Ca tombe bien au moment où le gouvernement réfléchit à une refondation du "sapin" comme on dit.
Récit : AU BIVOUAC, EN MANOEUVRES, ON S'ETAIT ENDORMIS DANS LES BRAS L'UN DE L'AUTRE-" J'peux vous aider peut-être ? faut pas vous gêner...- vous vous tenez chaud comme ça ? ...-voui mon lieutenant faisait froid cette nuit - En forme pour les 25 Km de marche ? -voui mon lieutenant on s'est reposés...Et là il a gueulé.-" Foutez d'moi ? " et là il, a tiré sur le duvet pour voir si on était à poil et si on se niquait. Debout tout nus on l'a regardé constater qu'il y avait des taches de sperme sur le tissu du"sac à viande".Puis il a plus rien dit et s'est éloigné pour réveiller les "normaux"...
-Qu'est-ce qu'on va déguster dis-je à mon pote Lionel en secouant ma main en signe de souci à se faire...-"Bah, me dit Lionel, tenue de campagne ? Salle de police....sanction affichée au tableau de la compagnie..."
-Ouais dis-je, qu'est-ce qu'il va écrire dans son rapport ? sodomie ? ça sera affiché putain on est virés de l'armée !...je commençais à avoir des sanglots dans la voix et des larmes. C'est sûr que, vu comme ça, c'était grave de chez grave : on a passé la journée à fayoter comme des kékés marseillais Tout en faisant "FOMEC" *. Moi, la tête basse, j'en menais pas large. -"Tié con me dit Lio dans son plus beau parler marseillais teinté d'arabe des banlieues, tié con : ici à l'armée, même si tu fais des conneries et les plus grosses conneries, faut avoir de la gueule". Putain, lui ! Même si je fais de mon mieux pour l'écouter, il me reste du stress, hein ?
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-"Sacs à terre, formez les faisceaux ! demi-heure de pose! Rompez ! pouvez fumer ! "
Lio' ne se dégonfle jamais (hum, mon cul en sait quelque chose!
et en allumant sa clope il aborde le lieut' franco. Il tend son paquet de Marlboro. -"C'est grave mon lieutenant ?" - "ah ne m'emmerdez pas ! je veux vous voir à mon bureau demain après le rapport".. Putain on est aussi angoissés que Dreyfus quand on l'a accusé de trahison...sauf que nous on est coupables...
Le lendemain au rapport on n'en menait pas large. Pour aller dans son bureau nos pieds étaient de plomb.
- On n'a pas...
- fermez-là ! ce que j'ai vu ça vaut la cour martiale, le peloton d'exécution...y a longtemps que vous baisez ensemble ? sous notre nez ? - Mais on n'a pas... - JE VEUX VOIR. jE VEUX VOIR COMMENT VOUS FAITES. FOUTEZ VOUS A POIL. Heureusement il nous laisse rien dire et là, se désaper ça va nous occuper même si on balise dur. Là je me souviens soudain de ce qu'il a dit quand il nous a chopés: "Je peux vous aider?". Et là j'aurais bien répondu oui ! mais même si je me suis répété la phrase en me tortillant dans le lit, le comique le cédait à la peur. Un ordre, à l'armée c'est un ordre et on se désape doucement. - Tout ! le calcif aussi, tout je vous dis ! Bien malin qui aurait bandé devant le lieut'. On était en berne. - C'est toi qui l'enculais dit-il à Leo, allez, vas -y, encule le !...encule le je te dis sinon je vous fais mon rapport.
- Ah bon ! c'était plus pareil : il nous mettait un marché en poche, comme si de refaire l'acte pouvait racheter la faute ??? Non, ou bien nous mettre en face de ce qu'il considérait comme des conneries il pensait que l'humiliation nous"guérisse". Pour l'homophobe armée ce serait très gentil...
On pouvait pas imaginer un lieut' en train de plaisanter.
- "Branle-toi, démerde-toi faut que tu le baises" dit-il à lio bandes et à moi il dit : " et toi fais tes petites manières, aide-le à bander, suce-le, sinon je te signale" Fallait avoir du culot pour se soumettre et penser que ça serait la sortie ! A genoux devant mon pote et amant je me mis à le sucer (ma vie en dépendait!) car il était tout mou. Il me mit les mains sur la tête et il regardait le plafond, évitant le décor militaire et le regard du lieut'. Lionel est un vrai héros, peu à peu sa queue se raidit. Je me retourne, je m'offre, fesses écartées ça y est presque...fausse joie, il débande, merde ! Je le branle vite mais ça fait peu d'effet. Alors l'EVENEMENT, notre chef de section qui avait verrouillé la porte vient tout près et caresse nos culs avec des mots doux :
-"faut pas vous biler les gars je vous comprends, la vie est dure ici pour ceux qui voient des mecs et des bites sans arrêt et n'ont pas le droit d'y toucher". Et, comme on parle à l'oreille des chevaux, il parle à l'oreille de Lio' avec des mots que je n'entends pas. Mon buddy que je serre dans mes bras se détend et, miracle il bande un peu, puis un peu plus et je me mets en position. Le chef lui prend la queue de mon pote et la dirige sur ma rondelle ...et, enfin Lio me pénètre... Oui, mais ça ne peut pas finir comme ça : mon coeur bat à tout casser, on joue notre vie, notre carrière... le lieutenant maintenant à genoux, deux doigts posés dessus, mate la bite qui entre et qui sort et mon trou qui s'écarte et reçoit. Comment vous dire ? si moi je n'en reviens pas, Lio, sans doute non plus. Le lieut est aussi gay que nous et même pire : genre pervers. Je dis : "personne peut entrer ? " - "Non j'ai fermé, mais on monte dans ma chambre"
Il nous tenait, mais maintenant nous aussi. On a partouzé d'enfer dans sa carrée, longuement, amoureusement, sur son lit qui grinçait sous nos efforts.
Tout ça ne pouvait que déboucher sur du bonheur, un bonheur secrètement et religieusement partagé, on le sentait dans notre sang, dans nos veines , dans mon cul et dans nos bites.
Je tentai un pâlot envers le lieutenant. Il ne se déroba pas. On s'étreignit tous les trois en se donnant des bécots.
On était trois anges qui nous aimions. Le lieut' avait joué son rôle en faisant le méchant. La suite fut heureuse jusqu'à nos mutations respectives qui nous séparèrent pour toujours.
NOTES :
Workaholics
- et là vous êtes en train de baiser ?
-noooon nous ne bougeons pas on ne fait que tremper le gobi dans son cul
*tout ce qui est avant le trait rouge je l'ai vécu et le lieut' n'a jamais rien dit
commentaire : tout ce qui est après le trait rouge c'est la fiction que mon esprit de trouffion malade a, ensuite, rêvée plusieurs nuits de suite dans son pieu en se branlant
*SODARMEE Un jour le lieut' venu réveiller la section, nous a trouvés, à poil, dans le même duvet. Fatigués EN MEME TEMPS -lol-par les manoeuvres et le sexe, on s'était endormis dans les bras l'un de l'autre
*FOMEC abréviation bien du style militaire pour dire "on planque" "on se camoufle"
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