Partager l'article ! suite du précédent article ...Récit : QUI SUIS-JE , QUE SUIS-JE ? 2/2: à retrouver comme le précédent dans BISEX un coeur plus grand (25) ...
à retrouver comme le précédent dans BISEX un coeur plus grand (25)
. Marc a été violé par Stephane dans les toilettes.Résumé Au petit matin nous rentrions, ma copine et moi, nous coucher mais bien que des tonnes de questions occupassent mon cerveau et que mon anus fût toujours douloureux, je fus rassuré de sentir que ma copine me faisait tout l'effet désirable et je la contentai très honorablement comme il se doit un premier janvier... Étais-je gay ou hétéro? Ou les deux à la fois? Avais-je pris du plaisir, parce que j'en avais pris à me faire baiser comme une pute par une queue inconnue? Parce que c'était dans des conditions spéciales? Ou parce que tout simplement je trouvais ça bon de me faire sodomiser? Et puis, qu'allait-il se passer ensuite? Devais-je revoir mes amis homos? Aurais-je droit à de nouvelles aventures ? Est-ce que seulement j'en avais la volonté, l'envie profonde?
En fait, j'avais peur et, après l'amour, le sommeil fut long à venir. Peur non pas d'être devenu homo, mais peur que cette aventure ne se sache, que ces hommes ne la claironnent ici et là. Pourtant j'allais au moins revoir l'un d'eux, au rugby. Je ne me sentais pas bien parce que je ne savais pas ce qui allait se passer, ce qu'allait être mon avenir proche.
Comme je reprenais le boulot le mardi matin et que mon amie était toujours en vacances, elle décida de partir quelques jours chez sa mère, ne prévoyant que de rentrer le samedi suivant dans l'après-midi. Je me retrouvais donc seul dès le mardi soir et pour plusieurs raisons, je décidai de ne pas me rendre à l'entraînement ce soir-là.
Tout se passa normalement jusqu'au vendredi, jour de rugby. Je ne pouvais manquer à l'appel une fois de plus, je pris mon courage à deux mains et allai au stade. Quand je suis arrivé, mon camarade homo n'était pas encore là. Je commençais à me mettre en tenue quand il arriva à son tour, salua les gens présents et vint me saluer. J'avais du mal à le regarder en face, il était forcément au courant de tout. J'étais une fois de plus mal à l'aise en sa présence. Discrètement il me glissa un mot de billet que je dissimulai vite fait dans une poche de mon pantalon. Je craignais que quelqu'un n'ait vu ce petit manège mais apparemment, il n'en était rien.
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Tout l'entraînement je fus perturbé par ce mot. Que pouvait-il y avoir d'inscrit ? Tant mon esprit était perturbé que je craignais des menaces, un chantage...
suite du précédent article ... QUI SUIS-JE ,
QUE SUIS-JE ? 2/2
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Après la douche collective, je m'habillai rapidement, prétextant une reprise difficile pour ne pas suivre les autres au pub. Je me précipitai vers ma voiture afin de rentrer chez moi, je jetai mon sac sur le siège et, une boule au ventre, je dépliai le bout de papier pour y lire le contenu: "Si ça te dit, rendez-vous chez nous, immeuble 4bis, 2ème étage droite, lot le parc aux pins, après l'entraînement. Viens dans ton petit habit d'infirmière, tu ne le regretteras pas." Signé Jacques. Il y avait un post-scriptum plus pernicieux: "Ce n'est pas la peine de mettre tes faux seins et ton string..."
Ce fut comme une explosion en moi. C'était un rendez-vous. Qu'allait-il se passer ? Probablement que si je n'y allais pas, les deux hommes auraient compris et m'auraient laissé en paix, ou alors me traqueraient-ils ? Si je me soumets à leurs désir, alors peut-être aurais-je enfin les réponses à toutes mes questions. Je pris une décision folle : je décidai de jouer mon avenir sexuel proche à pile ou face. Pile, je reste tranquillement chez moi, face... Je prends une pièce, la jette, elle retombe sur face... Aujourd'hui je me demande si je n'aurais pas passé outre un tirage au sort contraire. Je me sentais attiré par le "mal" et l'interdit sans y rien pouvoir. A ce moment j'imaginai poser mes conditions, exiger d'entrer dans un rôle actif dans l'échange, prendre une revanche sur Stéphane qui m'avait sauvagement baisé dans les sanitaires.
Toutes résolutions prises, je gare le voiture au pied de l'immeuble en question, je pénètre dans le hall et monte au deuxième étage. En prenant soin de ne pas allumer la lumière. Déjà légèrement maquillé, je me déshabille, enfile la blouse, les bas, le porte-jarretelles et les faux pendants. Je range mes habits dans le sac que j'ai emmené avec moi et, prenant une bonne bouffée d'oxygène, je sonne à l'appartement des deux hommes, soulagé de ne pas avoir été surpris en train de me travestir dans l'escalier...je suis bizarrement essouflé, mon coeur menace de défoncer ma cage thoracique, le sang me bat aux tempes. Quel désordre ! Je ne me reconnais plus mais je m'en fous. Il doit bien se passer trente secondes avant que l'on ne m'ouvre la porte, un laps de temps qui me paraît être une éternité. C'est Jacques qui m'ouvre, il est nu et ne porte qu'une serviette autour de la taille. Maintenant c'est trop tard, même si je le voulais, je ne pourrais plus faire marche arrière.
À l'invitation du garçon, je pénètre dans le hall de l'appartement. Il me plaque violemment contre le mur et s'offre avec vigueur un baiser auquel je ne peux répondre tant je suis surpris. Sa langue pénétre ma bouche et quand elle rentra en contact avec la mienne, j'eus l'impression d'être pris d'une vague de sueur, j'entrais en transe. Je ne saurais dire combien de temps a duré ce baiser et surtout je me demande bien quelle fut l'impression que je laissais à Jacques du fait de ma passivité dans cette scène. La réponse n'allait pas tarder à venir...
À peine la porte de son appartement refermée, Jacques me projeta sans ménagement sur le canapé. Un peu plus préparé à recevoir un nouvel assaut de sa part et surtout bien décidé à m'abandonner totalement pour profiter au mieux de la situation, car c'est certain, je voulais baiser avec lui, j'accueillis avec envie et passion la langue du garçon dans ma bouche. Plus nos organes s'entremêlaient, plus notre salive se mélangeait et plus je sentais monter en moi un désir frénétique. J'avais l'impression que mon bas-ventre était rempli de millions de fourmis qui courraient dans tout les sens. Mes jambes étaient flageolantes. Je sentais des gouttes de sueur m'envahir le corps. Mon cerveau ne répondait plus, j'étais en train de me perdre corps et âmes, soumis par le pouvoir dévastateur que cet homme exerçait sur moi.
À partir de ce moment, tout est allé très vite. Sans que je m'en sois rendu compte, nous étions allongés sur un tapis jonchant le sol. Mon sexe était si dur qu'il me faisait mal. Jacques s'écarta un peu de moi, il s'agenouilla au niveau de ma tête et, s'aidant d'une main qu'il avait placée sur ma nuque, enfonça son sexe dans ma bouche après s'être débarrassé de sa serviette. Son sexe était énorme et bandé. Sans aucun complexe de débutant, je laissais mes lèvres monter et descendre le long de son pieu, usant de ma langue pour stimuler son gland que j'entourais goulûment. Sans arrière-pensée, sans appréhension, totalement libéré, j'essayais de donner à cet homme le maximum de plaisir, tentant de reproduire ce que ma copine me faisait quand elle me suçait. Avec expérience, il profitait de la situation pour enduire le contour de mon anus d'un gel lubrifiant. La sensation de ce produit froid sur une partie aussi intime de mon corps réveilla en moi un courant de frissons qui, me faisant perdre tout contrôle de moi-même, me stoppa dans la fellation que je lui prodiguais. Sentant bien ce qui m'arrivait, il m'attrapa par les cheveux pour m'obliger à reprendre mon activité. Et lui, il continuait, avec ses doigts à parcourir mon entre fesses. J'avais perdu toute notion de bien, de mal, de morale... rien ne comptait. Je me sentais comme sur un nuage, détendu, prêt à profiter totalement de l'instant, je me sentais libéré.
Jacques, qui s'était montré paternaliste jusque là, entreprit d'accélérer le rapport, impatient qu'il devait être de me pénétrer, moi, dont l' orifice encore étroit aurait probablement excité bon nombre d'hommes alors. Il commença par enfoncer délicatement un doigt dans mon anus. De ma bouche alors libérée, je laissais sortir un gémissement de plaisir, comme un soupir de soulagement d'arriver si près du but. Cambrant les reins, je voulais permettre à mon amant de profiter au mieux de mon cul. Accélérant peu à peu le mouvement, il finit par introduire un second doigt. Toujours avec délicatesse, il s'évertuait de me dilater l'anus pour faciliter son entreprise à venir. N'y tenant plus et sentant un plaisir immense m'envahir, je suppliais Jacques de me pénétrer au plus profond de mes entrailles. Devant mon insistance, il s'amusait encore plus à me faire languir. Il me caressait les fesses et les couilles de sa main libre, il me pénétrait toujours plus vigoureusement de ses deux doigts et moi, à quatre pattes sur le tapis, la blouse remontée sur mes reins et découvrant mon accoutrement de salope, j'en voulais davantage.
C'est à ce moment qu'est apparu mon philosophe grec... Il était environ 23 heures quand il se présenta à l'entrée du salon. Un homme qui n'avait physiquement rien à voir avec Jacques. Dans un style plus "fier de son physique", il étalait sa musculature à mes yeux surpris, comme s'il voulait faire preuve de sa virilité. Si mon amant était à peu près de la même stature que moi, Stéphane le concubin de Jacques, devait me faire presque deux fois au point de vue du gabarit et de l'âge. De prime abord, il ne m'attira guère. Son côté "regardez-moi" le rendait presque détestable à ma vue. De fait, je ne comprendrai jamais comment j'ai pu me faire baiser par ce type dans les toilettes le soir du nouvel an.
Mais bientôt Jacques me précisa que j'allais me faire baiser par son copain. Déçu, je ne sus quoi répondre. Pendant une demi-minute, je restai là, sans bouger. Sans savoir pourquoi je sentais une fois encore les événements m'échapper. De nouveau, je ne contrôlais plus rien, comme cette fameuse nuit de la St Sylvestre où je n'avais pas trouvé la force de réagir. Jacques s'installa à côté de moi, probablement pour me mettre en confiance, il me caressait. Passant sa main sous ma blouse, il glissait ses doigts longs et fins sur ma peau. Je m'abandonnais totalement à ses caresses, oubliant même que nous n'étions pas seuls. Du bout de ses doigts, il insistait maintenant sur mes tétons, les tordant dans tous les sens, les tirant comme pour me les arracher. Sa langue faisait des ravages dans mon cou, sur ma joue ou encore sur le lobe de mon oreille. De temps en temps seulement, elle plongeait furtivement dans ma bouche, déclenchant en moi des tressaillements de plaisir.
Sa main experte s'occupait ensuite de la partie inférieure de mon corps. Persuadé que je ne pouvais échapper aux désirs des deux hommes, je me convainquis de retirer le maximum de plaisir de la situation. Peu à peu, ma queue gonflait de désir. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, je me retrouvais entièrement sous le contrôle de Jacques. La présence de Stéphane qui ne perdait pas une miette du spectacle, ajoutait à mon excitation. Je ne me souciais plus que des joies à venir.
Pour la première fois, le garçon posait sa main sur mon sexe. Ce geste suffit à m'achever, je languissais maintenant de sentir Stéphane me prendre là, au milieu de ce salon sous le regard de Jacques, mon témoin cynique. Mais ce n'était pas l'intention de mes deux amants. Les deux hommes me relevèrent et me conduisirent tout droit vers une des chambres. En marchant sur mes talons, l'anus déjà bien ouvert, je ne pouvais m'empêcher d'onduler du bassin, ce que semblaient apprécier les deux homos. Comme je pensais que j'allais faire l'amour avec Jacques et Stéphane, je commençais à chercher d'une main la bite du premier sous son pantalon. Il repoussa ma tentative et m'allongea sur le lit.
Pendant ce temps, le second se déshabillait. Quand monsieur muscle s'installa à côté de moi, Jacques se retira de la scène, s'installant confortablement sur le sofa qui, avec le lit, composaient le décor de la chambre. Il m'offrait son copain. Je découvris alors la queue splendide de celui à qui je me savais dorénavant promis. Je n'en avais jamais vu d'aussi bien dessinée, elle était encore plus grosse que j'aurais pu l'imaginer et je comprenais les douleurs insistantes ressenties après mon terrible dépucelage. Sa plastique parfaite s'ajoutait à la taille de cette queue que je n'avais pu voir dans les toilettes : longue et assez large, elle avait de quoi me donner l'impression d'une nouvelle première fois.
Je regardais les doigts de cet inconnu dérouler délicatement le préservatif. Combien j'aurais aimé pouvoir caresser ce membre encore nu. Mes mains s'aventurèrent à explorer la surface de ce corps. La texture de la peau était d'une douceur incroyable, et tellement ferme. Je visitais la cambrure de ses reins, je m'attardais sur ses fesses alors que mon regard s'arrêta sur Jacques. Le spectacle le ravissait et sa bite était aussi raide que la mienne. J'imagine très bien qu'il aurait souhaité être à ma place mais il m'offrait ce plaisir.
Quand cette masse imposante s'est couchée sur moi, j'ai pu sentir le parfum de sa peau m'envahir. L'idée de me faire défoncer par une queue énorme et que cela se passe pour la première fois sous le regard d'une tierce personne me fit alors entrer en transe. D'un coup, mes lèvres et ma langue se mirent à parcourir le corps de mon nouvel amant, mes mains se firent plus pressantes, au point de carrément lui enfoncer mes ongles. Je redevenais comme fou. Offrant mon corps et mon âme à cet homme, il me positionna pour une première pénétration. La silhouette inactive de Jacques vint s'asseoir sur le lit. Je pouvais sentir de concert les mains de l'un m'écarter les fesses et celles de l'autre me parcourir le dos le long de ma colonne vertébrale. Mon assaillant ne fit pas de détail. À peine avait-il présenté son pieu à l'entrée de mon cul qu'il me bourra sans ménagement.
Les premiers allers-retours se firent dans la douleur. J'étouffais mes cris dans la couette qui recouvrait le lit. Jacques savait y faire, il positionna ses mains sur mes fesses afin de mieux dilater mon anus et versa du lubrifiant au passage de la queue. Quand il sentit que cela se passait mieux pour moi, il reprit ses caresses. Laissant le plaisir m'envahir, je me ressaisis et me cambrant au maximum, j'essayais de permettre à cette masse de muscle de s'enfoncer encore plus en moi. Au fil des coups de boutoir, je devenais hystérique, je tentais de trouver du regard le visage de Jacques afin de m'assurer qu'il appréciait le spectacle d'une petite chienne d'infirmière se faisant bourrer par un mâle imposant. Stéphane me retourna maintes fois, il m'initia à de nouvelles positions, essayant à chaque fois de me baiser de plus en plus fort.
À un moment, il se retrouva sur le dos, me laissant le droit d'imposer mon rythme. Je ralentissais la cadence pour pouvoir sentir au mieux son énorme bite me déchirer le cul. Jacques se plaça devant moi et je pris son sexe dans ma bouche, le suçant avidement. Apparemment cela ne convenait pas à celui qui avait pris possession de mon intimité. Il décida de reprendre les événements à son compte. Je me retrouvai à genoux, accoudé sur le sofa. Je rellevai mon cul le plus possible pour bien lui offrir mon trou devenu béant. Fléchissant les jambes, il m'enfonce son engin d'un seul coup. Il me pénètre si puissamment que je peux sentir son gland frapper dans mon ventre. Il me déchire tant que j'ai l'impression qu'il va m'ouvrir en deux. Je hurle de plaisir, je ne vois plus rien, mes yeux sont remplis de larmes. Jacques, assis à côté de moi, ne peut plus contrôler son excitation et éjacule par de longues saccades sur mon visage. Le contact du sperme provoque en moi un orgasme si violent que je manque perdre connaissance. Stéphane jouit à son tour dans un cri qui déchire la nuit et s'affale sur moi. Sous son poids je m'écroule et reste couché par terre, immobile, absent... Je crois que j'ai perdu connaissance quelques instants. Quand je retrouve ma lucidité, Stéphane est enfoncé dans le sofa à côté de moi, il semble s'être assoupi. Son sexe débandé a gardé de belles proportions. Dans la violence et la fougue des ébats qui m'ont conduit à l'orgasme, je n'ai pas remarqué que j'avais perdu ma blouse. De mon travestissement, il ne me reste plus que mes escarpins, mes bas et le porte-jarretelles. De la partie de baise qui vient de se terminer, je sens le sperme de Jacques qui depuis ma joue coule dans mon cou. Mais ce dernier ne semble pas se satisfaire de ce qui vient de se passer.
La queue à nouveau bien raide, il m'oblige à me mettre en levrette, je sens que je vais avoir droit à un nouvel assaut et je ne peux que m'en réjouir. Jacques présente enfin son sexe à l'entrée de mon cul et commence, cette fois lentement, à l'enfoncer en moi. Comme il ne s'agit plus du mandrin impressionnant de Stéphane et que je suis bien dilaté maintenant, je ne ressens plus aucune douleur mais rien que du plaisir à me sentir ainsi envahi. À peine entré de moitié, Jacques m'attrape solidement par les hanches et, m'assurant au creux de l'oreille que j'allais aimer, donne un tel coup de reins que je crus que mon anus allait éclater. Pourtant, une fois au fond de moi, alors que je sentais le contact de ses testicules sur mon entrejambe, j'entrai en extase. C'était du délire. Il n'y avait plus rien autour de moi qu'un voile blanc. Mes yeux se remplirent de larmes, de larmes de bonheur. Mon ventre était en feu et ma tête sur le point d'éclater.
Après quelques va-et-vient seulement, j'eus un orgasme si fort que je ne pouvais rester à quatre pattes. Mes muscles étaient devenus du coton. Jacques m'installa sur le canapé. Là, couché sur le dos, je faisais face à l'homme qui me possédait. Il observait sur mon visage les effets de son intense prise de possession. Cette nouvelle position me permettait d'écarter encore plus les jambes et il en profita pour me pénétrer plus en profondeur. La sensation était extraordinaire. Il ne me fallut pas bien longtemps pour jouir à nouveau, ce qui sortit Stéphane de sa torpeur. Mon partenaire de jeu s'extirpa alors de mes entrailles et il macula par de long jets la peau blanche mon ventre tout chaud. Stéphane, assis à côté de moi, s'amusa de ce nouveau spectacle dont il ne semblait pas vouloir faire partie cette fois. Il portait sur ma personne un regard de vainqueur. Mes amants savaient qu'ils venaient d'achever de me 'tourner" en gay. Ils pouvaient triompher. Ressentaient-ils un sentiment de puissance ou de l'amitié, de l'affection ?
De mon côté, je redescendais lentement de ce foutu septième ciel vers lequel ils m'avaient propulsé. J'en avais oublié mon sexe encore en érection. Bien que n'en ressentant pas un grand besoin, je me masturbais presque machinalement. Je n'allais pas jusqu'au bout de mon acte, peut-être n'avais-je pas envie de connaître une jouissance nullement pareille à celles que je venais de découvrir et ainsi me décevoir moi-même ?
Une douche s'imposait. L'eau chaude, presque brûlante me parcourait le corps. Je me lavais juste par hygiène car en aucun cas je ne me sentais sale. Je ne m'étais jamais senti aussi insouciant, aussi bien dans mon corps. Stéphane me rejoignit sous la douche, qui était bien assez grande pour tous, bientôt suivi par Jacques. Ils avaient compris dès le premier regard qu'ils ne me laissaient pas indifférent et qu'ils auraient tôt fait de me baiser de nouveau.
Je ne dus pas attendre bien longtemps pour que mes amants repassent à l'action. Afin de les remercier de ce qu'ils m'avaient fait, je posai sur leurs lèvres un petit baiser. Profitant de l'aubaine, il me fourrèrent chacun à leur tour leur langue dans ma bouche. Tout en nous embrassant avec vigueur tous les trois, nos mains se mirent alors à caresser nos corps respectifs. Ils se présentaient toujours plus dominateurs et j'aimais à me sentir sous le pouvoir de ces garçons. Comme cela me paraissait sécurisant ! Aurais-je pu avoir des raisons de craindre quelque chose?
Des mains se posèrent finalement sur mes épaules et, d'une légère pression, elles m'invitèrent à m'agenouiller. Ce que je fis sans vraiment opposer de résistance. Leurs intentions ne faisaient aucun doute et l'idée de pouvoir leur rendre le plaisir qu'ils m'avaient donné, m'excitait beaucoup. Je m'appliquai à leur lécher le sexe. Prenant tour à tour à pleine bouche celui de Jacques puis celui de Stéphane, je les faisais ressortir entièrement pour permettre à ma langue de s'attarder sur leur gland. Mes travaux leur plaisaient. Je devais être relativement doué pour les pipes. Adossés au mur carrelé de la douche, ils se perdaient dans de longs gémissements. À les entendre ainsi s'extasier, je ne pus que machinalement accélérer le mouvement. C'était bon, pour eux et pour moi. Non pas que leurs sexes avaient un goût particulier mais je m'aperçus que je prenais du plaisir à faire jouir un garçon avec ma bouche ou avec mon cul. Bientôt les doigts de Jacques se crispèrent dans ma chevelure, je sentis sa bite se raidir d'un coup. Je l'enfonçai profondément dans ma gorge et je pus sentir une première saccade de sperme se répandre sur ma langue. Il m'obligea à lui libérer son dard et finit de jouir sur mon visage. Je pouvais alors sentir son sperme couler sur mes joues, mon menton et mon front, mais aussi dans ma gorge.
Abandonnant l'homme à sa jouissance, je suçais maintenant la sexe volumineux de Stéphane qui ne tarda pas à déverser son sperme épais dans ma bouche. Comme je ne pouvais avaler ce flot abondant, une partie coula sur mon menton et glissa dans mon cou. Jamais l'impression d'avoir été souillé, humilié ne m'était apparue si forte. L'idée d'être devenu un objet de plaisir me fit tant perdre la tête que je jouis instantanément, déversant mon liquide séminal à leurs pieds. Je continuai quelques instants à leur lécher leur membre bienfaiteur, tentant de récupérer les dernières gouttes dont je me délectais. Je me découvrais sous un nouvel angle qui me plaisait énormément, même si avant cela, je n'aurais jamais pu imaginer être capable d'aller si loin... J'étais incroyablement bien dans ma peau.
On se dit au-revoir sans manières. L'amour fut bien absent de cette rencontre.
Peu après je rentrai chez moi, me couchai et m'endormis rapidement.
Tout me paraissait alors si beau. Pourtant au réveil le lendemain ce n'était plus le même refrain. Dans ma tête était né un sentiment de doute et de honte. Qu'est-ce que j'étais devenu ? Un bisexuel, un hétéro, un homo, un travesti? "Qui suis-je?" Je doutais même d'avoir pris du plaisir la veille, et pourtant... Quand je suis parti de chez ces deux hommes, tout était si simple et ce matin tout est si compliqué.
Dans l'après-midi, ma copine est rentrée de chez sa mère. Elle me trouvait fatigué sans se soucier plus que ça de moi. Plus tard, nous avons fait l'amour et alors je me suis senti plus hétérosexuel que jamais
à lui donner le maximum de plaisir. Décidément, j'avais bien du mal à me trouver une identité...
Depuis cette extraordinaire nuit de plaisir homo, ma vie a bien changé. Moi premièrement, je ne suis le même homme. J'ai arrêté le sport pour éviter de rencontrer mes deux amants de passage et afin de tenter de m'affirmer dans ma vie d'hétéro. Mais hélas, je me sentais de plus en plus à l'étroit dans ma peau. Mon comportement changea aussi, je devins plus bougon, aigri par la vie. Peu de choses m'intéressaient, je n'avais goût à rien, sans être non plus tomber en dépression. Non, je devenais un mollasson avec une vie tristounette.
Alors ce qui devait arriver arriva et je me retrouvai célibataire à la sortie de l'hiver. Devant ma décomposition en cours, ma copine avec qui je faisais de moins en moins l'amour, prit un amant, mena une double vie durant quelques temps et, lasse de mes sautes d'humeurs, finit par m'abandonner, pour une meilleure vie sûrement.
Bref le printemps arrivé j'étais seul, sans savoir qui j'étais. Mais moi aussi mon attitude commençait à me déplaire. Je réunis tout mon courage pour rebondir! Je commençais par décider de reprendre le sport, ça me permettrait au moins de voir du monde. Puis je fis du rangement chez moi. Je triais, nettoyais et rangeais tout de A à Z. Je courus les magasins pour renouveler ma garde-robe, et pour couronner le tout, un petit passage chez le coiffeur. J'étais tout beau, tout neuf, je recommençais à vivre pleinement et surtout, j'étais bien décidé à profiter de la vie quoi qu'il m'arrive, de prendre les choses comme elles viendraient et de foncer en avant sans me poser de question.
Hétéro, homo, bi, peu importe. Ce qui compte c'est le plaisir.
Pour mon entraînement de reprise, l'absence de Jacques me chagrina un peu. Peut-être avait-il arrêté, avait-il quitté la ville avec con concubin ? Il n'en était rien. Le vendredi suivant, il était bien là. Ma présence le fit sourire. On se salua, discuta comme si de rien n'était.
Après l'effort, le réconfort. Nous nous retrouvâmes au pub habituel. Bière, discussion, franche rigolade... Je surpris même Jacques en train de draguer la serveuse !
Mon rêve d'aujourd'hui est de trouver une compagne à laquelle je n'aurais pas besoin de mentir. L'idéal serait qu'elle-même aime les filles autant que les garçons. Libérés de toutes ces stupides contraintes et préjugés nous vivrions chacun très heureux et pourrions partager nos amants et amantes.
J'ai mis une annonce sur Vivastreet. J'attends une, des réponses positives...Que pensez-vous de mon projet ?
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