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comptage des spermatozoïdes
il regarde sa propre opération
le stimulateur de douleur
un malade ... un docteur ?
Michel à la DRH
مراتي اللبوه يسرى اتمتعو بلحمها جيب ضهرك عليها
Mouloud le gardien
Michel se les prend grosses et se la ferme
Attends Michel, si tu bandes bien ça te fera pas mal quand je te la mets ma grosse queue...Tu vas aimer....
Tu aimes, non ?
Pendant ce temps on régale ta femme ! ...
...par tous ses trous...en même temps que ça te plaît
tu es jaloux des bites qu'elle se tape !
Jean-Philippe a grandi auprès de parents chrétiens évangéliques. Très investi dans son église, il a peu à peu réalisé son attirance pour ses copains de paroisse, jusqu’à vivre une relation secrète avec l’un d’entre eux. Mais quand sa mère découvre la chose c’est toute l’église qui se mobilise pour lutter contre ce « péché »…
dans la Bible Matthieu 6.9-13
"Vous donc priez ainsi: Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié; ton règne vienne; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel;
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien; Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen!
Jean-Philippe a grandi auprès de parents chrétiens évangéliques. Très investi dans son église, il a peu à peu réalisé son attirance pour ses copains de paroisse, jusqu’à vivre une relation secrète avec l’un d’entre eux. Mais quand sa mère découvre la chose c’est toute l’église qui se mobilise pour lutter contre ce « péché »…
« Je m’appelle Jean-Philippe, j’ai 21 ans et j’aimerais vous parler de mon histoire, celle d’un enfant issu de parents chrétiens évangéliques, sujet qui est peut abordé et pourtant fréquent.
Depuis ma naissance jusqu’à mes 19 ans, j’ai fréquenté une église avec ma mère et ma sœur, nous y allions environ 5 à 6 fois par semaine. J’ai très bien vécu ce mode de vie pendant 15 ans et j’ai même décidé de ma faire baptiser à l’âge de 14 ans. Dans nos églises on ne baptise pas les nourrissons. Je n’avais jamais eu de petite amie, cela ne m’intéressait pas, même si j’adorais passer du temps avec des filles. Puis à l’âge de 15 ans j’ai commencé à regarder les garçons, à les trouver beaux mais pour moi ça ne signifiait rien, je ne savais pas ce qui se passait au fond de moi. À l’église la sexualité est un sujet peu abordé et l’homosexualité encore moins.
Se coller à mes copains, m’endormir dans leurs bras
J’ai grandi comme cela pendant 3 ans sans vraiment me poser de questions à part quand je me retrouvais dans le lit avec mes copains de l’église
où j’aimais me coller à eux et m’endormir dans leurs bras. C’était fréquent mais sans aucune ambigüité. Un jour, peu avant mes 18 ans alors qu’un copain d’une église annexe dormait chez ma
mère avec moi dans le même lit, il a commencé à me faire des câlins et des papouilles que je trouvais fort agréables jusqu’à ce qu’il m’embrasse sur la bouche. Là je l’ai repoussé car je ne
savais comment réagir. En quelques minutes j’ai su ce que j’étais et mes attirances passées pour les garçons étaient claires désormais, je l‘ai embrassé à mon tour. J’ai compris que j’étais
homosexuel et là je savais que ma vie allait changer. Je ne pouvais associer la religion et mon attirance pour les hommes.
Délivré de ce péché
Pendant quelques mois on a eu une relation secrète avec ce garçon mais ma mère a découvert la chose en fouillant
dans mon PC un soir ou j’étais chez lui. J’ai du rentrer plus vite que prévu et elle m’a forcé à le quitter. J’ai eu beaucoup de mal à m’y faire. Bien sûr j’ai du en parler à mon responsable
de jeunesse de l’église, à mes amis les plus proches et ils ont essayé de se battre avec moi pour que je sois «délivré» de ce péché. Il est vrai que pendant un an j’ai essayé de me convaincre
que je pouvais changer en priant et jeûnant mais rien n’y faisait.
À mes 19 ans j’ai voulu chercher de l’aide, mais cette fois de l’autre coté, du coté des homosexuels, et j’ai fait la connaissance d’un garçon pas loin de chez moi. Je lui ai posé plein de questions et il a su me donner des réponses qui m’ont ouvert les yeux. On s’est rencontré et on est sorti ensemble quelques temps et un soir alors que j’étais au cinéma, ma sœur m’a appelé en me disant que maman avait encore fouillé dans mon propre ordinateur… Quand elle est venue me chercher après la séance, à peine je suis monté dans voiture, que je lui ai tout dit avant qu’elle ne puisse parler et je lui est fait comprendre que ça ne changerait pas, que j‘étais homo, point. Lorsqu’on est rentré, on s’est fortement disputé alors j’ai pris quelques affaires et je suis parti dormir chez le copain de ma sœur histoire de me changer les idées…
Je me suis fait exclure de l’église
Quelque temps après je me suis fait exclure de l’église et j’ai enfin commencé une nouvelle vie où j’ai découvert les boites, les bars, mes
premiers rapports sexuels. Aujourd’hui je vis très bien ma vie, je rentre en BTS et je suis célibataire recherchant un garçon qui me correspondrait.
Ce que je viens de vous raconter est vraiment mon histoire et je suis sûr qu’il y a d’autres jeunes comme moi qui ont des expériences similaires. Je vous encourage à tenir ferme si comme moi vous subissez des pressions venant de l’église et de la religion. Il faut faire un choix dans la vie le mien je ne le regrette pas. »
Jean-Philippe
publié par Têtu
il n'est pas étonnant que Jean Genet habite son esprit puisque, homo, il"fricotte" avec la violence
Propulsé sur le devant de la scène littéraire en 2014 avec En finir avec Eddy Bellegueule (Seuil), Edouard Louis a consolidé sa position en publiant, début 2016, Histoire de la violence, puissant roman sur le viol subi par l’écrivain après une rencontre le soir de Noël 2012 avec "Reda". L’histoire de ce roman s’est prolongée à la barre du tribunal puisque le violeur présumé a poursuivi Edouard Louis pour atteinte à la présomption d’innocence.
après « En finir avec Eddy Bellegueule »Publié le 5 janvier 2016 à 07h00 avouez-le : il a une belle gueule l'Edouard
Édouard Louis © John Foley - Opale
L’année dernière, on rencontrait Édouard Louis au coin de la rue, avec des cartons. « Je déménage de l’autre côté de la place de la République. » On avait plaisanté : « La rançon du succès, la richesse soudaine, - la possibilité d’habiter cinq cents mètres plus loin, tellement plus chic. » Il avait répondu, souriant : « évidemment. » Édouard Louis est souvent souriant. Et bien sûr on n’avait pas pensé – on ne pense jamais à tout – que l’écrivain quittait son appartement parce qu’il avait été
victime d’une « tentative d’homicide », expression qu’il n’aime pas. C’est en lisant son deuxième roman, « Histoire de la violence », titre qui fait penser à un travail de sociologie ou à l’oeuvre de Michel Foucault, qu’on le comprend. Il confirme. Après cette agression, il ne pouvait plus habiter chez lui, dans son 20 mètres carrés de la rue du Faubourg du-Temple, au-dessus du café à La Bonne Bière, l’endroit lui était devenu insupportable. Ne pas se méprendre : le viol et la tentative d’assassinat que raconte Édouard Louis dans « Histoire de la violence » n’est pas une conséquence du succès phénoménal d’« En finir avec Eddy Bellegueule », même si, effectivement,
(pas ordinaire)l’écrivain ne peut pas revenir dans son village d’origine sans prendre le risque que son frère le tue. Comme dans son précédent livre, Édouard Louis relate une histoire vraie. C’est une rencontre, la nuit de Noël, place de la République. La plupart des gens sont avec leur famille. Lui a dîné avec ses meilleurs amis, Didier et Geoffroy. Il retourne chez lui, ses cadeaux sous le bras, un jeune homme l’aborde, et Édouard Louis écrit dans son roman qu’il aime « le bruit de sa respiration », mais qu’il veut rentrer dormir, seul et rapidement. Que se passe-t-il pour que ce projet de solitude ne tienne pas ? « Je m’attache très facilement, dit Édouard Louis. Je suis tellement mal à l’aise avec tout le monde que, dès que quelqu’un est gentil et généreux avec moi, j’ai tendance à l’aimer. » L’écrivain ajoute, citant Jean Genet : « J’écris pour que l’on m’aime… » Et après un silence : « Mais aussi pour qu’on ne m’aime pas. » Le jeune violeur s’appelle Reda.
Une année qui commence par la découverte d’un écrivain est forcément une bonne année. Quand paraît en janvier 2014 « En finir avec Eddy Bellegueule », rien n’indique que ce premier roman de ce très jeune homme sera en tête des ventes pendant six mois. Le Seuil a mis du temps à faire paraître le manuscrit, reçu en novembre 2012. Le premier tirage à 2 500 exemplaires montre qu’il aura sans doute le sort commun de beaucoup de premiers romans : au mieux, un succès d’estime. Or, rapidement, les signes que quelque chose d’extraordinaire survient, se multiplient. De fait, il apparaît que tout le monde se reconnaît dans ce livre qui traite de violence et d’ostracisme, alors même qu’Eddy Bellegueule, alias Édouard Louis, a un destin d’exception : est-il si fréquent qu’un étudiant issu du prolétariat soit admis à l’école normale supérieure, puis écrive son premier roman à si peu de distance, comme si l’enfance et l’adolescence étaient déjà loin ? Existe-t-il d’autres écrivains, dont le premier acte littéraire est d’afficher le projet d’ « en finir avec » son identité de naissance ? Certes, Édouard Louis n’est pas le premier à user d’un pseudonyme. Mais il est le seul à accompagner ce geste d’une agressivité si ostentatoire, contenue dans le titre même du roman. Un titre comme un programme où il s’agit de faire la peau à celui qu’il a été, petit garçon malheureux, dans un village de la Somme, perclus de chômage et de misère, de Front national et d’homophobie. Dans ce premier roman, l’écrivain décrivait la violence qui l’a façonné, les insultes homophobes, longtemps intériorisées. à ses lecteurs, il disait : « Le courage, ce n’est pas de rester, c’est de fuir. » S’extraire de son milieu d’origine, quand il vous absorbe, tel un foie malade. Dans le deuxième, il raconte comment, au contraire, face à l’agresseur, il est resté statique, dans l’impossibilité de se sauver, de quitter le lieu du crime, « happé par la situation », ou l’envie de rétablir un contact avec le jeune homme, voleur, étrangleur, et qui sera, tout de suite après, violeur. Espérer que ce ne soit qu’une blague, un jeu, et qu’il soit encore possible de nier l’agression.
Pour lui, la honte et la fierté sont le revers d’une même pièce, la Gay Pride n’existerait pas sans la honte que produit la stigmatisation. Mais
la honte est aussi ce qui se grave le mieux dans la mémoire, la sollicite supérieurement. Il dit qu’il n’a jamais écrit sans honte, honte que ses
livres ne soient pas meilleurs, qu’il s’agisse d’« En finir avec Eddy Bellegueule » ou d’« Histoire de la violence », « livres de jeunesse avec
leurs maladresses ». Il pourrait légitimement être fier d’avoir réussi un concours aussi difficile que l’école normale supérieure dont il vient juste de clore le cursus. C’est un sentiment plus
mélangé qu’il éprouve. Il s’est senti trop mal à l’aise dans l’institution dont il ne maîtrisait pas les codes. Il raconte comment il a tenté d’infiltrer coteries et clubs privés, ou d’entrer
dans des réseaux. Et que c’est à ce moment-là que l’accident Reda est arrivé. Il n’est pas loin de dire qu’il comprend que Reda ait voulu tuer le jeune homme si blond, si beau, si impeccable,
qui mentait sur son origine sociale, portait une lavallière, et affichait, c’est lui qui le dit, un mépris de classe. Honte d’avoir eu honte de ses origines, et de porter un « masque si
convaincant qu’on croit toujours qu’il est de l’autre côté », dit sa sœur dans ce deuxième livre. En revanche, Édouard Louis n’a jamais honte des histoires qu’il raconte ou qui lui arrivent. «
ça ne me coûte pas émotionnellement de me rappeler le passé. Je souffre trop du futur… » dit-il de manière énigmatique.
Vainement recherché suite à la plainte pour viol, il se dévoile. Reda B. assigne en référé le jeune écrivain et son éditeur
Une œuvre littéraire peut-elle constituer une pièce à conviction dans une affaire pénale? Voici un des enjeux de l’affaire sur laquelle devaient plancher le 18 mars les magistrats de la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris. Héros malgré lui du dernier livre d’Edouard Louis, «Histoire de la violence», Reda B. vient d’assigner en référé le jeune écrivain et son éditeur pour «Atteinte à la présomption d’innocence» et «Atteinte à la vie privée». Il demande l’insertion d’un encart dans chaque exemplaire du livre ainsi que 50.000 euros de dommages et intérêts.
L’histoire commence le 7 janvier dernier, lors de la sortie d’«Histoire de la violence» aux Editions du Seuil. Encensé par une partie de la critique, le livre raconte le viol qu’affirme avoir subi Edouard Louis lors du réveillon de Noël 2012. «Dans ce livre, il n’y a pas une seule ligne de fiction», déclare alors l’écrivain dans un entretien à «Livres Hebdo». Le violeur est identifié sous le diminutif de Reda, kabyle d’une trentaine d’années, qui accoste Edouard Louis place de la République, à Paris.
Sous le charme, Louis l’invite à son domicile. Les deux hommes font l’amour plusieurs fois, avant que la relation ne dégénère, Reda volant le téléphone portable d’Edouard Louis, puis le violant sous la menace d’un pistolet. Histoire similaire à celle relatée par Eddy Bellegueule - le premier nom d’Edouard Louis -, dans sa déposition faite à la police le 25 décembre 2012. Une plainte qui, jusqu’à la sortie d’«Histoire de la violence», n’avait pas permis de retrouver le fameux Reda.
'Edouard Louis
Edouard Louis. (©Jean-Luc Bertini pour L'OBS) (putain il est attirant le petit normalien "prolo", pas étonnant qiu'il se fasse violer -lol- ) tout cela ne serait-il que de la littérature et de la promotion ???
Portrait :
au Café de la Paix, pull bleu marine de jeune catho tradi et parfum boisé luxurieux, à la fois enfantin et plein d’autorité, poli jusqu’à l’extrême, et cependant toujours prêt aux aveux les plus risqués. «Edouard il met un masque et il joue tellement bien son rôle qu’au final ceux qui lui ressemblent ils l’attaquent en pensant qu’il est du camp adverse.»
C’est sa soeur qui parle ainsi dans «Histoire de la violence», le nouveau récit qu’Edouard Louis publie en ce mois de janvier, soit deux ans après «En finir avec Eddy Bellegueule», véritable phénomène d’édition vendu à 300.000 exemplaires aux Editions du Seuil.
Un livre au succès désormais mondial, où l’ex-élève de Normale-Sup, petite star de l’intelligentsia bourdieusienne, narrait son passé de jeune prolo gay, entre assommoir social, brimades homophobes et violent désir de s’arracher à sa classe, jusqu’à changer d’état civil et à se réinventer à travers un sage patronyme de notable versaillais.
A ce petit livre puissant, «Pour en finir avec Eddy Bellegueule», acte politique autant que littéraire, qui déclencha plusieurs salves de polémiques, certains allant jusqu’à douter de la véracité de la fresque picarde à la Dickens dressée par l’auteur, «Histoire de la violence» vient aujourd’hui apporter une sorte de préquel pour définir la situation au départ, les faits rapportés ici étant antérieurs à la parution dudit best-seller.
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