Partager l'article ! si Léonardo avait vécu en 2013 et la suite...mesurons-nous combien la coercission civilo-religieuse a forgé nos âmes à coups de masse pendant des ...
Ah putain ! encore un pédé ? mais ça fait une armée très, TRES nombreuse Piégés par nos sens et nos sentiments et dévorés sur place sans pouvoir nous défendre pendant + de 20 siècles
au moins 20 siècles de retard !
Léonard de Vinci a eu de nombreux amis masculins mais ne s'est jamais marié et on ne lui connaît aucune liaison féminine. Bien entendu, dans ces conditions, la question de son homosexualité a été posée. Cette question ne trouve pas de réponse précise dans les documents dont disposent les historiens. Il faut donc interpréter, ce qui laisse place à beaucoup de subjectivité. Voici les éléments les plus significatifs dont on dispose actuellement.
1. L'affaire Saltarelli. Jacopo Saltarelli est un des premiers modèles de Léonard. En 1476, une dénonciation anonyme est déposée à Florence pour sodomie à l'encontre de Jacopo Saltarelli. Les accusés étaient Léonard de Vinci et trois autres personnes dont Lionardo de Tornabuoni, apparenté aux Médicis. Un premier jugement conclut à l'absence de preuves. Une deuxième dénonciation anonyme a lieu la même année pour les mêmes faits. Nouveau jugement : non lieu pour absence de preuves. Les documents judicaires indiquent que Jacopo était un prostitué notoire. Léonard étant inconnu à cette époque, il est probable que la dénonciation visait les Médicis et avait donc un aspect politique. Il apparaît cependant que Léonard employait comme modèle un homosexuel qui se prostituait.
2. Salaï. Gian Giacomo Capriotti (1480-1524), dit Salaï, est un garçon pauvre et inculte que Léonard rencontre à Milan en 1490. Il a donc environ 10 ans, mais ne quittera plus guère Léonard. Il devient son élève, son modèle, son disciple et sera son héritier. Le portrait ci-dessous est attribué à un artiste inconnu de l'entourage de Léonard. Il met en évidence le visage androgyne du jeune homme. Salaï est un surnom que lui donnait Léonard et qui signifie petit diable car le garçon était chapardeur et indiscipliné.
Artiste inconnu. Portrait de Gian Giacomo Capriotti, dit Salaï, (1502-03)
Huile sur toile, collection particulière.
3. Francesco Melzi (1491-1570) entre dans l'atelier du peintre en 1508 et devient son élève et disciple. Melzi est un beau jeune homme, cultivé et talentueux, issu de la noblesse milanaise. On comprend bien que Salaï, garçon pauvre, soit resté avec le célébrissime Léonard de Vinci. Il est plus paradoxal que Melzi ait vécu avec Léonard jusqu'à sa mort en 1619. Ce jeune noble avait fortune, talent, beauté et pouvait prétendre à plus d'indépendance. Léonard sera cependant invité dans la famille Melzi et y sera bien accueilli. Melzi sera également, par testament, un héritier de Léonard.
4. La phrase suivante de Léonard de Vinci est particulièrement significative : « L'acte de procréation, et tout ce qui s'y relie, est si répugnant que les humains finiraient bientôt par s'éteindre s'il ne s'agissait là d'une coutume transmise de tout temps et s'il n'y avait pas encore de jolis visages et des prédispositions sensuelles ». Freud en a conclu que Vinci est « l'exemple d'une froide récusation du sexuel, qu'on n'attendrait pas d'un artiste et peintre de la beauté féminine. » Et il décrit un Léonard de Vinci « chaste », voire « abstinent ».
Il ne s'agit pas de tirer des conclusions hasardeuses, mais ce tableau d'ensemble laisse apparaître un Léonard attiré par les beaux garçons et non
par les femmes. Il ne semble pas y avoir de doute à ce sujet. La question posée est donc la suivante : en restait-il à l'émotionnel par refus du sexuel ? Ou feignait-il de se conformer à la
morale chrétienne qui voyait un péché mortel et un crime inexpiable dans une relation physique homosexuelle ?
Les deux affirmations coexistent aujourd'hui mais aucune preuve n'existe à ce sujet. Le freudisme voit en Léonard un personnage d'exception qui
est parvenu à sublimer l'instinct sexuel par une créativité débridée. Il n'aurait pas eu de relations sexuelles avec ses modèles et disciples. Serge Bramly, dans sa biographie de Léonard ,
pense au contraire qu'il aurait entretenu des relations physiques avec eux. Il cite en particulier cette phrase sibylline extraite des carnets de Léonard : « « Je doute, ô Grecs, qu'on puisse
faire le récit de mes exploits, quoique vous les connaissiez, car je les ai faits sans témoin, avec les ténèbres de la nuit pour complice. »
Quoi qu'il en soit, il convient surtout d'éviter tout anachronisme. Dans ce domaine, il existe une distance sidérale entre le 21e siècle et la Renaissance. Toute personne éclairée admet aujourd'hui sans difficulté l'existence de couples homosexuels. L'institutionnalisation de ces couples par le mariage ne rencontre plus qu'une opposition provenant d'une éthique archaïsante d'inspiration religieuse. Il en allait tout autrement à l'époque de Vinci. La société baignait précisément dans cette morale religieuse et chacun en était imprégné dès l'enfance. Les domaines du bien du mal étaient nettement délimités par l'église, admis par l'ensemble de la société et intériorisés par les individus. Le concept d'homosexualité n'existait pas, mais les relations entre individus du même sexe relevaient du mal absolu. Proust, au début du 20e siècle, parle encore des « invertis » et doit transposer littérairement ses relations homosexuelles en relations hétérosexuelles. Nous avons donc parcouru un très long chemin et l'époque de la Renaissance est à cet égard une autre planète. Il ne pouvait même pas être question de s'avouer que l'on était homosexuel. Léonard devait se sentir terriblement coupable de ressentir une attirance pour de beaux jeunes hommes car il était intellectuellement impossible de se considérer comme normal dans ce cas. La sublimation freudienne constitue alors, eu égard au contexte social et éthique, la solution idéale. Il peut l'avoir recherchée sans y être toujours parvenu. Les deux hypothèses envisagées précédemment ne sont pas nécessairement incompatibles. Mais, sublimation ou non, Léonard était incontestablement de nature homosexuelle.
NOTES :
"Joli mécheux aux longues boucles, Gian Giacomo Caprotti, surnommé Salai, devint vite l'élève favori de Leonardo da Vinci, ce qui fut pour ce jeune
garçon androgyne un enchantement mais aussi le début d'un enfer.
ERASTE & EROMENE : Partager la vie du génie de la Renaissance ne s'annonça pas de tout repos ; surtout que le maître avec l'obligeance qui est la sienne ne manqua pas de lui inculquer tout son savoir, et même plus, pour être en phase avec l'ange Uriel qu'il voyait en lui, l'exigence allant bien au-delà de l'habituel et conventionnel enseignement paternel. En strict philosophe de l'art, Vinci reprit la pensée éducative de la culture grecque durant l'Antiquité incluant l'impératif apprentissage sexuel. Au fil des ans, Giacomo devint ainsi son amant. Une pratique qui ne gêna pas celui-ci, bien au contraire, car il sait depuis toujours qu'il est différent, qu'il aime les hommes, et Vinci avait le charme de la persuasion dans ses rapports éducatifs ; pourtant si de ce côté Giacomo pouvait être satisfait, l'égoïsme hors norme du génie gangrena les relations engendrant une tension dans les rapports quotidiens d'autant que le nouvel élève ne se laissait pas faire, à l'opposé d'autres ; d'ailleurs pour marquer cet apprentissage musclé et approprié sur son protégé,
TENDRE VOYOU ! :
Vinci préféra le rebaptiser subtilement « Salai » signifiant en italien « diablotin », ce qui avait le don d'énerver Giacomo
mais avec les années il s'y est fait choisissant en nom d'artiste celui d'Andrea Salai, une sorte de pied de nez à la nature qui l'a fait si féminin, le prénom Andrea n'ayant aucun rapport
avec la féminité étant plutôt du genre masculin pour les Italiens venant du grec « andros » signifiant « homme ».
Estimant donc avoir en réel la copie conforme de l'ange Uriel, l'archange qui a montré aux humains la lumière divine, Leonardo da Vinci prit souvent
Andrea Salai comme modèle pour peindre une ambivalente divinité et la parfaite symbiose qu'elle exprime ; celle d'une déesse insolente subtilement nommée « uno giocondo » comme on dit
en argot du milanais pour désigner un travelo et s'écrit au masculin tel un drag-queen d'aujourd'hui. Une plaisanterie que l'admirable et solennel langage dans l'étrange miroir de la vérité
devait rendre encore plus authentique, si ce n'est ironique.
Les royaumes du vrai n'étant jamais séparés de la dérive du pavage spirituel et pictural, en 1503 alors qu'Andrea Salai fêtait ses 23 printemps,
cette antinomie se matérialisa par « Le Joconde », un portrait irréel d'un transgenre rejoignant ainsi dans un rêve pictural le péché d'Ève que Dieu a maudit jusqu'au Jugement Dernier
pour que puisse renaître la perfection. Ultime synthèse vers l'essentiel, l'elliptique du caprice des caractères abrégés alla même se jouer des mots telle une rose de pierre sculptée par
l'aurore. « Mon Diablotin » soit « Mio Salai » prit ainsi un autre chemin plus féminin devenant l'infrangible sourire instantané et figé pour l'éternité, l'épicentre poli
aussi reconnaissable qu'un myosotis de verre... "https://kavin-ka.skyrock.com/3262827646-Salai-la-Joconde-c-est-lui.html
La Joconde est un homme :
ça n'emmerde que les cons
commentaire : "Ouais il faut encore trouver un compagnon qui ne soit pas congelé sur place par l'adversité envers l'homosexualité..."