Mardi 24 décembre
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08:29
POUR VOUS MEMES OU VOS ENFANTS ?
Le Monde en face :
pédophilie couverte par le gouvernement
c'était le Mardi 28 septembre 2010 à 20.35 (inédit) (-10 ans)
Documentaire Durée 52’ La Danse des garçons afghans
Auteur-réalisateur Jamie Doran
Auteur-réalisateur Jamie Doran
Des entremetteurs repèrent de jeunes Afghans pauvres qu'ils achèteront et transformeront en danseurs à la merci d'hommes mûrs.
© Clover Films
Carole Gaessler inaugure cette soirée consacrée aux grandes questions de société, notamment à
l'international, avec un documentaire exceptionnel sur les bacha bereesh : en
Afghanistan, des hommes riches achètent de jeunes garçons beaux et pauvres pour en faire des danseurs et leurs esclaves sexuels. Le film offre un témoignage poignant sur une pratique
ancestrale pourtant interdite.
Dans une rue de Kaboul, Najibullah Quraishi vient d’acheter sans aucune difficulté une vingtaine de DVD de bacha bazi. Sur les images, on peut
voir de jeunes garçons, déguisés en filles, danser devant une assemblée d’hommes mûrs. Les bacha bereesh, littéralement « garçons imberbes », ont été repérés dans la rue pour leur beauté.
Issus de milieux très pauvres et propriété de leurs riches maîtres, ils sont formés à la danse et au chant, mais souvent exploités sexuellement et parfois maltraités jusqu’au
meurtre.
Najibullah Quraishi est journaliste et a voulu enquêter sur cette tradition d’un autre âge, officiellement prohibée par le gouvernement afghan. En réalité, le bacha bazi est en pleine expansion. Pour rencontrer Dastager, ancien chef de moudjahidines, le reporter n’a pas hésité à lui faire croire que la même pratique existait en Europe. Ce mensonge aura pour effet de délier la langue de cet entrepreneur, propriétaire d'Imam, 15 ans. « Le bacha bazi vient du Pakistan, explique-t-il. Les combattants se sont réfugiés là-bas quand les Russes nous ont envahis. Et ils ont remis le bacha bazi à la mode parce qu’ils étaient désœuvrés. » A propos des garçons, il raconte : « On les habille et on leur met des clochettes. On aime les voir danser… S’il y a du pouvoir et de l’argent, ils sont partants. » Imam a un autre discours : « Ma famille a très peu d’argent. Je n’ai pas de quoi la faire vivre. Je suis obligé de faire ce que je fais. » Dans le nord du pays, réputé pour la beauté des garçons, des entremetteurs passent leur journée à repérer dans la rue de nouvelles proies.
Najibullah Quraishi est journaliste et a voulu enquêter sur cette tradition d’un autre âge, officiellement prohibée par le gouvernement afghan. En réalité, le bacha bazi est en pleine expansion. Pour rencontrer Dastager, ancien chef de moudjahidines, le reporter n’a pas hésité à lui faire croire que la même pratique existait en Europe. Ce mensonge aura pour effet de délier la langue de cet entrepreneur, propriétaire d'Imam, 15 ans. « Le bacha bazi vient du Pakistan, explique-t-il. Les combattants se sont réfugiés là-bas quand les Russes nous ont envahis. Et ils ont remis le bacha bazi à la mode parce qu’ils étaient désœuvrés. » A propos des garçons, il raconte : « On les habille et on leur met des clochettes. On aime les voir danser… S’il y a du pouvoir et de l’argent, ils sont partants. » Imam a un autre discours : « Ma famille a très peu d’argent. Je n’ai pas de quoi la faire vivre. Je suis obligé de faire ce que je fais. » Dans le nord du pays, réputé pour la beauté des garçons, des entremetteurs passent leur journée à repérer dans la rue de nouvelles proies.
Victimes de leurs maîtres
Dastager, ancien chef de moudjahidines, possède une boutique de cerfs-volants qui lui permet d'approcher les jeunes garçons.
© Clover Films
Dastager s’est entiché de Shafiq, un jeune garçon de 11 ans. Il le confie à Rafi, qui, pendant un an, le formera à la
danse et au chant. Aux parents à qui il a versé de l’argent, il a promis nourriture et travail pour leur fils. Pour des hommes comme Dastager, posséder des danseurs est synonyme de
réussite sociale. A la question de la nature des relations entretenues avec eux, un de ses amis affirme : « S’ils veulent coucher, il n’y a pas de problème et beaucoup le veulent. »
Plus tard, les deux hommes, qui ont oublié la caméra, se souviennent en riant d’un garçon de 13-14 ans, dans le désert de Shadian : « Tout le monde buvait et tous ceux qui en avaient
envie allaient dans la voiture et le faisaient. Il était allongé là, il ne bougeait même pas… Il était vraiment beau ! » Officiellement, l’âge du consentement sexuel en Afghanistan pour
les hommes est de 18 ans : une loi que les autorités ne font pas appliquer.
Nazir Alimy, en mission à l’Unicef, souligne la difficulté à combattre ce fléau qui s’étend à l’ensemble du pays : « Il est évident que presque tous les hommes qui sont impliqués dans ces réseaux sont des gens très puissants… Je ne peux pas les nommer parce que je tiens à ma vie. » Il n’est pas le seul à craindre pour sa sécurité. Un jeune danseur réussit, en l’absence de son propriétaire, à se confier au journaliste : « J’ai peur qu’il y ait des gens qui me battent ou qui me tuent, j’ai peur qu’ils m’enlèvent. Ma vie est fichue ! » Ses craintes ne sont pas infondées.
Lors d’un précédent voyage, Najibullah Quraishi avait réussi à filmer Afiz, 15 ans, un des danseurs les plus prisés de la région. Lorsqu’il apprend que celui-ci a été assassiné, il part à la recherche de sa famille. Son frère lui apprendra qu’il était maltraité par son maître, trafiquant de drogue et chef de guerre. Il avait réussi à s’enfuir avec l’aide de son frère, mais avait reçu des menaces avant d’être finalement exécuté. L’un de ses meurtriers, un policier, ne fera que quelques mois de prison. Aujourd’hui, sa mère n’a plus d’illusions : « Quoi qu’ils fassent, ils ne sont jamais punis, ils sont puissants. » Même à l’Onu, la responsable du sort des enfants dans les pays en guerre se plaint de ne pouvoir agir comme elle le souhaiterait : « On me l’a dit ouvertement : "Ce ne sont pas des choses dont on parle.” »… En Afghanistan, le journaliste a dû quitter en catastrophe le pays, soupçonné d’avoir aidé le jeune Shafiq à s’échapper. Celui-ci sera retrouvé par son propriétaire, mais une surprise l’attend…
Nazir Alimy, en mission à l’Unicef, souligne la difficulté à combattre ce fléau qui s’étend à l’ensemble du pays : « Il est évident que presque tous les hommes qui sont impliqués dans ces réseaux sont des gens très puissants… Je ne peux pas les nommer parce que je tiens à ma vie. » Il n’est pas le seul à craindre pour sa sécurité. Un jeune danseur réussit, en l’absence de son propriétaire, à se confier au journaliste : « J’ai peur qu’il y ait des gens qui me battent ou qui me tuent, j’ai peur qu’ils m’enlèvent. Ma vie est fichue ! » Ses craintes ne sont pas infondées.
Lors d’un précédent voyage, Najibullah Quraishi avait réussi à filmer Afiz, 15 ans, un des danseurs les plus prisés de la région. Lorsqu’il apprend que celui-ci a été assassiné, il part à la recherche de sa famille. Son frère lui apprendra qu’il était maltraité par son maître, trafiquant de drogue et chef de guerre. Il avait réussi à s’enfuir avec l’aide de son frère, mais avait reçu des menaces avant d’être finalement exécuté. L’un de ses meurtriers, un policier, ne fera que quelques mois de prison. Aujourd’hui, sa mère n’a plus d’illusions : « Quoi qu’ils fassent, ils ne sont jamais punis, ils sont puissants. » Même à l’Onu, la responsable du sort des enfants dans les pays en guerre se plaint de ne pouvoir agir comme elle le souhaiterait : « On me l’a dit ouvertement : "Ce ne sont pas des choses dont on parle.” »… En Afghanistan, le journaliste a dû quitter en catastrophe le pays, soupçonné d’avoir aidé le jeune Shafiq à s’échapper. Celui-ci sera retrouvé par son propriétaire, mais une surprise l’attend…
PLUS DE PREUVES PHOTOGRAPHIQUES :
https://www.google.fr/search?q=imam+15ans+afghan&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=jTK5UtGnKsad0AWFzIDYDQ&ved=0CAcQ_AUoAQ&biw=738&bih=300#q=la+danse+des+gar%C3%A7ons+afghans&tbm=isch
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Documentaire Production Clover Films Anne-Laure
Fournier LE MAG LA 5 2010
*moudjahidines? = combattants de la foi ?
Par claudio
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Publié dans : LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS .
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Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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