Will Seegers and John Colby, Will Seegers and Peter Bolt
effet vintage assuré / une fin qui appelle une suite : ils n'étaient pas seuls
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Max. Pour Thomas c'est "Maxou"
Tony termine sa réunion de chantier. Autour de lui, une dizaine d’hommes sont réunis pour l’écouter. C’est un homme respectable et respecté. Autant dans sa vie professionnelle que privée, il a su assurer. Lorsque sa femme est morte d’un cancer, il a pris seul en charge l’éducation de leur fils Thomas. Le gamin l’a toujours idolâtré et le voilà devenu un beau gaillard de 18 ans...
— Hé Tony, y’a ton fils qui est là!
Tony est assez surpris car Thomas ne vient jamais sur son lieu de travail. Ça l’inquiète un peu... Y aurait-il quelque chose d’assez grave pour le pousser à venir sur le chantier?
— Fais le entrer, Roger!
L’ouvrier a à peine le temps de s’effacer que Thomas entre dans la caravane. Plusieurs ouvriers n’attendent pas qu’on les invite à sortir et ils sortent. Avec Tony, il reste trois autres contremaîtres et amis qui finalement sortent à l'exception de Max.
— Il se passe quelque chose? demande Tony.
— Non!
— Je ne te crois pas! Tu as eu des problèmes au «bahut»?
— Puisque je te dis qu’il n’y a rien... Je ne peux pas passer dans le quartier et venir te dire bonjour maintenant?
— Tu vois Thomas, ton père imaginait le pire! dit Max, collègue et ami du père.
— Le pire ?!! C’est quoi le pire? demande Thomas.
— Ben, qu’t’es pédé et que tu fais le tapin rue Sainte-Anne! ajoute Max en guise de boutade.
— Tu as la moitié de juste, Max! répond Thomas.
Tony aurait pu recevoir une poutre à la figure qu’il n’aurait pas été plus sonné. Il se sent fondre de l’intérieur et hésite à regarder Max, son ami de toujours. Comme il n’est pas trop con, il discerne que Thomas ne fait pas la pute mais qu’il est pédé. Très vite, il essaie de se convaincre que le «gosse» se cherche et que... Putain, qu’est-ce qu’il faut faire?
— Je vais jeter un œil sur le chantier sud! dit Max en sortant. À bientôt, gamin!
Il donne une tape sur l’épaule de Thomas et les laisse en tête à tête. C’est le silence. Silence pénible qui s’installe entre le père et le fils.
— Tu es furieux? demande le fils.
— Je... je ne sais pas...
— Je suis désolé.
— Pourquoi maintenant et ici?
— C'est sorti comme ça...
— Et Max?
— Max est ton meilleur ami il est quasiment de la famille. Je ne veux pas que tu sois le seul à savoir.
— Thomas?
— Assieds-toi pa'. Ca t'a secoué je comprends.
— Je sais ce que je dois faire...
— Je ne pense pas, ‘pa! Tu es complètement paumé. Et c’est bien compréhensible!
— (s'asseyant) Sûrement, oui.
— ( la tête basse)Je te dégoûte?
— Non.
Tony regarde son fils au fond des yeux.
— Jamais tu ne me dégoûteras...
— Tu en es sûr?
— Et toi tu es sûr d’être...
— Gay?
— Oui, c’est ce qu’on dit maintenant... Thomas, tu te trompes peut-être! Moi, je peux te jurer que je n’ai jamais rien vu en toi qui...
— Y’avait peut-être rien à voir. Tous les gays ne sont pas des folles, ‘pa!
— Mais tout de même... Il y a des signes qui ne trompent pas... Tu as eu des copines...
— Des copines, oui! Juste des copines...
— Tu t’habilles normalement. Tu as des amis normaux. Tu fais du sport...
— Je suis normal, oui, je sais! Normal mais gay!
— Tu as déjà...
— Plusieurs fois, oui. Mais, là, ces derniers temps, je vis une histoire plus... sérieuse.
— Ne me dis pas ça, Thomas. Je ne suis pas certain de vouloir entendre ça.
— Je comprends. Essaie à ton tour de me comprendre. On ne choisit pas... ces choses-là!
-- Ce n'est pas tout à fait mon avis. Tu t'es laissé aller. Tu dois te ressaisir.
Le père resta muet un moment. Il était livide.
— Si tu veux bien, on continuera cette conversation à la maison.
— C’est essentiel, oui...
Thomas regarda la détresse de son père et quitta le chantier. Il marcha cinq minutes jusqu’à ce qu’une voiture s’arrête à son niveau. La vitre glissa: c’était Max.
— Monte! Il faut qu’on parle!
Thomas monta à bord de la voiture.
— Ça va? lui demanda Max.
— Ça pourrait aller mieux... mais je fais avec! Il faut avouer que j’ai le don pour me mettre dans des situations «galère»...
— Je te ramène chez toi?
— Je préfère qu’on roule un peu...
Max roula longtemps avant que Thomas daigne ouvrir la bouche.
— Tu en penses quoi, toi, de tout ça ?
— Il y a des choses vachement plus graves.
— Heureux de te l’entendre dire! Tu devrais l’expliquer à mon père.
— C’est inutile, Thomas! Ton père en sait long sur le sujet...
Silence.
— Tu essaies de me dire quelque chose, toi!
— Exact.
— Tu m’excuseras mais je suis assez secoué et... j’ai du mal à comprendre ce que...
— Ton père et moi, nous avons eu une passion... ensemble... autrefois. Ton père aurait tout fait pour que, de ce point de vue, tu ne lui ressembles pas.
— Quoi???
—Nous sommes restés amants jusqu’à ta naissance. Lorsque tu t’es annoncé, il a préféré qu’on arrête de se rencontrer... J'ignore si après il a continué à faire des rencontres mais je crois que oui.
Thomas était soufflé. Son père bisexuel ? Il se rendit compte que la voiture roulait sur une route de campagne...
— Je vais te montrer la bicoque que je retape.
Le silence s’était à nouveau installé dans la voiture. Max regarda le jeune homme. Il était aussi beau que son père à son âge... même plus ! La voiture s’arrêta devant une vieille ferme aménagée au fin fond de la campagne.
— Tu vas voir, c’est très agréable comme endroit... et la maison est chouette! Dans peu de temps, j’aurai terminé l’installation sanitaire. La douche est déjà fonctionnelle... Après le chantier j'en ai toujours un besoin urgent. Si ça te dit !
Thomas sentait ses muscles crispés et il aurait bien apprécié un jet d’eau tiède sur son corps.
— Pourquoi pas !
— Commence ! C’est la deuxième à droite, au premier!
Thomas monta rapidement à l’étage et trouva la salle de bains. Il se déshabilla et entra dans la cabine vitrée. Il actionna la manette et l’eau coula sur sa tête et ses épaules. Savourant ce plaisir régénérateur, il se laissa glisser dans un monde de douceur pour échapper à une réalité trop difficile à cerner. Il entendit frapper à la porte et il vit entrer Max.
— Ça t’embête si je prends ma douche aussi ?
— Euh... non!
Max se déshabilla. Thomas constata que Max, malgré ses 45 ans et les tempes quelque peu grisonnantes avait un corps bien fait et légèrement hâlé. Le regard de Thomas fut irrésistiblement attiré par son sexe, d'une longueur largement supérieure au sien. Max entra dans la cabine et son corps frôla celui du garçon.
— Tu as fait l’amour plusieurs fois déjà avec des garçons ? Qu’est-ce qui t’attire chez un homme ? La grosse bite ? (il rit)
Assez gêné, Thomas essayait de bredouiller quelques mots en réponse aux questions de Max.
— J’ai... enfin... je n’ai pas...
Il n’arrivait pas à se concentrer sur ce qu’il voulait dire, tentant désespérément de camoufler une érection qu’il n'arrivait pas à contrôler. Max passa sous le jet d’eau et proposa à Thomas de lui savonner le dos. Le garçon sentit les pognes vigoureuses lui masser le dos puis les fesses. Sa raie frémit lorsque les doigts de Max y glissèrent prestement.
— Ça te gêne?
— Un peu, oui!
— Pourquoi?
— Parce que je ne suis pas insensible !...
Il écarta les mains et se retourna.
— Tu me fais le même effet, Thomas ! Y’a pas de honte à ça... Tu es beau et ton corps m’excite. Je ne vais pas nier mon attirance pour toi...
— Je... je te trouve très sexy aussi.
— Y’avait longtemps qu’un beau petit mec ne m’avait pas dit ça... c’est très agréable. Mais il y a ton père et il penserait que j'abuse !
Thomas colla son corps d'éphèbe contre celui de Max et entoura son cou de ses mains. Etait-ce en manière de défi ? Leurs sexes érigés se frôlèrent puis prirent du plaisir à se frotter avec douceur.
Max à son tour saisit Thomas aux épaules et l’embrassa avec affection lui faisant de petits baisers dans le cou et sur les joues. Rejetant la tête en arrière il fixa le jeune au fond des yeux et baisa ses lèvres avec retenue.
C'est Thomas qui, ému aux larmes, prolongea et accentua ce baiser en pressant la nuque de son "oncle". Il vivait un orage affectif avec son père, doublé d'une révélation sur son passé. Etre avec Max ça le rassurait, ça renforçait sa position vis à vis de Papa. Le transfert se faisait automatiquement. Son besoin de soutien et d'affection se muait en désir sexuel.
La suite était scellée.
Avec ses amants de rencontre (et de son âge), ça se passait différemment. Leurs rapports étaient souvent fougueux et bestiaux. Avec Max il y avait des composantes multiples et bien plus riches à l'attrait mutuel
Leur baiser reprit de plus belle. Les mains de Max palpaient le corps brûlant du jeune homme complètement abandonné à ses désirs d’homme.
— Viens! dit Max en le tirant hors de la douche.
L’homme sécha le corps du garçon dans une grande serviette éponge puis il lui tendit un peignoir avant de l’inviter à boire un verre au salon.
— Tu as un peu de temps, non?
— Oui.
Thomas prit place sur le canapé, face à la cheminée. La grande pièce était ornée de poutres et de pierres apparentes. Max lui servit la bière qu’il avait demandée et, en discutant, il la sirota à la bouteille. Il était bien. La main de l’homme se posa sur son genou et son regard se planta dans le sien.
— Ce n'est pas l'envie envie de te faire l’amour qui me manque, Thomas ! Mais nous devons le respect à ton père. Toi en tant que fils et moi en tant qu'ami et amant, ancien ou non.
Pour toute réponse, Thomas écarta légèrement les cuisses et la main remonta vers son entrejambe. Le garçon écarta les pans du peignoir et se laissa aller en arrière sur le canapé, écartant encore plus les jambes... comme pour offrir ses trésors. La main effleura son sexe qui était toujours en érection.
Bon ! Tu l'auras voulu ! A ce moment Max passa ses bras sous le corps divin du "petit" et l'éleva pour le transporter. Debout devant la porte du salon, prêt à gagner la chambre avec son précieux fardeau, il planta son regard dans celui de son "neveu" et lui dit : --"tu es sûr Thomas ? il est encore temps !" Mais Thomas accroché des deux mains au cou de Max répondit par un baiser d'amant.
Il le déposa avec une précaution infinie sur les draps. Il le débarrassa du peignoir par les manches afin que Thomas repose sur le tissu éponge.
Tirant les couvertures sur eux, il s'allongea et suivirent des caresses d'une douceur infinie auxquelles Thomas répondait avec la fougue de ses dix huit ans. Le contraste devenait harmonie comme un violon et un piano qui se répondent.
Allant du sexe aux tétons dressés du garçon, les caresses de Max étaient envoûtantes et Thomas fermait les yeux pour mieux les apprécier.
Sa main glissa sous les fesses et caressa l’anus, ce qui fit pousser de petits gémissements à Thomas.
- Ah oui, que c’est bon! hurla le gosse excité.
- Mon chéri tu as faim !
- Oui Tonton Max. Je te veux dit-il avec détermination.
Thomas ferma donc les yeux et attendit un court instant. Quelques instants plus tard, il sentit un doigt humide rentrer doucement dans son anus. Max faisait ça avec beaucoup de délicatesse, lui tirant à chaque mouvement un soupir de plaisir.
- Tu as vu ça ? dit-il en exhibant un double dong souple très long et d'un diamètre très raisonnable.
- Ça te tente ? Tu devrais aimer. Ca peut faire partie de nos préliminaires.
Tout en parlant, avec du gel il poursuivait un savant massage de l'anus de Thomas visant, non seulement à l'élargir, mais à donner de "l'appétit" à son puits des délices. Thomas gémissait et se cambrait.
- Tu es toujours sûr de me vouloir Thomas chéri ?
- Oui Maxou je te veux. Prends-moi. Le garçon se donnait avec tendresse.
- Ok si tu le dis !
Max devait se douter que, sans précaution, son membre rendrait l'opération douloureuse et la peine pouvait dépasser ou anéantir le plaisir. Thomas ne pouvait que voir et sentir la raideur et la taille assez phénoménale de la verge qui avait fait la joie de son père avant sa naissance.
Ne voulant rien laisser au hasard et tout à son art, Max chatouillait maintenant l'orifice de Thomas avec le double dong. Il savait, pour l'avoir éprouvé, tout le plaisir qu'on peut retirer de ce merveilleux instrument à la surface satinée, au toucher délicieux. Il prit la main de celui qui était en train de devenir son amant et la plaça sur le godemiché. Sans rien lui imposer il souhaitait que ce fût le jeune qui l'enfonçât à son propre rythme.
Quand le plaisir commença à envahir le jeune homme, en prenant le relais, il lui permit de se masturber doucement tout en poussant la pénétration au plus loin. Il surveillait ces lèvres pincées, ces joues rougies, cette respiration haletante, ces fesses soulevées qui en demandaient plus...
On marqua une pose. Tandis que son souffle se régularisait,
Max lui montra une queue en latex de taille extrême.
— C’est trop gros! Mon cul ne prendra jamais un truc pareil dit il en prenant une grande inspiration !
— Détrompe-toi! Le cul d’un homme a des dispositions insoupçonnées pour la sodomie. Il suffit juste de savoir s’y prendre et de bien préparer le terrain...
Il sourit.
- Tu me fais confiance?
- Ouih.
- Et celle-là, tu la veux ? dit-il à genoux en exhibant son engin de terrassier !
- Ouihhh. Tu iras doucement ? implora-t-il.
Il n'y eut pas de réponse. Max sait qu'un peu d'angoisse et d'inconnu font partie du jeu.
Le dildo était toujours dans le fondement de Thomas. Max commença un lent retrait qui faisait émettre un léger sifflement au receveur. D'une main il positionnait son membre en parallèle, profitant lui aussi du glissement sensuel mais inexorable. Il guettait l'apparition du gland du gode pour lui substituer habilement son sexe bien lubrifié et prêt à faire des merveilles.
Ce n'est qu'au bout de quelques secondes et quelques centimètres que Thomas se rendit compte du changement. Il ouvrit les yeux. Max s'enfonçait en lui millimètre par millimètre. Sa chair s'écartait au passage dans une sensation de brûlure mêlée de plaisir. Appuyé au lit sur sa tête, ses mains battaient l'air à la recherche des flancs lisses de Max, tentant de lui témoigner sa gratitude. Ensuite, de sa main droite il toucha, évalua le sexe qui le pénétrait, sentant le bourrelet que formait maintenant son anus dilaté à l'extrême.
Bien sûr Max alla jusqu'au bout. Bien sûr il lima lentement dans le but de déclencher leur mutuel plaisir qui vint au bout d'un moment, royal et intense. Thomas pouvait comprendre qu'il venait de vivre sa vraie première fois.
Thomas se confia à Max, l’ami de son père. Il lui raconta comment il avait pris conscience de son homosexualité et comment il vivait ça.
— Je me sens à la fois pareil à tous mes potes et, en même temps, très différent. C’est comme si j’avais un lourd secret à garder...
— Tu ne ressens que des choses très normales, Thomas. Être gay, ce n’est pas une sinécure. Si les choses ont bien évolué ces 20 dernières années, être homo n’en reste pas moins un fardeau pesant, une différence si petite et si difficile à gérer... Pourquoi crois-tu que j’ai choisi de me marier et de vivre ça... en cachette! Je ne pense pas être quelqu’un de lâche mais...
— Je comprends. Un jour, il faudra que je choisisse aussi... que je choisisse ma voie... J’ai tellement peur de décevoir mon père!
— Tu ne le décevras pas, crois-moi! Pour lui, tu es un bon fils... un gars qui sait ce qu’il veut... Tu es beau - très beau ! - et intelligent... Ton père t’adore.
— J’aurais tellement voulu lui ressembler.
— Tu lui ressembles... en tout point!
Thomas expliqua aussi qu’il devait parfois lutter contre certaines pulsions qui le mettaient mal à l’aise.
— Il m’arrive d’être si... si chaud intérieurement... d’avoir une poussée de désir... et d’être prêt à faire des choses avec le premier venu...
— Tu es jeune et plein de force, de désirs... ça me paraît normal!
— Tu sais, je peux être très... très différent... de ce que je suis habituellement...
— Montre-moi ça!
Thomas planta ses yeux dans ceux de Max. Il allait lui montrer de quoi le fils modèle était capable. De plus en plus allongé sur le canapé, ses jambes étaient maintenant complètement écartées, sans aucune pudeur, ni retenue. Il passa sa langue sur ses lèvres humides et gémit doucement. Sa main droite glissa vers ses belles fesses rondes dont elle fouilla la raie duveteuse. Max sentit l’excitation revenir à toute vitesse. Ce petit gars était une bombe. L’homme disparut du champ de vision du garçon et passa derrière lui. Thomas enfonça son visage dans le gros coussin et attendit la suite. D’abord il y eut de longues caresses sur ses jambes, ses cuisses et ses fesses. Ensuite, une bouche explora son intimité et la lubrifia doucement. Thomas se laissa glisser dans le plaisir. Une langue râpeuse lui caressait le trou. Soudain, il sentit quelque chose de plus gros qui s'introduisait en lui, très lentement. Il comprit que Max venait de le pénétrer de nouveau. Il s’enfonçait et se retirait en cadence. Thomas jeta un œil par-dessus son épaule.
— Tu aimes? lui demanda l’homme.
— C’est délicieux!
— je viens quand tu veux. Avertis-moi !
— Vrai?
— On va y aller en douceur. D’accord?
— C’est toi le maître...
Max lubrifia l’engin avec du gel et le caressa comme pour une vraie queue. Les jambes sur ses épaules, Thomas vit approcher le gode de son anus et commencer à s'introduire. Au plaisir d'être rempli peu à peu par un sexe de belle taille s’ajouta celui de regarder ça comme une personne extérieure. Max avait raison. Le gode qui lui paraissait impossible à ingérer s'enfonça sans problème, sûrement parce que la préparation avait été bien faite.
— Si tu as mal, tu le dis, hein?
— Au contraire, JE SUIS AU CIEL...
— C’est vrai que tu peux te transformer en petit vicieux! Tes yeux brillent, mon mignon. Tu es chaud, hein?
— Prêt à aller très loin!
— Alors allons-y...
Après quelques minutes d'une lente introduction, la bite en latex était complètement en lui. En serrant les fesses, Thomas le sentait sur toute sa longueur. Le gland butait contre sa prostate, lui procurant de divines sensations... presque de minuscules orgasmes. Max qui sentait le garçon réceptif et très à l’aise avec le gode dans le cul se mit à faire des va-et-vient d'abord lents, puis de plus en plus rapides et de plus en plus amples
— Tu crois qu’il existe des vrais bites aussi grosses? demanda Thomas.
— Bien plus grosses encore!
— Vrai!? Oh, putain, qu’est-ce que j’aimerais en essayer une...
Max sourit. Ce garçon était un mélange de naïveté et de perversion. C’était jouissif. Thomas ferma les yeux pour s’imaginer avec une vraie grosse bite dans son fondement. Les sensations que cette idée lui procurait le rendaient absolument fou. Avec sa main libre, Max lui caressait les fesses, les testicules, les cuisses...
— Tu en veux une vraie... bien chaude?
— Oh oui, Max, baise-moi encore.
L’homme retira le gode avec délicatesse et le posa sur le ventre du garçon. Celui-ci caressa la bite factice pendant que son enculeur se lubrifiait encore malgré tout le sperme qu'il avait dans son ventre. Le désir était si fort que Max s’enfonça très vite entre les fesses du garçon. Thomas se cambra un peu mais ne se plaignit pas. Il aimait trop ça. L’enculeur s’enfonça jusqu’aux couilles et puis ressortit presque. Ses mouvements étaient brefs et il marquait bien les deux positions: au fond puis au bord.
— C’est trop bon! C’est trop bon! Vas-y, Max... Lime-moi, lime-moi comme une chienne...
Thomas le rendait fou avec son comportement de Mister Hyde, presque hystérique. Max commença à gémir, il s'enfonça complètement dans le cul avec un grognement d’animal.
—je ne vais pas pouvoir me retenir...
— C’est rien! Vas-y. Jouis, Max... Jouis, mon petit papa...
Les choses étaient on ne peut plus claires dans l’esprit de Max. Il était un substitut au père de Thomas. Ce gosse était amoureux de son père ou de l’image virile du père. Ce lapsus - mais en était-ce vraiment un? - était révélateur.
— Prends ça, fiston! Prends la grosse bite de ton tonton papa!
Revenant aux actes d'une génération en arrière, avec le fils de Tony , Max était entré dans le jeu. Le regard de Thomas brilla de mille étoiles. Il soupira d’aise. Le baiseur épuisé se vida dans son intestin. L’enculé ressentit comme une onde de chaleur et cette sensation le fit éjaculer à son tour.
— Bon sang, qu’est-ce que j’ai pris aujourd’hui... Deux godes, ta bite... J’en suis vraiment une, hein?
— Une quoi?
— Une salope!
— Un beau petit mâle salope sûrement, oui! Tu n’as pas fini de mettre le feu aux hommes, toi!
— Tu crois?
— J’en suis certain.
- Papa saura ?
- ça c'est toi qui décides...dit Max en riant et en le couvrant de petits baisers
alors qu'il fermait les yeux une onde lumineuse le pénétrait. Il était hors de lui-même, en pleine extase.
Aurélien drague le bébé pour avoir le père !
Comment une MONOPARENTALITE...pourrait-elle devenir une HOMOPARENTALITE...
Aurélien, amoureux de Michel ne nourrit-il pas une future déception?
dans ce récit, l'ange gardien ne sera pas celui qu'on pense
dans ce récit, l'ange gardien ne sera pas celui qu'on pense
C’est arrivé par hasard, autant je drague d'habitude, autant là je n’ai rien cherché, rien voulu. Depuis le premier jour, dès notre première et fortuite rencontre, il bouffe ma vie et mon espace. Il est devenu mon obsession. Le coup de foudre, vous connaissez? Ou, du moins, en avez-vous entendu parler? J’avais toujours pensé que ça n'arrivait qu'aux autres. J’étais peinard, tranquille. Je vivais au jour le jour, sans me soucier du lendemain. Mon petit boulot, mon petit pavillon, mes petits amants. Un mec me plaît, je le drague, on baise, on se dit adieu et rarement au-revoir... Quoi de plus pour être heureux? Je ne souhaitais rien d’autre.
J’étais cigale, je deviens fourmi. J’étais volage. Je n'envisage rien d'autre que lui. Ne riez pas, je vous en prie! Je suis fidèle à quelqu’un que je connais à peine. Je ne l’ai vu que trois fois. Ce matin-là, au Parc des buttes Chaumont, Ronan, son bébé de 18 mois est très attiré par ma personne. Je lui rends ses câlins, je fais connaissance avec son papa, Michel. Enfin !...Quand il pleure, seule ma présence le calme. Je les suis chez-eux ... c'est moi qui nourris puis couche bébé !
Michel :
— Aurélien, vous permettez que je vous appelle Aurélien?... je suis désolé pour tout ce dérangement.
Je le regarde. Il y a un silence. C’est moi qui détourne les yeux.
— Michel, ne soyez pas stupide. Il y a longtemps que je n’ai été aussi heureux.
— Pourquoi ?
— Je vis seul. C’est parfois lourd à porter. Bien... je ne veux pas m’attarder...
— Nous... nous pourrions nous revoir... Ronan semble si heureux de votre compagnie.
J’ai le cœur qui s’arrête. J’ai du mal à croire ce que je viens d’entendre.
— Oh! J’en serais ravi. Si vous n’avez rien de prévu, demain, dimanche, je vous invite à déjeuner, avec Ronan. Ce n’est pas si loin... Vous connaissez les trois quarts du chemin.
— Nous allons gâcher votre week-end...
Comment pourrait-il se douter qu’il a fait de ce samedi le plus beau jour de ma vie ?
CHAPITRE 3: MON BÉBÉ
- j'ai conscience du pari risqué d'un changement de vie
Je crois que je vais mourir de bonheur et de joie. Chaque instant de cette matinée défile dans ma tête. Le ciel, enfin, a eu pitié de moi. Je l’ai retrouvé. Mieux que ça, un lien fragile s’est noué. Michel! Michel! Le plaisir de dire son nom, de le répéter mille fois. C’est maintenant une certitude. Je n’ai pas passé des mois à fantasmer sur lui. Je l’aime, je l’aime jusqu’au délire. J’aime cet homme qui est fait pour moi, qui ne sait pas encore que je suis fait pour lui. Et puis... et puis, il y a Ronan. Il a suffi que ce bébé passe ses bras autour de mon cou pour que... pour qu’il soit comme le mien. C’est irraisonné, c’est irraisonnable... mais c’est comme ça. J’aime le père et le fils et ça me rend fou.
Cet après-midi, alors que tournent et retournent dans ma tête toutes ces idées folles, je ne peux m’empêcher de penser à celui que j’étais, il y a quelques mois, il y a quelques semaines. Je ne reconnais plus cet étranger fantasque, jouisseur qui ne vivait que par le sexe et pour le sexe. À la limite, il me fait honte. Je ne souhaite qu’une chose, enterrer ce passé. Tout à coup, toute cette confusion vole en éclats. Mon Dieu! Michel vient demain. J’ai des courses à faire. Je ne suis pas prêt. Je veux qu’il apprécie mon repas. Il faut aussi que tout soit propre dans la maison. Je souhaite qu’il s’y sente bien, qu’il ait envie de revenir et qu’un jour... il veuille y rester.
— Entrez, je vous attendais.
Sitôt franchi le seuil, il pose Ronan à terre. Le bambin, en courant, se jette dans mes bras. Je n’ai pas le temps d’apprécier le petit corps tout chaud et si câlin.
— Je vais finir par être jaloux.
Gauchement, il me tend un bouquet de roses rouges.
— Je ne savais quoi vous offrir... alors j’ai pensé que des fleurs...
Je reste muet de saisissement. Il ne se rend pas compte du côté équivoque de son cadeau. J’ai la phrase banale:
— Oh! Il ne fallait pas...
Je dois être de la même couleur que les roses qu’il vient de me tendre.
J’ai toujours bébé contre moi. Dans la maison, Michel s’émerveille.
— Aurélien, c’est magique. Un pavillon et un jardin, en plein Paris. C’est comme un paradis, c’est si calme, on n’entend aucun bruit.
— C’est vrai, j’ai beaucoup de chance. Je suis heureux que cela vous plaise. Nous avons de la chance, il fait beau. Un apéritif dehors vous tente? Ronan pourra courir tout à son aise. Oh! J’allais oublier...
Je vais dans le salon. Je reviens avec mon cadeau.
— C’est pour bébé. J’espère qu’il aimera.
— Vous êtes fou...
Le gamin n’aime pas, il adore. Il tend des bras ravis. La peluche est plus grande que lui. Sous le poids, bébé tombe le cul par terre. Notre éclat de rire met fin aux protestations de Michel.
Peu après, assis côte à côte, sur une marche de l’entrée, à siroter un whisky, nous regardons Ronan qui joue à nos pieds. Je savoure l’instant, j’ai le sentiment que ma vie vient de commencer.
— Aurélien, c’est trop. Je n’en peux plus. Je n’ai jamais si bien déjeuné depuis une éternité. Tout était délicieux. Tu n’as... Oh! Pardon... vous n’avez...
— Le tutoiement ne me gêne pas, Michel. Nous pouvons l’adopter.
— Vous... tu n’as presque rien mangé à t’occuper de mon fils.
— Je ne me suis pas forcé. Il est trop attachant.
— Aurélien... puis-je te faire une confidence?
— Bien sûr.
— C’est ma première journée heureuse depuis la mort de mon épouse... pour Ronan aussi.
Je ne peux pas répondre, ma gorge s’est bloquée. Je retiens les larmes que je sens venir. Il vient de me combler de bonheur. J’arrive enfin à dire:
— Je suis heureux aussi, si, pour un moment, j’ai pu te faire oublier ton chagrin.
- Je mens : J'ai si peur qu'il n'aime pas que je sois gay...
L’après-midi se passe en discussions interminables. C’est le plaisir de se découvrir l’un et l’autre. Il raconte sa vie, je censure beaucoup la mienne. J’invente un amour déçu qui a fait de moi un célibataire endurci. J’insiste sur ma solitude. Je n’ai pas le sentiment de lui mentir. Loin de lui, je me sens aussi paumé qu’un touriste égaré au milieu su Sahara. Il cède à sa curiosité, son regard fouille mon univers. Il devine mes goûts à mon environnement... les livres, la musique... les vacances dans la nature sauvage. Il se confie davantage, dit son mariage, ses espoirs, le choc du décès de son épouse, sa détresse de se retrouver seul avec son fils à élever. Son fils... s’est endormi contre moi. Je parle doucement, sans oser le moindre mouvement pour ne pas le réveiller.
— Il doit te fatiguer.
— Oh, non! Bien au contraire.
Il se lève et s’étire. Je le dévore du regard. Heureusement, il ne s’en aperçoit pas.
— Je suis si bien que je n’ai pas vu passer le temps. Il est dix-huit heures. Il va falloir rentrer.
— Tu peux rester dîner et partir après. Il y a tant de restes de ce midi que je ne pourrais finir tout seul.
— Tu veux bien?
Suivent plusieurs dîners, WE et visites
Au bureau, mes collègues ne me reconnaissent plus. Je respire le bonheur de vivre. Je chante, je siffle, je ris, je suis aimable. Je retrouve tout mon allant pour mon travail. Jérôme est ravi de me voir revivre. Nous avons fait nos études d’architecture ensemble. Lorsqu’il a crée son propre cabinet, il a fait appel à moi.
— J’étais inquiet pour toi. Tu es mon meilleur élément. Merde! Je suis ton copain. Je n’y comprenais rien. Tu aurais pu te confier. Tu t’es muré dans un silence...
— Ne t’en fais pas. N’as-tu jamais eu de passage à vide? C’est terminé. Je reprends le projet du centre d’expositions. Je te promets une merveille
-Je fais des progrès dans son coeur. Chez-moi il se sent bien
Ils sont là. Mon petit bout de chou retrouve sa place contre mon coeur. Michel, l’air emprunté, dissimule mal le plaisir de me retrouver. Derrière un sourire stéréotypé, je cache la joie qui m’étouffe. Ses yeux brillent plus qu’à l’ordinaire. Sitôt entré, j’ai le sentiment qu’il se comporte comme s’il était chez lui. Il jette négligemment sa veste sur l’accoudoir du canapé. Il va dans la cuisine. L’œil gourmand, il regarde sur le fourneau ce que j’ai préparé. Pourtant, curieusement, c’est bébé qui me ravit le plus. Que se passe-t-il dans sa petite tête? Je n’ai pas eu le temps de le poser par terre qu’il prend possession des lieux comme s’il ne les avait jamais quittés. C’est sans problème, aucun, qu’il déniche les nouveaux joujoux que j’avais mis, pour lui, dans ce que je considère, prématurément, comme sa chambre.
À table, tandis que Michel savoure l’omelette paysanne et que je gave bébé de sole finement émiettée, nous discutons du prochain week-end.
— Je... j’ai quelques scrupules. Je vais te déranger. Tu as l’habitude de vivre seul. Ronan et moi, c’est une invasion.
Il prend ma main pour dire:
—Merci, Aurélien, tu es vraiment formidable.
Je m’arrache à son contact. C’est comme s’il m’avait brûlé. Non Michel, je ne suis ni sympa, ni formidable... je t’aime, c’est tout. Pourtant, je ne peux pas te le dire... pour ne pas te perdre.
Maintenant il lui arrive de m'appeler et les prétextes pour le faire sont futiles.
Chaque fois que j’ai reconnu sa voix, j’ai cru que mon cœur explosait. Il m’a parlé de sa journée et a fini par me dire qu’il lui tardait d’être à samedi. Je ne sais que penser. Je dois représenter pour Michel, cette bouffée d’oxygène dont il avait tant besoin. La deuxième fois, c’était Ronan qui voulait m’entendre. J’ai fait semblant d’être dupe. Comment un bébé de treize mois, qui ne parle pas encore... J’ai entendu son babillement à l’appareil. J’ai craqué, c’est venu malgré moi.
— Allô, Ronan, c’est tonton Aurélien. Je te fais plein de gros bisous.
Des gloussements de plaisir me répondent. La voix moqueuse de Michel les remplace:
— Je souhaite une bonne nuit à tonton Aurélien mais avant...
Il m’a laissé son numéro de téléphone.
- Mon amour qui progresse me donne des ailes
Il faut croire que l’amour me donne du génie. Jérôme est suffoqué devant la hardiesse de mes croquis. Il s’inquiète devant la forme élancée des futurs bâtiments que j’élabore.
— Aurélien, cette voûte de béton est trop audacieuse, elle ne tiendra jamais...
— Mais si, j’ai tout calculé. Les ouvertures sont vastes, elles allègent la structure. Le pilier central, avec ses ogives, comme dans une cathédrale, vient soutenir l’ensemble.
— C’est magnifique !
Des frais qui se justifient mal!
Oui, tout est magnifique. Je suis prêt à toutes les folies ; brusquement l’idée me vient que je n’ai pas de lit pour Ronan La voix de la vendeuse résonne encore à mes oreilles:
— Ah! Ces nouveaux papas...
Je passe des heures à transformer la chambre de l’enfant en nursery modèle.
Le samedi est là. Bien sûr, j’ai mal dormi, trop excité par l’idée de les avoir deux jour entiers à la maison. Ils débarquent vers dix heures. Une gaffe vient à mes lèvres. Je la rattrape de justesse.
— Tu m’as... Ronan, tu m’as manqué.
Quand Michel découvre la chambre, je subis l’engueulade. Ce n’est pas important, au fond de ses yeux je vois qu’il est ému, heureux. Il finit par dire:
— Tu n’aurais pas dû, Aurélien.
Je passe une des plus belles journées de ma vie. Même s’il me manque l’essentiel, si je n’ai pas l’amour de Michel, ni ses lèvres, ni ses bras, il me semble que des choses se mettent en place. Comme les éléments d’un puzzle qui s’assemblent. J’ai l’homme que j’aime à mes côtés, le fils qu’il me donne dont je commence à croire qu’il est le mien. Mais tout est encore si fragile. Comment les attacher davantage? Je joue ma seule carte, je le sais. Il me faut apporter, à l’un comme à l’autre, l’affection dont ils manquent depuis la mort de l’épouse et de la mère. Avec l’amour que je porte en moi, je me sens de taille à le faire. Michel acceptera-t-il cette emprise, que je veux si douce, sur sa vie?
Discrètement, à maintes reprises, je porte mon regard sur lui. Je le sens détendu. Il y a moins de tristesse sur son visage. Il sourit pendant que je joue, sur la moquette, avec Ronan. Je réponds à ce sourire. Ses yeux deviennent graves l’espace d’un moment. Pour rompre le malaise que je devine, je murmure:
— J’aime ton fils, Michel.
— Je crois qu’il t’aime aussi.
Pour l’enfant, j'ai des dessins animés que j’apprécie toujours: Blanche-Neige, Cendrillon, qui ont enchanté ma jeunesse. Bébé, trop jeune, regarde sans trop comprendre. Le meilleur spectateur est Michel. Fasciné comme un gosse, il dévore les images qui défilent.
— J’adore.
— Moi aussi.
Je nage dans un cocon de douceur.
Le soir est déjà là. Les heures ont coulé trop vite. Il faut coucher Ronan. Penchés, chacun sur un côté du petit lit, attentifs au confort du bambin, nous sommes si proches que je sens les cheveux de Michel effleurer les miens. La caresse est trop douce. Mon cœur est en tumulte. Il suffirait que j’avance de quelques centimètres pour embrasser son front. Très vite, trop vite, je me recule. L’enfant, entre nous deux, s’est endormi. Il sourit comme un ange.
Nous refermons la porte avec précaution. Pour masquer le trouble qui naît de notre intimité, j’ai déjà ouvert ma chambre pour m’y retirer. Veut-il s’attarder?
— J’aime lire avant de m’endormir. Puis-je t’emprunter un livre?
— Tu es ici chez toi.
Je l’accompagne au salon. Il choisit un roman, semble tout à coup gêné.
— Bien... bonne nuit, Aurélien.
— Fais-moi plaisir, Michel, cette nuit, chez moi, n’aie que de beaux rêves.
J’ai tourné longuement dans mon lit avant que le sommeil m’emporte.
À suivre...ch 4
Quelle merveilleuse relation unit ces deux gays avec cette mère porteuse... C'est vrai que ça peut être très bien comme très mal...
Ce garçon, Terrence, a chanté pour ses deux papas,Bas et Diedrick, ( la vidéo n'est pas disponible hélas).
We
live in a terrace house,
we have nice stuff at home.
We live there quite okay
with three of us together.
Bas works for the newspaper
and Diedrick is laboratorian.
They adopted me when I was one year old.
I'm still the only child
but that's okay with me.
That way I get all the attention
and love from those two.
Bas brings me to the school
with Diedrick I play violin
and with three of us we watch soaps on TV.
I have two fathers,
two real fathers
Sometimes cool and sometimes strict
but it's going great with us.
I have two fathers,
two real fathers.
Who, if they have to,
both can be my mother.
When I have to go to bed
Diedrick checks my homework
and Bas does the dishes or is doing laundry.
And if I'm ill or have a fever
then there's nobody I know
who can be so caring as Diedrick or Bas.
Sometimes I get bullied at school;
of course, it's not nice.
"You're parents, they are homo!"
They find it strange.
Then I just shrug my shoulders,
"So what! I'm their son!"
It's not ordinary
but for me it's quite okay.
I have two fathers,
two real fathers.
Sometimes cool and sometimes strict
but it's going great with us.
I have two fathers,
two real fathers.
Who, if they have to,
both can be my mother.
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