Partager l'article ! Autriche : un Afghan se voit refuser l’asile car il n’agit «pas comme un gay»: PUTAIN ! sic'est un homme ! hein ??? la co ...
PUTAIN ! sic'est un homme ! hein ??? la connerie est à la taille de la discrimination...nom de nom ce que les homophobes pensent des gays !!!
Publié le 16/08/2018 à 12:27, Mis à jour le 16/08/2018 à 13:38
Selon le fonctionnaire autrichien, un jeune migrant Afghan ne craint aucune représaille dans son pays d’origine en raison de son orientation sexuelle [ alors que s'il était homo il serait automatiquement poursuivi en Aghanistan] donc il ne craindrait rien . Pour justifier son choix, le fonctionnaire passe en revue tous les clichés sur les homosexuels, auxquelles le demandeur d’asile ne correspond apparemment pas. Tous les stéréotypes sur les homosexuels ont été cités par ce fonctionnaire. Selon l’hebdomadaire Falter, les autorités autrichiennes ont décidé de refuser la demande d’asile d’un Afghan homosexuel sous prétexte qu’il « n’agissait pas » et ne « s’habillait pas » comme une personne gay. Le fonctionnaire de Basse-Autriche responsable de cette décision ne s’arrête d’ailleurs pas là et poursuit sa diatribe, dans un rapport hautement empreint d’homophobie.
Prenant comme exemple que le jeune migrant s’est battu dans le centre d’hébergement où il habitait, il en tire la conclusion qu’il possède un « potentiel d’agression » auquel on « ne s’attendrait pas de la part d’un homosexuel ». Il relève également que le jeune homme avait apparemment peu d’amis et passait beaucoup de temps seul. Cette caractéristique l’a donc poussé à s’interroger : « les homosexuels ne sont-ils pas plus sociables ? »
En dernier lieu, l’histoire personnelle du demandeur d’asile a également été scrutée et analysée par le fonctionnaire. Sa prise de conscience de sa sexualité, à l’âge de 12 ans, paraît ainsi trop précoce et donc peu probable dans une société comme l’Afghanistan où « il n’existe pas de stimulation sexuelle publique à travers la mode et la publicité ».
Pour ces raisons, le fonctionnaire a estimé que ce jeune homme n’avait aucune raison de craindre pour sa vie dans son pays d’origine et a donc rejeté sa demande d’asile. En Afghanistan pourtant, l’homosexualité est considérée comme un crime grave et un comportement sexuel déviant condamné par l'islam et passible de la peine de mort.
Devant l’ampleur de la polémique que ces révélations ont provoquée en Autriche, le ministère de l’Intérieur d'extrême-droite, Herbert Kickl, a pris la parole ce mercredi devant la presse. Il explique que ce cas isolé ne « reflétait pas la plus large réalité ». Dans un communiqué publié quelques heures plus tard, le ministre ajoute que « les demandeurs d’asile doivent justifier les raisons de leur fuite. Il n’y a pas de règles concernant les preuves mais les autorités doivent montrer pourquoi une demande d’asile est infondée », par un principe proche de la présomption d'innocence. Les « preuves » avancées par ce fonctionnaire sont-elles donc suffisantes pour justifier le renvoi de sa demande ? Apparemment oui pour le gouvernement autrichien.
Selon Marty Huber, membre de l’association Queer Base qui vient en aide aux demandeurs d’asile LGBT, citée dans Le Parisien, ce type de comportement n’est pas inédit de la part des fonctionnaires européens en charge des demandes d’asile. « Il est important de prendre des mesures pour sensibiliser (les responsables). Ce cas se distingue par son intensité mais il y a régulièrement des déclarations, questions, idées, hypothèses (émises) sur la manière dont la personne devrait se comporter ».
Depuis 2016, l’Autriche a dû traiter quelque 120.000 demandes d’asile de migrants venus sur son territoire. Le jeune homme débouté a pour sa part déjà annoncé qu’il ferait appel de cette décision dans les jours qui viennent. Il était arrivé seul en Autriche alors qu’il était encore mineur et vivait depuis quelques temps en centre d’hébergement pour migrants isolés.¤
Derniers Commentaires