RECITS REELS
Je n’ai jamais cherché à appartenir à une communauté. A savoir si j’étais gay, ou bi, ou hétéro, etc ... Je m’en fichais.
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— Je suis pas homo, je suis bi! — Bi? — Bin oui, bisexuel! J’aime les hommes et les femmes! J’ai une copine mais de temps en temps, je baise avec un homme!
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EBAUCHE D'UN TRIO QUI A FAILLI...
J'ai souvent eu l'impression que l'intervention de Michel dans le débarras avait été une pure crise de jalousie... un sentiment pernicieux à bannir. |
Onétait au début de l'été 2011. Ma récente rupture avec mon amant m'avait forcé à me trouver un nouvel appartement. Ce qui se fit sans trop de peine. Même que, j'étais plutôt fier, j'avais mis la main sur un magnifique dix et demi en plein coeur du Plateau Mont-Royal et ce, pour une bouchée de pain. Une chance inespérée. Ce logement avait appartenu à des notables au début du siècle, voyez le genre; hauts plafonds, boiseries, vitraux, foyer de marbre et tout, et tout. Il était un peu délabré mais vu le prix, je n'avais rien dit.
UN OUVRIER NOMMÉ MICHEL
Afin de me donner un coup de main, un de mes amis m'avait offert les services d'un jeune homme habile et débrouillard qu'il se chargeait de rémunérer pour la durée des travaux. J'étais aux oiseaux. D'autant plus que mon ouvrier avait des charmes physiques indéniables! En effet, Michel était un superbe petit mâle de vingt-cinq ans au corps robuste et à la démarche de jeune matou. De plus il avait une gueule splendide avec des traits doux et carrés, des cheveux châtains un peu longs et des yeux limpides qui cachaient, on aurait dit, une certaine tristesse. Michel était vraiment beau. et puis, ce qui ne gâchait rien, il était agréable et dévoué.
Les premiers jours, notre conversation porta essentiellement sur le travail à abattre, la qualité des matériaux, les fournisseurs et la façon d'opérer. En fin d'après-midi on buvait quelques bières et Michel retournait sagement chez lui. Je restais seul avec le vide qu'il laissait derrière lui dans ces grandes pièces dénudées, encombrées de gallons de peinture et d'échaffaudages.
Un soir, avec la bière, je lui proposai de fumer un peu de hachisch. Il accepta avec ravissement. Notre conversation devint alors plus personnelle. Ainsi j'appris, sur un fond de Pink Floyd, qu'il avait eu des démélés avec la justice pour une vague histoire de possession de marijuana. Il en était sorti traumatisé, voire amèrement écorché. Ses parents l'avaient renié et sa blonde l'avait quitté.
À partir de ce soir-là, Michel s'était rapproché de moi. Le fait d'avoir déballé cette sombre histoire l'avait délivré de son isolement et mis en confiance. Son attitude avait changé du tout au tout. Michel était de jour en jour plus joyeux et semblait de plus en plus heureux de venir travailler. Les journées où il faisait très chaud, il enlevait sa chemise et peinturait torse nu. Son corps m'émouvait, ses seins ronds légèrement duveteux me perturbaient au plus haut point. De plus Michel avait la mauvaise habitude de porter ses jeans très bas, accrochant ainsi mon regard sur la fine ligne de poils sombres qui, de son nombril, allait mourir quelques centimètres plus bas derrière la boucle en métal de sa ceinture. Cette façon de porter le jean me provoquait délibérément. Un jour, alors qu'il était de dos et penché offrant à ma vue l'orée de sa raie, je ne pus retenir cette remarque:
— Faut que je te prévienne quand je vois trop de peau je risque de devenir dangereux, je peux me changer en loup-garou.
Ce à quoi il m'a répondu d'un sourire goguenard:
— Tu peux te changer en n'importre quoi, j'ai pas peur, ch'us capable de me défendre.
Je ne savais que trop ce qu'il voulait dire et il s'en amusa. Or, comme c'était l'heure de la bière, je l'invitai à s'arrêter. Assis par terre, on a bu, on a fumé. Les Rolling Stones chantaient "I can't get no satisfaction".
Michel s'est levé pour se rendre à la toilette, il a ouvert la porte et ne l'a pas refermée, il a défait sa ceinture, a baissé son pantalon à mi-cuisses et s'est mis à pisser. De ma place, je pouvais parfaitement distinguer la chute vertigineuse de ses reins et le profil de sa verge qu'il tenait virilement entre son pouce et ses quatre autres doigts. Lors de sa miction il a retiré son prépuce, dégageant ainsi entièrement son gland rose et lustré. Ses couilles étaient particulièrement grosses et très poilues. Au terme de son envie il a généreusement secoué sa lourde bite qui, me semblait-il, avait acquis quelque proportion. Il se reculotta et revint s'asseoir devant moi, mine de rien. C'en était trop, j'éclatai:
— Coudon, le fais-tu exprès?
Innocemment il répondit:
— Qu'essé qui a, t'as jamais vu ça un gars qui pisse?
— Certain que j'ai déjà vu ça, mais ça m'excite.
C'est alors qu'il me répondit de la façon la plus banale:
— Si t'aime ça tant que ça regarder un gars tout nu, allume un autre joint pis viens prendre ta douche avec moé.
Cette fois l'invitation était on ne peut plus directe. Je me suis mis à rouler pendant qu'il enlevait ses bottines et ses bas de laine. Il descendit son jean jusqu'en bas de l'aine, puis tout naturellement il s'est foutu à poil. Lorsqu'il a baissé son pantalon, sa queue était tellement raide qu'elle resta accrochée à l'élastique de ses sous vêtements blancs. Une fois dégagée, elle alla claquer dans un bruit mat, sur son ventre plat.
Il me regarda en faisant des petits yeux, la voix rauque il me dit:
— C'est écoeurant, quand je fume d'la dope ch'us tellement sensible que je viens tout excité pi je bande pour rien.
Je compris que c'était sa façon à lui de cacher son désir homosexuel. Je n'en fis pas de cas et j'ajoutai:
— Ben oui, j'comprends ça, moi aussi ça me fait la même affaire.
C'est alors qu'il allongea la main pour vérifier mes dires. Il eut un petit sifflement admiratif:
— Wow, t'as l'air à être ben pris.
Même si je savais avoir une petite longueur d'avance sur lui, je me plu à lui répondre:
— Presque autant que toé.
C'est alors que je me glissai à plat ventre sur le plancher et que je lui écartai ses cuisses musclées. Sa queue pointait vers le plafond tel un flambeau glorieux, sa poche volumineuse touchait le sol. J'approchai mon visage jusqu'à son pubis sombre et odorant, un léger vertige me prit. Je réalisai que je frôlais enfin l'objet de ma convoitise. J'ouvris la bouche et aspirai l'une de ses énormes couilles, j'arrivais à peine à l'engloutir et je pris bien garde de ne pas serrer trop fort cette partie si sensible de l'anatomie masculine. Michel se renversa la tête vers l'arrière et émit un faible gémissement. De ma langue je ramassais cette belle bourse cossue, sur mon front sa queue brûlante donnait des secousses vives et répétitives. Lentement ma bouche monta le long de son pieu, arrivé tout au bout j'avalai son gland d'un geste preste, ce qui provoqua la surprise escomptée; mon homme saisi par l'astuce poussa un long râlement. Je tentai alors d'engouffrer son manche au plus profond de ma gorge. Mission difficile, s'il en fut, puisque le sexe de mon ouvrier était un outil genre gros modèle, or je n'arrivais pas à l'engloutir complètement. Il n'en fallait pas plus cependant, Michel ressentait sans contredit les délices de ma succion. J'entrepris de glisser mes lèvres chaudes, mouillées et avides à une cadence retenue puis, petit à petit, j'accélérai. Des soubressauts envahirent son corps tendu et crispé pendant que l'une de ses mains s'accrochait à ma chevelure comme un noyé désespéré. Michel grommelait maintenant des paroles inaudibles comme si la folie s'était emparée de lui. Je le suçais passionnément ajoutant toujours un peu plus de pression. Michel délirait:
— Crime que tu suces ben, oooooh, encore, encore, lâche-moi pas, aaaah, suce, suce, j'vas venir comme ch'us jamais venu... hooooon!....
Enhardi par la jouissance de mon beau jouisseur, j'astiquai sa vibrante bite encore plus en profondeur. J'avais atteint un rythme qui ne lui laissait plus la chance de respirer, ma salive abondante coulait sur son membre de marbre jusque sur sa poche gonflée tel un gant de boxe. De ma main, j'enserrai fortement la base de cette belle pissette veineuse en la pressant encore un peu plus de mes lèvres jusqu'à ce que cette mesure l'entraîne irréversiblement vers le point de non retour. Je sentais, à entendre ses gémissements saccadés, que la sève s'acheminait maintenant dans le canal déverseur. Michel, la bouche grande ouverte, n'arrivait plus à émettre un son. Tous ses muscles étaient bandés comme la corde d'un arc. Soudain un premier jet éclata dans ma bouche, Michel hurla comme une bête qu'on égorge:
— J'VIENS, J'VIENS, J'VIENS, AAAAAAAH!
En rafale le sperme jaillit dans ma gorge, mon homme tressautait, le corps plein de convulsions. Son sperme était si abondant que je ne pouvais tout contenir. J'étais moi-même si excité que je sentis, sans me toucher, éclater ma propre éjaculation dans mes pantalons. Michel a lancé un dernier cri et une dernière salve. Il était venu, et pas à peu près. Subitement il me supplia de le lâcher tant sa queue n'en pouvait plus, il s'est alors effondré essoufflé, moi par dessus lui, le coeur battant comme après un dur combat.
Nous sommes restés quelques temps ainsi affalés sur le plancher. Michel a ouvert les yeux, a ri, puis m'a dit:
— Pi, on le fumes-tu ce joint-là?
— Pi, on la prends-tu c'te douche-là? ai-je rétorqué.
— Certain, on en a ben d'besoin...
Les jours qui suivirent m'apparurent des plus paradisiaques. Michel acceptait mes avances sans résistance. Je raffolais le baiser dans les situations les plus saugrenues, tous les recoins de la maison étaient propices à lui pogner le cul. Mon ouvrier était visiblement heureux de la tournure de son emploi. Les travaux avançaient au même rythme que notre relation progressait. Michel se plaisait à exhiber ses charmes sachant parfaitement que je ne pouvais y résister. La canicule était pour lui un beau prétexte. Il s'habillait souvent d'une simple culotte courte munie d'un élastique, ce qui me rendait la tâche très facile pour les lui descendre lorsqu'il était juché dans son escabeau. Le petit vicieux était devenu un excellent partenaire lui qui, au début, était plutôt passif. C'était avec un appétit évident qu'il me mangeait maintenant le lunch. Le jeu du 69 devint vite notre position préférée. Michel me disait:
— J'aime tellement ça quand on vient en même temps. Quand ch'us stone j'ai l'impression que c'est moé que je suce pi que je viens dans ma propre bouche.
Si sa libido avait franchi le mur de la résistance, ses sentiments cependant étaient toutefois bien arrêtés. Il n'était certes pas question de s'embrasser et de se dire des mots compromettants. Un jour il me dit cette simple phrase par laquelle il tenait à me préciser le fond de sa pensée:
— Ch'us pas homosexuel, j'aime le cul, j'aime tripper, tant qu'à me crosser tout seul, j'aime mieux me faire sucer par un gars. Une queue ben bandée a pas de parenté.
Les allégations de Michel s'avérèrent aléatoires puisqu'un beau soir il considéra qu'il serait plus commode pour lui de dormir sur place. Comme je ne possédais qu'un lit, il n'y avait plus d'équivoque sur la localisation de ses prochaines envies. De plus mon petit straight n'eut aucune réticence à mes enlacements lorsque nous fûmes couchés. La proximité de nos deux corps pendant ces nuits torrides provoquaient, chez chacun de nous, des érections quasi continuelles; tant et si bien qu'il était fréquent de refaire la chose trois à quatre fois par nuitée. Quel chaud lapin! Quand on considère que nos journées en comptaient tout autant!
Vint un beau samedi soir où on avait tiré le joint et trinqué un peu fort. L'alcool et les substances consommées me rendirent audacieux. Effrontément, j'osai convoquer Michel à mon lit pour une expérience de «frenchage» expérimentale. À mon grand étonnement il ne refusa pas et me fit cette proposition plutôt inattendue:
— O.K. On va frencher mais va falloir que tu te laisses fourrer.
— Tu veux me fourrer? Je sais pas si c'est possible, t'as un gros char pi j'ai un p'tit garage.
— Inquiète-toi pas, j'vas me faire d'la place.
Décidément mon chum hétéro devenait de plus en plus libertin. Il entreprit alors de m'embrasser en s'allongeant sur moi. Il me lécha les lèvres tendrement comme un chat sape son lait puis, il introduisit sa langue dans ma bouche avec avidité. Très rapidement je sentis l'excitation le gagner, son corps à demi nu, vigoureusement, se frottait contre le mien. En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, je pouvais sentir la raideur de son membre s'agiter au pied de mon ventre. Tout en me farfouillant dans la bouche, il entreprit de nous déculotter avec une dextérité remarquable. Cette fois, ça y était. Je possédais mon homme entièrement. Pendant que nos deux langues se débattaient, je caressais ses épaules rondes et lustrées, son dos ruisselant, ses reins creux et ses petites fesses dodues. Michel glissa sa queue entre mes cuisses entreprenant un léger mouvement de va-et-vient; je sentais qu'il tentait de se glisser dans ma raie. Mon défloreur débuta la grande manoeuvre. Il releva dabord mes jambes qui s'accrochèrent à ses hanches, il cracha dans sa main et généreusement me badigeonna sensuellement l'anus. La première tentative fut infructueuse, le bout de son gland n'arrivait pas du tout à s'insérer dans mon petit trou contracté. Mais, il savait y faire car il me tourna sur le ventre et de ses larges mains écarta mes fesses, de sa langue il se mit en frais de détendre mon sphincter anxieux. J'étais au comble du ravissement, des frissons d'extase me parcouraient de la tête aux pieds. Comme un cochon dans sa moulée, Michel me dévastait le trou du cul. Les poils drus de sa barbe pas rasée me griffaient les fesses au passage et sa langue travailleuse parvenait à se faufiler par le chemin obscur de mon fondement.
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