Partager l'article ! Abou Nawas (2)Un poète homo "maure" ou "sarrazin" du temps de Charlemagne: CULTURE GAY Ce poète a vécu et écrit du temps de Rolland ...
CULTURE GAY
Ce poète a vécu et écrit du temps de Rolland de Roncevaux combattant l'armée maure.
“L’homme est un continent, la femme est la mer. Moi j’aime mieux la terre ferme” |
Poète de tous les temps, Abou Nawas, “l’homme aux cheveux bouclés ou pendants”, né en 757 à Ahwaz d’un père arabe et d’une mère persane, et mort à Bagdad en 815.
Al Jahiz a écrit à son propos “je n’ai jamais vu personne qui connut mieux le lexique arabe et s’exprimât avec plus de pureté et de douceur, en évitant tout propos désagréable”.
Le poète qui préfère les hommes
Abou Nawas, dès son jeune âge a été confronté à l’amour au masculin. Sa grâce et sa beauté physique lui font découvrir l’amour des hommes mûrs. Son
cousin le poète Abou-Oussama, un bel homme blond au teint clair fût attiré par cette beauté et n’hésitait pas à le prendre sous son aile pour lui faire découvrir ce monde où rimes et caresses se
côtoient. Plus tard il deviendra à son tour amateur passionné des Pages et des éphèbes.
Adolescent, il acquière une vaste connaissance approfondie de la littérature et de la poésie arabe. Attiré par les lumières de la ville, il
s’installe à Bagdad qui était en plein de son apogée, “la ville la plus grande du monde”. Son arrivée coïncide ( !!!…) avec le début du règne du grand calife Hâroun Ar Rachid. Grâce à sa
réputation et son audace il est devenu courtisan et poète de la cour.
Il tomba amoureux d ‘Al Amin, fils de Haroun Ar Rachid et successeur du calife, un bel homme de pure souche arabe, il partage avec lui le goût des
Ghelman (“Garçons”), du vin et de la chasse. Il a connu beaucoup de “relation passagères” avec les éphèbes (esclaves généralement chrétiens d’origine perse).
Il disait : “L’homme est un continent, la femme est la mer. Moi j’aime mieux la terre ferme”
Un poème révélateur qui montre que l'homosexualité était déconsidérée àn l'époque, voire poursuivie :
Je lui laisse voir toutes mes pensées,
sans peur du muezzin et de l’imam non plus.
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