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Ne vous demandez pas pourquoi, en moi, ce trouble existe : je tremble à la seule pensée d'aller le rejoindre. Je suis pris aux tripes en repensant à nos rites sexuels où je n'ai qu'à me donner intégralement.

Dès la première rencontre, et toutes les autres fois, mon amant m'a subverti qui sans un mot, m'a sucé puis défoncé dans toutes les positions. J'admire sa vigueur et sa capacité à me prendre plusieurs fois en peu de temps. J'aime ainsi être aimé et soumis    à sa volonté. Il le sait et en profite, il rit de mon habitude de me coucher sur le ventre les jambes largement écartées, comme si j'aspirais à être sans cesse fourré. Mais surtout il se gausse de mon vocabulaire d'intellectuel en complet décalage avec mon attitude face au sexe. Bêtement, je lui avoue que souvent, il m'arrive de penser à lui me faisant l'amour a ma femme. Par la suite, il fera tout pour me rappeler mon aveu à chaque rencontre impromptue et ainsi gentiment m'humilier. Pourtant me revoilà dans sa rue, à sa porte, grimpant les marches de son étroit escalier, qui monte, qui monte à n'en plus finir et , sans autre raison que le désir et l'émotion, me met hors d'haleine, le ventre noué en attendant de me donner sans réserve ni tabous à celui qu'il faut bien nommer mon Maître et amant puis qu'on dit aussi bien « maîtresse »et amante.