SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES

Samedi 9 mars 6 09 /03 /Mars 22:33

 

 

 

 

Dans un dispensaire, et sur ordonnance d'un médecin du même établissement de santé, je suis allé passer une radio des poumons en urgence. Je toussais beaucoup depuis quelques jours et j'avais un goût de sang dans la bouche. C'est ce qui a poussé le médecin à me prescrire une radio.

Je vais donc au service radiologie, au sous-sol de cet établissement, et comme je suis envoyé par quelqu'un de la maison, je n'ai pas eu à attendre longtemps.
Une jeune femme en blouse blanche vient me chercher et me fait entrer dans une cabine en me demandant de me mettre torse nu.
Je me mets donc torse nu et là, j'attends, j'attends, j'attends dans cette tenue le radiologue, un bon quart d'heure. D'ailleurs je l'entends parler à travers la porte à un autre malade.
La porte donnant sur la salle de radio s'ouvre : et là apparaît un type en blouse blanche aussi, d'à peu près 55/58 ans (je devais avoir 25/28 ans). Il regarde l'ordonnance et me dit d'enlever aussi le pantalon, les chaussettes et les chaussures " à cause du métal ", précise t'il. Soit, cela se comprend : la ceinture du jean, la boucle des chaussures...

Je me retrouve donc en slip, sans aucune gène pour le moment. Puis, il me fait monter sur la planche pour commencer à prendre ses clichés, et lui se met derrière une vitre d'où il commande la machine à radio.
Il prend un ou deux clichés et revient vers moi, en disant que ce n'est pas bien d'être "comme çà", et il me baisse le slip d'un petit centimètre par devant et de 3 ou 4 par derrière.
Par devant, l'élastique commençait à montrer mes poils pubiens, par derrière, on pouvait très bien voir mes fesses ! Il est retourné derrière sa vitre et a continué à prendre des clichés.
Puis il est à nouveau revenu vers moi disant qu'il fallait que je sois un " homme " et qu'il fallait le "montrer sans honte". Il a baissé encore un peu mon slip par devant et a passé ses mains autour de mes parties, avec insistance. J'ai commencé à avoir une petite érection, ce qui lui a fait dire : "Ah, ça, c'est bien, t'es bien un homme (on notera au passage le tutoiement). Faut pas avoir honte ! On est tous pareil !"…

Maintenant, pour une radio des poumons, ce pour quoi j'étais venu, me voilà presque à poil, les fesses pratiquement découvertes, la verge dévoilée à moitié et les testicules légèrement apparents et comprimés par l'élastique (en plus, ça me faisait mal, mais il s'en moquait).
Que pouvais-je faire ? M'enfuir ? Comment ? Quitter la salle de radio tout nu ? Impossible ! Il en a refermé la porte ! J'ai du subir ce qu'il m'arrivait...
Mais le pire c'était qu'à la fin de l'examen, il m'a demandé d'attendre, comme ça, sans me rhabiller, au cas où un cliché serait raté... Et j'ai patienté devant lui, sans avoir le droit de remonter mon slip d'un millimètre (je l'ai quand même fait, il s'en est aperçu et m'a grondé, honte supplémentaire), comme si ce qu’il m’avait déjà fait subir ne suffisait pas !
fraternityrow: when its too heavy to bounce up when its released Quelques minutes plus tard, il m'a dit qu'il fallait reprendre un autre cliché (il m'a accusé d'avoir bougé), et là, il m'a entièrement déshabillé, lui-même, OUI, lui-même ! Il m'a baissé le slip et l'a posé par terre, à côté de la vitre et il a continué à prendre des clichés, mais très lentement. J'ai senti qu'avec son appareil, il m'examinait là où ce n'était pas nécessaire, d'une manière intrusive et offusquante !

J’ai vu passer l'objectif sur mon sexe de nombreuses fois, sans entendre le moindre déclic d'un cliché pris. Le radiologue ponctuait ses clichés par des "c'est bien", "c'est beau", "magnifique", et autres termes similaires ! Je ne savais pas où me mettre, j'étais rouge de confusion et de honte, je n'avais qu'une hâte, c'était de partir de cet endroit le plus vite possible, car j'étais de plus en plus en érection incontrôlée !

Quand enfin il m'a permis de me rhabiller, je suis vite retourné en cabine, mais ce monsieur a exigé que je laisse la porte communiquant avec la salle de radio ouverte (de toute les façons, il n'y avait que lui qui pouvait la fermer ou l'ouvrir). J'ai ramassé mon slip, j'ai voulu le remettre immédiatement, mais il m'a dit que je devais me rhabiller en cabine, question d'hygiène !
J'ai donc parcouru les 4/5 mètres tout nu, mon slip à la main, et en plus, je me suis rhabillé devant lui, puisque la porte de la cabine du déshabilloir était ouverte ! Quelle honte, après tout ça...

Je ne m'en suis pas tenu là ! Dès le lendemain, j'ai adressé un courrier recommandé AR au directeur du dispensaire dans lequel j'ai dénoncé les agissements du radiologue.
Peine perdue ! Mon courrier est resté lettre morte, le directeur du dispensaire n'étant autre que... le radiologue entre les mains de qui je suis passé. Je l'ai su plus tard...
Je ne suis plus jamais retourné dans ce dispensaire !   

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Vendredi 8 mars 5 08 /03 /Mars 05:28

Vous retrouvez l'ensemble des épisodes de ce récit en cliquant sur la catégorie RECITS REELS bonne lecture !

Comme toi il est un visiteur assidu du blog gaycavaillon et voilà comment notre désormais ami et complice Julien a débarqué :  

Bonjour,  Je te propose un récit à mettre sur le site gaycavaillon.  
il est en grande partie lié à des moments vécus.  Merci> Cordialement / julienpetitjean

 

déjà fini ! on commençait à peine à se régaler !  

Il faudra que tu nous en sortes vite un autre, tu es un génie du récit érotique 

 

...prends-moi maintenant, j’en ai besoin ...       -16-

 

     Giiullio a prévenu : les cours du jeudi se dérouleront dorénavant chez lui à 16 heures 30 précises. Il faut venir à l’heure.

Fabien est prêt depuis longtemps et c’est vingt minutes plus tôt qu’il sonne à la porte de l’appartement de Giullio. Celle-ci s’ouvre, Giullio lui sourit en le faisant entrer tout en remarquant qu’il est loin d’être en retard. Il est simplement vêtu d’un short court laissant apparaitre une barre sur le côté gauche. Il revient de la salle de sport, il prend sa douche et revient dans quelques minutes précise-t-il. Fabien s’assoit sur le canapé et attend le retour de son ami. Quand celui-ci pénètre dans le salon, Fabien n’en croit pas ses yeux. Giullio est devant lui, nu comme un ver avec une trique d’enfer. Son sexe est à la verticale, son gland touche son nombril : il est super excité. Il regarde Fabien et lui dit : , vite dessape-toi. Fabien s’exécute, il se retrouve nu lui aussi et s’approche de Giullio la bite tendue et humide. Giullio est déjà à quatre pattes sur le tapis du salon, les jambes écartées, le cul ouvert et lubrifié. « Viens vite, je n’en peux plus, j’ai envie de toi » dit-il. Fabien pose son gland sur l’anus dilaté et pénètre Giullio sans aucun effort. Il le lime avec plaisir tout en précisant qu’il ne sent pas très bien les parois du cul tellement celui-ci est dilaté. Giullio explique que c’est dû à un grand état d’excitation ou de manque.

On sonne à la porte, ce doit être Seb. « Va lui ouvrir » demande Giullio. Fabien retire sa queue des fesses de son ami, la regarde et va ouvrir la porte. Ebahi ! Seb est ébahi en voyant ainsi Fabien, la queue luisante, super tendue avec quelques soubresauts. En entrant, il a à peine le temps de comprendre la position de Giullio avant que celui-ci ne lui demande de se dévêtir et de venir le sucer pendant que Fabien l’encule, Fabien qui a repris aussitôt ses va- et- vient. Quelques instants plus tard, Giullio positionne Fabien sur le dos, s’assoit sur sa bite en le regardant et demande à Seb d’enfiler un préservatif et de venir la lui mettre. Deux bites dans le cul ? s’interroge Fabien. Giullio confirme qu’ils devraient apprécier mais que tout d’abord il faut que Seb aille au fond. Après il demande qu’ils le liment tous deux à la même vitesse et en même temps puis en décalé : un enfonce pendant que l’autre remonte. Giullio râle de plaisir mais Fabien n’en peux plus. Il a beau dire qu’il va juter, personne ne l’écoute mais quand il asperge le cul de Giullio, celui-ci se met à éjaculer de longues giclées de sperme. Seul Seb, la bite à la main n’a pas eu temps de jouir. Giullio lui demande  alors de baiser Fabien, allongé sur le dos après les efforts qu’il vient de fournir. Peu de temps après, Seb jouit à son tour et c’est à poil tous les trois que se déroule ensuite la leçon d’italien.

Giullio demande à Fabien de rester un peu plus longtemps au cours et libère Seb. Quand ils se retrouvent tous les deux, ils se jettent de nouveau l’un sur l’autre et bite tendue se pénètrent alternativement. Quelques minutes chacun et on inverse les rôles. Ce jeu permet de recharger ses batteries quand on se fait mettre. Les baisers qu’ils échangent en disent long sur l’intérêt qu’ils se portent et leur plaisir d’être ensemble.

Le cours finit dans la salle de bain où les langues travaillent davantage que le gant de toilette !

 

-17-

 

Ce samedi est exceptionnel, tout d’abord grâce à Emma et  ensuite grâce à Franck qui a invité Fabien à sa soirée d’anniversaire pour ses quinze ans.

Après l’entrainement de tennis, Emma informe Fabien que son père vient la chercher au club et que par conséquent ils ne pourront pas rentrer ensemble chez elle. Fabien est dépité et à ce  moment, Emma lui glisse à l’oreille : douche numéro quatre. Fabien se sent revivre.

Il entre dans la douche indiquée, commence à se déshabiller et Emma y pénètre aussi de son côté. Vite fait, ils se retrouvent nus tous les deux et déjà leurs bouches gourmandes sont en plein travail. Emma aime sentir le sexe raide de Fabien contre son ventre et les mains de celui-ci parcourir le bas de son dos. Ils n’ont pas beaucoup de temps et très rapidement Emma s’allonge sur le dos et appelle Fabien de toute son envie. La queue tendue s’approche de la chatte et sans aucune difficulté pénètre au fond de cet étui doux et chaud. Emma glousse, Fabien la lime en accélérant progressivement la vitesse. Il n’en faut pas plus pour qu’Emma soit saisie d’un puissant orgasme et que Fabien jouisse en elle. Ils s’embrassent de nouveau tous les deux et Fabien lui annonce qu’il aimerait bien goûter un jour son deuxième petit trou. La réaction d’Emma est immédiate et surprenante. Pourquoi pas ! dit-elle en se retournant, se mettant à quatre pattes et en élargissant son anus. Elle complète en signifiant à Fabien que comme il bande toujours, il n’a qu’à la prendre comme cela dès maintenant. Fabien humecte davantage son gland et le présente devant le petit orifice. Emma de son côté élargit l’ouverture avec ses deux mains placées chacune sur une fesse. Fabien présente son organe tendu et doucement appose son gland sur l’anus. Il remouille de nouveau son extrémité et pousse lentement. Emma émet un petit cri et lui demande de continuer. Fabien force un peu et fait pénétrer son gland. Emma geint mais Fabien poursuit son entrée, il revient ensuite en arrière et  repart en avant en enfonçant son sexe un peu plus profondément. Il sent l’anus se dilater et commence alors quelques allers retours en douceur.  Ce sont maintenant des cris de plaisirs qui sortent de la bouche d’Emma. Hélas, Fabien sent qu’il ne pourra plus tenir très longtemps et il le dit à sa partenaire. « Viens quand tu veux » lui dit-elle, il me faut encore un peu de temps ! Fabien ne se retient pas et, pris de spasmes, envoie un flot de sperme dans le cul d’Emma. Il s’effondre sur elle, repus de plaisir et fatigué de sa prestation. « Nous aurons l’occasion de recommencer rapidement et ce jour-là, mon père ne m’attendra pas » lui dit Emma en se relevant avant de prendre une dernière douche.

Emma partie, Fabien se rince de nouveau et sort nu de la douche pour rejoindre son vestiaire. En fermant la porte, il entend des sons étouffés qui proviennent de la douche collective. Lentement, il s’y approche pour assouvir sa curiosité. Il reste debout, appuyé sur le chambranle et voit avec excitation ses deux autres partenaires, nus, l’un à genoux devant l’autre en train de le sucer. Ni une, ni deux, son sexe se met au garde à vous et il se caresse mollement en les regardant. Brutalement, celui qui est debout constate la présence de Fabien et exécute un mouvement de recul. Fabien lui sourit et se retire, il ne veut pas leur gâcher un tel moment de plaisir.

Vingt heures trente lui a dit Franck et tu restes dormir. Fabien rentre chez lui se changer et se restaurer avant de repartir pour cette soirée d’anniversaire.  Franck habite à une dizaine de minutes de chez lui. Il prend donc le temps de flâner et de récupérer de sa journée bien sportive. Il est l’heure un peu passée quand il sonne à la porte de l’appartement de Franck. C’est lui qui vient lui ouvrir. Il est vêtu d’un simple pantalon de jogging, torse et pieds nus. Fabien regarde son entre-jambes et constate qu’il ne porte certainement pas de sous vêtement. Son sexe parait bien mobile dans le jogging. « Va te mettre à l’aise et pose ton blouson dans la deuxième chambre au fond à droite » lui dit Franck avec un large sourire. Fabien s’exécute et du couloir aperçoit une vingtaine de personnes présentes déjà dans le salon. Il en profite pour examiner leur tenue vestimentaire. Il y a de tout se dit-il. Il se dirige ensuite vers le fond du couloir pour entrer dans la deuxième chambre. Il ouvre la porte, et surprise, un couple est devant lui, nu en train de s’embrasser goulûment. Le garçon est un peu décalé, ce qui permet de voir sa verge bien droite frotter sur le bas-ventre de la fille. Leurs langues entrent profondément dans les bouches si bien que les lèvres semblent comprimées les unes aux autres. Le couple ne bouge pas, il n’a sans doute pas entendu Fabien entrer dans la pièce. Fabien dépose son blouson puis retourne dans le salon. Il bande ! Il jette un regard circulaire dans la pièce : beaucoup de garçons et trois filles, tous entre 14 et 19 ans. Ils parlent ensemble par petits groupes de cinq ou six personnes, certains se balancent d’une jambe sur l’autre, d’autres sont campés sur leurs jambes bien écartées, d’autres encore se gratouillent la braguette en discutant. L’examen de Fabien s’arrête au moment où Franck apparait dans l’entrebâillement de la porte et annonce que maintenant que tous les invités sont présents, la soirée va commencer. Plus personne dit-il, plus personne ne sortira puceau ou pucelle de cette soirée et pour s’en assurer tout le monde passera à la casserole. Les filles le feront deux fois : une fois par devant, une fois par derrière. A ce moment, Franck jette sur la table le contenu d’une grande boîte ronde en carton : des préservatifs et du gel. « Il y en aura autant qu’on en aura besoin » complète-t-il.

Chacun se regarde un peu surpris mais pas de trop non plus quand on connaît Franck. « Je vais commencer, rajoute Franck». Il se lève et debout devant tout le monde ôte son pantalon de jogging. Il est là, droit, fier, tout nu, exhibant un sexe à demi dressé, puis se penchant en avant, il écarte ses fesses avec ses deux mains et présente à tous un anus déjà ouvert. A ce moment, il annonce : « à toi de jouer, Fabien, prends-moi ». Fabien n’était pas prévenu, il est pris de court mais se dit que de toute façon il faudra y passer, alors autant y aller de suite. Alors, Fabien se lève, se déshabille complètement et se présente entièrement nu devant l’assemblée. Cela ne lui était jamais arrivé et il est surpris de constater que cette situation le fait bander. Puis, en prenant son temps, il se baisse, prend une capote, l’enfile, saisit un sachet de gel, s’en enduit la bite et met le reste dans le cul de Franck. Devant tout le monde, il s’approche de Franck, la queue à la main, positionne le gland sur l’anus, lève les bras et d’un mouvement de bassin fait entrer le gland. Franck pousse un petit cri de plaisir, Fabien enfonce plus profondément et une fois que l’étui et bien huilé commence ses va et vient en accélérant régulièrement la cadence. La joie de Franck est visible, il fait seul le mouvement de pénétration et choisit ainsi le rythme qui lui convient le mieux. Fabien comprend que Franck est à deux doigts de jouir, alors, il le relève lentement puis accélère les mouvements. Franck est ainsi presque debout en train de se branler devant tout le monde pendant qu’il se fait limer. La situation ne dure pas, dans un profond grognement il éjacule de longs jets de sperme et Fabien lui dit : bon anniversaire. Ce n’est pas ce que Franck avait prévu, il voulait faire jouir Fabien. « Je t’aurai » lui dit-il. Pour l’instant, il demande à Fabien de se retourner pour l’embrocher à son tour. Fabien s’exécute et lui présente son cul. Franck le pénètre sans ménagement mais n’a pas l’endurance de son copain et joui rapidement dans le préservatif. « A votre tour »dit-il en précisant que Fabien et lui seront les contrôleurs. Ils vont même occuper une fonction non prévue : ils vont remplacer les éjaculateurs rapides ou ceux qui bandent mou. Le salon devient un vrai lupanar et ça tire de tous les côtés. Chaque partenaire est à la fois actif et passif. Les filles viennent chercher Franck ou Fabien quand leur partenaire n’a pas la force suffisante pour les baiser devant et derrière. Cependant, d’autres garçons s’avèrent de véritables hardeurs et aident parfois Franck ou Fabien dans leur rôle. Au bout de trois quarts d’heure, il n’y a plus de vierge dans l’assemblée et Franck apporte les boissons et les petits fours. « Nous allons jouer aux deux roues » annonce t’il. «Quel est ce jeu ? s’interroge chaque participant avec toutefois une certaine inquiétude. Franck explique le rôle de chaque roue crantée : la première indique le numéro des joueurs et la deuxième précise l’épreuve à exécuter. Un exemple, le trois joue avec le douze et  tous deux doivent se rouler un palot les mains derrière le dos. A ce jeu, Fabien est avec un mec de dix-neuf ans qui doit lui tailler une pipe avec un doigt dans le cul. Le partenaire de Fabien est un beau garçon  et après la fellation, ils s’enculent à tour de rôle. Le temps passe vite et ce jeu les mènera en plein milieu de la nuit. Le calme revient dans la pièce jusqu’à ce que la sonnette de la porte d’entrée se fasse brusquement entendre. Franck enfile son jogging et va ouvrir. Un bruit de voix interpelle l’assemblée et un garçon de près de trente ans entre dans la pièce. « Alors les gamins, on joue à touche pipi ? » dit-il. Il informe aussi être le grand frère de Franck qui dément en précisant qu’il est le fils du mari de sa mère et heureusement pas son frère. Il ne veut pas d’un tel frère qui avait notamment promis de ne pas le déranger pendant sa partie. Boris, puisque c’est son nom, annonce qu’il faut passer maintenant aux choses sérieuses. Debout il se déshabille et expose un corps d’homme, poilu sur la poitrine, le bas-ventre et les fesses. Il dévoile également un sexe de forte taille, au moins dix-sept centimètre de long et surtout très épais. Un gros sexe qui pend entre ses jambes. Les autres garçons le regardent impressionnés. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises lorsque Boris se retourne, se baisse et montre son trou. Un trou énorme grand ouvert où quatre doigts peuvent entrer à sec. Boris se relève, regarde les mecs de l’assemblée qui bandent et choisit les deux qui présentent une queue de belles dimension. Fabien et Franck ne font pas partie des élus. Boris installe les deux garçons sur le dos, couilles contre couilles et les deux queues accolées. Il saisit dans la poche de son pantalon une capote spéciale grande dimension et en recouvre les deux bites. Il étale un peu de gel, se positionne au milieu des deux garçons, descend lentement, positionne bien les verges et les fait pénétrer sans effort dans son cul. Il gère les va et vient et provoque en peu de temps deux éjaculations. Il se lève alors et demande s’il y a des volontaires pour recommencer. Fabien est surpris de constater que la queue de Boris demeure plutôt molle. Normal lui répond Franck en précisant que Boris jouit plus du cul que de la queue. Boris renouvelle sept fois son exploit et c’est à ce moment qu’il jouit à son tour, surprenant son auditoire en jouissant sans bander. Il a perturbé et surtout fatigué les invités de Franck qui se sont presque tous endormis. Au petit matin Fabien se réveille grâce à une douceur sur sa queue. Quelqu’un est en train de le sucer avec certainement le bout de la langue. C’est agréable mais pas professionnel pense-t-il. Il ouvre les yeux et découvre une des filles coincées entre ses jambes qui a l’air de prendre son pied. Il trouve que les filles sucent moins bien que les mecs. Néanmoins, il sourit à sa suceuse, la fait glisser pour l’embrasser et lui donner envie de se faire baiser. Elle se laisse faire et met elle-même la capote. Fabien en dessous d’elle, réalise des ondulations puis se redresse et place la fille sous elle, effectue de nombreux va et vient avant de sortir sa queue et de la planter dans son autre trou. La fille pousse des petits cris qui deviennent de plus en plus forts et commencent à réveiller les invités. Elle resserre son anus et provoque sur Fabien une forte jouissance qui lui fait pousser un énorme grognement entendu de tous. Tous deux, enlacés, s’endorment avec le plaisir gravé sur leur visage.

Quand Fabien se réveille, il est déjà huit heures et il s’empresse de gagner la salle de bain avant de reprendre son blouson dans la chambre du fond, toujours occupée par un couple entièrement nu endormis sur le dos. Fabien sourit, franchit la porte, s’approche de Franck pour lui dire : Merci et à demain. Il sort de l’appartement et respire profondément cet air qui lui fait du bien.

 

18-

 

La rue est bien calme ce dimanche matin, Fabien marche tranquillement en regardant autour de lui. Au moment où il s’approche du « Grand Hôtel », il voit un homme en sortir. Un homme d’environ quarante-cinq ans. Il le trouve élégant dans son costume cravate et en s’approchant il est frappé par son regard clair. Un regard intelligent pense-t-il. L’homme le croise, son allure est distinguée. Fabien s’arrête, se retourne et le regarde de dos. L’homme s’arrête aussi, regarde Fabien puis fait demi-tour. Il s’en approche, il est à sa hauteur, il se place à la droite de Fabien, pose sa main sur son omoplate gauche et délicatement le dirige vers le « Grand Hôtel ». Ils sont dans le hall, et entrent dans l’ascenseur. L’homme appuie sur le bouton du cinquième étage puis ouvre la porte de la chambre cinq-cent-trente-huit et fait entrer Fabien. Fabien découvre une grande chambre contigüe à un petit salon. L’homme enlève sa veste, dénoue sa cravate, s’approche de Fabien et délicatement pose ses lèvres sur les siennes. Il serre Fabien contre lui et sent sur sa braguette la verge tendue de son futur partenaire.

L’homme caresse, embrasse, ses mains sont partout, ses lèvres hypnotisent. Ces préliminaires durent environ un quart d’heure et quand Fabien en prend conscience, il est nu devant cet homme qui a su le déshabiller sans qu’il ne s’en rende compte. L’homme l’allonge sur le lit, Fabien ferme les yeux, il ne sait plus où il est. Entre les mains, les doigts, la bouche, il frissonne de partout. Et pendant ce temps, l’homme se déshabille, il est aussi nu que Fabien. L’homme retourne Fabien qui se laisse faire tellement il se sent bien. Il sent maintenant la langue de l’homme dans son anus, le plaisir monte, l’homme écarte ses fesses, il sent les lèvres et la langue qui s’enfonce encore plus profondément. Cette langue qui glisse lentement vers le périnée et descend sur les couilles. Fabien n’en peut plus. L’homme le sait. Il glisse la main sous la poitrine de Fabien et le redresse puis enfonce deux doigts encore plus profondément dans l’anus. Fabien se raidit, il est à genoux, sexe tendu et d’un seul coup il émet un râle. Huit jets de sperme sont projetés sur le lit de l’homme qui maintenant le masturbe et lui fait mettre la tête sur les draps. Les fesses écartées, Fabien est devenu la cible idéale, l’homme avance sa bite tendue et le pénètre. Le cri de Fabien indique le plaisir. L’homme ramone le cul qui ne demande que cela et modifie régulièrement son rythme. D’un coup, un seul il pousse encore plus son sexe au fond de Fabien qui jouit de nouveau et entraine l’homme dans son sillage. L’homme et le garçon se regardent, s’embrassent. Ils sont sonnés mais heureux.

Passés sous la douche, ils se rhabillent, descendent dans le hall de l’hôtel et partent chacun dans leur direction. Cet intermède est terminé.

 

-19-

 

C’est en voulant prendre la clef de l’immeuble dans sa poche que Fabien a trouvé ce bout de papier qu’il sort négligemment. Il le regarde, le remet dans sa poche et le sort de nouveau. C’est bien cela, il n’a pas rêvé c’est un billet, un billet de cent euros. C’est l’homme qui le lui a mis, il en est certain. Mais pourquoi. Tout d’abord il est content : il sait donner du plaisir. Ensuite il est vexé : il ne veut pas être pris pour une pute. Enfin il pense que c’est peut-être un message : il faut qu’il développe ce qu’il sait faire.

Fabien entre chez lui, il est fatigué. Son week-end est bien chargé et sa tête bouillonne. Il faut qu’il réfléchisse. Tout va si vite. Il sent qu’il ne maîtrise plus sa vie, il doit se poser et prendre le temps de tracer sa route.

Il a découvert également que ses activités sexuelles développent ses capacités intellectuelles. Le sexe et le cerveau seraient-ils liés ?

Travail, Plaisir, Argent, voilà ce qu’il doit mettre maintenant en cohérence s’il veut réussir sa vie. Il a plein d’atouts et il le sait. A lui de saisir sa chance et de construire son bonheur.

Fabien y réussira-t-i ? Il a compris plein de choses avant tout le monde, il est intelligent et seul l’avenir maintenant nous le dira.

 

 

 

 

 

 

 

 


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Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Vendredi 8 mars 5 08 /03 /Mars 04:32

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suite des épisodes précédents et du parcours initiatique de Fabien

...quand on aime, tout est bon...      -11-

Maria et Fabien marchent nus, main dans la main dans la maison. Elle ouvre la porte de sa chambre, le fait entrer, referme la porte, se tient droite devant lui, lui prend les deux mains, approche sa bouche de la sienne, frôle ses lèvres, fait glisser ses lèvres sur les siennes, les entrouvre, prend ses mains, les place à l’arrière de son coup, les fait glisser derrière ses oreilles, ouvre la bouche, sort sa langue, recherche l’autre, s’y enroule et gémit. Fabien a compris et recommence tout seul cette première étape mais là le baiser est profond, les langues s’emmêlent, les sexes se touchent, les corps sont excités. Maria conduit Fabien vers le lit. Ils s’allongent tous les deux. Maria sait qu’elle doit aller à l’essentiel, Fabien n’a pas encore joui, c’est un puceau qui se contrôle depuis plusieurs jours et l’heure de la délivrance est proche. Alors elle prend tout en main, elle le met sur le dos, caresse son corps et s’arrête sur sa bite gonflée au pénis suintant. Elle aimerait sucer ce jus, mais elle sait qu’elle ne doit pas le faire, fabien est trop excité. Elle s’allonge à côté de lui, invite Fabien à venir sur elle. Elle sent sa queue gonflée contre son ventre. Ils s’embrassent de nouveau, naturellement Fabien se relève. Maria l’aide et saisit sa bite, la positionne devant sa chatte et doucement la fait rentrer. Maria est mouillée comme une fontaine, la queue s’enfonce toute seule. Elle laisse Fabien agir. Il commence un long va et vient. Maria sent cette bite dure en elle qui s’enfonce jusqu’à la garde puis le va et vient devient tout petit. Elle sent que la jouissance de Fabien est proche. Comme elle veut que cette première fois soit une réussite totale, elle écarte un peu plus les jambes, pousse son bassin vers l’avant, la queue de Fabien s’enfonce à peine un millimètre de plus et c’est suffisant. Une tempête de foutre jaillit en elle, douze coups successifs, d’une telle puissance qu’elle sent une abondance de liquide chaud. A ce moment, elle est prise d’un orgasme d’une telle violence que les deux corps soudés vibrent à l’unisson. Fabien râle de plaisir, il est dans un état second, ses yeux sont révulsés. Il s’écrase maintenant sur le corps de Maria, immobile, la queue toujours tendue dans son corps. Il reprend ses esprits. Maria sourit. C’est l’extase.

Tout doucement, Maria commence à bouger. Elle veut garder en elle ce sexe qui lui a donné tant de plaisir. Elle sait aussi que le gland de Fabien, surexcité doit être douloureux. Alors elle va lentement, elle veut lui redonner du plaisir et surtout lui apprendre à poursuivre l’amour après l‘éjaculation. Petit à petit elle sent le mouvement du sexe de Fabien qui revient. Il veut remettre cela. Maria le regarde et lui fait comprendre qu’il existe plein d’autres possibilités. Elle retire lentement le sexe qui est en elle, embrasse Fabien et l’emmène dans la salle de bain. Une douche sexy en quelque sorte où chacun lave l’autre et s’attarde sur les partie du corps qu’il a envie. Fabien est assis dans la douche, Maria au-dessus de lui. Il lui nettoie le sexe, avec un gant puis avec les mains et enfin avec la bouche. Sa formatrice est très compétente et cette soirée demeure un cours de sensualité parfait. J’ai de la chance d’être avec toi lui a dit Fabien tout à l’heure. Maria relève Fabien et à son tour s’occupe de lui. En érection permanente, Fabien voit passer sous lui, venant de derrière les jambes fines de Maria. Il regarde surpris et sent une douceur totale sur ses couilles, sur le périnée et la langue de maria s’insérer dans son anus. Ne touche pas ton sexe lui dit Maria, laisse toi aller. Fabien ferme les yeux, la langue de Maria continue de vibrer en lui. Au bout de quelques minutes, Maria retire sa langue et la remplace par son doigt. Fabien a les sens tellement exacerbés que sans le vouloir, il ouvre davantage sa rosette. Le doigt se fait plus précis, relevé vers l’avant, il masse. Il appuie un peu plus et Fabien laisse jaillir une telle quantité de sperme et d’autre liquide qu’il pousse un cri de plaisir à réveiller un mort. Tous les deux se regardent et s’enlacent en laissant couler l’eau chaude sur leur corps. Nous arrêterons là pour ce soir dit Maria en commençant à se rhabiller. A toi maintenant de poursuivre ton éducation par l’expérience et le respect de l’autre.

Puis, prenant Fabien, toujours nu, par la main, elle le conduit vers la chambre de Giullio.

 

-12-

 

Giullio est dans sa chambre, pieds nus et vêtu uniquement d’un pantalon de jogging noué à la ceinture par une cordelette. Il fait entrer Fabien pendant que Maria referme la porte. Elle est sortie et fabien est seul avec Giullio. Ils se regardent et sont contents de se retrouver. Giullio s’approche de Fabien, lui prend les mains, le serre contre lui et l’embrasse tout doucement. Fabien lui retourne le baiser en faisant pénétrer sa langue dans sa bouche. Elles s’entortillent et de temps en temps Fabien ressort la sienne et la fait pénétrer de nouveau comme un sexe. Doucement, Giullio écarte Fabien et fait glisser sa tête contre sa poitrine. Fabien l’embrasse et descend progressivement vers le nombril puis remonte mordiller les tétons. Giullio appuie sur la tête de Fabien pour qu’elle descende encore. Sur sa langue, Fabien perçoit les premiers poils qui font le lien entre le nombril et l’élastique du jogging. Il est aux anges, il adore cette partie du corps de Giullio et depuis le temps qu’il en rêvait, il va pouvoir découvrir et goûter à cette partie intime si excitante. Il est  maintenant à genoux devant Giullio. Il défait avec précaution la cordelette, il fait descendre lentement le jogging jusqu’à ce que Giullio l’arrête. Il pose son visage sur cette toison pubienne qui a occupé de grands moments dans sa vie nocturne. Il est bien, il s’enivre du parfum, ses doigts s’enroulent dans les poils. Il poursuit la descente du jogging et laisse apparaître  la verge en semi érection. Giullio retire complètement son pantalon et approche la tête de Fabien de sa bite. Ce dernier ouvre la bouche et l'enfourne avec douceur. Les mains sur la tête de Fabien, Giullio donne la cadence. Il maîtrise aussi la profondeur, il sait ce qu’il veut. C’est la première fellation de Fabien, il va la réussir. Giullio sent la fève monter alors il enfourne encore plus sa bite dans la bouche de Fabien jusqu’à ce qu’elle explose au fond de sa gorge. Giullio retire sa  bite et balance les derniers jets sur le visage de Fabien. Il ré-enfourne sa queue dans la bouche et la laisse ainsi quelques instant pour que Fabien la nettoie. Il le relève ensuite et lui dit : quand on aime, tout est bon.

En allongeant Fabien sur le lit, Giullio lui propose de se laisser faire et d’apprécier l’étape suivante. Tout d’abord, Giullio fait courir ses doigts sur le corps de Fabien de haut en bas et de bas en haut sans marquer d’arrêt. Ensuite il recommence avec le plat de la main. Il sent sa peau frissonner et son bassin commencer à bouger. Alors il poursuit le même geste mais avec la langue. Le gland de Fabien perle. Il s’attarde maintenant sur les bouts de seins, les mordille et fait glisser sa langue jusqu’au nombril. La queue de Fabien remue toute seule par l’excitation. Il commence alors une fellation d’abord limitée au gland puis progressivement jusqu’à la base du sexe. Ne voulant pas que Fabien jouisse de suite, gentiment il le retourne, malaxe ses fesses et pose sa bouche en haut de sa raie pour la faire descendre avec douceur. Il revient au niveau de l’anus et fait entrer sa langue. Fabien pousse des cris de plaisir. Alors il lui redresse les fesses, lui fait cambrer au maximum le dos et lui écarte les jambes. La vue est imprenable sur son petit trou impatient. Giullio le lèche à présent en saisissant sa queue par en dessous. Il appuie sur le bas de son dos pour qu’il ait vraiment une position de chienne. Il mouille son gland avec sa salive, le positionne sur la rosette et délicatement le fait entrer dans le cul. Fabien pousse un petit cri tout en écartant un peu plus ses fesses avec les mains. Giullio pénètre plus profondément et pousse jusqu’à la garde. Ensuite il demande à Fabien de faire lui-même le mouvement en faisant coulisser son cul sur sa bite. Les deux garçons sont à la limite du plaisir ultime et c’est Fabien qui sans se toucher jouit le premier. Giullio explose dans le cul de Fabien et laisse son sperme couler sur les bourses de son partenaire quand il retire sa queue.

Peu de temps après, ils s’endorment, allongés sur le lit dans les bras l’un de l’autre. Giullio qui se réveille le premier, s’approche de l’oreille de Fabien et lui dit qu’il doit le raccompagner chez lui puisqu’il est déjà dimanche après-midi. Fabien est tout étonné, il avait perdu toute  notion du temps.

 

Fabien est déphasé en entrant dans l’appartement familial. Bien sûr il prononce quelques mots d’italien pour prouver l’efficacité de son week-end mais son esprit est ailleurs. Il ne pense qu’à une chose, se retrouver seul dans sa chambre et penser à cette aventure palpitante qu’il vient de vivre.

Malgré tout, le sommeil va le gagner rapidement et la sonnerie du réveil lui semblera brutale.

 

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Assis à côté de Franck, il se sent différent. Il le regarde d’un autre œil et cherche son secret. Quel plaisir peut le mener à se faire accompagner aux toilettes ? Jusqu’où peut-il aller et que recherche-t-il ? Quelle est sa personnalité sexuelle ? Le seul moyen de trouver réponse à ces questions est simple, il suffit d’entrer avec lui dans une cabine. Alors Fabien écrit juste une phrase sur un papier qu’il glisse vers Franck : à la pause ? Franck acquiesce et Fabien bande.

Franck est entré le premier, Fabien attends trente seconde avant de pénétrer à son tour dans cette toilette du fond de la pièce. Franck a le pantalon sur les chevilles et son sweet-shirt relevé. Des poils commencent à pousser sur son torse et son boxer gonfle à vue d’œil. Fabien s’interroge : doit-il poursuivre le déshabillage de Franck ou doit-il ôter ses vêtements à son tour ? Il opte pour la première solution. Lentement, il s’approche de Franck, s’accroupit à son tour. La bosse gonfle. Ses mains se saisissent de l’élastique du boxer et lentement le fait glisser. La toison brune apparait, la queue est horizontale dans le sous vêtement, elle ne va pas tarder à sortir. Fabien le sait, alors il écarte un peu plus l’élastique et laisse bondir une verge bandée. Franck sourit, cette première étape lui convient. Fabien saisit la queue et commence à la masturber. Franck écarte les jambes, fabien en profite pour glisser une main sous les couilles puis prolonge le mouvement vers le périnée et vers l’anus. Franck se baisse un peu et Fabien comprend qu’il lui facilite l’accès. Il fait alors entrer un doigt dans cet orifice qui ne présente aucune résistance. Fabien retourne Franck pour qu’il soit face au mur, il lui fait cambrer les reins et se positionne contre lui : sa braguette remplie contre sa raie. Fabien défait sa ceinture, ouvre son pantalon, descend son caleçon et positionne sa queue le long de son entre fesses. Franck se retourne pour regarder et lui donne une capote. Fabien met sa protection, mouille bien le bout et place son sexe sur l’anus. Doucement, il commence à pénétrer Franck qui écarte ses fesses avec ses mains et permet ainsi une première entrée plus facile. Fabien continue sa poussée, de temps en temps il ralentit, revient un peut en arrière et enfonce de nouveau encore plus profond. Il continue ainsi jusqu’à la garde et lorsqu’il se trouve au fond de Franck, il commence ses va et vient. Franck gémit, Fabien lui place trois de ses doigts dans la bouche pour limiter les sons. Franck se dandine comme une chienne, il est prêt à jouir alors Fabien pousse un peu plus loin son gland et déclenche l’orgasme à la fois chez Franck et chez lui. Il retire sa queue emballée dans le préservatif au bout duquel une poche de sperme pendouille. Franck se retourne, le mur des toilettes présente des coulées blanches, il se rhabille au moment où sonne la fin de la pause en disant : je sors le premier. Fabien sourit, retire la protection, se rajuste et sors en jetant le préservatif emballé dans un mouchoir en papier dans la poubelle des toilettes. Il est juste à l’heure au cours au moment où il s’assoit à côté de Franck.

  

-14-

Treize heure ce lundi, c’est le moment du cours de rattrapage d’italien de Fabien. Il est pressé de retrouver Giullio après ce week-end mémorable. Il frappe, entre et découvre que Giullio n’a pas terminé son précédent cours mais Giullio lui demande de venir et lui présente Seb, un élève de terminale qu’il aide pour la préparation de ses futurs examens. Au reg        ard que lance Fabien, Giullio découvre un sentiment de jalousie et préfère en sourire. Il est vrai que Seb est beau gosse. Grand, cheveux châtain clair, élancé, il a tout pour plaire. De plus il est habillé à la dernière mode avec un jean taille très très basse, qui dévoile un boxer coloré couvrant pas moins de dix centimètres de son fessier. Vu de devant, la ceinture de ce pantalon est au niveau du bas des poils pubiens. En voyant ce spectacle érotique, Fabien se met à bander. Il regarde Giullio et s’aperçoit que comme son habitude un bouton métallique de sa braguette est sorti de son orifice et brille en fonction de l’éclairage de la pièce. Il sait que Giullio bande aussi mais qu’en est-il de Seb ? Il le voit rapidement quand Giullio demande à Seb de venir au tableau. En se levant à proximité de Fabien, Seb fait en sorte de relever son sweet-shirt et montre ou du moins Fabien croit voir son gland qui dépasse de l’élastique du caleçon. Seb sourit et au moment d’écrire au tableau, il lève hauts les bras et propose le même spectacle à Giullio dont la main se place automatiquement sur sa propre braguette.

Il est temps que le cours s’achève. Giullio précise qu’il a prévu que chaque semaine une demi-heure de cours sera commune à Fabien et Seb et que chacun bénéficiera avant ou après d’un cours particulier. Il confirme aussi que le cours du jeudi soir aura lieu chez lui et non pas au lycée pour des raisons de commodités.

Pour l’instant, il va s’occuper de la demi-heure de Fabien et libère Seb. A peine la porte refermée, Fabien se dirige vers Giullio pour se serrer contre lui. Giullio recule en indiquant que le lieu n’est pas indiqué, que la porte ne ferme pas à clé et que n’importe qui peut venir. Il faut rester prudent dit-il à Fabien !

Néanmoins, le cours connait quelques allusions coquines qui leur permettent de se toucher un peu et montrer à l’autre que leur corps existe. Lorsqu’ils se retrouvent tous les deux devant le tableau quelques attouchements bien placés les informent mutuellement de leur état d’excitation. Après cette leçon particulière, Fabien bande si fort qu’il se dirige vers les toilettes à la recherche de Franck afin de se soulager. Peine perdue, Franck est absent et Fabien retourne en salle de classe la braguette bien remplie. Il comprend bien les préoccupations de Giullio et la décision de prendre chez lui les leçons du jeudi soir. Ils seront ainsi plus libres d’agir à leur guise. 

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Fabien ne manque jamais ses cours de tennis. Pour deux raisons, tout d’abord le besoin de faire un peu de sport et ensuite le désir de regarder tous ces corps qui vivent autour de lui. Il a un petit béguin pour Emma mais n’a jamais osé lui en parler. Ce n’est pas franchement de la timidité mais il ne sait pas aborder ce sujet et ne voudrait pas tout casser. Cependant, ce mercredi après l’entrainement, alors qu’ils regagnent ensemble les vestiaires, il s’arrête subitement de marcher, il  regarde Emma et lui dit : « je te trouve vraiment belle ». Ce n’est pas réellement original, loin s’en faut, mais sans doute suffisant à la vue du sourire d’Emma. C’est très gentil lui dit elle et il répond que c’est surtout vrai et correspond à ce qu’il pense. Il ne traîne pas ce soir, il  veut être prêt avant elle pour l’attendre dehors et la reconduire jusqu’à chez elle. Es-tu d’accord ? lui demande-t-il dès qu’il l’aperçoit.  Emma rougit et son visage radieux est la réponse souhaitée. Ils discutent en marchant et bientôt Emma lui dit : c’est là. Déjà ! dit-il, alors il s’approche d’elle et l’embrasse sur les joues en disant : à samedi après-midi.

Au jour dit, il veut lui faire une surprise et décide de l’attendre au bas de chez elle. Il part bien en avance pour être sûr qu’elle ne lui échappe pas. Il attend et guette tout mouvement de la porte d’entrée. Puis, à un moment donné, c’est elle et il se trouve là, devant, à la regarder et à sourire. Elle est étonnée, peut-être pas trop quand même. En revanche, elle est contente, c’est certain et tous les deux, ensemble, se dirigent vers la salle de sport. Fabien se rapproche d’Emma et tout en parlant tente de frôler sa main. Il l’y parvient pas, alors il s’approche un peu plus, sent sa chaleur tout près et en écartant un peu sa main, il saisit la sienne. Elle ne l’enlève pas : elle est d’accord. Il est heureux en arrivant dans la salle de sport.

Au retour, il la raccompagne chez elle et naturellement lui reprend la main. De temps en temps ils serrent un peu plus fort leurs doigts en marchant. Cette nouvelle initiative l’incite à prendre un peu plus d’audace et au moment de se dire au revoir il pose ses lèvres tout doucement, telle une caresse sur les siennes. Elle est surprise, elle rosit et Fabien entend son cœur battre encore plus fort. Ce léger baiser a fait naître un désir chez Fabien. En la quittant, il sent qu’il bande fort et qu’il aurait besoin de lâcher un peur de pression. Inconsciemment, il prend la décision de traverser le square et emprunte le sentier étroit. Quelques individus sont présents et le manque de lumière ne permet aucune possibilité de reconnaissance. Lentement, il s’approche d’un homme lui paraissant svelte qui s’accroupit à son arrivée. La main de l’homme agrippe déjà la ceinture de son pantalon et Fabien sans s’en rendre compte a déjà le jean sur les chevilles. En un rien de temps l’homme avalé sa queue qu’il pompe à un rythme rapide. Fabien laisse l’homme œuvrer, tantôt en aspirant la queue, tantôt en suçant le gland, tantôt en faisant des va et vient complets. La jouissance vient rapidement et l’homme sentant la queue se préparant à juter, la sort de sa bouche pour la faire gicler sur sa figure et la tapant sur la joue gauche puis sur la joue droite. Il la nettoie dans sa bouche avant de laisser Fabien la ranger dans son pantalon.

Le mercredi suivant, Fabien attend Emma à la sortie de son immeuble. Il lui prend la main et lui dépose un baiser tendre sur ses lèvres chaudes. Très proches l’un de l’autre, ils discutent ensemble et petit à petit se trouvent à proximité du gymnase. Fabien, dans un coin discret, prend les deux mains d’Emma, se place devant elle et approche sa bouche de la sienne. Elle se laisse faire, Fabien tente d’y entrer la langue. Elle accepte et se colle à lui. Ils échangent un baiser profond et se prennent dans les bras. Emma sent quelque chose de dur contre son bas-ventre. Fabien bande et ne peut le cacher, Emma tremble, cette situation l’excite au plus haut point. Elle prend la main de Fabien en disant : « viens, mes parents sont au travail, je suis seule à l’appartement ». De temps en temps, ils s’arrêtent, s’embrassent, se collent l’un à l’autre et vérifient leur état d’excitation réciproque. Dans l’ascenseur, les mains glissent déjà sur les corps sans atteindre les organes sexuels.

Emma conduit Fabien dans sa chambre de jeune fille. Il la regarde, lentement elle se déshabille. Debout devant lui vêtue maintenant d’un chemisier et d’un pantalon, elle déboutonne le premier et se trouve ainsi en soutien-gorge devant le jeune homme. Elle ôte son jean et montre un slip taille basse surmontant des jambes fines et musclées. Elle halète, elle n’a jamais montré son corps à quiconque. Elle retire maintenant le soutien-gorge et dévoile des seins bien formés tendus vers le haut, impatients que l’on s’occupe d’eux. Elle regarde Fabien dans les yeux et retire sa petite culotte. Elle est nue devant un garçon, elle montre son sexe à un garçon ! Fabien, à son tour, commence son déshabillage : après le sweet-shirt, il enlève son jean. Le maillot de corps cache encore un peu l’érection dans le boxer. Il regarde les yeux d’Emma au moment de le retirer. Il voit ses yeux fixés sur son entre-jambes et enlève rapidement son boxer. La bandaison est impressionnante et de son gland coule déjà un liquide gluant. Il est fier de ce sexe sensible et viril. Fabien ne bouge pas, Emma se rapproche de lui, de plus en plus près, l’embrase et lui dit : « c’est ma première fois ». Fabien sait qu’il faudra être très doux et prévenant.

Le contact du sexe de Fabien sur son ventre fait mouiller Emma. Elle meurt d’envie qu’il la prenne avec la crainte toutefois qu’il lui fasse mal. Ils sont trop excités tous les deux pour des préliminaires. Ils s’allongent sur le lit côte à côte, s’embrassent et progressivement Fabien fait pivoter Emma pour qu’elle se trouve sur le dos et lui au-dessus d’elle. Le baiser qu’ils échangent maintenant est une sorte de pénétration. Fabien  a déjà positionné son gland à l’entrée du sexe d’Emma. Tout doucement il tente de l’enfoncer, la lubrification naturelle est à son maximum, Emma écarte plus grand les jambes, Fabien fait entrer le gland, Emma pousse un léger cri, Fabien est en elle et descend progressivement, il s’arrête à mi-chemin et remonte au trois-quarts puis recommence sa pénétration. Leurs lèvres sont toujours soudées, la queue de Fabien est maintenant au fond du vagin, il sent qu’il ne pourra plus résister longtemps. Il regarde Emma, elle approche de l’orgasme, sa respiration s’accélère, des petits « oui » sortent de sa bouche, Fabien n’en peut plus, il donne un dernier petit coup de queue et gicle abondamment au moment où Emma crie de plaisir. Cependant, il est temps pour Fabien de partir, il ne voudrait pas être surpris par les parents d’Emma. Ils se donnent rendez-vous le samedi au club de tennis après un long baiser en appelant d’autres prochainement.

à suivre dans la catégorie récits réels -16-

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 15:01

Rappel : ce site est participatif, honorons-nous de la contribution de Julien Petitjean  

Je te propose un récit à mettre sur le site gaycavaillon.

 

Giullio ne conduit pas, il n’a pas encore son permis et c’est en taxi qu’il vient chercher Fabien. C’est parti ! se dit Fabien prêt maintenant à vivre son aventure intime.

Pendant le trajet, Fabien, la main posée sur la banquette du siège sent l’auriculaire de Giullio toucher régulièrement le sien. Il ne bronche pas, cette petite chaleur lui plait. Giullio est passé du doigt à la main, Fabien bande. Depuis ce matin il n’a d’ailleurs pas beaucoup débandé. Giullio est assis confortablement dans le taxi, les jambes un peu écartées. Il porte un jean assez moulant qui lui va très bien. Fabien a bien vu qu’un bouton de la braguette n’est pas en place, un bouton métallique qui brille au moindre petit rayon de soleil d’hiver. Ce n’est certainement pas un oubli, Giullio a trop de classe pour oublier un boutonnage. Fabien fixe la braguette, Giullio étend les jambes et montre une bosse intéressante. Fabien bande tellement fort qu’il est obligé de déplacer sa verge pour se sentir moins à l’étroit. Giullio sourit, passe une main entre ses propres cuisses et se caresse délicatement les boules. Ils n’iront pas plus loin dans le taxi qui se dirige maintenant vers une ancienne ferme magnifiquement restaurée. C’est ici annonce Giullio en se redressant sur son siège.

La porte principale de la maison s’ouvre et une femme, la gouvernante, fait entrer les deux garçons. Tout en leur offrant un café, elle souhaite leur préciser le déroulement de la journée. Rendez-vous à onze heures au jacuzzi, déjeuner à treize heures dans la grande salle à manger et séance de personnalité sexuelle à seize heures trente dans le salon mauve. La gouvernante conduit ensuite Giullio et Fabien dans leur appartement composé de deux chambres avec accès dans une grande salle de bain comprenant douche et baignoire et d’une cuisine équipée d’un tableau blanc. C’est parfait dit Giullio et avant le premier rendez-vous nous avons le temps de travailler en italien. En effet, précise-t-il,  à partir de maintenant la seule langue que nous devons parler ici c’est l’italien. Nous allons bien nous entraîner pour que ce week-end te soit le plus profitable possible. Fabien fait des efforts de concentration et se débrouille plutôt bien pour un débutant. Il arrive à faire des phrases  complètes et ne cherche pas à traduire systématiquement. Giullio est satisfait de son élève. Cependant, Fabien est tiraillé par son intimité. Il contemple régulièrement Giullio qui prend un malin plaisir à l’exciter. Il a retiré sa veste et déboutonné quatre boutons de sa chemise. Il montre ainsi un torse jeune, très peu poilu et fort bien dessiné. Le bouton de sa braguette n’est toujours pas remis et pour être à l’aise il a enlevé chaussures et chaussettes. Toutes ces petites choses donnent des coups de chaleur à Fabien qui n’ose pas se découvrir. Il faut se préparer maintenant pour le jacuzzi dit Giullio, tu trouveras dans ta chambre un maillot de bain et un peignoir, je te laisse te préparer et on se retrouve dans dix minutes. En effet, dans le premier tiroir de la commode, Fabien découvre plusieurs maillots de bain. Il choisit un slip taille basse comme il en a l’habitude quand il va à la piscine. Il se regarde dans la glace et se trouve bien malingre par rapport aux corps d’homme qu’il a découverts ces derniers temps. Il entre dans la salle de bain pour un dernier ajustement et voit Giullio, lui aussi en slip de bain qui le regarde et lui sourit. Il est beau Giullio avec son torse pour ainsi dire imberbe, un nombril d’où sortent les premiers poils qui s’étendent en se densifiant jusqu’à l’élastique du maillot. Ses jambes sont quant à elles bien poilues surtout en haut des cuisses. Quand Giullio se retourne, Fabien est fasciné par ses fesses. Rebondies et certainement recouvertes de poils. Il les imagine et ne pense pas alors qu’il est en train de développer une bosse qui a du mal à demeurer dans son propre slip de bain. Giullio s’en amuse et lui dit que lui aussi est bien foutu et qu’avec un peu de sport il pourra conserver une anatomie qui pendant des années fera rêver. Puis tous les deux enfilent leur peignoir et se dirigent vers le jacuzzi. Deux personnes sont déjà dans le bain à remous et Giullio fait les présentations. Il y a Carlo un homme entre trente-cinq et quarante ans et Maria une jeune femme d’environ vingt-cinq ans. Venez nous rejoindre disent t’ils à l’encontre de Fabien  et Giullio qui entrent alors à leur tour dans le jacuzzi. Les présentations se font en italien et pendant que Carlo s’exprime, Fabien sent une main se poser sur ses cuisses. C’est la main de Maria. Il sent monter en lui une douce chaleur qui s’accentue au fur et à mesure que la mais passe du haut des cuisses au genou puis remonte de nouveau et se glisse subrepticement vers l’entrejambe. A ce moment Carlo demande à Fabien de se présenter en italien et de se lever pour parler. Il est en érection et bien à l’étroit dans son maillot dont l’élastique ne touche plus son ventre. Il le sait, tout le monde s’en aperçoit, il baisse la tête et voit son sexe. Pour la première fois, il n’est pas gêné, il en serait même fier. Tout à l’heure, nous te ferons connaître ton identité sexuelle continue Carlo, tu devras être toi-même, sans crainte d’aucune sorte. Ce sera pour toi un moment délicieux qui restera gravé à jamais dans ta mémoire. Ce moment unique dans ta vie, il faudra que tu saches le savourer en appréciant chaque instant, chaque sensation, chaque plaisir. Je compte sur toi. Fabien approuve et remercie, Maria lui sourit gentiment et Giullio est satisfait de la tournure que prennent les éléments. Après le jacuzzi chacun retrouve ses appartements et se prépare pour le déjeuner. Giullio et  Fabien se partage de nouveau la salle de bain et Giullio demande à Fabien de bien vouloir prendre sa douche le premier. Fabien ne sait quelle attitude prendre et Giullio, appuyé sur la porte, le regarde attentivement. Fabien n’a jamais montré sa nudité à quelqu’un, en plus il bande. Il n’ose pas. Giullio attend, Fabien sait qu’il ne pourra se dérober, alors il se retourne et ôte son maillot de bain. Il est nu, de dos devant Giullio. Pour entrer dans la douche, il faudra qu’il lui fasse face. Il ne sait comment faire. Alors d’un seul coup il décide de se retourner et de montrer ainsi à Giullio son corps formé qui présente un sexe tendu, vertical, au gland humide décoré de poils châtains clairs. Fabien en ressent du plaisir, il regarde Giullio dans les yeux puis descend son regard  vers son slip qui est également bien rempli. Je vois que tu es prêt pour cet après-midi dit Giullio et j’en suis bien content. Sur ce, il quitte la salle de bain et retourne dans sa chambre.

Le repas de midi, dans la grande salle à manger se déroule de façon élégante et posée. Fabien parle de plus en plus l’italien et n’hésite pas à demander quand il ne comprend pas. Giullio laisse Carlo parler et n’ose pas l’interrompre. Mieux, il ne parle que lorsqu’il est invité à la faire. Carlo est respecté, écouté. Maria est l’harmonie du groupe et chaque homme s’adresse à elle avec délicatesse et douceur. Fabien découvre un petit monde serein dont chacun a sa place et qui même se comprend sans avoir besoin de parler.

Il est seize heures dit Giullio à Fabien, il faut nous préparer et rejoindre le salon mauve. Des vêtements sont préparés sur ton lit, il est temps maintenant de les mettre. En effet, Fabien découvre dans sa chambre une chemisette sans bouton, un jean blanc à taille très très basse et un caleçon boxer, moulant dont la ceinture dépasse largement du jean. En enfilant ces vêtements, Fabien se sent un autre. Jamais il n’aurait eu l’idée d’un tel ensemble. La chemise lui pose quelques questions : doit –il ou non la rentrer dans son pantalon ? Il essaie les deux solutions et opte pour la première. Il a le torse découvert mais se sent tout de même plus à l’aise. Giullio semble satisfait du résultat, il le dit et cela se voit dans son pantalon. Tous les deux se dirigent alors vers le salon mauve et avant d’entrer Giullio bande les yeux de Fabien en lui disant : maintenant ce sont les autres sens que tu vas développer, tu vas penser, réfléchir avec ce que tu ressens, la vue n’a aucun intérêt. Fabien ne dit rien, il est prêt à tout accepter pour comprendre et se construire.


 

 

-10-

 

Il fait chaud dans la pièce, les bruits sont feutrés, une musique douce, de la guitare sèche envahit le salon. Giullio guide Fabien. Il passe devant Maria qui lui caresse le visage puis de Carlo qui fait de même sur le torse. Un doigt court le long de sa colonne vertébrale pendant qu’un autre lui remonte des pieds à la cuisse. Fabien est déjà perdu, il refuse de chercher qui fait quoi et apprécie toutes les sensations qu’il perçoit. Il sent une main qui dégrafe la ceinture du jean puis qui l’enlève complètement pendant qu’il sent sa chemise glisser. Il est torse nu et des caresses continuent de le troubler. Ses chaussures et chaussettes ont été retirées sans qu’il s’en aperçoive. Quelqu’un lui masse les orteils pendant que son jean descend le long de ses jambes. Il n’a plus qu’un seul vêtement son caleçon qui contient un sexe bien dur qui ne demande qu’à être libéré.  Il sent un souffle sur ses fesses au travers du tissus puis un doigt qui se faufile sous l’élastique et rejoint sans le toucher son périnée. Sa respiration devient haletante. Son caleçon descend doucement, il a les poils pubiens sortis mais son sexe est encore comprimé. Une main secourable saisi la ceinture du boxer et laisse jaillir un sexe hyper dur, tout neuf et qui suinte. Un sexe impatient ni trop gros, ni trop mince, bien proportionné, droit, au gland bien formé. Personne n’y touche, ni à ses boules bien rondes, fermes et remontées. Il est simplement conduit sur un matelas sur lequel ses quatre membres sont attachés solidement avec douceur. Tout va commencer réellement maintenant.

La séance comporte trois parties différentes. Après chacune d’elle, Fabien devra annoncer ce qui lui a plu le plus. Il ne verra rien mais ressentira tout.

Giullio se prépare. A l’aide d’un sexe toy, il prépare son anus et ensuite le lubrifie du mieux possible. Pendant ce temps, Carlo enduit de gel la verge de Fabien et la relève de son ventre pour la maintenir droite.  Giullio s’approche, s’accroupit au-dessus de Fabien, le cul bien ouvert. Carlo maintient le sexe pour qu’il rentre en seule fois sans difficulté. Le cul s’approche du gland dont un liquide s’écoule de plus en plus. Tout doucement, le cul touche puis fait entrer le gland. Tout doucement la verge s’enfonce. Fabien pousse de petits cris de plus en plus rapprochés. Le cul a touché les boules de Fabien. Il demeure immobile pendant cinq secondes, puis remonte lentement. Fabien halète. Carlo serre la base de la verge pour empêcher toute jouissance, le cul se libère du sexe pendant cinq autres secondes et redescend une seconde fois. Arrivé tout en bas, d’un coup sec, Giullio se relève d’un seul coup et libère la verge de Fabien. Celui-ci n’a pas joui, grâce à Carlo mais il halète et Carlo demande deux minutes avant de reprendre la deuxième phase de la première partie.

Fabien s’est calmé, il bande toujours mais il peut supporter de nouveau un autre exercice. Maria est prête, son vagin est bien lubrifié. Elle se positionne au-dessus de Fabien, Carlo maintient toujours le sexe. Lentement elle s’en approche et Carlo le fait entrer directement. Un petit cri montre que Fabien apprécie. Maria descend lentement jusqu’à toucher les poils, attend cinq minutes, remonte et redescend. Puis d’un seul coup libère le sexe qui retombe sur le ventre de Fabien.

Pour le troisième exercice, Carlo a préparé le sex-pump. Pendant qu’il maintient le sexe droit, Giullio fait glisser le sex-toy sur la  queue de Fabien, attend les cinq secondes et reproduit le même mouvement jusqu’à la libération rapide de la verge.

Maria est prête pour le quatrième exercice. Elle s’est lubrifiée le cul, dilatée l’anus et s’approche du sexe de Fabien toujours maintenu bien droit. Elle se l’enfonce doucement jusqu’à la garde, attend puis remonte. Fabien n’en peut plus et il est temps que cet exercice finisse avant l’éjaculation. Carlo serre la base de la queue et ne la libère que lorsqu’il est sûr que Fabien ne jouira pas.

Il faut maintenant que tu nous dises l’exercice que tu as préféré demande Carlo. Fabien hésite. D’abord il a besoin de reprendre conscience mais il se rappelle quand Carlo lui a serré le plus fort la queue. C’était après le deuxième exercice.

Maintenant nous allons laisser ton sexe un peu tranquille et nous allons te retourner pour la deuxième partie. Giullio enlève les attaches qui maintiennent Fabien au matelas, le relève et le positionne à genoux, tête baissée et les jambes maintenues écartées. Le cul de Fabien s’exprime librement, il est visible par tous. Ses couilles rondes bien fermes pendent pendant que son sexe demeure en érection.

Fabien sent un liquide froid glisser le long de sa raie. Il frémit tout autant par plaisir qu’à cause du froid. Il contracte son anus quand un doigt se met à la caresser et celui-ci s’ouvre quand le même doigt essaie de la pénétrer. Le doigt se retire et un objet fin prend sa place. La taille de l’objet grossit régulièrement, comme un objet gonflable. La rondelle de Fabien s’élargit, quand elle tire un peu trop, l’objet se dégonfle puis parfois se retire. La sensation est bonne et Fabien ne pensait pas que son cul pouvait lui donner autant de plaisir. A un moment donné il entend : ça y est, c’est prêt.

Giullio est le premier, il s’approche sexe tendu et lubrifié du cul de Fabien. Maria écarte les fesses pour agrandir l’entrée. Giullio s’approche, pose son gland sur la rondelle. Fabien sent quelque chose de chaud et doux et il ouvre davantage son cul. Giullio s’enfonce doucement, Fabien pousse un petit cri puis gémit de plaisir.  Les poils de Giullio caressent le cul de Fabien, alors il remonte doucement, presque jusqu’en haut, refait un aller-retour rapide et se retire. Tout le corps de Fabien tremble de cette découverte de bien-être.

Maria s’approche maintenant du cul de fabien avec un sexe-toy vibrant. Elle le positionne sur l’anus, met le moteur en marche et pénètre lentement l’objet dans l’intimité de Fabien. Elle fera exactement comme Giullio et obtiendra des gémissements de plus en plus rapides. Fabien tend de plus en plus ses fesses en arrière comme s’il souhaitait encore plus de plaisir.

Carlo est prêt, son sexe est tendu, un sexe impressionnant surtout par sa largeur. Il sent que Fabien est prêt et qu’il devrait pouvoir l’accueillir. Fabien se cambre, Maria écarte ses fesses, Carlo s’approche, il pose son gland sur la rondelle, il pousse lentement, Fabien émet un cri, Carlo enfonce son gland, Fabien pense que le plus dur est fait. Or, chez Carlo, la verge est plus grosse que le gland. Quand il continue de pénétrer Fabien, la rondelle doit encore s’élargir. Fabien crie, Carlo ajoute du lubrifiant et continue. La verge s’enfonce, elle est encore plus épaisse à la base, Fabien est complètement cambré, la queue de Carlo le pénètre entièrement. Carlo ne bouge plus, le cul de Fabien est rempli. Ensuite, Carlo se retire lentement et avant que le gland ne ressorte réalise un va et vient plus rapide et se retire complètement. Fabien souffle, redresse la tête, ses couilles sont dures, son sexe est raide.

Le premier répond Fabien à la question de savoir l’exercice préféré de la deuxième partie. Non pas que les deux autres ne lui ont pas plu mais il a préféré la douceur et la chaleur de la première pénétration. De sa première pénétration.

Fabien est maintenant reconduit sur le matelas, allongé sur le dos, mains et pieds attachés. Son gland, charnu repose sur son ventre. La bandaison est telle que son sexe n’est plus qu’à quelques centimètres de son nombril. Depuis ce matin celui-ci a été plus souvent en érection qu’au repos.

Maria se prépare, elle se passe la langue sur les lèvres pour bien les humecter puis s’approche de Fabien qui ne sait pas ce qui va lui arriver. Elle se positionne entre les jambes écartées de Fabien, ouvre grand la bouche et doucement fait glisser la queue de Fabien dans sa gorge. Sa main a saisi la base du sexe pour contrôler le plaisir. Fabien tire la tête en arrière et se met à respirer rapidement. Maria se retire aussitôt, libère le sexe et avant que Fabien n’ait pu prendre ses esprit l’enfourne de nouveau avant de le libérer. La jouissance n’a pas été loin et il faut être prudent pour les deux autres exercices.

Carlo a ouvert grand la bouche, il se penche sur la queue de Fabien et commence à l’avaler sans toucher le gland. En un rien de temps l’ensemble du sexe est avalé. Carlo est immobile, la bouche fermée. Il reste ainsi dix secondes puis se relève en caressant de ses muqueuses le sexe de Fabien. Celui-ci est aux anges et sursaute quand Carlo recommence son exploit.

Giullio est plus classique : il approche ses lèvres du gland et le masse lentement avant de l’enfoncer dans sa bouche puis avale la queue jusqu’à la garde en maintenant les lèvres serrées. Il se retire tout en maintenant une pression sur la queue et renouvelle son opération en serrant encore plus fort la base du sexe pour éviter toute éjaculation.

C ‘est ce dernier exercice qui a la préférence de Fabien. Il a senti les plus fortes sensations et il en a eu la tête retournée. Il a besoin de récupérer.

Il est temps maintenant de libérer Fabien. Maria défait les liens et l’aide à se lever. Seul au centre de la pièce, Fabien attend l’autorisation de retirer son bandeau. Mario, Carlo et Giullio sont debout devant lui. Carlo donne l’autorisation, Fabien ôte le bandeau et découvre devant lui ses trois compagnons nus comme lui. Ses yeux se dirigent d’abord sur le sexe de Carlo, un sexe lourd, non circoncis, de taille impressionnante à moitié relevé entre ses jambes. Il ne perçoit pas bien ses couilles, mais de ce qu’il peut en juger, elles lui paraissent énormes. Carlo sourit, il a l’habitude de ce genre de regard quand il est nu. Alors en fixant Fabien dans les yeux, son sexe se relève, il examine sa réaction et constate qu’il provoque un désir certain et non contrôlé. La tête de Fabien s’oriente vers Giullio. Il admire sa bite tendue de couleur foncée au bout de laquelle surgit un gland tout rose. Il apprécie la forêt de poils noirs qu’il avait aperçue à l’école. Depuis le temps qu’il voulait voir le corps de Giullio ! Maintenant il est là devant lui, il n’est pas déçu, il en a envie. Maria, à droite de Giullio dévoile un corps féminin, fin, bien proportionné avec des seins superbes dont les pointes regardent le plafond. Une légère toison noire cache son sexe mais Fabien le devine palpitant.

Tu as subi l’examen avec beaucoup d’attention et de sérieux, nous sommes très contents de toi. C’est Carlo qui parle, il explique à Fabien qu’il se dit en mesure de préciser plus clairement son identité sexuelle. Pour nous, précise-t-il tu es un hétéro à tendance homosexuelle ou si tu préfères, un bi majoritairement hétéro. Sans conteste, tu aimes les femmes, tu aimes la chaleur de leur sexe, tu aimes la douceur de leur peau. Tu apprécies bien également les hommes, tu as pris du plaisir à te faire enfiler. En résumé, tu aimes l’amour, tu aimes le sexe sous toutes ses formes. Il faut que tu apprennes maintenant à donner du plaisir à ton partenaire et à savoir en prendre quand il t’est offert. Tu dois comprendre les corps et maîtriser tes désirs, tes pulsions. Tu peux devenir un amant extraordinaire mais auparavant, il y a un peu de technique à connaître. Alors, tu vas partir avec Maria qui saura t’apporter la connaissance nécessaire sur les femmes et leurs attentes. Ensuite elle te conduira chez Giullio qui fera de même avec le corps des hommes. A l’issue de ces deux cours notre mission sera finie et tu pourras rentrer chez toi. Mais auparavant, retiens bien que l’amour est indispensable, que c’est un élément essentiel qui nous fait vivre, connaître du monde, échanger, vibrer. Alors surtout ne le gâche pas en prenant des risques inutiles dus à des pulsions incontrôlées ou à toute autre raison. Protège-toi tant que tu n’es pas sûr de l’autre et prends le temps de le connaître. Carlo s’approche alors de Fabien, l’embrasse et se retire. Fabien ne reverra plus jamais Carlo mais retiendra toute sa vie son message.

 

à suivre >-11-

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 14:56

épisode 2

 

A midi, en rentrant chez lui, Fabien découvre son nom sur le tableau des messages sur le hall d’entrée. Il a rendez-vous à 14 heures avec le conseiller d’orientation. Il est un peu inquiet, il pensait avoir rempli ses obligations le matin même. Il espère qu’il ne s’agit pas de son aventure pendant la pause. Aussi mange-t’il peu au repas mais il assure qu’il va bien et le précise à sa mère plutôt interrogative.

Le conseiller l’accueille avec le sourire, Fabien s’en inquiète mais cette fois il a tort. Il veut juste lui proposer de rencontrer cet après-midi le professeur d’italien qui veut bien s’occuper de lui et l’aider à rattraper un trimestre de retard. Il a rendez-vous à dix-sept heures et le conseiller souhaiterait que ses parents soient présents. Fabien propose de leur passer un coup de téléphone dans la foulée. Finalement tout est organisé pour cette fin d’après-midi.

Fabien rejoint alors sa classe et son siège à côté de Franck qui lui demande aussitôt s’il veut remettre cela à la pause. Fabien acquiesce et sent déjà bouger dans son pantalon. Le processus s’accélère quand Franck lui dit à l’oreille : « je bande ».

A peine la sirène a-t-elle retenti que les élèves sont déjà debout et se précipitent dans le couloir. Fabien a perdu Franck de vue. Il se dirige quand même vers les toilettes et repère celle dont la porte n’est pas fermée. Il vérifie en passant la tête dans la porte, puis entre et la referme doucement. Franck est là, face au mur. Fabien est surpris. Franck desserre sa ceinture et délicatement fait glisser son jean jusqu’au sol. Il ôte ses chaussures et enlève complètement son pantalon. Il est en boxer et en tee-shirt devant Fabien qui sent son sexe beaucoup trop à l’étroit. Ensuite Franck enlève son tee-shirt. Il n’a plus qu’un seul vêtement : son boxer. Puis délicatement il fait glisser son unique vêtement au sol, le retire complètement et le jette sur son jean. Il est là, devant Fabien fesses à l’air. Il fait glisser ses mains du bas du dos vers son postérieur en les ramenant ensuite sur son entrejambe. Puis il écarte les jambes, se baisse un peu en avant pour montrer ses boules un peu poilues et fermes. IL remonte la main et passe ensuite son doigt le long de son sillon et s’arrête à l’anus avant de remonter et de recommencer. Au dernier passage, il se penche encore plus, écarte les fesses et montre un trou qui ne demande qu’à s’agrandir. Comme le matin, ils sont interrompus par la sirène. Franck se rhabille et sort le premier.

-4-

 

La rencontre avec le professeur d’italien se déroule dans les meilleures conditions possibles. Les parents de Fabien ne cessent de remercier cet homme qui fera tout pour que leur enfant réussisse. D’ailleurs, dans le cadre de cours intensifs, il propose que l’assistant, un jeune italien qui prend des cours en France, qui va les rejoindre d’un moment à l’autre le coache. Les parents sont d’accord sur le principe et souhaitent bien sûr rencontrer l’assistant. Quelques minutes plus tard, quelques coup frappés à la porte laissent entrer un jeune homme mince, élégamment vêtu, très gracieux et avenant. Le gendre idéal en quelque  sorte ! Tout de suite le courant passe entre les parents et lui et un accord est conclu. L’assistant propose même un week-end d’immersion avec Fabien dans quinze jours lorsque ses amis italiens seront présents. L’accord immédiat surprend Fabien qui examine Giullio, l’assistant avec un intérêt grandissant. Une fois seuls tous les deux, Giullio enlève sa veste et debout devant fabien lui propose une présentation mutuelle afin de bien se connaître. Fabien n’écoute plus trop Giullio, il l’examine notamment à partir de la taille. Maintenant qu’il ne porte plus sa veste, il découvre une taille fine, un pantalon serré aux jambes qui dessine une forme attirante et indéterminée au niveau de la braguette. Il a encore dans les yeux les formes de Franck et il trouve Giullio aussi très beau. Giullio perçoit le regard de Fabien, aussi choisit-il de lui tourner le dos pour montrer que de derrière il porte aussi très bien le pantalon. Quand il se retourne, Fabien constate que la braguette a grossi. Giullio lui sourit et lui demande de venir au tableau pour commencer l’écriture de quelques sons italiens. Fabien bande et il sait que s’il se lève son érection sera visible. Mais que faire d’autre ? Alors il se met de bout et s’approche de Giullio dont les yeux ne quittent pas son entrejambe. Fabien se colle au tableau et Giullio s’approche de Fabien. « On va commencer par les voyelles » dit-il. Fabien fait en sorte que la proximité du tableau empêche Giullio de regarder sa braguette. Mais celui-ci le fait écrire en hauteur et lui prend même la main pour l’aider. Jetant un coup d’œil en arrière, Fabien regarde la braguette de Giullio, bien remplie et aperçoit une main tentant de remettre le « matériel » bien en place. Très prêt de lui, Giullio parle à Fabien qui perçoit son haleine. Elle l’enivre. Giullio est plus grand que Fabien, normal à dix-huit ans, alors il s’assoit maintenant sur le bureau pour lui parler. Fabien, perturbé laisse tomber la craie et en la ramassant il remonte les yeux sur Giullio et remarque une main qui se caresse les boules. Giullio sourit et lui dit. Ne soit pas gêné, chacun a sa personnalité sexuelle, si tu veux je t’aiderai en t’apportant des éléments de réflexion. En ce moment, tu bandes et je bande. Un jour tu sauras pourquoi et tu seras fier de toi.

Quelle journée ! se dit Fabien. Je suis déjà bien loin de Landerneau.

 

-5-

 

Fabien vit une nuit difficile ; le déménagement n‘y est pour rien. Il a vieilli en une semaine, il a quitté l’insouciance et se dirige vers l’âge adulte. Ses sens sont en éveil, son corps le rappelle à son souvenir. Il monte un escalier dont le premier palier déterminera la future trajectoire.

Fabien ne dort pas. Il pense à Franck puis à Giullio. Il pense aux garçons alors qu’il ne connait pas de fille. Fabien est pur : il ne connait pas la jouissance, il ne connait pas la masturbation, il ne connait pas les besoins de son corps. Il sent qu’il faut qu’il explose mais Fabien est innocent.

Et puis Giullio, qu’a-t-il voulu dire par identité sexuelle ? Il a soif de tout connaître, de vivre plein d’aventures, de s’éclater. Giullio va-t-il l’aider ? Fabien veut construire sa vie d’homme et ne pas se tromper. L’école d’un côté, le sexe de l’autre, Fabien veut réussir et il réussira.

Franck, Giullio, que veulent-ils exactement ? Il faut qu’il voie, qu’il teste, qu’il essaie, qu’il fasse son apprentissage. Il commence demain, c’est décidé, c’est acquis.

 

-6-

 

Fabien se lève, volontaire, prêt à affronter le monde. Les pas décidés, il se dirige vers le collège en regardant les autres élèves d’une manière détachée. Comme s’il n’avait plus besoin d’eux pour exister. En clair, Fabien forge sa personnalité et cela le rassure.

 Ce matin Franck ne dit rien, Fabien le regarde, insiste mais Franck reste songeur. A la pause matinale, quand la sirène retentit, Franck s’échappe rapidement sans regarder autour de lui. Tranquillement, Fabien se dirige vers les toilettes après avoir pris le temps d’examiner le tableau d’affichage. Au moment où il se lave les mains, la sirène retentit de nouveau. La pause est terminée. A ce moment une porte de toilette s’ouvre et Franck apparait. Fabien attend. Une minute plus tard, un autre garçon, certainement d’une classe supérieure vu son âge, sort également. Il est rouge, en sueur, les cheveux en bataille. Un pan de sa chemise pend par sa braguette. Fabien s’en aperçoit et lui fait un signe de la main. Le garçon se réajuste et à ce moment laisse tomber un préservatif utilisé. Le garçon rougit encore un peu plus en le ramassant. Fabien est interrogatif et en reste muet.

En fin d’après-midi, Fabien  a rendez-vous avec Giullio. Il est le premier quand il entre dans la salle de classe. Il attend. Giullio arrive rapidement. Il est habillé en jean et porte une chemise blanche à carreaux. Toujours aussi élégant pense Fabien. Cependant il s’aperçoit que la braguette n’est pas complètement fermée et que le curseur de la fermeture apparait dans la première moitié. Il ne dit rien mais n’hésite pas à regarder lorsque celle-ci s’écarte quand Giullio met les mains dans ses poches. Au fur et à mesure que le cours s’avance il prend conscience que la fermeture éclair descend. D’une manière concomitante, une bosse apparait sur le côté droit et prend progressivement du volume. La main de Giullio bouge dans sa poche. Debout devant la table de classe de Fabien, la braguette de Giullio se trouve au niveau des yeux de Fabien. Et ce que ce dernier prenait au départ pour un sous vêtement se  révèle bientôt comme une masse noire de poils pubiens. Giullio se dirige ensuite vers le tableau et demande à Fabien de venir écrire quelques mots en résumé de la leçon du jour. Fabien bande et ça se voit. Giullio le sait et bande aussi. Au moment où il passe la craie à Fabien, celle-ci tombe, Fabien se baisse pour la ramasser, Giullio se rapproche de lui et le nez de Fabien touche presque le contenu de la braguette maintenant complètement ouverte. Il lève les yeux et regarde Giullio. Celui-ci se retourne, baisse son pantalon jusqu’à la moitié des fesses, réinstalle sa chemise correctement, remonte son pantalon, installe sa ceinture et se retourne. Fabien est toujours baissé et voit devant lui une braguette bien remplie avec une bosse imposante. Je vois dit Giullio que tu es prêt à travailler sur ton identité sexuelle, nous le ferons au cours du week-end que nous devons passer ensemble prochainement. Bien sûr si tu es toujours d’accord, mais je n’en doute pas un seul instant. 

-7-

 

En rentrant chez lui le soir même, il apprend par sa mère qu’il est inscrit au cours de tennis près de l’immeuble et qu’il a rendez-vous demain après-midi, puisque c’est mercredi, avec le responsable. Il sera tout d’abord évalué et intègrera un cours dans la foulée. Le sport te fera du bien et te permettra en plus de connaître d’autres jeunes ayant la même passion renchérit-elle.

 

Voilà un calendrier qui se révèle plein d’intérêt se dit Fabien qui sourit de plus en plus à la vie. Et il a raison.

Le mercredi à 14 heures il est devant la porte du gymnase et attend le professeur. Une voiture de course arrive, se gare sur le parking et un homme de quarante ans environ eu sort et se dirige vers Fabien. Tu es sûrement Fabien demande-t-il. Fabien répond par l’affirmative et le professeur le conduit dans son bureau. Une discussion s’établit entre eux, sur les années de pratique du tennis, sur les performances acquises et sur les ambitions. Nous allons regarder tout cela en pratique dit le professeur, mets-toi en tenue, le vestiaire est juste à droite en sortant. Fabien a choisi un casier et son sac de sport ouvert commence à se changer. Il est en slip quand la porte s’ouvre et le professeur lui demande d’accélérer la cadence et qu’il l’attend sur le cours numéro un. Après quelques échanges, le professeur a évalué le niveau de Fabien et lui annonce qu’il fera partie d’un groupe de trois joueurs. L’entraînement a lieu tous les mercredis à seize heures et il faudra travailler encore plusieurs heures par semaine. Il verra cela avec Didier, son coach.

Fabien décide alors de rentrer chez lui et de revenir ensuite pour l’heure dite. Entre temps, il entreprend de faire un tour dans le quartier afin de repérer les lieux. Il n’y a pas beaucoup de magasin et un peu plus à l’ouest, il découvre l’existence d’un square coincé entre deux immeubles. Le trouvant encombré d’arbres, il va le visiter. Il marche alors dans les allées et ne rencontre, parmi les rares promeneurs, que des hommes d’un âge mûr qui le dévisagent un sourire aux lèvres. Méfions-nous des sourires pense t’il ! A un carrefour, il aperçoit une allée plus petite et aussi plus sombre que les autres. Il s’y engage en constatant qu’il commence à avoir un nœud à l’estomac et des frétillements dans le slip. Il aime cette sensation nouvelle pour lui et qui se reproduit de plus en plus souvent depuis son déménagement. L’allée est bien sombre et il est difficile de voir quelque chose de précis. Néanmoins à un endroit donné il décrypte un groupe d’hommes, peut-être sept ou huit, en cercle. Il s’arrête pour regarder plus attentivement et il pense, sans en être sûr, que ceux qui sont au premier plan ont le pantalon baissé jusqu’aux chevilles. L’un d’eux l’a vu. Il lui fait signe d’approcher. Fabien hésite, il fait malgré tout quelques pas vers eux mais pris par la peur ou autre chose, il rebrousse chemin et rentre directement chez lui.

Il est seul dans l’appartement, sa mère est sortie, son père travaille et il lui reste une demi-heure avant de retourner au gymnase. Alors il s’allonge sur son lit et repense aux événements de ces derniers jours. Il ferme les yeux et se met à bander. Une belle érection trop à l’étroit dans son slip. Alors il enlève son pantalon, retire son sous vêtement, et libère son sexe dur, appuyé sur son bas-ventre. Il voit sons gland humide, un liquide coule lentement. Fabien découvre les surprises de son corps, Fabien est à la découverte des sens. Lorsqu’il se rhabille, il est dans le même état et il enfile un jogging plus ample qui cachera, aux yeux de tous, sa belle érection.

De nouveau au gymnase, il fait la connaissance de son coach et des trois autres élèves. Il est surpris, il y a deux garçons et une fille. Tous semblent plus âgés que lui. En effet, il saura un peu plus tard dans la journée que les garçons ont chacun seize ans passés et que la fille vient juste d’avoir ses quinze ans. Le coach est un homme de vingt-cinq ans, bien de sa personne. Quand, dans le vestiaire, Fabien le voit en caleçon, il est impressionné. Mais au moment où, de dos, il le retire pour enfiler un slip de sport, il est médusé. Il a devant lui un homme musclé, à la fois dans la partie haute et la partie basse du corps. Son buste forme un trapèze, la taille est fine, les cuisses galbées et joliment formées, les mollets bien dessinés. Il admire ses petits poils frisés qui poussent dès le haut des cuisses jusqu’au bas des jambes. Ses fesses sont lisses et quand il se baisse pour mettre ses chaussettes de sport, Fabien aperçoit une raie poilue qui aussitôt le fait bander. Il se retourne aussitôt et enfile rapidement son short. Les deux autres garçons sont déjà prêts et attendent raquette à la main.

Emma, la fille du groupe plait bien à Fabien. Elle est énergique, dégourdie et pas du tout impressionnée par  les garçons. Lors du travail en binôme, elle se retrouve avec Fabien qui doit faire de nombreux efforts pour atteindre son niveau. Cette heure d’entrainement finit par l’éreinter. De retour dans les vestiaires, Fabien découvre une particularité : il existe deux sortes de douches, une collective et des individuelles. Ces dernières sont accessibles à la fois par le vestiaire des garçons et celui des filles. Quand une personne entre dans la douche et ferme sa porte avec le verrou, celui-ci condamne aussi l’autre porte. Génial pour gagner de la place se dit Fabien. Pendant qu’il découvrait les lieux, les deux garçons se sont dirigés vers la douche collective, il s’en est aperçu en entrant, lui dans une individuelle. Après avoir pris rendez-vous avec Emma pour un entrainement samedi après-midi, Fabien décide de rentrer chez lui en se demandant s’il allait passer ou non par le square.

 

-8-

 

 

Les jours suivants au collège, Franck reste distant et Fabien qui à chaque pause va aux toilettes ne le rencontre plus. Il se risque, en cours un matin, à lui demander la raison de son changement d’attitude. Franck met alors la main sur la cuisse de Fabien en lui disant : je t’expliquerai prochainement. Fabien est surpris par cette main dont il apprécie bien la chaleur. Il aimerait que cette main ne reste pas inerte. Alors, il entrouvre les jambes pour permettre à Franck de la glisser discrètement vers son genou. Franck sourit mais sa main ne glisse pas vers le genou, elle se dirige vers l’intérieur de la cuisse. Fabien ressent comme un électrochoc et fait un bon et un bruit qui surprend la classe entière. Franck retire sa main en lui disant « il ne faut pas avoir peur ». Fabien n’a pas peur, il bande fort.

Giullio prévient Fabien qu’il viendra le chercher pour le week-end d’immersion samedi vers dix heures. Ses parents sont prévenus et sont bien entendu d’accord. Un grand week-end pour toi dit Giullio et je crois qu’il est grand temps que je tienne ma promesse. Fabien est à la fois inquiet et impatient. Il sait bien qu’il a beaucoup à apprendre et que ce week-end sera primordial pour lui et qu’il restera à jamais gravé dans sa mémoire.


à suivre

 

 

 

 

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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