Samedi 11 juin 6 11 /06 /Juin 04:53

les bisexuels ne sont pas exclusivement des hommes célèbres qui figurent dans les magazines...ils sont bien plus nombreux. Savoir pkoi les bisexuelles sont mieux reçues et font bien moins de bruit ?

 

A rapprocher de la bigamie ou de la polygamie...mais ça peut se passer moins bien...Ok pour l'homo attiré que par le meme sexe que lui , et bi attiré par les deux sexes ...Mais , on dirait que la bisexualité est le trajet d'une personne hétéro ... puis bi ... pour terminer gay ! 

 

 

même pour leurs amant gays le partage n'est pas toujours facile et ça peut donner des scènes de ménage !

Ces femmes qui ont épousé des homosexuels sans le savoir

Ces femmes qui ont épousé des homosexuels sans le savoir Elsa Triolet et Louis Aragon, en 1965, à Paris ((Dalmas/Sipa))

Michel Larivière consacre un livre aux épouses de Verlaine, de Gide ou d'Aragon. Elles n'ont pas eu la vie conjugale facile.

édité sur l'Obs  le 1er juin 2016 par David Caviglioli           

Ouvrant son livre sur les «Femmes d'homosexuels célèbres», Michel Larivière écrit: «Du temps de la persécution, […] les homosexuels, pour la plupart, ont vécu également une pratique hétérosexuelle, pour ne pas risquer l'opprobre.» On a peu écrit sur ces femmes alibis. Larivière, dont presque tous les livres portent sur les amours masculines, répare cet oubli historique. Ces compagnes d'affichage n'ont pas eu la vie conjugale facile. Parmi les seize évoquées, la seule qui semble heureuse est Christiane Vulpius, l'épouse de Goethe. Sa «grâce équivoque, hermaphrodite», plaît au poète, qui écrit dans «Poésie et Vérité»:

C'est vrai que j'ai fait aussi l'amour avec des garçons, mais je leur préférais les filles, car quand elles me lassaient en tant que filles, je pouvais encore m'en servir en tant que garçons. 

Il faut dire aussi que Christiane Vulpius a, aux yeux de Goethe, une fonction essentiellement domestique, et qu’elle-même se contente, si l’on croit Larivière, de sa condition de femme d’intérieur.

Ces couples plus ou moins factices ne se forment pas tous pour les mêmes raisons. Il y a des mariages d’argent. Jules Verne demande à sa mère de se «mettre en campagne», de faire «l’article ‘‘fils à marier’’» et de lui trouver «une jeune fille bien élevée, et bien riche». Pierre Loti en réclame une «riche, protestante et plus petite que [lui]». (Il était sous le mètre soixante.)

"Je déteste dormir avec une femme"

L’épouse est la promesse d’une vie confortable et normée, mais, généralement, plus ces affaires sont arrangées, plus la suite est sordide. Byron, qui lorgne les 1000 livres de rente d'Anne Isabella Milbanke, arrive en retard au mariage et lui crache dans la voiture qu'il ne l'épouse que «par convention». Le soir, la jeune femme entre dans une «demeure sinistre et vide». On lui sert un souper froid. Byron monte se coucher seul en disant: «Je déteste dormir avec une femme.» Jules Verne, dès qu’il apprend que sa femme est enceinte, part sans prévenir en Scandinavie et la laisse accoucher seule.

         

Il y a aussi des amours heureux. Wilde, Verlaine, Aragon ou Gide sont un temps épris de leurs femmes, même si celles-ci se rendent bien compte qu’elles ne sont pas désirées. Aragon, de son propre aveu, n'a «que des érections incomplètes» - plus vieux, ouvertement gay, il retrouvera sa vigueur. Gide reste flasque pendant sa nuit de noces, ce qui convient tout à fait à Madeleine Rondeaux, qui a le sexe en horreur.

(La situation est plus compliquée, et en même temps plus explicite, pour les royautés, puisqu’il faut un héritier, et donc un coït. Isabelle de France, mariée à Edouard II, doit partager la couche avec l’amant du roi, qui prend en charge l’essentiel du travail charnel.)

 

"Grande perte pour la littérature"

L'harmonie fragile des débuts flanche généralement quand vient l'amant. Tombé sur Rimbaud et dans l'absinthe, Verlaine devient de plus en plus irritable. Il insulte Mathilde, la bat, l'étrangle et jette un soir son bébé de trois mois contre le mur. Ce que le livre de Larivière montre surtout, c’est l'incroyable cécité de ces femmes. Mathilde a beau lire dans la presse que Verlaine s'affiche au bras de Rimbaud, il faudra sa condamnation à Bruxelles, après le coup de revolver, pour qu'elle comprenne.

Madeleine Rondeaux s’imagine que Gide adore se promener avec le jeune Athman, et ne s’alarme pas quand il réclame de le «loger sous le toit conjugal». En 1899, dans un train en Algérie, elle le voit surexcité par «la duveteuse chair ambrée» de trois écoliers. Arrivée en gare, elle lui dit: «Tu avais l’air d’un criminel ou d’un fou.» Mais elle tombera des nues, en 1916, en ouvrant par erreur une lettre [d'un homme]adressée à son mari, où ses aventures pédophiles sont évoquées sans ambiguïté.

Il y a des vengeances, et notamment des destructions d'œuvres. Madeleine, les yeux décillés, brûle vingt ans de correspondance de Gide. L’écrivain, qui y voyait «le couronnement de son œuvre», se désole de cette «grande perte pour la littérature». La punition la plus spectaculaire est sans conteste celle d’Isabelle de France, qui lève une armée contre Edouard II, le fait exécuter par insertion «dans l'anus [d'] une barre de fer rougie au feu», et fait émasculer, éventrer puis décapiter (lentement, au couteau) son amant.

Sodomie, alcool et révolver à six coups !

 

"N'avez-vous donc jamais été heureuse avec moi ?"

Le plus souvent toutefois, pas de vindicte. Les plus mauvais maris, après avoir fugué avec leurs amants, tentent de revenir au foyer, à grands coups de lettres contrites et de promesses vite rompues. Byron en écrit une à Anne, qui a demandé le divorce: «N’avez-vous donc jamais été heureuse avec moi? Je n’ai jamais caché mes torts, mais n’ont-ils pas été suivis d’aveu et de repentir?» Par amour ou par honte, les femmes de Verlaine, de Wilde, de Verne, même au pic du scandale public, même au moment de divorcer, protègent leurs maris en taisant leur homosexualité ou en caviardant, comme Mme Verne, leurs journaux intimes.

Les cas de Gide et d'Aragon sont les plus frappants, parce que l'amour, et même la passion, existent par-delà le fossé sexuel. Entre Aragon et Elsa Triolet, restés inséparables, l'admiration mutuelle fait office de sacrement. Gide et Madeleine, qui sont cousins, entretiennent quant à eux une complicité fraternelle et domestique, incestueuse sans être érotique, qui au fond vaut bien un mariage.

Larivière rappelle que, dans l’antiquité, l’amour, le sexe et le mariage étaient trois idées distinctes. Les hommes fréquentaient les bordels pour assouvir leur désir, aimaient parfois platoniquement, et ne voyaient bien souvent le foyer que comme une structure de procréation. Les mariages chrétiens, puis bourgeois, puis d’amour auront progressivement amalgamé cette trinité. Mais la présence du désir homosexuel ramène cette désunion antique dans l’union moderne. Au bout du compte, l’essai de Larivière rappelle qu’entre les sentiments, le désir et l’institution familiale, toutes les combinaisons peuvent exister, et qu’un couple est toujours plus complexe que le contrat matrimonial qui prétend l’encadrer.

David Caviglioli

Femmes d’homosexuels célèbres
par Michel Larivière
La Musardine, 142 p., 18 euros.

 

    Une fois de plus, nous voyons que pour être relativement heureux, bien dans sa peau et avec les autres, il est nécessaire d'être en mesure de maîtriser ses pulsions négatives. Seulement voilà ! Pour y parvenir, il faut d'abord être conscient des charges négatives que l'on porte au plus profond de soi-même ! Il faudrait pour cela avoir quelques notions de psychologie humaine et de psychanalyse. 

DAVID CAVIGLIOLI.   Journaliste

 

 

 

 

 

Par DAVID CAVIGLIOLI. - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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