Partager l'article ! HHF-> soirée à 3- En fait, Louis et moi…sommes un peu plus qu’amis, si tu vois ce que je veux dire. - Non, ben, vous êtes… quoi ? Homos ? ...
Kevin, et Louis, et Chloé...il n'est pas d'usage qu'une fille-une femme- parte
à l'assaut d'un mec...mais que, sortie en boîte, je fasse une rencontre aussi étrange qu'éblouissante...
— En fait, Louis et moi… sommes un peu plus qu’amis, si tu vois ce que je veux dire./ - Non. (Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu’il veut dire. À tout hasard, je dis :) — Vous êtes… quoi ? Homos ? / — Ça te choque ? me questionne-t-il aussitôt. Parce que, lui, oui, mais moi, je suis bi.
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Ce soir, je pars à l’assaut de la piste de danse. Il y a trop longtemps que je ne suis pas sortie en boîte et que je n’ai laissé mon corps s’exprimer. J’ai envie de me jeter dans la foule et de sentir les corps se frotter contre le mien. Et si je trouve un mâle à mon goût… pourquoi pas ?
Il fait chaud, mais je me trémousse comme si j’avais le feu aux fesses. J’aime sentir la musique qui vibre en moi et la façon dont ma jupe se soulève lorsque je pivote. L’air frais entre mes cuisses est une bénédiction. Tous ces danseurs en sueur m’excitent et je ne suis pas mécontente de sentir un corps massif se coller au mien. L’homme se frotte par-derrière. Même si les mouvements sont furtifs, j’imagine son érection contre ma croupe et je retiens ses mains lorsqu’elles se posent sur ma taille.
— Tu es magnifique, chuchote-t-il, la bouche près de mon oreille.
Les compliments, j’adore ! C’est pourquoi je me déhanche davantage et frotte mon postérieur contre lui. Cette fois, ce n’est pas mon imagination qui me joue des tours. Il y a bel et bien une verge dure contre le haut de mes fesses. Par crainte que l’homme derrière moi ne soit pas attirant, je m’éloigne pour mieux me retourner. Miam ! En voilà une jolie surprise ! Grand, svelte, un peu musclé des épaules, sans plus. Son visage est fin, des yeux en amandes, un petit nez pointu qui surplombe une bouche bien charnue qui se redresse dans un sourire coquin. Ah oui, voilà mon type d’homme. Je recommence à bouger lascivement, reviens vers lui et il me serre dans ses bras. Le rythme ne se prête pas à ce genre de danse, mais j’ai envie de sentir son érection, encore. Il se déhanche, se frotte contre moi et de sentir son sexe érigé me donne envie de bouger davantage. Subtilement, je déplace mes mains, puis le caresse furtivement sur le torse, descends jusqu’à son ventre et reprends mon geste dès que je frôle ce qui déforme à peine son jeans. Ses mains sur mes hanches se raidissent, puis me serrent davantage contre lui. Sa bouche se glisse dans mon cou, m’embrasse de façon délicieuse alors que son bassin donne de petits coups prometteurs contre moi. Ma parole, il le fait exprès !
Dans une tentative forcée pour garder la tête froide, je reporte mon attention sur lui :
— T’as un nom, mon mignon ?
— Kevin. Et toi ?
— Chloé.
Ses bras me ramènent contre lui et il frotte délicatement son nez contre le mien avant de dire :
— Chloé, tu es magnifique quand tu danses. On dirait que tu as le diable au corps.
— Le diable, je ne sais pas, mais j’avoue qu’il est en feu, ce soir.
Un sourire carnassier s’affiche sur sa belle bouche charnue :
— Voilà qui m’intéresse, admit-il. Je t’offre un verre ?
J’accepte sans hésiter. D’abord parce que j’ai soif, mais aussi parce que j’espère qu’il me proposera d’aller le boire ailleurs. Chez lui, par exemple, en position horizontale. Ou verticale. Qu’est-ce que je m’en fiche ! Je suis même un peu déçue qu’il m’entraîne dans le fond de la salle, loin de la sortie, et à une table où un homme est déjà là, en train de siroter une bière.
— Mon ami, Louis. Nous sommes venus ensemble.
Cette information est loin de me plaire, mais je fais mine de ne pas trop le montrer. Surtout que son ami est, physiquement, tout l’inverse de Kevin : cheveux rasés, grand yeux noirs, un visage d’homme mûr sur un corps très musclé. Sur son t-shirt moulant et ses épaules aussi grosses que mes cuisses, je m’attarde un instant. Mais juste un tout petit instant. Je ne voudrais pas déplaire à Kevin.
Sans attendre, il me pousse sur la banquette qui orne le mur et m’y rejoint. En moins de trois secondes, je me retrouve en sandwich entre deux hommes et je suis la première surprise lorsque la main de Kevin se glisse entre mes cuisses. Autant j’en avais envie, autant ça me gêne qu’il le fasse alors que mon corps est contre son ami qui ne m’a pas dit le moindre mot. Avec un visage souriant, il me fixe tout en remontant sa main vers mon sexe, se met à le caresser à travers la culotte. Pour le principe, je pose ma main sur son avant-bras, mais en réalité, je ne le retiens pas du tout. Surtout lorsque je sens le plaisir se faufiler dans mon bas-ventre. En fait, je crève d’envie qu’il contourne le tissu et qu’il me fasse jouir ici. Pourquoi est-ce qu’on irait ailleurs, après tout ?
— Ça te plaît ?
— Oui, dis-je en sentant mes cuisses s’ouvrir.
Sa bonne humeur se confirme et il bifurque son regard vers son ami :
— T’as vu comme elle est belle ?
— Oui, confirme-t-il en hochant la tête.
À son tour, il m’enlace et je me retrouve dans les bras d’un homme pendant qu’un autre me tripote sans hésiter.
— Ça te plaît, deux hommes ? me demande Kevin en ralentissant ses caresses sur mon clitoris en feu.
J’ai la gorge sèche, trop pour répondre, alors je hoche simplement la tête et je pose mes doigts sur les siens pour qu’il poursuive ses mouvements entre mes cuisses. Il rit et recommence à me toucher juste où j’en ai besoin. Je ferme les yeux. Mon corps s’abandonne à eux. L’un qui m’embrasse dans le cou, l’autre qui me fait grimper au paradis.
C’est rapide. Probablement parce que je ne retiens rien du désir qui m’anime et de cette envie de perdre la tête qui me ronge depuis que je suis là. Une bouche s’écrase sur la mienne pendant que je gémis et les bras qui m’enserrent la taille se raffermissent. Je suis délicieusement coincée entre deux hommes et je viens de jouir à la vue de tous. Pourtant, quand j’ouvre les yeux, je vois que personne n’a eu le loisir d’admirer le spectacle.
Retirant ses doigts de ma chair vive, Kevin pousse une bière vers moi. Celle de Louis, je crois, mais je m’en fiche. Je la prends et cale ce qui en reste d’un trait. Ça me fait un bien fou et je le remercie du regard.
— Ça te plairait de rentrer avec nous ? me demande-t-il soudain.
Un peu intriguée par sa requête, je plisse les yeux, mais il s’empresse d’ajouter :
— En fait, Louis et moi… sommes un peu plus qu’amis, si tu vois ce que je veux dire.
Non. Je ne suis pas sûre de comprendre ce qu’il veut dire. À tout hasard, je dis :
— Vous êtes… quoi ? Homos ?
— Ça te choque ? me questionne-t-il aussitôt. Parce que, lui, oui, mais moi, je suis bi.
Il en fait une affirmation presque solennelle en posant une main sur son cœur. Qu’est-ce que je m’en fiche, au fond, ce qui le branche. N’est-ce pas tout l’intérêt de dégoter un mâle en rut dans une discothèque ?
— D’habitude, Louis me laisse me taper des femmes à l’occasion, mais ce soir, il avait envie de… de voir. Ou peut-être d’essayer. Il ne sait pas trop, en fait.
Intriguée, je pivote sur la banquette pour jeter un œil en direction de son petit ami qui hausse les épaules avant de s’expliquer :
— Tu es jolie, je ne vais pas dire l’inverse, mais… euh…
— Tu préfères les gars. T’inquiète, je comprends, rigolé-je.
Il sourit de bon cœur et hoche la tête. Même si mon corps est partiellement détendu après le petit orgasme de Kevin, j’avoue que je n’ai pas envie d’en rester là. De ce fait, je me tourne vers la droite et récapitule la situation :
— Donc… tu veux qu’on baise pendant que Louis nous observe ?
— Peut-être qu’il voudra jouer avec nous ? Et si tu suces, je suis sûr qu’il ne dirait pas non à une jolie bouche sur sa queue.
Qu’il parle ainsi, un peu crûment, ça m’excite. D’autant plus lorsque ses doigts caressent mes lèvres et que je sens l’odeur de mon propre corps sur lui.
— Ça t’intéresse, ma jolie ?
Pour le principe, je fais mine de réfléchir, mais mon bas-ventre m’indique qu’il est plus que d’accord à l’idée d’être baisée devant un autre homme. Et intérieurement, j’avoue que je ne dirais pas non à Louis non plus. J’espère qu’il retirera son chandail que je puisse admirer ses pectoraux pendant que je me ferai défoncer par son ami. Déjà, ma respiration se fait plus lourde et je demande, avide que notre soirée commence :
— Vous habitez loin ?
Je présume que ma question confirme mon désir d’y aller, ce qui semble ravir Kevin, car il sourit à pleines dents et secoue la tête :
— Tout près. On y va ?
Il descend de la banquette et me tend la main. Je ne vérifie même pas que ma jupe redescend quand je me redresse. Je le suis, un nœud d’angoisse et d’excitation au fond du ventre, une main dans celle de Kevin et l’autre, dans celle de Louis.
Ce soir, ils seront mes deux hommes. Et ils ne seront pas trop de deux pour calmer le feu qui me ronge de l’intérieur.
* * *
Dix minutes plus tard, j’entre dans un appartement luxueux du centre-ville. Une sorte de loft où le salon et la cuisine se côtoient dans un décor zen. Kevin avait raison : ils habitent vraiment tout près du club. Je me sens bizarre d’être là, avec deux inconnus, mais je n’ai pas peur. Ou sinon de ne pas jouir à ma faim. Mais les doigts de Kevin m’ont déjà convaincue qu’ils savaient mener une femme au septième ciel. De ce fait, je ne m’inquiète pas trop.
Louis nous propose de quoi boire, visiblement nerveux d’être là, mais je m’avance vers la baie vitrée avant de me tourner en direction de Kevin, une main nonchalamment posée entre mes seins :
— Si on passait aux choses sérieuses ?
— Ça, c’est mon genre de femme, dit-il en venant me prendre dans ses bras.
Ni une ni deux, il écrase sa bouche sur la mienne et fait glisser les bretelles de ma robe sur mes épaules, tire mon vêtement vers le bas, dévoile ma poitrine, menue il est vrai, mais ferme. Enfin, il s’agenouille pour me retirer le tout. Personnellement, la technique aurait été plus simple s’il avait glissé la robe vers le haut, mais un homme à mes pieds, ce n’est pas pour me déplaire. En plus, ça lui permet de me retirer ma culotte qui est plutôt bien trempée.
Dans sa position, il remonte une main entre mes cuisses et même si j’ai bien envie de le laisser faire, je dis :
— Si tu te déshabillais, d’abord ?
Il s’arrête et relève un visage excité vers moi :
— Tes désirs sont des ordres, ma jolie.
Sans bouger, il fait basculer son chandail par-dessus sa tête et se relève face à moi pour retirer son jeans. Mon regard se régale de son corps, puis cherche Louis, l'homo, qui nous observe, planqué derrière le comptoir, à qui je dis :
— Si tu te foutais à poil, ça me plairait bien aussi.*
Ma remarque fait rire Kevin qui se penche pour retirer le reste de ses vêtements. Mes yeux sont décidément très sollicités. D’abord vers le sexe bandé de l’homme devant moi, mais aussi sur le torse magnifiquement sculpté de celui qui reste un peu à l’écart. Je donnerais cher pour les avoir tous les deux à mes genoux.
— Bordel, les gars, vous m’excitez, admis-je, la voix trouble.
Décidément, ce jeu me fait mouiller comme une folle. Assez pour avoir envie d’attirer Louis dans mes filets. Avec un peu de bonne volonté, il va se masturber devant moi ou me laisser sucer sa queue pendant que Kevin s’occupera de me pilonner à bon rythme. Bordel, il faut que je me calme, autrement je ne pourrai pas me concentrer et je vais perdre la tête en trois secondes, top chrono !
Kevin me ramène vers lui, pose un baiser délicat sur ma bouche, comme pour vérifier que ça ne me dérange pas qu’il m’embrasse. Au contraire ! S’il pouvait le faire un peu plus bas, ce serait même parfait ! Je réponds à ses lèvres qui se mettent à me dévorer. Son excitation est vive et pas seulement dans son baiser. Son sexe se frotte sur moi et je le saisis d’une main. Comme lui, il est long et lisse. De quoi me faire passer une très belle nuit. Je gémis en le masturbant doucement, puis je me souviens de ses paroles au club et à la possibilité d’avoir la queue de Louis dans ma bouche en prime. Sans attendre, je me laisse tomber sur le sol pour commencer une fellation. J’y mets toute ma détermination pour le rendre fou. Plus il jouira fort, plus notre spectateur voudra se joindre à nous. Et moi, juste à cette idée, j’y investis toute mon énergie.
— Dis donc ! dit-il d’une voix trouble.
J’empoigne ses fesses bien fermes et les pousse vers moi. Sa queue gonfle sur ma langue, se gorge de sang et ne demande qu’à jouir. Je le sens. Quand il se met à râler avec une voix de femme, je retiens mon rire, mais je ne peux m’empêcher de jeter un œil en direction de Louis qui s’est approché de nous, la queue dans une main et l’astiquant à bon rythme. Je me détache de Kevin et je fixe la seconde verge quand je demande :
— Tu veux que je te suce aussi, mon grand ?*
Je ne sais pas si c’est une invitation, mais il se laisse tomber sur le canapé et relâche son sexe. Délaissant Kevin, je me jette sur l’autre queue, à peine moins longue que la première, mais plus épaisse. Dans ma bouche, j’avoue qu’elle occupe un espace considérable et qu’il ne me déplairait pas de la sentir autre part.
— Quelle garce, celle-là, lâche Kevin en venant me tripoter les fesses.
Ses doigts reviennent en moi, me caressent vite et pourraient probablement me faire jouir en quelques secondes, puis je l’entends qui me questionne à voix basse, les doigts complètement au fond de mon sexe :
— J’ai envie de te baiser. Qu’est-ce que tu en dis ?
Mon corps lui répond en se mettant à couler sur lui, puis je gronde en faisant danser ma croupe, la verge de Louis toujours entre mes lèvres.
Du coin de l’œil, je le vois qui s’éloigne et il jette une boîte de condoms sur le sol, près de moi, avant d’en enfiler un. Je m’écarte. De moins en moins capable de me concentrer sur la fellation que je prodigue à Louis en sachant que je serais de nouveau prise en sandwich. Quand Kevin s’agenouille derrière moi et me pénètre d’un coup, je gémis. Une main se pose sur ma taille, une autre sur ma tête :
— Continue ! supplie Louis. Quand elle jouit, je ne te dis pas comme ça vibre.
Je comprends ce qu’il veut dire, car dès que ma voix s’emporte sous le plaisir, la sienne se fait entendre. Contrairement à Kevin qui jouit avec une voix de femme, Louis a un souffle bruyant, comme s’il retenait le son qui pourrait s’échapper de sa bouche. Moi, je n’ai pas ce problème, en ce moment, puisque j’ai la bouche bien remplie. Je change parfois de technique pour vérifier s’il préfère quand je caresse ses testicules ou quand je fais glisser ma langue sur son gland. Derrière moi, Kevin s’active et commence à me faire perdre la tête. Jouir la bouche pleine, j’avoue que ça ne m’est pas arrivé souvent, alors je peine un peu à garder le rythme de ma fellation, finit par tout arrêter pour reprendre mon souffle, puis me mettre à gémir comme une folle en espérant que mon amant ne s’arrête pas maintenant.
Louis, que j’ai cessé de sucer, se met à se masturber, le regard rivé sur moi et la bouche grande ouverte. Lui, c’est un voyeur et de me voir jouir ainsi, ça lui plaît, j’en suis sûre. Quand j’explose, je serre les cuisses de Louis entre mes doigts et hurle comme le ferait un loup à la lune. Un jet de sperme me gicle en plein visage et un râle se fait entendre. Louis décharge sur moi en retenant son cri. Je souris devant sa perte de contrôle, mais je reporte rapidement mon attention vers l’arrière où Kevin s’active de plus en plus vite. Lui, il a vraiment une voix de diva quand il crie, mais il est comme moi : il ne se retient pas et s’enfonce complètement pour éjaculer. Je sens son gland qui pulse, mais je ne suis pas mécontente qu’il ait mis une capote. Je déteste quand ça dégouline partout.
Gêné de m’avoir éjaculé au visage, Louis tente d’essuyer son sperme à l’aide d’un bout de t-shirt. J’y passe la main et me lèche les doigts de façon suggestive avant de dire :
— Désolée. Je n’ai pas pu tenir plus longtemps.
— Ce… ce n’est rien.
Il paraît surpris par ma remarque, mais enfin, il affiche un sourire plus franc. Ayant retrouvé ses esprits, Kevin se glisse à mes côtés et me tire vers lui pour m’embrasser à pleine bouche, puis sa langue se met à nettoyer mes joues du foutre de son amant. Pas de doute. Il est vraiment bi, celui-là. Dommage que son ami ne le soit pas… Quoique…
— Viens, ma belle. Je meurs d’envie de te bouffer la chatte.
Je retiens un rire, mais je le sens pressé de mettre ses paroles à exécution. À croire que
ça fait un bail qu’il n’a pas couché avec une femme. Il m’étend sur le sol et m’écarte les cuisses devant Louis. Je suis bien, calmée par mon précédent orgasme, et prête à subir tous les coups de langues qu’il voudra bien me donner, quoique je préfère les coups de queue, ça, je ne mentirai pas là-dessus. En même temps, j’avoue que ça m’excite de sentir le regard d’une tierce personne sur moi, alors que je suis dans une position pareille.**
Kevin a une bouche de rêve. À voir, à embrasser, mais bien plus agréable quand elle est sur mon sexe. Il sait comment lécher une chatte, ça, je ne peux pas le nier. Sait-il autant y faire avec une queue ? Je ferme les yeux, savoure son coup de langue et je gémis pour lui montrer que ses doigts ont tout à fait leur place dans mon ventre. Soudain, il se détache et relève la tête :
— Tu veux que je te montre comment la faire jouir ? questionne-t-il en direction de Louis.
J’ouvre les yeux et le fixe avec un sourire un peu figé. Il hésite et m’observe à son tour avant de dire, un peu troublé par la requête de son amant :
— C’est que… je n’ai jamais vraiment fait ce genre de choses…
— Approche !
Les deux hommes reportent leur attention sur moi et c’est Kevin qui demande :
— Ça t’embête ?
— Moi, tant que je jouis, dis-je en écartant davantage mes cuisses, je veux bien être le cobaye de toutes vos expériences.
Je les entends rire et je sens que ma réplique détend Louis. Je ferme à nouveau les yeux, me concentre sur les sensations plutôt que sur les explications de Kevin. Des doigts me palpent, entrent en moi, touchent mon clitoris, parfois doucement, parfois de façon rude. Enfin, ils passent aux choses sérieuses. Kevin recommence à embrasser ma chatte et sa langue me titille agréablement. J’avoue que je perds le fil de ce qui passe, mais je sens que Louis prend le relais. Il est gauche et plutôt maladroit, mais d’une main sur sa tête, je le guide. Ses lèvres sont fermes et quand il frôle mon clitoris de sa langue ferme, je frissonne en gémissant.
— Là, continue, l’encourage Kevin.
La bouche entre mes cuisses, Louis se démène. Une chose est sûre : il apprend vite ! D’autres doigts se joignent aux miens sur sa tête, l’écrase sur mon sexe et je me cambre de plaisir. Kevin se glisse à mes côtés et me sourit :
— Ça va, ma jolie ?
— Oh oui, soufflé-je.
Il se met à m’embrasser avec fougue. Sa main se pose sur ma poitrine, puis griffe délicatement mon ventre. Bordel ! Toutes ces bouches sur moi, ça me rend folle. Je sens que je vais perdre la tête. Mon corps se met à se tortiller et je noue machinalement mes bras autour du cou de Kevin pour le serrer contre moi. Notre baiser devient rapidement une plainte et je jouis sans retenir le plaisir que Louis me donne. Je veux qu’il entende tout ce qu’il provoque en moi. Et je songe, non sans une petite pointe de triomphe, qu’un homosexuel vient de me lécher la chatte jusqu’à l’orgasme.
Kevin ne cesse plus de m’embrasser, puis Louis apparaît de l’autre côté et je me jette sur lui à son tour, dévore sa bouche qui pue le sexe. Il ne me repousse pas, mais dès que notre baiser s’arrête, les deux hommes se mettent à s’embrasser par-dessus moi. Je les observe, leur caresse les cheveux, puis je laisse mes mains descendre le long de leur dos jusqu’à venir empoigner une fesse de chaque côté.
— Bordel, les gars… vous êtes vraiment chauds. Je me régale.
Kevin est le premier à rire, ce qui met fin à leur baiser. Il cherche ma main et vient la poser sur son sexe. Mécaniquement, je fais la même chose de l’autre côté et je me retrouve à tenir deux queues que j’astique doucement. Même en rêve, je n’aurais espéré apparaître ainsi, entre deux hommes, mais chacun paraît content de son sort. Moi la première ! Kevin caresse délicatement mon clitoris, puis fait chanter mon sexe avec le bout de ses doigts qu’il trempe à l’intérieur.
De son côté, Louis semble fasciné par ma poitrine qu’il touche de plus en plus fermement, visiblement amusé par sa texture et par la pointe qui se dresse davantage quand il la taquine. Son nez frôle mon épaule et il hume mon odeur en souriant. Parfois, il m’embrasse ou sourit à Kevin. Ils s’aiment, ces deux-là. Je le sens. Et j’adore être au milieu de tout cet amour.
Pendant quelques minutes, tout est doux et calme entre nous trois.
— Ça te dit qu’on te baise à tour de rôle ? me questionne Kevin en me donnant des petits coups de bassin impatients contre ma cuisse.
L’intermède se termine et je vérifie du côté de Louis qu’il a envie de me prendre, lui aussi. Il avoue, avec une honnêteté qui me plaît :
— Peut-être que ce sera plus simple si je te prends par-derrière ?
Je le sens poli. Baiser une femme, ça ne lui dit pas grand-chose et si j’étais lui, je ne suis pas sûre que j’aurais fait tout ça. Ou alors, peut-être par amour ? Qui sait ? Sans attendre, je me redresse et me positionne à quatre pattes.
— Attends. J’y vais le premier, je peux ? exige Kevin.
Louis ne répond pas, mais je lui fais signe de venir devant moi, déterminée à le sucer pendant qu’il patiente. Il marche à genoux jusqu’à moi, mais au lieu de rester debout, il s’étend sur le dos et je grimpe sur lui pour plonger son sexe dressé entre mes lèvres. Derrière, j’entends le sachet du préservatif que l’on déchire et je suis concentrée sur ma tâche lorsque Kevin me prend doucement.
— Oh oui, j’adore, halète-t-il.
Moi aussi, j’adore, mais je ne peux pas lui répondre puisque je dévore une jolie queue et tente, difficilement, de me concentrer sur la jouissance que je provoque chez Louis. Embrochée de toute part, je me sens fébrile. Mon corps est hyper sensible et j’ai la sensation que mon sexe frétille chaque fois que Kevin me pénètre. Peut-être que c’est la situation qui me rend aussi excitée ou juste le fait d’avoir eu mon lot d’orgasmes, ce soir. Pourtant, je n’ai pas envie que ça se termine.
— À lui, ordonne Kevin en se retirant. Grimpe dessus. Chevauche-le.
Il me tend un condom et j’ai un peu la tête dans les vapes pendant que je l’installe sur le sexe de Louis. Au fond, c’est peut-être mieux si je gère la situation. Quand je m’empale sur sa queue, large, je ne retiens pas mon râle de satisfaction. Surtout que le corps de Kevin se colle au mien, par-derrière, et qu’il m’empoigne la poitrine.
— Tu vas jouir, ma jolie. Je vais te faire hurler, tu vas voir…
— Oui, dis-je en me déhanchant de plus belle.
Ses mains me touchent et je sens celles de Louis qui enserrent mes cuisses. Quand il remonte son bassin, je hoquète de surprise et de plaisir. Kevin cherche à trouver mon clitoris et je suis tellement prête à jouir que c’est à peine si je l’entends dire à Louis d’attendre un peu. Pourquoi ? N’est-ce pas un peu cruel de le brimer ainsi alors qu’il se fait baiser par une femme ? Ah et puis, qu’est-ce que je m’en fiche, au fond. L’important, c’est que moi, j’explose. Et je le fais dans un cri qui m’irrite la gorge, en sautillant sur Louis comme une furie, arquée vers l’arrière.
— Oh bordel ! m’écrie-je. C’est divin !
Je retombe vers l’avant, enlacée par les bras imposants de Louis, mais Kevin me fait tomber sur le côté et je me retrouve à nouveau en sandwich entre deux hommes adorables. Ils m’embrassent pendant que je recouvre mes esprits. L’un sur la bouche et l’autre dans mon cou. Des mains se promènent sur moi. Je suis un jouet pour eux et je les laisse me toucher sans rechigner.
— Caresse-là, chuchote Kevin.
Louis sourit sous mes lèvres et je sens ses doigts qui viennent se loger en moi, puis titiller mon clitoris. Ah oui, il apprend vite ! Pendant que je me laisse bercer par ses caresses, je sens Kevin qui caresse mon anus et demande, la bouche tout près de mon oreille :
— On pourrait t’enculer, qu’est-ce que tu en penses ?
Malgré moi, je me raidis. Pas que ça ne m’est jamais arrivé, mais je ne peux pas dire que j’apprécie la sodomie plus qu’il n’en faut. Et avec un couple d’homosexuel, je redoute la situation d’autant plus. Percevant mon hésitation, il cesse de bouger son doigt, bien enfoncé dans mon anus, et demande :
— Ça t’effraie ? Tu préfères qu’on ne le fasse pas ?
J’hésite. Est-ce la peur ? Non. Je ne pense pas.
— Ça ne m’a jamais vraiment intéressé, finis-je par admettre.
— Mais tu me le permettrais ? Enfin… pas juste à moi, mais à Louis aussi.
Je n’ose pas lui dire que les deux fois où c’est arrivé, j’étais complètement saoule et que, la première, c’était loin d’être une partie de plaisir. Et là, deux hommes allaient y passer ? Mon regard se pose dans celui de Louis et je soupire, chassant les réserves qui m’animent :
— Si un gai peut coucher avec moi, je suppose que je peux supporter ça.
Louis se met à rire et promet aussitôt :
— On sera doux.
— Mais pas trop, quand même ! se plaint Kevin. De toute façon, t’es déjà bien dilatée, ma jolie. Regarde ça.
Il recommence à bouger son doigt, puis en ajoute une deuxième. Probable qu’il a raison, car je ne ressens aucune douleur. Aucun plaisir non plus. Enfin… de ce côté-là. En réalité, ce sont les caresses de Louis qui s’intensifient sur mon clitoris qui accaparent mon attention. Il m’embrouille l’esprit et je chuchote :
— Dis donc… t’es doué.
— Je le suis bien plus de l’autre côté. Je te montre ?
Sur le moment, je ne comprends pas qu’il me demande la permission de me sodomiser, mais quand je hoche la tête et qu’il s’éloigne, je reviens à moi pendant quelques secondes. Au lieu de me prendre, il glisse sa langue entre mes fesses et se met à me lécher l’anus. C’est très étrange et pendant un moment, même si je ne dis rien, j’avoue que ça me gêne.
Kevin se glisse devant moi, à la place où se trouvait Louis, il n’y a pas deux minutes, puis je le vois qui récupère un préservatif. Bordel, la boîte est presque vide. On a vraiment utilisé tout ça, ce soir ?
— Suce-moi un coup et enfile-le, exige-t-il.
Heureuse de ne plus avoir à penser à ce qui se passe de l’autre côté, je me glisse vers sa verge et me fais une joie de le reprendre entre mes lèvres. Les gémissements se font entendre et il retient ma tête :
— Doucement, autrement je vais jouir !
Je ris en relevant la tête et je déroule le condom sur sa queue ferme. Qu’importe s’il éjacule rapidement ? L’avantage d’avoir deux hommes, c’est de toujours avoir une queue sous la main. Les yeux empreints de désir, il me fait signe de venir m’empaler sur lui, ce que je fais sans attendre. Ses bras me serrent et je sens le corps massif de Louis se frotter contre le mien. Pendant que je chevauche Kevin, il me glisse deux doigts derrière et soupire :
— Quel joli petit cul.
Je ne sais pas pourquoi, je frétille d’envie. La voix de Louis me semble empreinte de désir et moi, je me sens complètement offerte à leur plaisir. Je n’ai rien à faire à part me déhancher et les laisser faire tout ce qu’ils veulent de moi. Même si je tente de me contracter, je sens que tous mes orifices s’ouvrent et plus il me doigte, moins je sens ma peau s’étirer.
— Essaie-la, dit Louis.
Son ordre me paraît bizarre et je ne comprends pas tout à fait sa requête, mais les mains de Kevin me repoussent et me guident pour me sodomiser dans cette position. Je le fixe sans comprendre, légèrement anxieuse d’être au-dessus de lui. Contre toute attente, je glisse sans difficulté sur sa queue et son sourire s’affirme aussitôt :
— Tu es vraiment une sale petite garce…
— Oui, dis-je, excitée par l’insulte autant que par le déhanchement qu’il instaure, m’obligeant à reprendre du service.
Jamais sexe ne m’a parut aussi gros qu’à cet endroit. Selon l’angle dans lequel je me trouve, ça tire un peu, mais ce n’est jamais très désagréable. Par précaution, j’évite de m’empaler complètement dessus. Je ne sais pas pourquoi, ça m’effraie. Pourtant, c’est plutôt doux comme pénétration. Rien à voir avec mes autres sodomies.
Même si Kevin me guide, j’expérimente. Tantôt penchée vers l’avant, puis cambrée vers l’arrière. J’avoue que je suis un peu déséquilibrée par ma position, mais quand je me dresse un peu plus et que mon bassin donne un petit coup sec pour se replacer, les mains de Kevin me retiennent en place :
— Oh oui, comme ça. J’adore !
Je reprends le mouvement et je ferme les yeux, intriguée de sentir une petite vague de chaleur agréable qui se faufile en moi. Je suis loin de l’orgasme, mais je vais peut-être y prendre du plaisir. C’est déjà ça ! Sans réfléchir, j’accélère, cesse d’avoir peur de le prendre tout en moi et je fais semblant que je baise comme d’habitude. Je me mets à le chevaucher. Doucement, d’abord, puis de mieux en mieux.
— Oh ! Continue ! m’encourage Kevin.
Tu parles que je continue ! Je ferme les yeux, légèrement étourdie par les sensations qui grimpent en moi. Je n’y arriverai jamais, mais soudain, ça me paraît possible de jouir ainsi. Quand le plaisir apparaît, je deviens complètement folle. Je galope sur mon cheval et je sens mon sexe qui se gonfle chaque fois qu’il se frotte sur la chair de Kevin. Lui, il gémit de plus en plus fort, toujours comme une femme, d’ailleurs, jusqu’à ce qu’il perde la tête. Trop tôt pour moi, mais je suis tellement avide de poursuivre que je continue de me déhancher tant que son érection n’est pas complètement disparue. Derrière moi, Louis se manifeste à son tour et me pousse vers l’avant, m’oblige à relever la croupe vers lui. La queue molle de Kevin s’échappe de mon cul, mais une autre, vigoureuse et prête à l’emploi, plus large aussi, vient m’embrocher. Dès la première pénétration, je lâche un cri.
— Oh, bordel, oui !
— Encore ? chuchote Louis en serrant mes hanches entre ses doigts.
— Oui !
Il me pénètre à nouveau. Doucement, puis fort, cognant son sexe en moi et me faisant sursauter à chacun de ses passages. Je me mets à jouir, juché sur le corps de Kevin, bien que sa présence disparaisse rapidement de mon esprit. Les coups de queue de Louis vont me rendre folle. Tout ce que j’arrive à dire, ce sont des « oui » que j’espère suffisant pour ne pas qu’il s’arrête tant que je ne suis pas arrivée à destination. Il me secoue en grognant, puis s’acharne de plus en plus rudement sur mon postérieur. Je ne sais même plus quand l’orgasme me saisit tellement c’est rapide. C’est un feu qui gronde en moi et qui semble se répandre partout dans mon corps. Je crie. À gorge déployée, la croupe emprisonnée sous ses mains, mais le dos cambré et la tête vers le ciel. Au ciel. Bordel que c’est agréable. Je reste là, prise dans l’ouragan qui vient de s’abattre sur moi quand la jouissance de Louis me ramène à la réalité. Sous moi, Kevin m’observe, un bras replié derrière la tête et un sourire moqueur inscrit sur ses lèvres. Je l’embrasse pendant que Louis se retire, puis je sens d’autres bras qui me tirent sur le côté. Encore une fois, je suis prise en sandwich entre quatre bras qui m’étreignent. Je ferme les yeux. J’oublie tout. Je suis tellement bien.
Je crois que je somnole lorsque la voix de Kevin m’oblige à reprendre conscience.
— Je t’avais dit que ça te plairait.
— Hum, dis-je, sans avoir la moindre envie de parler.
Quand Louis rigole et répond, je comprends que ses propos ne s’adressaient pas à moi :
— Elle est bien. Rien à voir avec les filles que tu me proposais, l’autre soir.
— Oui. Elle a vraiment le feu au corps.
Une main me caresse la croupe et je ne veux même pas savoir à qui elle appartient.
— Je crois qu’on l’a bien calmé, ce feu.
Louis rit à son tour et je sens un sourire qui se fraye un passage sur mes lèvres, mais je me bute à garder les yeux fermés.
— J’espère que ça reviendra. Ce serait dommage d’avoir tout calmé, plaisante Louis.
C’est agréable de l’entendre rire. Lui qui était si gêné au début de la soirée. Voilà qu’il me touchait sans aucune pudeur, désormais. Et qu’est-ce qu’il m’a fait jouir ! Rien qu’à y songer, je soupire de bonheur.
— Tu aimerais qu’on la revoie ? lui demande Kevin.
Même si je me sens assoupie, voilà que je reviens à moi. Je n’ouvre pas les yeux, mais les oreilles, dans l’attente de la réponse de Louis.
— Pourquoi pas ? Il me semble qu’on fait une bonne équipe, tous les trois, lâche-t-il enfin.
Je ne sais pas pourquoi, mais je respire mieux. Les revoir ? Quand ils veulent ! Je serais bien bête de me passer d’une baise comme celle qu’ils m’offrent.
Lentement, ils se déplacent et je me retrouve étalée sur le sol alors qu’ils grimpent, par-dessus mon corps, pour s’embrasser à pleine bouche. Pour le principe, j’ouvre les yeux et je les observe. C’est beau. Pas le fait que ce soit deux hommes, quoique le spectacle en vaille la peine, mais le fait qu’ils s’aiment assez pour me permettre d’être là. Pour laisser une tierce personne percer leur intimité.
Quand ils voient que je suis éveillée, Kevin me lance un regard heureux, mais las, puis s’adresse à Louis :
— Emmène là dans la chambre. Elle est épuisée et elle a besoin de dormir.
* voilà comme les bis aim(erai)ent les femmes
**ndlr hônnêtement, les amis, moi ça dublemon plaisir qu'on me regarde
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