Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
A MORT LE SENTIMENT DE JALOUSIE ! si vous prenez connaissance des idées qu'il défendait, vous constatez 1°) que le monde est allé et qu'on va dans ce sens : individualisme, abaissement des tabous.
2°) mais ces idées il faut plus d'audace pour les mettre en oeuvre.
A mon avis ça vient.
classé dans REFLEXIONS
Emile Armand by Ryan Neal
dès 1914
« Ce qui importe, c'est de défendre l'individu contre “l'Homme”, l'indécrottable suiveur, l'incurable superficiel, l'éternel grégaire. » (L'Unique, no 34, novembre 1948)
Une autre façon de voir la vie sociale
« Chaque homme ou femme disposant de sa vie sexuelle, et ce sans restrictions ni réserves, il ne peut y exister théoriquement de jalousie. Pratiquement, cependant, l'absence de jalousie ne se réalise qu'à condition que l'atmosphère éthique qui baigne ce milieu soit révolutionnaire, quant à la conception de la liberté de l'amour. » (La révolution sexuelle et la camaraderie amoureuse, 1934)
Une sexualité libre et non stop
« La camaraderie qui n'inclut pas les manifestations amoureuses est une camaraderie tronquée. L'hospitalité d'où est absente le sexualisme est mutilée. » (Lettre à A. Colomer, 1925)
Un ancien (hétéro "forcené" d'ailleurs lol) me confiait qu'à la fin de ses conférences ou meetings itinérants, Emile Armand demandait l'hospitalité à ses auditeurs. Beaucoup le savaient et s'y attendaient. Aussi quand la fin arrivait ils quittaient la salle. En effet, en application de ses idées, Emile Armand entendait que le camarade qui l'invitait partage sa compagne pour la nuit... Et, même s'il y en avait peu, il y en avait quand même qui acceptaient.
Dans un prochain article, Emile Armand et sa position sur l'homosexualité dès 1931 .
Mi-octobre, Nick, un étudiant de première année de la Kennesaw State University, à une trentaine de kilomètres au nord d'Atlanta, en Georgie, a été mis à la porte de chez lui après que son père et sa belle-mère ont découvert qu'il est bisexuel. Steve Bevers, le gendre d'une collègue de Nick, a accueilli chez lui le jeune homme de 18 ans et a lancé une souscription pour l'aider à s'installer dans son propre appartement et à s'acheter une voiture pour aller à l'université.
L'initiative a connu un grand succès puisque près de 800 personnes ont contribué à réunir environ 26000 dollars (19000 euros). Une somme d'autant plus essentielle que les parents de Nick ont confisqué l'argent qu'il avait mis de côté en travaillant dans un supermarché. Son abonnement téléphonique (qu'il payait lui-même) a été coupé, sa voiture (dont il remboursait l'emprunt) lui a été retirée. Pour récupérer quelques vêtements et ses affaires de cours, Nick a dû faire appel à la police.
«Quand j'ai appris ce qui était arrivé à Nick, j'étais sidéré, a déclaré Steve au Huffington Post. Je ne pouvais pas comprendre comment un parent pouvait agir de la sorte. Même si je suis sûr que chacun.e a sa version de l'histoire, j'étais juste abasourdi. Blessé. La première chose que j'ai demandé, c'est "Est-ce qu'il a un endroit où aller? Est-ce qu'il a de l'argent?"».
Sur la page GoFundMe créée pour récolter l'argent, Steve explique que le pire pour Nick, c'est cette impression que «les personnes censées l'aimer et le protéger quoi qu'il arrive lui ont tourné le dos et se fichent de savoir où il dort, ou comment il va se nourrir. Nous faisons en sorte que Nick se sente aimé, même par des étrangèr.e.s. Que les actions horribles de certaines personnes ne suffiront pas à l'arrêter, et qu'avec l'aide de gens un peu partout, il s'en sortira.»
Nick a publié deux vidéos pour remercier celles et ceux qui l'aident. Dans la première, il raconte son histoire: «Tout a commencé quand ma belle-mère a entendu dire que j'étais bisexuel. Je ne sais pas qui lui a donné cette information, ce n'était pas moi. Elle n'a pas aimé ça et mon père non plus. Ils m'ont dit des trucs très vulgaires et affreux.»
Dans la seconde, il donne des nouvelles de l'université (il est bien entouré, bien conseillé, pourrait obtenir un logement sur le campus, réussit à maintenir ses notes à niveau…), explique qu'un ami de la famille Bevers lui a offert une voiture, et qu'il va donc pouvoir utiliser une partie de l'argent économisé pour payer l'université.
Si le lecteur ne s'affiche pas, cliquez sur Nick
Si le lecteur ne s'affiche pas, cliquez sur Nick2
Via Towleroad.
|
Publié par Judith Silberfeld
Cofondatrice et rédactrice en chef de Yagg.
|
PHOTO SERIES "roman photo"
<!-- counter(current) --> personne(s) sur ce blog