DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS

Lundi 5 septembre 1 05 /09 /Sep 06:34

-"voilà, c'est dingue! j'm sucer! " -" mais c'est pas grave ! et tu as attendu d'avoir 40 ans pour le savoir ?/ -"toi ! au lieu de me plaindre de tout ce temps perdu  tu te fous de moi ?/-" non pas du tout : ta vie aurait pu être toute autre/ -"mais non je revendique qu'on puisse aimer avoir des relations avec des hommes sans être pédé"

      [  Ce quarantenaire intranquille veut faire un tour dans un sauna gay  malgré le fait qu'il ne soit pas particulièrement pédé. Anecdotique, hélas parce qu'au sauna gay c'est pas écrit là sur le front qu'on est hétéro et les dark-rooms gomment encore plus le différences s'il y en a. ]

intimidé :         
« J’y vais ou pas ? Bientôt vingt minutes que je fais les cent pas devant le sauna. Après ces deux types là j’me lance ! et merde, c’est qui ces gonzesses, pourquoi elles me matent ? Si j’y vais maintenant, elles vont me cramer c’est sûr …
Bon j’attends… »
       A distance respectable : je veux pas qu’on me prenne pour un pédé. Je crève de trouille qu’au moment où je rentre ou quand j’en sors je croise un de mes potes.
Comment lui expliquer ? « heu voilà je suis pas pédé hein, mais le sauna c’est bon pour la peau ! » Hyper crédible. Grillé à vie après, plus de potes, les rires dans mon dos, les vannes, les meufs qui ricanent…le cauchemar.
Pire, si je croise ma femme avec un de mes deux gosses…j’aime ma femme.
Mais là j’ai envie de sucer un mec.
Comme plus de la moitié des mecs, j’ai eu mes premières expériences de cul avec un pote. Plus de la moitié des mecs ouais, mais combien l’avouent ou se l’avouent à eux même ? On avait commencé par se branler l’un l’autre pour voir comment ça fait avec une autre main. On était pas bien vieux, dans les quatorze ans, de petites queues nerveuses et pas beaucoup de poils, on avait des peaux de filles. Beaucoup s’arrêtent à ce stade, la branlette mutuelle. On s’est pas arrêté là, on s’est sucés un paquet de fois. On avait honte, mais on recommençait. On s’est enculé une fois, on a pas aimé. D’abord j’ai eu mal. On préférait se sucer. Ça a duré un été. L’été d’après mon pote est venu me voir catastrophé en me disant : « on est des pédés, on est des pédés ! ». Du coup on a arrêté hein, on voulait pas devenir des pédés.
Quand j’ai été voir mon premier porno, dans un de ces cinés glauques qu’il y avait à l’époque sur les Grands Boulevards (un porno des seventies, les meufs avaient de ces tabliers de sapeurs !) en me noircissant le duvet sous le nez pour tricher sur mon âge, un mec se branlait à coté de moi. Il me faisait du genou, ça m’a troublé, j’ai eu envie de le sucer, mais j’ai pas osé.
Depuis, plus rien.
Je fantasme, j’ai envie de sauter le pas.
Je veux pas tromper ma femme, niveau cul on se débrouille tous deux. C’est plus la baise majestueuse des débuts mais bon.

« Tiens après ce couple là je fonce ! merde non j’y arrive pas… »

Si, j’y suis arrivé. Le connard en caisse me demande : « serviette ou peignoir ? » va pour le peignoir. Dépêche toi ducon, il y a toute une rue qui me mate derrière, ma famille, mes amis et les potes du boulot. Evidemment il met deux jours à me rendre la monnaie avant que je ne me rue dans la pénombre d’un escalier qui descend. J’y suis.
En bas de l’escalier, les vestiaires. N’ayons l’air de rien. Je suis sûr qu’ils savent que je suis pas pédé. Ils vont se foutre de ma gueule. Qu’est-ce que je fous là bordel, j’ai envie de me casser. Je me désape vite fait et je roule mes fringues en boule dans le casier.
Allons faire un tour. Il fait sombre, des mecs déambulent. Ce n’est pas un sauna, c’est un hammam. Bon. Je monte à l’étage, des boxes dans un des murs, des portes fermées, d’autres ouvertes avec des mecs seuls qui attendent. Il y en a un le cul en l’air et la gueule dans un coussin, son ventre pend, je suis pas sur qu’il trouve à se faire baiser celui là. Ça sent l’homme, genre vestiaire de sport, avec l’arrière goût de désinfectant. Je trouve ensuite deux pièces avec des matelas, des mecs baisent et d’autres matent, en s’astiquant d’un air ennuyé. L’ambiance est franchement glauque, personne ne parle. On entend juste des soupirs, des halètements, et le « shlak, shlak » d’une paire de couilles qui claque sur un cul ferme.
Je redescends vers le hammam, j’accroche mon peignoir élimé à une patère et je rentre dans la pièce. La chaleur me saute à la gueule mais l’humidité de l’air rend la chose agréable. Le hammam est presque désert, il y a juste un p’tit mec malingre assis dans un coin. Je reste debout, je tourne le robinet d’une douche et prends un jet d’eau glacé qui me cingle. Avec la vapeur on y voit vraiment quedalle.

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Je reste me baigner un instant dans la vapeur, je ferme les yeux, ça me détend grave. Quand je veux rallumer la douche, je vois la main du p’tit mec s’avancer. Il me caresse les couilles et commence à me branler. Je bande. Si ça se trouve je suis vraiment pédé. On se tripote un moment mais bon, je suis pas venu au péril de ma réputation pour un frotti-frotta. Je l’entraîne dans un box isolé. Je lui tends une capote, il s’assoit sur une banquette et la met. Il a une toute petite bite, je repense à celle de mon pote d’enfance. Putain ce que j’ai envie de le sucer. Je m’agenouille devant lui et j’engloutis sa bite. Mauvaise idée la capote lubrifiée, le goût est dégueulasse, j’ai l’impression de sucer un truc en plastoc, c’est naze. Je m’applique. Au bout d’un moment j’oublie la capote, mais ce con me dit « attends ! » et décharge dans ma bouche avec un couinement de goret. Je l’ai pas sucé plus de trois minutes.

 

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Je me lève, et je le laisse avec sa capote pleine à la main. Quel con, tu parles d’un plan foireux. Je monte vers les salles du haut. Une des salles est déserte à part un mec qui s’emmerde. Genre beau mec, musclé, le torse épais et une gueule sympa. Je m’approche et je m’assois à coté de lui. Bon et maintenant, qu’est ce que je suis sensé faire putain ? J’ose même pas le regarder. Je sens qu’il me regarde, je suis sur qu’il sait que je suis hétéro, je vais me faire jeter. Je lève la tête vers lui, il sourit. Ok, on se détend. Je tends une main vers son torse, je le caresse. Hormis l’épisode foireux de tout à l’heure, c’est la première fois que je caresse un homme. Sa peau est ferme, c’est pas désagréable. Je descends vers son ventre, j’effleure son sexe. Je me précipite pas comme avec l’autre, je veux profiter des sensations, savoir ce que j’éprouve vraiment. Si je suis franchement devenu homo autant pas rater cette expérience là. Finalement c’est comme avec une femme, on se découvre un moment et le désir monte.      

J’approche mes lèvres de son ventre, puis de sa queue, il bande franchement là. Merde c’est gros. J’y goûte du bout des lèvres, puis je le prends dans ma bouche. C’est bon. Je monte et je descend, en accompagnant le mouvement de la main (comme ma femme quand elle me suce). J’ai peur du sida, je me rappelle plus si on peut le choper en suçant jusqu’au bout. Faut que je lui mette une capote. Je continue un instant puis je stoppe et je sors la capote, je le regarde et il acquiesce en souriant. Merde pas de quiproquo mon gars, c’est pas avec un chibre pareil que tu vas me faire le cul hein ? Je lui enfile la capote et j’y retourne. Ça dure un moment. Je comprends ma femme quand elle me dit qu’elle chope des crampes à la mâchoire, merde ça tire à force. Mais je m’applique encore, je veux aller jusqu’au bout, je veux le faire jouir. Au moment où il m’agrippe la nuque, je sais que ça va venir, je sens sous mes doigts sa bite gorgée de sang se gonfler encore, j’appuie sous ses couilles sur la veine pour le sentir encore plus, j’adore sentir cette montée du plaisir. Quand il décharge enfin sans que j’en sente grand-chose à part sa queue qui palpite, je suis envahi d’un sentiment intense de joie égoïste. Je l’ai fait putain ! Je l’ai fait !

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On discute 3 minutes de tout et de rien, je lui dis que je suis hétéro, il me dit que je suce bien pour un hétéro, ah bon c’est pas écrit sur ma gueule ? On fume une clope en silence, un sourire et chacun repart de son coté.
Dans le métro pour rentrer at home, j’ai des milliards de questions dans la tête qui se résument à une seule. Je suis pédé ou pas ? Quand j’arrive chez moi, que les mouflets m’agrippent les jambes et que ma femme m’embrasse comme d ‘habitude, j’ai pas trouvé de réponse. Plus tard, allongé à coté d’elle, je me refais le film, je me repose les questions, je pense à la trouille que j’aurais si quelqu’un le savait, je pense à toutes ces vannes qu’on balance sur les pédés, ce conditionnement qu’on a depuis l’enfance à exécrer l’homosexualité. C’est simple, je peux en parler à personne. En même temps je sais que j’aime les femmes, leurs corps, leurs sexes et elles me font bander. Je finis par m’endormir avec une pensée rassurante pour mon petit monde bien ordonné : « je suis pas pédé mais j’aime sucer ». 

Trois amis masculins appréciant le déjeuner au restaurant de dessus de toit

- Et alors ?   

 

 

 

 

Par NIQUO - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 5 septembre 1 05 /09 /Sep 05:43

 Le Hammam, lieu de pureté, 'lieu étrange où la vapeur assouplit les moeurs en même temps que les corps'  permet à Francesco de prendre conscience de sa propre sensualité.

 

 

 

Hammam est le titre d'un film italo-turc de Ferzan Ozpetek de 1997. Son titre italien est Il bagno turco (litt. le bain turc).
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L'HISTOIRE 

Francesco (Alessandro Gassman) et sa femme Marta (Francesca d'Aloja) sont associés dans un cabinet d'architecte à Rome. Francesco apprend brutalement qu'il est l'héritier de sa tante, Anita, qui vivait en Turquie et qu'il n'a jamais connue. Il décide de partir deux jours à Istanbul afin de régler la succession et vendre ce bien qui ne l‘intéresse pas. Arrivé sur place, il découvre que ce qu'il croyait être une maison est en réalité un hammam que Anita dirigeait.

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Envoûté par Istanbul et un garçon, Francesco retarde son retour en Italie et hésite à vendre le hammam.
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Sur les lieux, il fait la connaissance d'une famille turque qui vit sous le même toit, Osman, le père, sa femme Perran, leur fille Fusun et leur fils Mehmet. Le premier contact est difficile, la barrière de la langue et leurs différences sociales sont autant d'obstacles que le jeune italien refuse de franchir. Mais peu à peu, Francesco se laisse séduire par cette nouvelle vie qu'il découvre et décide de rester quelques jours de plus, hésitant maintenant à se débarrasser de ce lieu. Doucement, il se laisse envoûter par Istanbul, son atmosphère chargée d'Histoire et d'histoires. Il apprend au travers de lettres le destin de sa tante empreint de mystères - un drame de famille ?
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Malgré les appels insistants de sa femme pour le faire revenir, Francesco n'a qu'une seule idée en tête, restaurer le hammam et le faire vivre, grâce à Osman et sa famille. Sa froideur initiale à leur égard se transforme en affection réelle. Le Hammam, lieu de pureté, 'lieu étrange où la vapeur assouplit les moeurs en même temps que les corps' lui permet de prendre conscience de sa propre sensualité. Marta, sans nouvelles de lui, se rend à son tour en Turquie et trouve un homme bien différent de celui qu'elle croyait connaître...

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  Distribution 

Ludovica Modugno : voix de tante Anita

POUR RIGOLER :

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 POUR FANTASMER :

Suite à la demande de deux des pilotes, nos deux français se retrouvent aux... 

Par ALESSANDRO GASSMAN - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 25 août 4 25 /08 /Août 12:43

plus d'une heure à se tenir les côtes ...

 

 

 

   

 

Par TONY & PATRICIA - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 24 août 3 24 /08 /Août 01:41

Officiellement, ils sont mariés-deux-enfants, tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que, sexuellement, ils sont aussi attirés par les hommes mais ne veulent pas le dire. Au point que certains vont jusqu’à se créer une double vie. Facile ? pas si sûr ! 

Infidélité, mode d'emploi  

      
     
Infidélité, mode d'emploi
Résumé

Aujourd'hui, un homme sur deux et une femme sur trois admettent avoir trompé leur conjoint. Les Français et les Italiens sont les champions en la matière. En outre, l'infidélité se féminise. Une aubaine pour le «marché» de l'infidélité qui a explosé lors de ces dix dernières années. Ce documentaire propose une immersion dans le business décomplexé et fructueux de l'adultère. Agences d'alibis, sites de rencontres dédiés aux infidèles, chambres d'hôtels louées à l'heure, applications smartphone permettant de dissimuler sa double vie, traque des conjoints volages, il existe des solutions adaptées à chacun et chacune. L'infidélité est désormais un produit comme un autre.

  Bisex : Officiellement, ils sont mariés-deux-enfants, tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que, sexuellement, ils sont aussi attirés par les hommes mais ne veulent pas le dire. Au point que certains vont jusqu’à se créer une double vie.

" confession : " 

« Vous êtes la toute première personne à qui j’en parle. » Assis au fond d’un café du 11e arrondissement parisien, Jean-Pierre° s’amuse de cette situation inédite, le sourire en coin : « c’est limite une séance de psy pour moi cette interview ! » Comment c’est d’avoir une sexualité bi ou gay quand on est socialement hétéro ? Jean-Pierre, regard timide et bouille sympathique, parle bas, dans un souffle à peine audible. C’est qu’il n’a pas envie que les oreilles curieuses des serveurs arrivent à intercepter le thème de la conversation du jour. Oui, à 47 ans, il est en couple avec une femme. Et il couche aussi avec des hommes. Sans que personne ne soit au courant. Pour le contacter, il aura fallu passer par une connaissance commune, un de ses amants irréguliers. Faire attention à ne lui écrire des textos que durant les heures de bureau. Trouver, à sa demande, un café « où il n’y aura pas trop de monde ». Jean-Pierre n’est pas complètement paniqué non plus mais, c’est sûr, il n’a pas l’habitude de parler de ses coucheries extra-conjugales (« sauf avec les premiers concernés », pouffe-t-il).

Double vie

Ce Parisien a une « vie classique de cadre sup’ bourgeois ». Il rencontre « la bonne » à la fac, se marie, fait des enfants. Divorce après 12 ans d’une union heureuse mais tombée dans la routine. Bref, un scénario banal qui donne plus envie de bailler d’ennui que d’en tirer un film. A 35 ans, alors qu’il a une nouvelle compagne, il est soudainement troublé. Un soir, chez des amis, le couple se retrouve dans un pavillon de banlieue où « ça baise à l’étage ». Ils passent un œil. Se laissent tenter et invitent un homme à se joindre à eux. « Lui et moi, on ne s’est pas touchés, raconte Jean-Pierre. C’était vraiment le truc classique des films de cul hétéros, les deux occupés par la fille. Mais j’ai été extrêmement troublé par la scène et la bite du mec ne m’a pas laissé indifférent. » Surprise, surprise…

Alors qu’il est à nouveau célibataire, Jean-Pierre décide de s’inscrire sur un site pour les hétéros échangistes, dans l’idée de reproduire avec un couple ce petit trio qui lui a tant plu. « Je tombais quasiment toujours sur des mecs seuls. Comme je ne trouvais pas de couples, j’ai fini par me dire “je n’ai qu’à tester”. Plutôt que de regarder des photos de mecs, autant voir ce que ça donne de toucher une bite.» Malgré un premier essai foireux (« on s’est retrouvés à poil direct, je suis sorti de là avec un sentiment de regret, en me disant “mais n’importe quoi !” »), il retente l’expérience. « Je pense que les mecs m’ont toujours un peu intéressé, mais sans que j’en sois vraiment conscient » analyse-t-il aujourd’hui sur le divan du bar parisien. Depuis 8 ans, il cumule une vie « rangée des voitures » et très joyeuse avec une troisième compagne et leurs enfants respectifs, et des plans cul gay.

« C’est mon jardin secret, j’aime vraiment le fait de compartimenter ma vie. »

 

« Compartimenter ». C’est également l’expression qu’utilise Gilles° , 50 ans, pour décrire sa situation. Ce cadre employé dans une boite d’informatique a poussé le concept a l’extrême, allant jusqu’à se créer une véritable double vie. Le week-end, il est ce bon père de famille lillois, marié depuis 25 ans à la « femme de sa vie » avec qui il a eu un garçon et une fille. La semaine, à Paris pour le travail, il a un quotidien tout ce qu’il y a de plus gay : Bar dans le Marais avec son groupe d’amis (« beaucoup d’anciens amants ») et plans cul trouvés sur des applis de drague.

Comment ça a commencé ? A l’adolescence il joue « à touche pipi » avec des amis, va chez un pote les mercredis aprem’ avec qui il se masturbe. Jeune adulte, il lui arrive de traîner dans un parc où il se laisse sucer par des inconnus. Les choses deviennent « plus sérieuses », selon son expression, après quelques années de mariage. « Ma femme n’était pas très sexuelle alors que, moi, j’ai toujours été très porté sur la chose. J’ai eu quelques maîtresses et puis j’ai fini par aller au plus facile : les mecs. » Une homosexualité opportuniste ? « Oui, mais c’est aussi parce que ça me plait. » Aujourd’hui, il est complètement accro à sa double vie. Contrairement à Jean-Pierre, il ne couche plus avec sa femme (« plus envie »). Mais il collectionne les amants de passage ou les partenaires plus réguliers. Grindr ...Une appli qui sonne au mauvais moment...attention ! 

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Grindr rencontres homos  Grindr ...Une appli qui sonne au mauvais moment...attention ! Gilles trouve ses plans culs sur des applis de drague / Crédits : Bastien Chouët   ----------------------------------------------------------------------------
« Quand je serai retraité, je m’organiserai pour avoir une double résidence, je ne sais pas comment je ferai mais je m’arrangerai. »

 

2. Autre génération, autre parcours. Mathieu° , un trentenaire originaire du Sud, a commencé à avoir des expériences avec des garçons il y a 10 ans. « Avec ma copine de l’époque, on sortait beaucoup dans le milieu gay, avec des amis. J’ai discuté avec elle du fait que les garçons pouvaient aussi m’attirer. Elle m’a répondu que je n’avais qu’à essayer ! Par contre, elle ne voulait être au courant de rien… Au final, ça a été un peu compliqué à gérer en termes de jalousie. » Avec sa copine suivante, il se marie, fait deux enfants, se tient à carreau pendant 3 ans. « Mais j’ai fini par la tromper, se remémore ce beau gosse à la barbe de trois jours. C’était moins passionné entre nous, je continuais à sortir avec mes amis gays dans les bars du Marais… Alors j’ai été tenté. » On le sent un peu penaud. « Là, j’avais vraiment l’impression de mentir à ma copine, j’étais mal. Et puis tu t’habitues… »

Des plans culs et parfois des histoires d’amour

Depuis, il a pris l’habitude de rencontrer des garçons lors de ses virées avec sa bande de potes gays, dans des bars ou lors de soirées chez des particuliers. « Par exemple, samedi dernier, j’étais à un anniversaire. Souvent, des amis d’amis me croisent à une fête puis m’ajoutent sur Facebook… » Il a aussi un profil (sans photo de son visage) sur des applis de rencontre gay.

Jean-Pierre, l’adepte des trios, utilise des sites homos, mais aussi des sites comme netechangisme.com, plutôt censé être hétéros, mais où « quand tu mets que tu es bi, tu récoltes tous les mecs. J’ai l’impression qu’une bonne partie des profils c’est des mecs seuls, et non des couples. Souvent tu tombes sur un homme qui te répond “madame est en stand by mais monsieur est dispo”. » Les coucheries, c’est souvent en journée, sur la pause du midi. « Ça peut être deux ou trois fois par semaine, ça dépend de mon taf, mais c’est quelque chose dont j’ai besoin. » Par contre, il ne fait jamais de resto avec ses conquêtes masculines : pour la romance, il a sa femme. Il plaisante :

« C’est comme un loisir. Je pourrais mettre en bas de mon cv “ hobby : plan cul bisexuel ”. » -lol- (ndlr)

 

Par chance pour lui, les hétéros ont plutôt la côte auprès de certains gays. « L’idée de faire changer de bord un hétéro, ça les amuse, il y a un côté challenge ». Il revoit certains de ses plans de manière régulière. « Par exemple, il y en a un qui va me dire de temps en temps “j’ai un pote qui va passer, je lui ai parlé de toi, je suis sûr que tu adorerais”. Alors, ok, j’arrive. Avec lui, c’est souvent des trios. »

Gilles fait aussi des plans cul. Mais depuis 18 ans, sur 25 années de mariage, notre Lillois à la vie parisienne très gay a également des amants. Des vrais, qu’il voit très souvent. Il y a d’abord eu Paul, avec qui il est resté pendant 13 ans, tout de même. Puis Sylvain, pendant 3 ans. Puis Eric. Puis Ludovic. Il fait des restos, passe la nuit chez son amant du moment ou l’invite dans sa garçonnière parisienne. Il s’autorise aussi à partir en vacances et prétend à sa femme qu’il est en séminaire.

« Tant que je ne tombe pas amoureux, je considère que ce n’est pas vraiment tromper. »

 

Il concède que madame ne verrait pas les choses de la même manière… Il fréquente aussi pas mal les sex-clubs. « Je suis accro au sexe, j’ai de gros besoins, se décrit-t-il, un peu fiérot. Par exemple à l’Impact, un bar de cruising du centre de Paris, il m’est arrivé de baiser dix culs dans la soirée. Tu prends du bon temps sans avoir besoin de passer par la case resto-ciné. »

Actif ou passif ?

C’est un point sur lequel ils sont tous unanimes: un des grands avantages à coucher avec des hommes c’est que le cul pour le cul est complètement assumé. « C’est vraiment facile, décrit Jean-Pierre. Ce qui me plaît chez les gays c’est que tu n’as pas la même relation avec le sexe, le cul et les sentiments sont vachement déconnectés. » Il se décrit comme actif, mais précise : « je commence à découvrir le reste ». Au départ, il ne se pose pas la question : il est actif, point barre. Et puis un de ses plans réguliers lui dit qu’il adore son cul, qu’il en a envie… Encore une fois, il se dit que ce serait dommage de ne pas tenter. « On a essayé et j’ai trouvé ça super. J’aime beaucoup l’idée de changer de rôle au cours du même rapport. Du coup, ça m’arrive de temps en temps. »

Gilles a aussi fini par se faire pénétrer. Ça a mis 8 ans. « Au début, j’en avais pas envie, ce n’était même pas la peine que mon amant essaie de me toucher ! Et puis, petit à petit, c’est arrivé naturellement, et je suis devenu un peu plus passif. » Aujourd’hui, pas de soucis, il assume (en tout cas auprès de ceux qui connaissent sa sexualité…). Et précise même qu’il est grand amateur de fist. En tant que fisté s’il vous plait, parce que « fisteur ça m’emmerde ». « A un moment, avec un de mes amants, on organisait même des soirées fist tous les 15 jours, où on invitait 4 ou 5 personnes. » Il en a parcouru du chemin depuis les premières fellations reçues à la va-vite dans le parc de sa ville d’origine. Il s’en amuse :

« On m’aurait dit il y a 20 ans “tu vas te prendre une main dans le cul”, je ne l’aurais jamais cru ! »

 

Garder le secret

Vie familiale classique mais sexualité gay. Alors, au final, comment s’identifie Gilles ? « Ni hétéro, ni gay. Depuis 20 ans j’ai une sexualité qui est devenue de plus en plus homo. Aujourd’hui, je dirais que je suis quand même plus homo qu’hétéro. » Mathieu, le trentenaire, se dit bi, car « un hétéro peut coucher une fois ou deux avec des garçons pour tester, mais il ne continue pas comme ça ».

Club rencontres amants homosLe week-end, Gilles est ce bon père de famille lillois, la semaine, il a un quotidien tout ce qu’il y a de plus gay / Crédits : Bastien Chouët

 

« Je dis que je suis un homme hétéro qui a fait une sortie de route, détaille Jean-Pierre. Mais, bon, la sortie de route, ça fait un moment qu’elle existe… Je dirais donc que je suis un hétéro qui est fortement bi dans sa sexualité. Mais je pense que je suis bien bi et pas juste homo. » C’est le grand ballet des étiquettes. Il manque visiblement des mots pour désigner ces situations à cheval entre des catégories que l’on croit trop souvent étanches. Des mots qui permettraient de décrire ces situations où l’orientation sexuelle ne correspond pas tout à fait – voire pas du tout – à l’identité sociale à laquelle chacun s’identifie.

Justement, une question nous démange sacrément : pourquoi ne pas faire correspondre cette identité sociale et leur orientation ? Pourquoi ne pas assumer sa sexualité au grand jour ? A cette interrogation, les trois répondent par la crainte de faire du mal à leurs proches. Extraits choisis. Gilles : « dire la vérité, ça pourrait potentiellement provoquer une catastrophe ». Mathieu : « ma compagne le prendrait très mal. Non seulement je l’ai trompée, mais en plus avec des mecs ». Jean-Pierre : « je n’ai pas envie de faire la peine à ceux que j’aime ». On les sent coincés. Jean-Pierre est cash :

« Je ne me vois pas franchir le pas socialement, je ne pourrais pas assumer par rapport à moi même. »

 

Et puis il y a le petit frisson de la clandestinité… « J’aime vraiment l’idée d’avoir ce secret, c’est un truc que je veux garder pour moi. »

Gilles évoque les blagues grasses sur l’homosexualité entendues au boulot (même si quelques collaborateurs très proches sont au courant de ses histoires). Il met en avant le fait que « ça ne regarde personne », car « il y a la part intime de chacun, qui ne se raconte pas ». Botte en touche : « je ne me définis pas par ma sexualité. Pourquoi être défini par le fait que j’aime les hommes et pas par le fait que j’aime le Muscadet ? ». Et promet que ce n’est pas un secret lourd à porter. Trois ou quatre fois, sa femme lui a demandé s’il était gay. Il a tout nié en bloc.

« Ma devise c’est : même la tête sur le billot, n’avoue jamais ».

 

Une fois, une seule, il a imaginé la quitter. A l’époque, il partage sa vie entre sa femme à Lille et son amant Paul à Paris. Il rencontre Sylvain, un gay en couple libre, dans un sauna. « Je suis tombé amoureux, le coup de foudre terrible, ça m’a vrillé la tête : je voulais qu’il quitte son mec, qu’on vive ensemble, qu’on se pacse. Alors qu’au fond je savais très bien que ça ne fonctionnerait pas, nous n’étions pas compatibles. Évidemment, il ne l’a jamais quitté. Ça a duré trois ans, j’étais désespéré, une histoire infernale. J’ai fini par partir. C’était trop douloureux quand je ne pouvais pas le voir. » Il considère que c’est la seule fois où il a réellement trompé sa femme. Parce qu’il était amoureux.

Est-ce qu’aujourd’hui il pourrait imaginer se marier avec un homme ? Il formule la possibilité suivante : « si j’avais 20 ans, j’épouserais peut être un mec ». Avant de compléter tout de suite : « mais j’en sais rien, en fait ». Il tient à sa femme. « On passe de très bons moments ensemble. On est raccord ; on a envie de faire les mêmes choses au même moment. » Il lance même : « être marié avec ma femme, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée ».

Jean-Pierre ne se voit pas non plus quitter sa compagne pour un homme. « Ça ne me viendrait même pas à l’idée. Il me manquerait un truc, la féminité qu’une femme apporte, c’est quelque chose qui est important pour moi. Peut être que si j’avais assumé cette bisexualité plus tôt, s’il n’y avait pas ce risque de faire mal à quelqu’un, peut être que ça se serait passé différemment, que je serai plus épanoui. Mais là, j’ai plus l’âge de faire un coming out ! »

Assumer un couple avec un homme

Mathieu, le plus jeune, est celui qui en a le plus parlé autour de lui. Son patron le sait, comme une partie de ses amis. C’est aussi celui que ne ferme pas complètement la porte au fait de se mettre vraiment en couple avec un homme. Question de génération ? « Si ça devait ne pas marcher avec ma copine, pourquoi ne pas essayer avec un gars ? Je ne sais pas si je le dirais à ma famille, mais je suis à Paris, pas eux ; je pourrais faire ce que je veux. Si demain je rencontre un homme, je n’irais pas me prendre la tête, je pourrais assumer. »

Problème : pour l’instant il n’a pas l’impression de pouvoir trouver chaussure à son pied. « J’ai une vision du couple assez classique. Mais les gays que je côtoie n’ont pas les mêmes envies. Sur les sites, j’ai déjà essayé, pour voir, de dire aux mecs que je cherchais du sérieux. Malgré ça, ils s’axent systématiquement sur le cul, me demandent tout de suite si je suis passif ou actif, réclament des photos de ma queue… Avec les nanas, les choses se font bien plus naturellement, tu es dans la découverte, la séduction. »

Ce beau garçon est quand même conscient qu’il n’a probablement pas rencontré les bonnes personnes : comme les hétéros, tous les gays sont dans la nature, du sex-addict à l’amoureux transi. « Peut-être qu’inconsciemment, j’ai fait en sorte de ne trouver que des gars à qui je n’allais pas m’attacher. Pour faire ce que j’avais à faire, sans remettre en cause mon mariage. Pour être tranquille. » Même à l’heure du mariage pour tous, il n’est pas toujours facile de se projeter dans un couple de même sexe… Nos trois témoins ont tous du mal à s’imaginer officiellement avec un homme. Pourtant, une chose est sûre : aucun ne compte arrêter d’en fréquenter.

°Les prénoms ont été changés. 

 

 

Par PECORINO - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 21 août 7 21 /08 /Août 08:45

 

 

 

Straight Men Are A Lot More Bisexual Than You Might Think, Gay huge dick blowjob You'll dream you were straight man, A lot of straight men (and even some straight women) enjoy anal sex so?

 

Les hétéros sont, bien plus que tu l'imagines bisexuels. Beaucoup d'hétéros aiment le sexe anal en passifs autant qu'en actifs. Ca les fait rêver une bonne grosse bite gay, une bonne pipe ou une bonne sodo...dont il ne faut plus parler après un moment de "folie"   

 

 

 

 

 

Par FAC SIMULE - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
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