Samedi 9 novembre 6 09 /11 /Nov 06:33

classé dans RECITS REELS INITIATIONS  

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Cette année-là[...]

Plus j'y pense et moins j'oublie
J'ai découvert mon premier mon dernier amour
Le seul le grand l'unique et pour toujours
Cette année-là
Dans le ciel passait une musique
 [...]
Quelle année cette année-là ! Claude François 

Des parents très stricts sur le plan "moral" . Trop stricts et castrateurs. Voilà qui vous pousse à bousculer les tabous. L'exemple vivant de l'hétérosexualité  vous pousse à faire de même...entre garçons. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Récit.

 J'avais dix-sept ans lorsque je suivis pour la dernière fois mes parents à leur ermitage d'été. Je dis pour la dernière fois, car cette année-là, après tant de saisons d'obédience à la tutelle familiale, j'étais entré en rébellion ouverte contre cette affreuse contrée acariâtre. Il s'en était noué un chagrin profond de mon père et une aigreur douceâtre de ma mère. Le chagrin constatait l'accession de l'adolescent à la toge virile; ma mère devait son aigreur à cette manie qu'elle a toujours eue de se tirer à la Parthe des situations défavorables.

Pour m'amadouer, mon père ne trouva rien de mieux que de me proposer un compagnon. Un compagnon! Eh quoi! Associer un autre garçon à l'incurable désœuvrement de trente jours de bâillements et de spleen? Mystifier, tromper, berner un pauvre garçon en lui peignant un chef-d'œuvre sur une muraille décrépite? Comment occuperions-nous notre loisir? Par des jeux? Sans doute. Mais après? Il arriverait fatalement que nous aurions épuisé nos ressources d'imagination et que nous nous livrerions à la langueur mortelle de n'avoir plus rien à faire.

Ce compagnon devait être mon cousin Christophe. J'aime beaucoup Christophe, et parce que, précisément je l'aime, je n'eus cesse de le détromper sur les prétendus mérites d'un séjour qui n'avait d'attrayant que la publicité qu'en proclamaient mes géniteurs:

— Mes parents, lui dis-je un soir, ont besoin de vanter leur baraque pourrie, histoire de justifier les folies qu'ils ont consenties pour l'acheter; par tous les diables, ne viens pas ramer dans cette galère, tu t'y ferais chier tout comme moi.

— Et alors? répondit l'adorable cousin: mon vieux, tu apprendras ceci, que je suis solidaire du malheur de mon prochain. Or, il n'est pas de garçon de mon âge plus proche que le prochain qui se trouve précisément en face de moi. Par conséquent, je viens.

Allez répliquer à une telle autorité joyeuse! Car le bon Christophe avait articulé ces paroles le mode délié de son caractère imperméable à tout pessimisme. Sans arrère-pensée je lui tomabai dans les bras.

 

Christophe venait d'attraper ses dix-sept ans. C'était un fort bel adolescent qui avait bien grandi et qui s'en souciait fort peu: taille moyenne, peau mate, cheveux de jais, œil profond et noir, sourcils épais, cuisses de pilier de rugby. Seul le torse échappait à cette plénitude de maturité par une certaine finesse gracile une heureuse absence de pilosité. Pour le reste, un vrai bûcheron en apprentissage.

Avec cela, la figure la plus puérile du monde. Christophe, tôt habitué aux dures conditions de la vie d'agriculteurs que menaient ses parents, ignorait le sens du mot paresse, comme celui d'oisiveté. Ce n'est pas sous une autre bannière que je l'avais dissuadé de suivre le convoi soporifique dans lequel, trop tard pour lui désormais, il venait de prendre place.

 

Tout à coup, exactement dans notre ligne de mire, et à moins de dix mètres, nous vîmes un spectacle à couper le souffle.  

Deux êtres, un garçon et une fille, se tenaient face à face, nus et mains jointes. Le garçon embrassait la fille et son sexe, long, courbé, admirable, pointait contre un ventre qu'on devinait bouillant. Leurs baisers, de plus en plus haletants, entrecoupés de soupirs caverneux, témoignaient cette passion dévorante qui ne peut guère surseoir à de plus amples étreintes.  

Ces prémices, de plus en plus frénétiques, durèrent jusqu'au moment où le garçon souleva la fille par les fesses, l'obligea à s'accrocher à lui, jambes autour des reins, et entra doucement en elle avec une sorte de sanglot caverneux. Nous vîmes comme en plein jour, les yeux rivés sur ce spectacle extraordinaire, la lente enfilade du long sexe et sa disparition au creux du sillon, tandis que le garçon feulait comme un tigre et que la fille poussait des gémissements aigus. Nous ne disions rien, mais nos tempes étaient le siège d'un martèlement de forge et nos corps le creuset d'un séisme dévastateur.

    

c'était la nuit...mais ça donne une idée !

 

Cependant, le garçon avait déposé sa compagne sur l'herbe et ses fesses rhythmaient le mouvement qui scande les pulsions de la félicité. Mon pénis était si tendu, si humide que je dus glisser une main adroite sur mon short pour en rectifier la posture.

Christophe le devina-t-il ? Quel démon visita ce garçon que la veille encore je n'aurais jamais soupçonné de la moindre complaisance avec la nation arcadienne? Toujours est-il que prévoyant un effet forcément intéressant sur les visées que je lui avais surprises, j'étais loin tout de même de m'attendre à l'aplomb avec lequel il céda aux pulsions qui l'enflammaient.

Si les petites causes produisent de grands effets, ce n'est pas une contre-vérité d'affirmer que les petits hasards engendrent les grandes aventures. Car, tandis que le couple parvenait sous nos yeux à la péroraison de leur nocturne passion, il advint que notre position accroupie ayant un peu ankylosé nos mollets, nous cherchâmes à lui en substituer une plus commode. Dans cette manœuvre, conduite avec toute la discrétion requise, Christophe perdit l'équilibre de mon côté. Comme de raison, sa main se rattrapa à mon épaule. L'aubaine était trop belle pour ne pas mettre à profit un incident bienvenu, sous couvert d'assistance mutuelle. J'eus donc le meilleur réflexe qu'on pût avoir dans la circonstance, je l'entourai à la taille. Là encore, mouvement qui pouvait passer pour purement fortuit.

Ce qui eut lieu alors devait rester dans la mémoire de mes sens comme un de ces instants où l'intensité des sensations en décuple les éblouissements presque jusqu'à la perte de conscience.

Devant nous, les halètements du garçon se faisaient de plus en plus marqués et prenaient diapason à ceux de la fille. Les halètements culminèrent bientôt en une espèce de plainte dont la dernière note, hachée, coïncida avec la suspension de la battue des fesses. Quelques secondes, et un nouveau long soupir de lamentation troua le silence de la forêt. Moi, les yeux grand ouverts, je laissais s'écouler avec une volupté irrépressible le chaud liquide que l'émoi tirait de ma sensibilité à vif. J'y étais d'autant plus incité que Christophe, loin de protester contre mon bras autour de sa taille, semblait acquis à la cause d'un nécessaire rapprochement .

Ce fut alors que quelque chose s'introduisit sous l'échancrure que mon short ouvrait de part et d'autre du haut des cuisses.

Ce quelque chose, c'était la main de Christophe.

En écho au couple hétéro :  

Ivre de désir, j'écartai mes jambes, de façon à desserrer le hiatus et à donner quelque aisance au slip.

Subitement, je poussai un petit geignement: les doigts, encouragés par mon initiative, avaient remonté tout du long de ma verge si suintante que ce simple contact en décida le dégorgement.

Ce fut un plaisir sans épithète approprié à la force avec laquelle mon sperme inonda tout, slip, short, main de Christophe, jusqu'à sa cuisse où s'égouttèrent quelques embruns. On eût dit qu'il ne cesserait jamais.

Pendant que le torrent déversait son écume, j'avais machinalement rendu grive pour merle à l'adorable et fébrile garçon à qui je devais la plus violente volupté de ma vie. Le souvenir de son sperme sur les draps, les infinies convulsions de son pénis entre mes doigts, le film sirupeux dont il était enrobé, l'odeur âcre que j'en recevais par l'ouverture du short, tout concourrait à promouvoir en sacerdoce les douces effusions de nos accordailles nocturnes.

Soudain, je le repoussai doucement en murmurant: attends...

Imaginez un garçon d'une beauté romaine à se damner, qui défère à mon ordre et se laisse retomber en arrière dans un mouvement intraduisible d'abandon et d'extase; imaginez la découverte de deux cuisses puissantes toutes parfumées des senteurs d'Éros; imaginez le pénis du monde à la fois le plus viril et le plus juvénile, mélange de force et de délicatesse; je venais de rouler hors de moi un torrent de tempête, l'odeur de Christophe ranima tous mes sens. Avec quelle délectation ne me penchai-je pas sur le long fuseau brûlant! Christophe releva la tête une seconde, puis s'affaissa, livré aux torrides initiatives de ma passion.

Je n'avais jamais goûté d'autre sperme que le mien. Celui de Christophe me parut l'ambroisie des ambroisies. Quand la houle faisait se gonfler la gaine, je suspendais le mouvement et mes lèvres accueillaient le premier crachin d'un pistil dont le goût poivré me mettait au supplice. Puis je reprenais mes glissements sur la tige de mon adorable cousin et j'usais de mes savantes digressions pour avancer avec art et lenteur sur le chemin de cette joie de vivre que produit l'embrasement de deux chairs exacerbées de béatitude et unies dans un commun idéal de liberté.

Je parvins à prévenir la seconde où le jet se propulsa. Le chaud liquide, recruté d'une infinité de filaments, aspergea mon palais avec une fureur qu'augmentait encore le halètement de Christophe. Ce fut en cette heure divine que je compris que l'amour des garçons, chez moi, n'était plus seulement un goût, mais un apostolat.

Nous ne sous étions même pas aperçu que le couple avait troussé bagage.

Christophe, haletant, n'eut pas un mouvement de contestation envers les divines longueurs dont j'accablais ses sens endoloris. Un peu de son sperme faisait sur le flanc de sa verge une longue larme de gratitude. Avec un soin délicat, je recueillis ce précieux trophée d'un triomphe sur un garçon qui, pour convoler en noces supposées avec une fille, venait de se prouver à lui-même le caractère universel de la dualité en ce monde.

Le moment vint de nous rhabiller.

Jusqu'à la maison, nous n'eûmes pas une parole. Nous entrâmes dans la chambre et nous nous couchâmes, sans avoir allumé.

L'embarras d'assumer un acte tout de même cuisant pour la superbe, réclamait l'urgence d'un remède qui en arrondît au moins les aspérités les plus douloureuses. Ce fut à quoi je me disposai; dans un murmure, je soufflai:

— Christophe?

— Oui, répondit le garçon sur le même ton.

— Tu dors?

— Non.

— T'as pas envie de dormir?

— Non.

Un moment de silence, puis:

— Et toi? fit Christophe.

— Moi non plus.

Je repris, aussitôt:

— Au fait, tu dors à poil?

— Oui.

— Entièrement?

— Oui.

— Moi aussi...

J'entendais la respiration haute de mon compagnon. Que notre plaisir n'eût pas plus d'une demi-heure d'âge de n'avait rien ôté à une démangeaison qui renaissait de cendres trop chaudes pour ne pas produire un nouveau brasier. Fou de désir, je m'armai de courage et:

— Tu sais pas? fis-je.

— Quoi?

— J'ai envie de me branler...

— Moi aussi...

— Avec toi.

— Moi aussi...

Brusquement, je sors de mon lit, je découvre les draps de Christophe, je m'allonge sur lui, je l'étreins avec délice, mes lèvres se collent à ses lèvres, je remonte ses jambes, il n'y objecte rien, il fait mieux, il laisse ses cuisses céder à la pulsion qui les entr'ouvrent, je n'ai que le temps de lui dire: tu veux bien? Pour toute réponse, j'obtiens le libre passage entre ses colonnes d'Hercule, encouragé encore par sa main dirigeant elle-même la fièvre de mes dix-sept ans.

Je ne saurais dire si j'eus plus de joie à féconder les entrailles de mon camarade ou si, intervertissant les rôles, la volupté de provoquer la sienne ne surpassa pas celle que j'avais éprouvée. Toujours est-il que le double éclair qui illustra notre nuit d'amour n'eut d'égal que celui qui, au petit matin, décora notre réveil. Le drap était rejeté, ses fesses m'apparurent, la corolle encore humide de la veille me rendit fou, je pris position, Christophe s'éveilla pour sentir un long glissement s'insinuer en lui, pendant qu'une haleine chaude couvrait sa nuque d'une myriade de baisers.

Pour son tour, il proposa la variante debout. Ce fut ainsi que les mains contre le mur, je subis le doux assaut d'un garçon dont les odeurs mâles puisaient leur surcroît de musc dans l'excès de nos récentes libéralités, tandis que s'affirmait, par un jet d'une prodigieuse énergie, le triomphe de l'adolescence sur les entraves d'un monde carcéral. Je me souviens de ce qu'il demeura longtemps en moi après le dernier spasme rendu, que nous nous recouchâmes, que ses bras ceinturèrent ma poitrine, que sa joue se posa sur ma joue, que ses baisers avaient un goût de sucre, que ses cheveux sentaient l'humus des sous-bois, que mon cœur s'extasiait à en mourir et que le sien devait ressentir les mêmes atteintes, car il me sembla qu'un liquide chaud et humide coulait sur mon visage.

Je me rappelle aussi ces mots, prononcés dans un murmure presque inaudible: je t'aime.

Nous avions joui de notre chair. Ce je t'aime surpassa toutes les jouissances. Ce fut le couronnement de ce qui ne devait être qu'une partie de plaisir entre garçons et qui était le début d'un amour infini.

Aujourd'hui, je vis avec Christophe. La fille avec qui il avait noué liaison par pure convenance, fut mise dans le secret et passe son temps à nous féliciter. Nous avons dix-neuf ans. Nos parents sont positivement scandalisés et ma mère en a fait une maladie qu'elle soigne comme elle peut, à coup d'extraits des actes des apôtres, du Lévitique et des épîtres aux Corinthiens.

Quant à nous, nous nous aimons comme les étoiles dans le ciel aiment les soleils dont elles reçoivent la chaleur. Rien n'est plus doux que nous promener, les soirs d'été, le long de la plage déserte, en regardant se coucher à l'horizon le globe rouge qui a l'air d'un gros œil posé sur une ouate. Rien n'est plus enivrant qu'une longue étreinte arrachée au silence clair et léger de cette fausse pénombre qu'est une nuit de juillet. Rien ne fait plus aimer la vie que nos maillots glissant sur nos jambes, que nos ardeurs se donnant carrière et se disposant à entrer en lice dans cette joute inexprimable qu'est l'amour.

Ah, j'oubliais...

Nous avons rompu avec nos familles.

Croiriez-vous qu'elles eussent mis au net un plan de bataille qui visait à nous séparer après nous avoir couvert d'opprobre? La honte attachée à l'abjection d'une progéniture mâle sans descendance possible pour cause d'infamie, la flétrissure qui croît par dépit, dans les petites bourgades bourgeoises, sur tout ce qui dérange le confort moral de cet amas de toiles d'araignées et de poussière sale qu'on appelle les bonnes mœurs, ont induit un moment nos ascendants à fulminer clameur de haro contre nous, histoire de prouver qu'un accident de génération, j'emploie leur terme, ne pouvait rejaillir sur leur honneur.

Dieu nous est venu en aide.

Quinze jours après notre majorité, nous avons joué au loto, comme cela, par intuition. Résultat, plus d'un million d'euros.

Ce gain a achevé d'affûter les couteaux de la haine brandis contre nous.

En vain.

Personne ne sait où nous vivons.

Personne, sauf François et Matthieu.

Ils sont gais, comme nous, et comme nous, leurs parents les ont rejetés. Nous les avons accueillis. Ils sont chez nous comme chez eux. Ils s'aiment et rien n'est touchant comme de voir, dans les après-midis pluvieuses, leurs deux corps frais et vibrants préluder en tailleur aux joies infinies d'un long chapitre de félicité. Du reste, nous ne nous cachons pas les uns aux autres et le spectacle du bonheur d'autrui sert à rendre plus précieux celui que nous éprouvons en particulier.

Quant à l'avenir, nous le regardons avec ces yeux de gratitude qu'inspire un sort que nous voudrions commun à tous les garçons qui, sur cette terre, ont à subir le froid mépris des gens de bien, la dureté fangeuse des faiseurs de remontrances et l'ineptie plate et vide des âmes visqueuses pour qui vendre des missiles à un tyran est plus louable dans l'ordre hiérarchique des valeurs, que de caresser son bien-aimé. C'est que la Bible n'interdit pas de vendre des missiles; en revanche, il y est dit, au chapitre 18 verset 22 du Lévitique: tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination.

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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