Partager l'article ! ACTU Un homosexuel syrien de 26 ans, originaire d’Alep, errant d'état en état depuis 2011, trouve refuge au Canada pour échapper à la persécuti ...
1.Il cherchait à vivre non seulement dans un pays paisible, mais aussi là où son homosexualité serait acceptée.
Être un homosexuel persécuté dans son pays augmente les chances d’être accepté comme réfugié au Canada. Selon une enquête statistique de l’Université York à Toronto, Alors que, pour l’ensemble des demandeurs d’asile, le taux moyen d’acceptation n’est que de 42 %, les demandeurs d’asile homosexuels au Canada sont acceptés dans 57 % des cas.
Syrie, Russie, Turquie, Autralie, Afrique du Sud tous inscrits au TABLEAU D'HORREUR :
Malheureusement, la fuite de l’homme de 26 ans est allée de mal en pis : voulant s'échapper aussi vite que possible de la Syrie, il s’est retrouvé en Russie, et ensuite en Turquie. « Mon homosexualité n’était acceptée ni en Russie ni en Turquie », confiait-il à un journaliste de Radio-Canada de la région de Winnipeg.
Dans la métropole turque, le jeune syrien et environ 500 autres réfugiés syriens appartenant à la communauté LGBT se sont servis d’un groupe Facebook secret ainsi que d’un réseau de lieux souterrains à Istanbul pour pouvoir communiquer entre eux. « [Avec la création du groupe Facebook], c'était formidable. Nous pouvions partager nos problèmes. Pas juste nos problèmes, mais toutes nos expériences », se souvient-il.
La Turquie a ouvert ses frontières à un grand nombre de réfugiés syriens, concède Adam. Toutefois, le jeune homme dit que leur orientation sexuelle fait toujours d’eux la cible d’actes de violence et de représailles, et que les membres du groupe cherchent toujours un pays où vivre en sécurité et en paix.
La violence contre les membres de la communauté LGBT en Turquie est un problème courant, et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a déjà exprimé son inquiétude par rapport aux attaques contre la population allosexuelle du pays. La violence a touché le jeune homme de près quand le corps de Muhammed Wisam Sankari, un ami gai syrien du jeune homme, a été retrouvé décapité et mutilé dans la métropole turque. « C’était effroyable, se souvient-il. On l'a enlevé et on lui a fait ça. C'était encore un homme très jeune. Il débordait de vie.»
Ce meurtre a mené le jeune homme à demander le statut de réfugié en Australie, sous motif que sa vie et sa sécurité personnelle étaient en danger en raison de son homosexualité. Le gouvernement australien a toutefois refusé sa demande avec une lettre qui se terminait par ces mots : « Cette décision est sans appel et donc définitive ».
En août, le jeune homme a redoublé d'efforts afin de quitter la Turquie quand le corps battu et brûlé de Hande Kader, une militante transsexuelle turque de 22 ans, a été découvert à Istanbul. Ne sachant plus quoi faire, le Syrien a pris contact avec l’Organisation des Nations unies. Son cri du coeur a été entendu et, quatre mois plus tard, l’organisme international a payé son billet d’avion vers Ottawa. À la suite d’une modification de dernière minute, Adam a atterri à Winnipeg dans les Prairies canadiennes plutôt que dans la capitale fédérale.
Les réfugiés LGBT arrivant en sol canadien ne sont pas hors d’atteinte de leurs autorités d'origine. Leur homosexualité risque toujours d'être révélée dans leur pays d’origine par des tiers. «Nous connaissons des cas où des [réfugiés LGBT] ont croisé d’autres personnes de leur pays natal, parce qu’ils accédaient aux mêmes services d’établissement [de personnes déplacées]. Ces autres personnes ont révélé l’homosexualité des réfugiés LGBT aux autorités chez eux, et ensuite les autorités ont confisqué leurs biens». Le directeur de l’organisme venant en aide aux gais, lesbiennes et transgenres souligne également le fait que, même après leur arrivée, les réfugiés LGBT doivent lutter pour venir à bout de la bureaucratie nécessaire pour demander l’asile au Canada.
Le jeune homme doit encore se faire des amis et se trouver un emploi, mais qu’il se sent optimiste par rapport à sa nouvelle vie à Winnipeg.
Selon un reportage d'Austin Grabish (CBC/Radio-Canada).
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2 Encore un réfugié homosexuel à la recherche d’un asile
Un homosexuel africain réfugié en Afrique du Sud tente de gagner l’Amérique.
Junior Mayema est un jeune militant homosexuel. Il s’est réfugié en 2010 en Afrique du Sud pour échapper à sa mère, qui voulait atteindre à sa vie, et aux autorités, qui le persécutaient. Aujourd’hui, il entreprend des démarches auprès du secrétariat de l’ONU pour les réfugiés afin de trouver à nouveau un pays refuge, car en Afrique du Sud, ce sont les policiers qui s’en prennent maintenant à lui.
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"Un homosexuel syrien de 26 ans, originaire d’Alep, errant d'état en état depuis 2011, trouve refuge au Canada pour échapper à la persécution qui règne dans TOUS les pays où il a essayé de se faire admettre"
commentaire : "daesch ils ont fait des milliers de suppliciés et de morts homos dans l'indifférence du monde entier "Bruno
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