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OPINION  :  Pour être honnête, j’aime bien regarder les films X car c’est excitant mais en même temps, j'en vien quelquefois à les détester.

 Suivant les maisons de production, les acteurs ne ressemblent plus aux hommes de la vie courante car ils sont hyper performants. Souvent, les scènes ressemblent un peu trop à de l’étalage de viande. Les scènes sont ultra classiques, avec l’enchainement type : cunnilingus, fellation, amazone, levrette, sodomie et éjaculation faciale… Pire, de temps en temps les scènes sont limite violentes et le sexe y est filmé de manière un peu trop ‘médicale’ avec un acteur actif ‘robot-bite’. L’horreur ! Pourquoi ces films sont-ils en général si mauvais ?

Certes, certaines productions arrivent à des niveaux de qualité appréciables, mais c’est surtout sur le jeu des acteurs qu’il y a un problème de mon point de vue. Vu du spectateur, on a toujours cette vague impression qu’ils ne prennent pas de plaisir et que tout se déroule sans sensualité, cela gâche le film.

Autre film contenant une scène très haute en émotion

A part quelques très rares, films, l’ensemble de ce que j’ai pu regarder est très en décalage avec ce que mes amis et moi même attendons.

Je lance donc un appel aux réalisateurs et producteurs, privilégiez les hommes naturels qui puissent transmettre de l’émotion au spectateur (oui j’utilise bien le terme spectateur). Il y en a marre, de l’image de l'esclave soumis et de l’étalon ultra musclé viril et macho.

Je souhaite voir des hommes plus fragiles, qui tremblent sous les caresses, qui regardent avec passion, qui jouissent de manière naturelle, se mordent les lèvres de plaisir, soupirent et rougissent durant le film. Je souhaite de vrais orgasmes (peu importe s’ils sont simulés mais avec sensualité) et qui donnent envie d’en donner et d'en recevoir.

Je souhaite des scènes sensuelles et érotiques mais, pitié, plus d’éjaculation faciale systématique, de gang bang, de bukkake, de gros plan sur des sexes d’homme vu de dessous et de grosses pénétrations anales de dix minutes. Mettez de la sensualité dans vos films, vous en vendrez trois fois plus et vous aurez enfin des spectateurs heureux.

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un papillon  des papillons

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  gay butterflies

* ah bon ! envoyez-les nous  ! NDLR

Six à dix mois de prison pour homosexualité. Le 2 juillet dernier, la Cour d’appel de Beni Mellal a confirmé en partie le verdict d’un tribunal de Fqih Bensalah, au centre du Maroc, qui avait condamné six hommes pour homosexualité, «incitation à la prostitution» et «ivresse sur la voie publique», le 12 mai dernier.

Si les peines les plus élevées ont été réduites en appel, pour passer de 3 ans à 10 mois de prison pour un des accusés et à six mois pour un autre, rapporte le magazine Telquel, Human Rights Watch dénonce le 8 juillet ce nouveau verdict discriminatoire. «Les autorités marocaines devraient cesser de poursuivre en justice et d’emprisonner des personnes en raison de leur comportement dans l’intimité avec d’autres adultes consentants», a exhorté Sarah Leah Whitson, directrice de la division HRW au Moyen-orient et en Afrique du Nord. Elle ajoute : «Quelle que soit l’orientation sexuelle de ces six accusés, elle ne devrait pas les rendre passibles de sanctions pénales».

«L’ÉQUITÉ DES PROCÉDURES» MISE EN DOUTE
L’ONG de défense des droits humains, présente en Afrique du Nord, soulève par ailleurs les flous qui entourent «l’équité des procédures». Selon l’organisation, la condamnation en appel par la Cour ne s’est faite que sur la base des déclarations des six hommes «lorsqu’ils étaient aux mains de la police». Déclarations sur lesquelles ils sont revenus au moment du procès «affirmant les avoir signées sous la menace des policiers, selon le témoignage d’une avocate de la défense, Hadda Maidar» est-il précisé dans le communiqué du HRW. Aucun témoin n’a par ailleurs été auditionné et aucun autre élément de preuve demandé.

Au Maroc, l’article 489 du Code pénal rend tout acte sexuel entre personnes de même sexe illégal et entraîne des peines allant jusqu’à trois ans de prison. En vertu des articles 71 et 504, les condamnés peuvent recevoir des interdictions de séjour – autrement dit des peines de bannissement – pour atteinte à la «moralité». On ne connaît pas le sort des quatre autres accusés à des peines plus légères.

Photo Bertramz

 

 

Publié par Florian Bardou Journaliste (stage) Yagg. Culturovore.