Lundi 17 février 1 17 /02 /Fév 06:32

 

Prostate, quel vilain nom pour un organe qui fait de l'homme un homme. Et d'ailleurs  pénis, testicules, vous trouvez-ça plus beau ?  Ceux qui ont attribué ces noms semblent n'avoir pas pensé en poètes...mais en barbares ! Pour cet organe interne on n'a pas encore trouvé le même genre de substitution que balles, boules, balloches orphelines...ou zigounette, zizi, oiseau... Prostate ...je ne peux te détester mais ton nom oui.    

Tahar Ben Jelloun est un écrivain et poète marocain de langue française né le 1er déc 1944 à Fès, agrégé de philosophie, psychiatre social, il  a écrit de très nombreux ouvrages.

Le dernier de ses livres :              relate sans tabou les conséquences 

    de son opération du cancer de la prostate : incontinence,  achat de couches, l’odeur d’urine, les piqûres dans le pénis, l’impuissance, la panique quoi !. Pour ceux qui la vivent ou l'ont vécue comme lui, je crois qu'il est bon de reprendre ces derniers termes par comparaison avec l'ablarion totale des organes génitaux chez la femme. Si ce n'est pas la fin, on se sent fini, achevé quoi ! On se surprend à maudire un chirurgien qui vous a sauvé une vie en vous faisant perdre ce qui valait la peine de la vivre. Si vous n'êtes plus un homme, alors, qu'est-ce que vous êtes ? Dans votre tête vous  vous demandez pourquoi on ne sait pas mieux faire ???

 

    Ben Jelloun est  célèbre par ses ouvrages :

 

        Le nouveau roman de Tahar Ben Jelloun.

 

  "Jean Genet, menteur sublime" de Tahar Ben Jelloun (éditions Gallimard) © Baltel/Sipa

 

 

  Je nous propose de lire ce qu'en dit Rue 89 (la version en ligne du nouvel Obs.)dans un autre de mes articles.

Données  :     

  CANCER DE LA PROSTATE 

FREQUENCE SUIVANT LA RACE  OU LA REGION DU MONDE OU ON HABITE

La race. Il existe une grande variation dans l'incidence

du cancer de la prostate selon les races. Les

hommes de race noire sont particulièrement atteints.

Les Afro-Américains présentent le taux le plus élevé de

cancers de la prostate au monde. À l'autre extrême se

classent les Chinois. Ainsi, un Afro-Américain a un

risque jusqu'à 120 fois plus élevé de développer un cancer

de la prostate qu'un Chinois vivant dans son pays.

Le milieu de vie. Comme pour le cancer du sein, le

cancer de la prostate semble suivre une certaine distribution

géographique. En effet, les hommes nordaméricains

courent un risque 35 fois plus élevé de développer

un cancer de la prostate que les

habitants de l'Asie ou de l'Europe

de l'Est. Le risque d'un homme qui

immigre se rapproche du risque

observé dans le pays qui l'accueille.

Par exemple, un Chinois

qui vient vivre au Canada voit son

risque augmenter de façon significative.

Nous savions, de façon indirecte,

que l’alimentation expliquait en partie les différences

d’incidence du cancer de la prostate que

l’on retrouve entre l’Occident et l’Orient. Cette

hypothèse prenait plus de poids lorsqu’on constatait

que les immigrants orientaux avaient le même taux

de cancer de la prostate après une génération passée

en occident.

En France le cancer de la prostate reste de loin le cancer le plus fréquent chez l'homme (56 800 nouveaux cas par an)34% des cancers en données brutes, au Maroc,pays d'origine de Ben Jelloun, 8% seulement.

 

 

 

Par prostasectomisé - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 17 février 1 17 /02 /Fév 01:35

RECITS FICTION

Le contact de sa peau rugueuse sur la mienne me donna la chair de poule. J'étais ferré. Pouvais-je savoir que c'était la marque du Destin ?

 

C'est pratique les djellabas

à part vous, personne n'en saura rien lol 

La ville où habitaient mes parents était jumelée avec une ville d’Algérie. C’est de cette façon que j’ai pu effectuer plusieurs voyages là-bas au cours de mon adolescence. Nous partions en groupe de jeunes et nous étions accueillis dans des familles, soit seul, soit par deux, en fonction des possibilités d’hébergement. Pour ma part, j’ai toujours été reçu seul mais ce n’est pas là que j’ai le plus approfondi mes connaissances du pays... Pour la première expédition je n’avais que 15 ans et demi et c’était mon premier grand voyage sans les parents et la première fois que je prenais l’avion. Rien que cela m’aurait suffit mais j’ai découvert bien d’autres choses.

Le voyage durait deux semaines mais dès le deuxième jour, nous avions le droit de pouvoir nous balader sans les monos à condition de prévenir et d’indiquer où nous allions. Le but était de nous immerger le plus rapidement possible dans la culture du pays. Dès la première sortie, nous avions repéré une place sur laquelle il y avait de l’animation. Outre le souk qui s’étendait dans les ruelles adjacentes, il y avait aussi des groupes de musiques et autres attractions.

Le troisième jour en fin d’après-midi, nous nous sommes retrouvés sur la place alors qu’il y avait plus de monde que d’habitude. J’appris par la suite que c’était un jour de fête et qu’à cette’occasion, tous les habitants descendaient dans la rue. Il y avait de la musique partout, des danseurs et même des conteurs. Absorbé par un spectacle de musique, je n’ai pas vu les autres du groupe partir et me suis retrouvé seul. Cela n’était pas pour me déplaire. Je pouvais rentrer quand je le voulais car nous avions quartier libre. De plus, je me sentais à l’aise au milieu de cette joyeuse pagaille, bousculé de droite et de gauche par cette foule au dialecte inconnu. Alors que le groupe faisait une courte pause, je me suis mis à observer un peu autour de moi (et c’est d’ailleurs à cet instant que je me suis rendu compte que les autres étaient partis). Mon regard croisa celui d’un homme d’une quarantaine d’années qui me regardait en souriant. Il était vêtu d’une djellaba, comme la plupart des autres hommes, pas très grand, moustachu et bedonnant. Sur le moment je ne prêtais guère attention à lui, me disant inconsciemment qu’il devait s’adresser à quelqu’un d’autre, d’autant que la musique recommençait mais sur un rythme un peu plus soutenu. Cela eut pour effet de faire bouger l’assistance, voire d’en faire danser certains. Coincé au troisième rang, je gesticulais timidement, d’une part faute de place et d’autre part pour ne pas paraître ridicule.

C’est alors que je sentis une présence derrière moi. Me retournant, je vis l’homme qui m’avait souri. Il avait les bras croisés sur le ventre et semblait écouter lui aussi la musique. Les mouvements de foule faisaient que de temps à autre, je me retrouvais plaqué contre lui. Étant encore bien innocent, c’est à la limite que je voulais m’excuser à chaque fois que je me cognais à lui, mais assez rapidement, je compris que nos contacts n’étaient pas essentiellement dûs à moi, et assez ambigus. En effet, je sentais souvent ses mains frôler le bas de mon dos et mes fesses. Au bout d’un moment, pour en avoir le cœur net, je décide de changer de place discrètement. Et là je me suis aperçu qu’il me suivait. Intrigué de savoir ce qu’il voulait, je laissais faire les choses. De nouveau dans mon dos, ses attouchements se firent de plus en plus précis. Mon cœur s’accélérait à chaque fois qu’il me touchait. Je sentais parfaitement le dos de ses mains se placer sur mes fesses, n’étant vêtu que d’un maillot et d’un short de plage (pratiquement aussi fin qu’un caleçon...) sans rien dessous.

Sans que je m’en sois rendu compte, la nuit était tombée et les seuls éclairages qu’il y avait étaient ceux de la scène. Cela devait l’encourager au même titre d’ailleurs que le fait que je ne me sauve pas en courant. Je fus surpris lorsqu’il commença à me caresser plus directement. Une de ses mains s’était plaquée sur mes fesses et je sentais ses doigts essayer de se diriger vers mon anus. Apeuré, de peur que cela ne se voie, je ne bougeais pas et serrais les fesses. Du coup, je sentis encore plus les doigts inquisiteurs tenter de forcer le passage mais sa détermination était bien plus forte et le faible rempart qui me protégeait était bien faible. Rouge de honte, je jetais des regards aux alentours pour essayer de savoir si quelqu’un s’était aperçu de la chose mais dans l’obscurité, je ne distinguais que vaguement les visages de mes voisins et je n’osais pas me retourner. De plus la foule était devenue tellement compacte qu’il m’était difficile de m’en dégager. Le mec devait s’en douter et en profitait.

Il remonta sa main jusqu’à l’élastique de mon short et glissa la main à l’intérieur. Le contact de sa peau rugueuse sur la mienne me donna la chair de poule. Il me caressa longuement, puis ressortit sa main pour la glisser sous mon maillot et venir me caresser le ventre, me plaquant contre lui. C’est alors que je sentis son sexe se frotter contre mes fesses au rythme de la musique. À priori, il ne portait rien sous sa djellaba. J’avais la tête qui bourdonnait et je me demandais jusqu’où il allait aller. À mesure qu’il bougeait, ses pressions se faisaient de plus en plus fortes et je sentais sa bite grossir dans mon dos.

D’un coup, je l’entendis discuter avec un autre homme. Sa main me lâcha et il se recula un peu. Les deux hommes rigolaient. Je me suis dis que c’était terminé et qu’il allait me laisser mais c’est alors que je sentis qu’une main avait attrapé l’élastique de mon short et qu’on me le descendait. Je voulus empêcher la chose mais une autre main saisit la mienne et me la tira en arrière pour venir la positionner sur un sexe. Je compris que c’était le deuxième homme qui m’avait attrapé pour pouvoir laisser le champs libre au premier. Celui-ci ne se gêna pas et descendit mon short pour découvrir et exhiber mes fesses. Pendant ce temps, on me relevait aussi mon maillot.

L’autre main de celui qui me déculottait glissa sur mon ventre pour y appuyer, m’obligeant à me plier légèrement pour bien exhiber mon cul. Les deux hommes rigolaient de plus en plus fort à chaque fois que je tentais de me dégager. Je devais faire de l’effet car le sexe que l’on me forçait à toucher était de plus en plus dur et me paraissait énorme. On m’écartait les globes et des doigts venir tâter de ma rosette. Je n’osais imaginer le spectacle que je donnais et ne savais pas si d’autres hommes en profitaient. J’étais coincé entre ces deux mecs et je me faisais tripoter le cul. Enfin, je devrais plutôt dire que je me faisais doigter le cul car l’un d’eux avait réussit à faire entrer un doigt et s’amusait à le faire coulisser en moi. En fait, je ne sais même pas s’il ne le faisait pas chacun leur tour.

Puis la musique prit fin. La foule commença à se disperser. Je sentis que l’on me tirait en arrière. Les deux hommes m’entraînaient avec eux. L’un m’attrapa par la taille et l’autre me passa un bras autour du cou, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Ils m’emmenèrent dans un endroit isolé, toujours en discutant et rigolant entre eux. À chaque fois que j’essayais de dire quelque chose, cela les amusait et ils répondaient en arabe des trucs que je ne comprenais évidemment pas.

Arrivés dans la cour de ce qui ressemblait vaguement à un garage, l’un d’eux me tira sur mon maillot alors que l’autre descendit mon short. Je me suis retrouvé nu comme un ver en un rien de temps, car même les sandalettes que je portais avaient valsé. Ils se mirent alors à me caresser partout sur le corps, en insistant bien sur mes fesses et mes seins qu’ils pinçaient. J’essayais bien de me débattre mais je n’avais aucune chance. À deux, ils me bloquaient facilement, me faisant passer de l’un à l’autre, s’amusant avec moi, me plaquant contre eux pour me faire sentir leur sexe dressé sous la toile.

Puis l’un d’eux souleva sa djellaba alors que l’autre me maintenait et je vis apparaître une bite énorme. Il m’attrapa par la nuque et m’obligea à me plier, aidé de l’autre qui m’avait saisi par la taille, les fesses plaqués sur son pieu. Après quelques ruades bien ridicules de ma part, le gland se positionna sur mes lèvres et d’une poussée m’écarta les lèvres pour s’enfoncer dans ma bouche. Son propriétaire entama des va-et-vient, s’enfonçant de plus en plus profond. Celui qui se trouvait dans mon dos ne restait pas inactif. Il avait lui aussi remonté sa djellaba et je sentis sa bite glisser entre mes jambes. Il la faisait coulisser au rythme des assauts de celui que je suçais.

Puis ils changèrent de position, et celui qui passa derrière moi positionna son gland bien mouillé à l’entrée de mon cul. Pris de panique je lui demandais dans un couinement et la bouche pleine de ne pas faire ça, mais c’était peine perdue. Plusieurs tentatives furent nécessaires, à grand renfort de salive, avant que je sente le gland commencer à entrer. La douleur était atroce, d’autant que c’était pour moi la première fois que je me faisais enculer. Le type donnait des grands coups de reins pour faire pénétrer son pieu dans mes entrailles en me tenant par les hanches.  À mesure qu’il avançait, son débit de parole s’accentuait et son souffle se faisait de plus en plus rapide. Alors que je pensais que le plus dur était passé, il s’enfonça complètement d’un coup sec et je crus que j’allais m’évanouir. Je sentais ses couilles venir battre contre mon cul. Il resta un moment comme ça puis se mit à me pilonner les intestins, m’attrapant bien par la taille pour s’enfoncer au plus profond à chaque fois. L’autre alternait en me faisant sucer sa bite et ses couilles rasées. J’étais pris en sandwich et j’avais bien du mal à garder mon équilibre.

Ils changèrent plusieurs fois de position et j’avais l’impression que cela ne s’arrêterait jamais. À peine une bite sortie de mon cul qu’elle arrivait dans ma bouche ce qui me faisait en laver les moindres recoins !  J’avais mal aux joues, le cul en feu et les yeux embués de larmes. Mon calvaire s’arrêta lorsque celui qui m’enculait se retira d’un coup et que je sentis son sperme atterrir sur mon dos. L’autre se retira alors de ma bouche et se vida sur ma tête. Ils laissèrent retomber leur djellaba et après avoir retrouvé leurs esprits, s’en allèrent tranquillement, me laissant seul, avec du sperme dégoulinant de partout. C’est à cet instant que je me suis rendu compte que je bandais comme un porc. Rien que d’y penser, j’ai joui sans me toucher.

après cette révélation à moi-même, peut-être aurez vous envie de  la suite ?  

 En fait vous allez trouver la suite horrible. Moi jai bien vécu et survécu. Cette agression, car c'en était une, m'a "trouvé" à un moment crucial de ma vie. C'était il y a 16 ans, j'en ai 31 maintenant. 

Je n’avais en mémoire qu’un seul visage, celui du moustachu. Je le revis le lendemain matin. En fait il faisait partie d’une famille de ceux qui hébergeait un des moniteurs et parlait très bien le français. Il me fit comprendre que si je ne voulais pas qu’il raconte ce qui s’était passé, je devais lui obéir et faire ce qu’il pouvait me demander...

En agissant ainsi il avait inversé les rôles : de victime je devenais complice  de son crime. J'ai gardé le silence et le secret..

Sauf que j'avais aimé et que, depuis ce voyage, je n'ai pas cessé d'aimer ça. Il faut croire que j'avais d'authentiques dispositions.lol. Aurais-je été le même si je n'avais pas fait cette rencontre ? J'aurais mis du temps à devenir ainsi, mais je le serais devenu certainement. 

Salim (c’était son prénom) s’arrangeait toujours pour faire partie du groupe dans lequel j’étais lors des excursions ou des activités. Il me tenait à l’œil et je sentais sans arrêt son regard et sa pression sur moi. Heureusement tout cela s'est arrêté à la fin de ce séjour mais il avait eu le temps de répéter ses viols et de me faire violer par d'autres. Et cela pour de l'argent.

 

Depuis, quand l'argent se mêle de mes affaires de "coeur", de cul je veux dire, j'exulte. Je suis vénal.  

 

 

 

 

 

 

Par TOFFY - Publié dans : LISEZ VISIONNEZ VIDEOS & RECITS FICTIONS FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 16 février 7 16 /02 /Fév 23:00

CULTURE GAY

Il en va de leur bonheur futur : tous les enfants devraient recevoir une information totale sur la sexualité et ce le pus tôt possible, par étapes, en tenant compte de leur âge.  

Nul ne devrait ignorer, et encore moins les élus politiques,  que l'éducation sexuelle est bel est bien organisée depuis 2001, mal peut-être, irrégulièrement, je vous l'accorde, mais LEGALEMENT ELLE EXISTE de par la loi du 4 juillet 2001.

La polémique qui s'est installée et enfle ne trouve d'explication que par le désir d'induire l'opinion en erreur. désolé, mais c'est la réalité.

 

Sorti il y a trois ans dans l'indifférence quasi-générale, l'album de jeunesse Tous à poil se hisse désormais à la première place des meilleures ventes de livres sur le site Amazon. L'ouvrage a bénéficié d'une promotion inattendue ce weekend lorsque  le Président de l'UMP s'est insurgé contre ce livre lors du Grand Jury (RTL-LCI-Le Figaro).

 

Les auteurs s'expliquent :

20 avril 2011, EDITIONS DU ROU

"A poil , ça veut dire «tout nu». Et se mettre tout nu, c'est pas rien ! Quand on se déshabille, on se découvre, on se dévoile... on se sent gêné d'être tout nu comme un ver. «On voit ses fesses !» C'est la honte ! C'est souvent ce qu'on entend... Pourtant, si on y réfléchit, qu'on soit un bébé, un docteur ou une boulangère ; qu'on soit une fille, un garçon ou une vieille mémé ; qu'on soit petit, gros, bronzé ou poilu... on a tous des fesses, un nombril, un sexe et même des grains de beauté.

Avec ce livre, on a donc décidé d'apporter un regard décomplexé sur la nudité.
Sur chacune des pages, est représenté un personnage ordinaire ou particulier, qui fait partie du quotidien ou de l'imaginaire des enfants, en train de se déshabiller. Les personnages peints existent mais ne posent pas. Nous les voyons se déshabiller, acte quotidien qui les met tous dans des positions cocasses... Le trait et la couleur proposent un regard sensible, chaleureux et réaliste qui ne se moque pas et accepte la diversité des corps.

Alors si on oublie tout ce qui nous gêne et que l'on met au placard tous les vilains complexes, qu'est-ce qu'on est bien tout nu ! Et tous ces personnages laissent joyeusement tomber leurs vêtements pour la même chose : le bonheur simple d'une baignade (tous à poil !) dans la mer."
Claire Pranek et Marc Daniau

Suite du présent article, le témoignage d'une intervenante en éducation sexuelle correspondant au profil officiel :

L'éducateur à la vie est un professionnel de l'éducation qui anime des séances d'information et d'éducation affective, relationnelle, sexuelle et familiale auprès des jeunes, le plus souvent en milieu scolaire. Son rôle est d'écouter les jeunes, les informer, répondre à leurs questions sur l'amour et la sexualité et leur donner des repères pour les aider à construire leur vie affective.

À la faveur de la légalisation de la contraception orale par la loi Neuwirth en 1967 et de la libération des meurs qui s'ensuit, c'est la circulaire Fontanet du 23 juillet 1973 qui, pour la première fois, prévoit une information sur la sexualité en milieu scolaire, mais qui n'est que facultative. Cette loi distingue l'information de caractère scientifique et hygiénique, de l'éducation, éveil à la responsabilité[..Avec le développement du SIDA, une circulaire du 15 avril 1996 entérine la nécessité de donner une information aux collégiens sur les risques de transmission de cette maladie : ces séances seront désormais obligatoires. Enfin, la circulaire du 19 novembre 1998 et la loi du 4 juillet 2001 vont aller plus loin en y intégrant la dimension affective et en les plaçant dans un cadre éducatif ayant des objectifs plus ambitieux.

Extrait de la loi du 4 juillet 2001 : « Article 22 : Le chapitre II du titre Ier du livre III du code de l'éducation est complété par une section 9 ainsi rédigée : Section 9 - L'éducation à la santé et à la sexualité - Art. L. 312-16. - Une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d'au moins trois séances annuelles et par groupes d'âge homogène. Ces séances pourront associer les personnels contribuant à la mission de santé scolaire et des personnels des établissements mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2212-4 du code de la santé publique ainsi que d'autres intervenants extérieurs conformément à l'article 9 du décret no 85-924 du 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d'enseignement. Des élèves formés par un organisme agréé par le ministère de la santé pourront également y être associés. »

Éducateur à la vie : un métier (source wikipedia)
Appellation Éducateur à la vie
Secteur d'activité Social, éducation
Compétences requises écoute active,  animation de groupe, anatomie-physiologie, psychologie, maturité, expérience, discrétion
Niveau de formation attestation de qualification délivrée par un organisme de formation reconnu par l'État
   

 

 

Par claudio - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 16 février 7 16 /02 /Fév 22:30

CULTURE GAY INDIGNEZ VOUS

 

Bien sûr, me direz-vous, c’est d’abord aux parents d’aborder ces sujets, en fonction de leurs principes, croyances, et orientations.

Vraiment ? Le parent doit-il tout connaître de la vie sexuelle de son enfant ? Tous les parents sont-ils vraiment à l’aise pour aborder ces questions ? Tous les enfants sont-ils demandeurs de ce type de discussion avec leurs parents ?

Et surtout, les parents sont-ils vraiment conscients de la nature des connaissances, des questions et des pratiques sexuelles de leurs enfants ? Prêts à le savoir ?

A cette question pendant mes animations, la réponse des ados est sans appel : non.

Le mythe de la cabane avec de la paille

« Non, on ne veut pas en parler avec nos parents.

Mais alors, où cherchez-vous des réponses à vos questions sur ces thèmes ?

Sur Youporn ! »

Réponse systématique de mes petits collégiens de douze ans, l’air réjoui.

Le mythe du frais et naïf adolescent qui découvre, ébahi et enchanté, le sexe dans les bras d’une tendre amie aussi innocente que lui, sur la paille délicate de la cabane, c’est bucolique, mais en 2014, c’est irréaliste.

Irréaliste et dangereux, parce que « laisser faire la nature », laisser les choses en l’état, c’est laisser un jeune de 11 ans construire son imaginaire et sa sexualité future entre « 2 girls 1 cup » (ils l’ont tous vu), trashsexe.com et Titeuf.

16/02/2014 à 09h30 (Rue69)

Education sexuelle : je suis payée pour pervertir la jeunesse française

G Stevens | 

On entend beaucoup d’experts théoriser à rallonge sur les études de genre, ce qui devrait être fait, ce que ça entraînerait ou pas sur le psychisme et la construction sociale des enfants, invoquer Freud, Dolto, Jésus ou même John Gray, mais de professionnels de terrain, rien.

Figurez-vous que l’éducation à la sexualité en milieu scolaire n’a pas attendu l’arrivée au pouvoir du socialisme et son lot de perversions, puisque la loi du 4 juillet 2001 précise qu’« une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âges homogènes ».

Making of

Au terme de cette semaine au cours de laquelle des dirigeants de l’UMP ont fait semblant de croire que des livres pour enfants risquaient de pervertir notre société, la blogueuse G Stevens a eu envie de nous raconter son travail : conseillère conjugale et familiale, elle assure des séances d’éducation sexuelle dans des collèges. Précision : « toutes les citations introduites dans ce texte viennent de questions de jeunes de 4e et 3e, et sont représentatives de la majorité des propos échangés dans les collèges où je suis intervenue ».

Elle précise également qu’une « information consacrée à l’égalité entre les hommes et les femmes, à la lutte contre les préjugés sexistes et à la lutte contre les violences faites aux femmes et les violences commises au sein du couple est dispensée à tous les stades de la scolarité. »

Ces séances sont encadrées :

soit par des enseignants formés à ces questions ;

soit, le plus souvent, par des professionnels salariés d’associations agréées par le ministère de l’Education nationale pour intervenir en milieu scolaire.

C’est mon cas. Je fais partie de ces professionnels qui pervertissent la jeunesse française, et je suis payée pour ça, qui plus est.

Le parent doit-il tout savoir ? Non.

Dans la pratique, la loi est mal appliquée, et les collégiens les plus chanceux bénéficieront généralement d’une séance de deux heures en classe de 4e ou 3e, dans laquelle il faudra donc rattraper tout le retard concernant :

la contraception ;

la sexualité ;

la puberté ;

le sexisme ;

l’homosexualité ;

la pornographie ;

le respect ;

la violence ;

l’amour ;

le couple ;

la famille ;

la grossesse ;

l’accouchement...

Et le résultat est catastrophique. Catastrophique, parce qu’on a beau s’émerveiller des compétences de ces "petits poucets" , il n’en reste pas moins que l’imagination se nourrit de ce qu’on lui donne à voir, et les fantasmes que se construisent ces enfants-là leurs promettent une sexualité épouvantable.

leur permettre d’y réfléchir un instant. Les aider à penser par eux-mêmes

 

Tout ça sous la responsabilité des adultes qui :

soit « ne savent même pas utiliser Internet » ;

soit donnent leur bénédiction – « c’est mon père qui m’a montré les vidéos, pour que j’apprenne, parce que c’est la nature ».

Des filles pour qui la réussite s’appelle Zahia

La pornographie n’est qu’un exemple de tous les supports qui influencent en profondeur leur construction. Les médias se font le relais de toute une série de stéréotypes, qui eux-mêmes trouvent un écho dans la vie courante, et dans les rapports sociaux de sexe.

Quel est le problème, me direz-vous ? N’est-il pas bon pour un individu de s’inscrire dans un groupe genré, de construire son identité en accord avec la société dans laquelle il évolue ?

Certes, mais n’est-il pas bon également de lui permettre d’identifier ces mécanismes, et de distinguer, ou du moins de s’interroger, sur ce qui le meut au quotidien ?

Autrement dit, pour les collégiens : est-ce que je suis obligé de regarder du porno parce que je suis un garçon ? Est-ce que toutes les filles sont condamnées à se faire violer ?

Parce que quand nous avons face à nous des jeunes filles pour qui la réussite ultime s’appelle Zahia, la question des stéréotypes de genre prend tout son sens.

« Elle n’avait qu’à pas coucher »

Notre boulot dans tout ça ? Pour les établissements scolaires qui font appel à nous, c’est avant tout éviter les grossesses précoces. Certains nous appellent après coup, quand une élève de 4e est enceinte et qu’on craint que son exemple ne soit suivi par d’autres. Délicate manœuvre, qui risque souvent de stigmatiser encore plus l’ado en question, laquelle n’a vraiment pas besoin de nous pour ça !

Parce qu’être ado aujourd’hui, c’est vivre 24h sur 24 la vie d’un personnage de télé réalité. Tout se sait, tout.

Parce qu’ils mettent tout sur Internet, ou que les autres le font. Sur Facebook, sur Snapchat, chacun risque de se voir démolir pour un détail, une tenue trop voyante, une phrase malheureuse, une confession amicale... Preuves à l’appui, ils sont soumis au jugement populaire, et celui qui est mis au pilori n’a aucune excuse : « Il n’avait qu’à pas s’habiller comme ça », « Elle n’avait qu’à pas coucher ». Il faut maîtriser perpétuellement son image, et assumer pleinement tous ses faux pas.

Leur seule option ? « Etre invisible », « neutre », « porter un masque ». Le garçon se doit d’être impassible, fort, insensible, un vrai bonhomme. La fille, vierge. Et décente, parce que même une vierge peut être une pute, si elle porte une jupe au dessus du genou, des décolletés, se maquille mal, parle de sexe ou est sortie avec trop de garçons (plus d’un, c’est trop).

« Les pédés, faudrait les brûler »

Le premier réflexe est l’effarement, le jugement, le désespoir face à une jeunesse foutue. Mais en creusant, derrière les excès, on s’aperçoit vite qu’il ne s’agit en réalité que de la répétition de la société adulte, la répétition obéissante et minutieuse de ce qu’on leur martèle à longueur de temps.

Les enfants obéissent aux injonctions mieux que personne ! Et c’est bien là notre boulot : identifier ces injonctions et leur permettre d’y réfléchir un instant. Les aider à penser par eux-mêmes. Parce qu’ils en sont capables, avec une rapidité, une finesse et surtout une honnêteté que beaucoup d’adultes n’ont plus.

Pendant les manifs antimariage gay, ils me disaient :

« les pédés, faudrait les brûler sur la place publique » ;

« moi quand j’en croise un, je le traite » ;

« moi quand j’en vois, je les défonce ».

Mais en creusant, en s’extrayant des peurs (« Si j’ai un pote homo, il risque de rendre homo aussi ! », « Il va me violer ! »), on avance vite :

« M’dame, imaginez un enfant avec des parents homos, il va souffrir à l’école.

Ouais c’est ça surtout le problème des parents gays ! Leur gamin, tout le monde va se moquer de lui !

Donc ?

Ah, bah c’est vrai qu’il suffirait d’arrêter de les juger et ça règlerait le problème.

Ah ouais... »

Voilà.

Etre une fille c’est « avoir mal »

Les garçons endossent avec plaisir le rôle du caïd, du « fouteur de merde », puisque c’est ce qu’on attend d’eux. Sortir de ce rôle et adopter des comportements moins « virils », donc forcément féminins, fait d’eux des « tapettes », crainte majeure des parents. Que craignent-ils ? Une épidémie d’homosexualité chez les petits garçons qui joueraient à la dinette ?

Mais quand on autorise les garçons à parler (ce qu’ils ne sont pas censés faire), on réalise combien ils sont conscients des stéréotypes, et souvent bien plus révoltés par le sort de certaines filles que les filles elles-mêmes.

Evidemment, qui les blâmerait d’en profiter un peu ? On peut coucher avec une fille, tout raconter aux copains, photos à l’appui parfois, la larguer quand on veut, et lui coller une réputation si elle fait trop d’histoires.

Le groupe des filles se chargera de la diffusion de la rumeur, de l’exécution de la sentence. Parce qu’elles ont parfaitement intégré elles aussi les injonctions complexes qui les dirigent : être une fille,c’est « avoir mal » (grossesse, règles, rapports sexuels), c’est n’être « pas libre de sortir », « de s’habiller comme on veut », c’est « avoir peur » du viol, c’est « devoir être belle ». En bref, c’est n’être pas maîtresse de son corps. Le corps de la fille, c’est le groupe qui le régit. Celle qui trébuche est coupable, celle qui couche, de toute façon « ne se respecte pas, alors pas de raison de la respecter ».

Mais ils ne sont pas dupes pour autant. Pas dupes, et prêts à l’empathie. Il suffirait de les y encourager. De les y autoriser.

Notre travail doit se faire sans jugement, sans posture de mère la morale, qui iraient tirer les oreilles de ces jeunes dévergondés en les rappelant à l’ordre, comme on voudrait nous le voir faire parfois.

« S’ils en parlent à la télé, c’est que c’est vrai »

Pourquoi ne pas donner notre avis ? Ne pas faire de vrais cours de morale ? Parce que c’est justement à ça qu’ils sont soumis sans arrêt, et contre ça qu’il faudrait se battre : à la télé, sur le Net, au collège, des messages qu’ils reçoivent sans aucun tri, accordant du crédit à la dernière injonction entendue, sans vérification des sources, sans hiérarchisation.

Si je leur dis « on ne peut pas être enceinte en allant à la piscine », ils peuvent me répondre

« Mais non m’dame, c’est pas vrai, sur Internet ils disent qu’une mère est tombée enceinte en prenant un bain après son fils qui avait spermé dans l’eau.

Meuh arrête c’est pas vrai ce qu’il y a sur Internet. Par contre, l’autre jour à la télé aux infos ils ont parlé d’une fille tombée enceinte dans un jacuzzi.

Mais non c’était pas aux infos, c’était dans “Tellement vrai !”

Ouais enfin c’est pareil, s’ils en parlent à la télé c’est que c’est vrai. »

Ce qu’on leur dit aura valeur de vérité, jusqu’à ce qu’une autre info plus fraîche, et surtout plus spectaculaire, ne vienne prendre la place.

« Mais qu’est-ce que tu fais avec ce crétin ? »

Alors, à cette jeune fille de 12 ans heureuse comme tout de se croire enceinte, je donne des informations. A ce garçon de 14 ans qui demande un test de virginité pour sa petite copine parce que le bruit court que c’est une pute, j’explique que les certificats de virginité sont interdits par l’ordre des médecins, parce que c’est une violation de l’intimité, et que non, l’hymen ne prouve pas la virginité, tout en rêvant de secouer sa petite copine en lui demandant : « Mais qu’est-ce que tu fais avec ce crétin ? »

A ce garçon de 13 ans qui me dit « Le plaisir ? Rien à foutre. Ma meuf je la prends, je la retourne, je la reprends, et basta », je parle respect, pornographie, réalité, empathie.

Est-ce vraiment si dangereux d’interroger ces stéréotypes, de permettre aux filles de se demander si elles sont nées pour être belles, faire la cuisine, trouver un mari et « se faire prendre » (même quand elles n’ont pas envie, la notion de viol conjugal étant totalement incompréhensible pour certaines), aux garçons d’échanger sur la nécessité ou non de se battre pour être respecté, de dire (ne serait-ce que dire) leur peur « d’être une chochotte » ? Va-t-on vraiment faire vaciller la société avec ça ?

Par G Stevens - Publié dans : VIVRE SA SEXUALITE, SES FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 16 février 7 16 /02 /Fév 14:42

CULTURE GAY

Ce poète a vécu et écrit du temps de Rolland de Roncevaux combattant l'armée maure.

 

 

    

 

“L’homme est un continent, la femme est la mer. Moi j’aime mieux la terre ferme”

 

 

Poète de tous les temps, Abou Nawas, “l’homme aux cheveux bouclés ou pendants”, né en 757 à Ahwaz d’un père arabe et d’une mère persane, et mort à Bagdad en 815.

Al Jahiz a écrit à son propos “je n’ai jamais vu personne qui connut mieux le lexique arabe et s’exprimât avec plus de pureté et de douceur, en évitant tout propos désagréable”.

Le poète qui préfère les hommes

Abou Nawas, dès son jeune âge a été confronté à l’amour au masculin. Sa grâce et sa beauté physique lui font découvrir l’amour des hommes mûrs. Son cousin le poète Abou-Oussama, un bel homme blond au teint clair fût attiré par cette beauté et n’hésitait pas à le prendre sous son aile pour lui faire découvrir ce monde où rimes et caresses se côtoient. Plus tard il deviendra à son tour amateur passionné des Pages et des éphèbes.
Adolescent, il acquière une vaste connaissance approfondie de la littérature et de la poésie arabe. Attiré par les lumières de la ville, il s’installe à Bagdad qui était en plein de son apogée, “la ville la plus grande du monde”. Son arrivée coïncide ( !!!…) avec le début du règne du grand calife Hâroun Ar Rachid. Grâce à sa réputation et son audace il est devenu courtisan et poète de la cour.

Il tomba amoureux d ‘Al Amin, fils de Haroun Ar Rachid et successeur du calife, un bel homme de pure souche arabe, il partage avec lui le goût des Ghelman (“Garçons”), du vin et de la chasse. Il a connu beaucoup de “relation passagères” avec les éphèbes (esclaves généralement chrétiens d’origine perse).
Il disait : “L’homme est un continent, la femme est la mer. Moi j’aime mieux la terre ferme”

 

Un poème révélateur qui montre que l'homosexualité était déconsidérée àn l'époque, voire poursuivie :

 

Mieux que fille vaut un garçon

 

J’ai quitté les filles pour les garçons
et, pour le vin vieux, j’ai laissé l’eau claire.

 

Loin du droit chemin j’ai pris sans façon
celui du péché, car je préfère.

 

J’ai coupé les rênes et sans remords.
J’ai enlevé la bride avec les mors

 

Me voilà tombé amoureux d’un faon
coquet, qui massacre la langue arabe.

 

Brillant comme clair de lune son front
chasse les ténèbres de la nuit noire.

 

Il n’aime porter chemise en coton
ni manteau en de poil du nomade arabe.

 

Il s’habille court sur ses fines hanches
mais ses vêtements ont de langues manches.

 

Ses pieds sont chaussés et sous son manteau,
le riche brocart offre sa devine.

 

Il part en compagne et monte à l’assaut
décoche ses flèches et ses javelines

 

Il cache l’ardeur de la guerre et son
attitude au feu n’est que magnanime

 

Je suis ignorant en comparaison
d’un jeune garçon ou d’une gamine

 

Pourtant comment confondre une chienne qui eut
ses règles chaque mois et mit bas chaque année,

 

avec celui que je vois à la dérobée:
Je voudrais tant qu’il vînt me rendre mon salut!

Je lui laisse voir toutes mes pensées,
sans peur du muezzin et de l’imam non plus.

 

 

 

 

Par claudio
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