Partager l'article ! QUI SUIS-JE ? QUE SUIS-JE ? bisexualité RECIT: à relire et la suite aussi dans BISEXUELS (23)   ...
à relire et la suite aussi dans BISEXUELS (23)
QUI SUIS-JE ,
QUE SUIS-JE ? 1/2
Tout s'est enchaîné après la semaine entre Noël et le nouvel an.
Jouant au rugby pour le plaisir, je profitai, étant en vacances pour m'attarder au pub après l'entraînement du mardi. Beaucoup travaillant le lendemain nous étions une poignée à peine. Parmi nous, Jacques, un gars arrivé au club en début de saison et que je connaissais bien peu. Comme nous ne sommes pas des sauvages, nous avons entamé la discussion.
Bien vite nous ne sommes restés que tous les deux à palabrer et boire des bières. Nous parlions de tout et de rien : passions, boulot, rugby et quand j'en suis venu à lui dire que je vivais avec une fille, il m'avoua simplement que lui était homo et qu'il vivait avec son ami.
S'il est d'usage de dire qu'on est hétéro, il est moins répandu de dire spontanément qu'on est homo. Ce garçon devait pour moi mériter une attention particulière du fait qu'il mobilisait toutes mes "antennes" !
Pouvait-il alors sentir le trouble qui s'installa en moi? Je ne me sentais pas du tout à l'aise, je tentais de faire comme si de rien n'était, de continuer comme si savior cela ne changeait rien. Et pourtant c'é&tait tout le contraire ! Comme si j' avais été jaloux. Cet homme faisait remonter à la surface de mon esprit les désirs inconscients de mon intérêt pour les sportifs de la télé et internet aux vestiaires et aux douches. Jacques, mon voisin de pub se doutait-il de quelque chose? Je finis rapidement ma bière et pris congé pour rentrer chez moi, un peu déboussolé, beaucoup même. Ma copine dormait. C'était bien ainsi pensai-je et j'eus bien du mal à trouver le sommeil...
Le réveillon du nouvel an, quelques jours après, eut des saveurs extraordinaires, aussi nous avions choisi ma copine et moi, accompagnés de quelques copains et copines, une soirée qui promettait d'être à la hauteur de l'événement. Le thème de la soirée était le mélange des genres, des cultures et des races. C'est ainsi que nous nous rendions à une fête costumée avec menu des îles et musique afro-cubaine. Il n'y avait pas de thème particulier pour les déguisements, aussi nous nous retrouvions entourés de sorciers vaudou, de gendarmes, de soldats ou encore de reines et rois. Des amis s'étaient déguisés en animaux, ma copine en Charlie Chaplin...
Moi j'avais choisis d'être une infirmière. Perruque, et maquillage, faux seins en plastique dissimulés sous une fine blouse blanche et portés sans soutien-gorge. Alors bien sûr pour aller au bout des choses, dans le souci du moindre détail, pour faire plus femme, plus garce et surtout pour faire le mariole devant les amis, je portais un string en dentelle, son porte-jarretelles assorti et des bas très sexe et très noirs pour cacher la pilosité de mes jambes, le tout orné d'une paire d'escarpins à talon. J'étais paraît-il, selon ma copine et mes amis, attifé comme une véritable petite salope à la recherche du mâle; j'avais plus de la prostituée que de l'infirmière. Cela m'amusait beaucoup de me trémousser devant eux en remuant du popotin et en singeant les gestes caricaturaux d'une chaudasse bien déterminée à se faire mettre !
En arrivant à la soirée, je me suis senti un peu moins à mon aise : je venais de reconnaître celui qui se cachait sous le déguisement de gladiateur. Depuis peu, je le savais gay et j'imaginais que le "philosophe grec" qui l'accompagnait était son amant. La présence de cette connaissance homosexuelle me perturbait un peu et je décidais de faire comme si de rien n'était. Heureusement avec les apéritifs alcoolisés, je me détendis un peu.
La soirée continuait son cours et quand l'heure cruciale est arrivée. Il a fallu faire la bise et souhaiter la nouvelle année à tous. Quand mon ami gay s'est approché pour me présenter ses voeux, tout s'est passé normalement et sans ambiguïté. Mais quand il m'a présenté son compagnon, ça a été bien différent. celui-ci me salua d'un sourire espiègle, m'enlaça vigoureusement pour me souhaiter tous ses voeux et, approchant sa bouche de mon oreille, il lâcha un direct : "... Je me taperais bien une infirmière ce soir..." Je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire car je savais qu' il ne plaisantait pas. Je me sentais si gêné qu'inconsidérément je me précipitai aux toilettes, je me sentais rougir.
Devant le lavabo, je basculai la tête en avant afin de me passer de l'eau sur le visage. Ensuite je n'ai rien compris... Quelques secondes après, j'ai pu sentir deux mains me peloter les fesses fermement au travers de ma blouse. Je ne bronchais pas, j'étais tétanisé. Puis je me suis redressé et dans le miroir, j'ai vu le visage radieux du philosophe grec. Je me suis cramponné au lavabo et, incapable de réagir, j'ai subi la loi de mon assaillant.
Il a commencé à remonter ma blouse sur les reins puis, d'un doigt recouvert de salive, il s'est mis à me titiller l'anus pendant quelques instants. Je ne pouvais crier, pas plus que je ne trouvais le courage de m'échapper. Ensuite, écartant sa toge, il est venu placer sa queue bien bandée contre ma raie des fesses et commença à se masturber par de lents mouvements entre mes deux lobes. Je sentais quelque chose monter en moi mais sur le moment, je n'aurais su dire ce que je ressentais. Enfin, écartant la ficelle de mon string, il présenta son gland à l'entrée de mon orifice et commença à pousser son gland et me pénétrer. Sans plus de précaution il s'enfonça en moi entièrement et se mit à me pistonner. Je ressentais bien sûr une douleur intense, comme un déchirement, mon anus me brûlait.
C'est à ce moment, je crois, que j'ai compris que je ressentais de l'excitation. Étais-je excité par l'idée de me faire baiser par un homme ou bien par la peur que quelqu'un entre dans les toilettes et me surprenne dans une telle position, je n'en sais rien. Toujours est-il que mon amant du moment était lui aussi très excité et il ne tarda pas à se retirer de mon cul pour jouir par de longs jets sur mes fesses. Le contact et l'odeur de son sperme sur ma peau m'électrisa et je ressentis quelques chose que je n' identifiai que bien après comme du plaisir. Le philosophe rangea son membre derrière sa toge et disparut sans un mot, moi je m'enfermai dans un WC le coeur battant à tout rompre, heureux de n'avoir pas été surpris et surtout, pressé de m'essuyer les fesses et de faire disparaître les traces de cette aventure sexuelle.
Le reste de la soirée se passa à merveille. J'évitais soigneusement les deux homosexuels et eux faisaient de même. Au petit matin nous rentrions, ma copine et moi, nous coucher mais bien que des tonnes de questions occupassent mon cerveau et que mon anus fût toujours douloureux, je fus rassuré de sentir que ma copine me faisait tout l'effet désirable et je la contentai très honorablement comme il se doit un premier janvier... Étais-je gay ou hétéro? Ou les deux à la fois? Avais-je pris du plaisir, parce que j'en avais pris à me faire baiser comme une pute par une queue inconnue? Parce que c'était dans des conditions spéciales? Ou parce que tout simplement je trouvais ça bon de me faire sodomiser? Et puis, qu'allait-il se passer ensuite? Devais-je revoir mes amis homos? Aurais-je droit à de nouvelles aventures ? Est-ce que seulement j'en avais la volonté, l'envie profonde?
En fait, j'avais peur et, après l'amour, le sommeil fut long à venir. Peur non pas d'être devenu homo, mais peur que cette aventure ne se sache, que ces hommes ne la claironnent ici et là. Pourtant j'allais au moins revoir l'un d'eux, au rugby. Je ne me sentais pas bien parce que je ne savais pas ce qui allait se passer, ce qu'allait être mon avenir proche.
Comme je reprenais le boulot le mardi matin et que mon amie était toujours en vacances, elle décida de partir quelques jours chez sa mère, ne prévoyant que de rentrer le samedi suivant dans l'après-midi. Je me retrouvais donc seul dès le mardi soir et pour plusieurs raisons, je décidai de ne pas me rendre à l'entraînement ce soir-là.
Tout se passa normalement jusqu'au vendredi, jour de rugby. Je ne pouvais manquer à l'appel une fois de plus, je pris mon courage à deux mains et allai au stade. Quand je suis arrivé, mon camarade homo n'était pas encore là. Je commençais à me mettre en tenue quand il arriva à son tour, salua les gens présents et vint me saluer. J'avais du mal à le regarder en face, il était forcément au courant de tout. J'étais une fois de plus mal à l'aise en sa présence. Discrètement il me glissa un mot de billet que je dissimulai vite fait dans une poche de mon pantalon. Je craignais que quelqu'un n'ait vu ce petit manège mais apparemment, il n'en était rien. Tout l'entraînement je fus perturbé par ce mot. Que pouvait-il y avoir d'inscrit?
suite dans un tout prochain article ... QUI SUIS-JE ,
QUE SUIS-JE ? 2/2
Derniers Commentaires