacances. Pourtant, Pierre Douillard- Lefevre, 22 ans, se préparait à une épreuve. ce Vendredi-là de 2013, se tenait à Rennes le procès en appel qui  l’opposait et l'oppose toujours, 9 ans après,  à un policier, accusé de l’avoir blessé d’un tir de flashball en 2007.

A l’époque, Pierre a 16 ans et participe à une manifestation lycéenne. Il reçoit un tir dans la tête. Gravement blessé, il est transporté à l’hôpital. Là, on lui délivre une interruption temporaire de travail de 6 mois. "J’ai subi plusieurs opérations, très longues", raconte Pierre. "J’ai eu des os du crâne fracturés, et ai appris que je ne verrai plus que d’un seul œil. Ce n’est pas évident." Plus dur encore pour lui, le fait d’être "considéré comme un coupable" : "On a d’abord dit que je n’étais pas blessé, puis que c’était de ma faute."

 

 

"La page ne sera jamais tournée pour moi"

Le procès du policier auteur du coup s’ouvre, en mars 2012. Il est relaxé. "Le procureur a estimé qu’il n’avait fait qu’obéir à sa hiérarchie." Dur à digérer pour le jeune. "Heureusement, j’ai été entouré", explique Pierre. D’abord par sa famille, puis par un collectif de soutien qui s’est monté, militant plus généralement "contre les violences policières". "Pierre a été l’une des premières victimes, alors que ces flashballs étaient encore en test", précise Clara, une des membres. "Depuis, une vingtaine de personnes ont été mutilées par ce genre de tir. Personne n’en parle."

Car aujourd’hui, au-delà du policier incriminé, Pierre veut combattre "la militarisation de la police, et son impunité". Il a peu à peu pris contact avec d’autres victimes de tirs. "Ce matin encore, j’ai appris qu’une dame avait été blessée en Seine-Saint-Denis. Quand on a subit ça, c’est extrêmement choquant d’apprendre que ça continue."

Il n’attend pas grand-chose du procès qui s’ouvre. "La dernière fois, on était convoqué à côté d’affaires banales d'amendes et autres petites plaintes… C’était presque indécent." En fait, il espère surtout avoir une tribune. "Si on ne me laisse pas plaider dans le tribunal, je le ferai devant", dit-il. "Je mets un point d’honneur à ne pas lâcher cette affaire. La page ne sera jamais tournée pour moi."

EUROPE1 /  

 

Le Défenseur des Droits demande l'interdiction du Flash-Ball lors des manifestations

  18h10, le 21 juillet 2015, modifié à 19h45, le 21 juillet 2015

 

 

Le Défenseur des Droits demande l'interdiction du Flash-Ball lors des manifestations @ AFP

Le Défenseur demande également un moratoire général sur l'usage de cette arme, quel qu'en soit le contexte, au vu de la "gravité des lésions" qu'il peut causer.  
  http://www.europe1.fr/faits-divers/le-defenseur-des-droits-demande-linterdiction-du-flash-ball-en-manif-1369600

Un policier blesse un ado au flash-ball : un an de prison avec sursis 

Un policier jugé pour avoir blessé un lycéen avec un flash-ball 

  http://codedo.blogspot.fr/ 

Par METRO+EUROPE1 - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 22 mai 7 22 /05 /Mai 06:29

un choupinou qui n'est pas un chouchou des cops !....Sous le Pont Mirabeau coule la Seine, mais pour le préfet, le temps ne passe pas ...actuellement en Master 2 le JH  bosse sur les questions de gentrification, et un travail au long cours qu’il mène sur l’histoire et les outils de la répression policière. C’est au lendemain de la mort de Rémi Fraisse que le jeune homme décide de synthétiser ses observations dans un petit livre de 80 pages

 

 

                    

 

 

2007->2016

L’étudiant en socio Pierre Douillard-Lefevre est la tête de turc de la police de Nantes

Streetpress  19 Mai 2016

Eborgné par la police en 2007, interdit de manif’ en 2016

La perte de son œil par un tir de flashball, alors qu’il n’avait que 16 ans, avait suscité l’indignation en 2007. Aujourd’hui Pierre Douillard-Lefevre est devenu essayiste. Mais il est toujours dans le collimateur de la police.

Deux jours après la sortie de son livre L’arme à l’œil dont la thèse centrale est la « militarisation du maintien de l’ordre en France », Pierre Douillard-Lefevre a eu le droit à une visite de courtoisie dont il se serait bien passé. Lundi 16 mai au matin, le jeune homme traîne encore au pieu quand deux officiers de police toquent à la porte de son domicile nantais. Les bleus viennent lui notifier son interdiction de séjour dans le centre-ville de Nantes, à la veille d’une manif contre la loi travail. Ils seraient huit dans le même cas. Les fonctionnaires, pressés, somment le jeune mec de signer :

« J’ai refusé. Je n’ai même pas eu le temps de lire le document qui faisait trois pages. L’un des deux flics s’est emporté. Il a dit : “si tu le signes pas, on te le donne pas”. »

 

Pierre, la gueule enfarinée, suit les fonctionnaires jusque dans la rue. « Je voulais qu’ils me donnent l’arrêté. » Les bleus n’en ont que faire. Ils démarrent en trombe et laissent Pierre sans réponse et sans chaussures sur le pas de sa porte.

Une situation absurde

Depuis, la situation de Pierre est ubuesque. Il ne sait pas où il est interdit de séjour :

« J’ai cru voir que c’était une grande partie du centre-ville de Nantes mais je ne suis pas sûr. »

 

Il ne sait pas non plus pour combien de temps.son interdiction de manif court jusqu’à la fin de l’état d’urgence :

« Autant dire qu’avec cette décision, vu la fréquence des manifestations, je n’ai plus le droit de me rendre dans le centre-ville. Et les policiers pourront m’arrêter sans raison. Pour aller à la fac ou faire des courses ça risque d’être compliqué. »

 

La cerise sur le gâteau ? Faute d’avoir récupéré l’arrêté préfectoral, le bonhomme ne peut contester la décision devant le tribunal administratif. « Mon avocat essaie de le récupérer. Moi, je n’ai pas trop envie d’aller le quémander au commissariat », rigole-t-il à l’autre bout du fil.

Eborgné par la police en 2007

Ce traitement de faveur, Pierre le doit à un lourd passif avec la police de Nantes. Le 27 novembre 2007, le jeune mec, alors âgé de 16 ans, participe à une manif devant le rectorat contre la loi LRU. Le cortège se retire quand un policier lui tire dessus au LBD, un lanceur de flashball que les forces de l’ordre testent à l’époque. Le projectile touche Pierre de plein fouet. Le bonhomme perd l’usage de l’œil droit. « Le LBD, c’est un arme politique » martèle-t-il aujourd’hui :

« Il est utilisé pour effrayer les foules en touchant les individus, un à un. A la suite de cet épisode, le mouvement s’est stoppé net à Nantes. »

 

Pierre, épaulé de ses parents, se lance dans une bataille juridique dantesque contre la police. Pendant plusieurs années, il potasse le sujet, au côté d’un groupe de défense autonome. « Sur le sujet, on doit tout apprendre soi-même », confie le jeune homme. En 2012, le policier qui l’a éborgné est relaxé. La cour d’appel confirme cette décision un an plus tard. Pierre riposte en déposant un recours devant le tribunal administratif. 10 ans après la procédure est toujours en cours.

Depuis, il est connu comme le loup blanc par la police de Nantes. En manif, les flics l’appellent par son prénom. Certains se risquent même à un humour très douteux :

« Ils me visent au LBD, en se cachant l’œil comme s’ils étaient borgnes. »

 

Il y a quelques semaines, à la suite d’une action menée dans le local du PS (une réquisition de chaises), Pierre est le seul à être convoqué dans les semaines qui suivent le happening :

« On me voyait à visage découvert sur une photo. Et comme j’étais le seul que les flics connaissaient, c’est tombé sur moi. »

 

Sociologue engagé

 

La couv’ de son bouquin

arme-oel.jpg

Malgré tout ça, Pierre refuse d’être un héraut du mouvement social et de l’arbitraire policier. « Créer des leaders, c’est une opération médiatique et politique orchestrée par le pouvoir en place. » Sa vie, il la partage entre ses potes, ses études de sociologie – le jeune homme est actuellement en Master 2 et bosse sur les questions de gentrification*, et un travail au long cours qu’il mène sur l’histoire et les outils de la répression policière. C’est au lendemain de la mort de Rémi Fraisse que le jeune homme décide de synthétiser ses observations dans un petit essai de 80 pages intitulée L’arme à l’oeil qui vient de paraître chez Le Bord de l’eau :

 

« Je pourrais écrire un ouvrage de 500 pages là-dessus. Ce livre est autant un livre d’information qu’un appel à l’action. »

Dedans, Pierre parle du LBD et de toutes ses armes qui visent à « frapper les corps et les esprits ». Sa thèse ? La militarisation du maintien de l’ordre :

« La frontière s’estompe entre la guerre, les opérations extérieures, et le maintien de l’ordre à l’intérieur du territoire. Cela se voit aussi au niveau lexical. A l’étranger, on parle des opérations de maintien de la paix. Et de la même façon, on peut envoyer des hélicos et des troupes d’élites sur une ZAD. »

 

En préambule du livre, le bonhomme se défend de ne parler que de sa propre expérience, lui qui est un des premiers mutilés du LBD :

« C’est parce que j’ai été blessé que je me suis intéressé au sujet. En revanche, ce livre ne parle pas de moi. Et je n’écris jamais à la première personne. »

 

 

 

Par STREETPRESS - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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