Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 06:27
 Juste Une Question d'Amour (2000)  [Gay Film COMPLET  88MN]
 
Toujours le regard des autres, les projets des autres pour vous ...ici c'est LAURENT, ailleurs c'est...x ou y... Je retourne le slogan des anti-avortement " LAISSEZ-LES VIVRE !" 
Résumé : Parce que toute sa famille avait renié son cousin qui, lui aussi homosexuel, est mort d'une hépatite, Laurent n'ose encore rien dire à ses parents même s'il assume parfaitement son homosexualité. Il vit avec sa meilleure amie Carole, se faisant passer pour sa petite-amie afin que ses parents ne le soupçonnent pas. Un jour, il fait son premier stage à l'École d'Ingénieurs Agronomes de Lille où il rencontre un certain chercheur à l'INRA, prénommé Cédric...France 2 a relancé le sucès du film en mars 2012.
 
 
 Fiche technique
Réalisation Christian Faure
Scénario Pierre Pauquet
Acteurs principaux
Sociétés de production France Télévision
Hamster Productions
Pays d’origine Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre drame
Première diffusion 2000
Durée 88 minutes
  Photo dispo :
 
CommentaireDéjà en 2012 plus de 6 millions de téléspectateurs avaient suivi le lancement officiel du film sur leurs écrans. Il s’agit de l’un des premiers films à mettre en avant le phénomène des gays peu appréciés par la société.

Le nom « Juste une question d’Amour » laisse croire qu’il s’agit de relation amoureuse entre une fille et un homme ou encore entre deux hommes. En réalité, il s’agit de l’amour que les parents peuvent témoigner envers leurs enfants. Il s’agit de la puissance de l’amour entre un père qui accepte son fils avec ses tendances sexuelles. S’il est évident que « Dieu créa Adam et Eve » et non « Adam et Robert », il n’en demeure pas mois que les gays ont le droit d’être compris.

Le réalisateur Cyrille Thouvenin en collaboration avec Stephan Guerin Tillie met en vedette le jeune Laurent de 23 ans qui a secrètement des rapports sexuels avec un homme. Ce jeune homme lassé des caprices des filles, commence par découvrir qu’il a un penchant pour les hommes. Il vit dans une famille où ce sujet est non seulement tabou, mais prohibé. Impossible donc pour lui d’avouer à sa famille qu’il entretient des relations avec un homme. D’ailleurs deux de ses cousins ont été reniés par la famille parce qu’ils sont gay. Un d’entre eux a même rendu l’âme des suites d’une hépatite. Aucune assistance, tant morale que financière n’a été portée à son égard. Les seules phrases prononcées par ses parents sont : «…Ben il y a une justice avec le SIDA pour des gens comme vous…».

Laurent voulant garder l’affection de ses parents est obligé de garder secret ses relations et de feindre une relation entre sa meilleure amie et lui. Le tombeur du jeune Laurent n’est personne d’autre que Cédric un jeune chercheur agronome en stage dans l’université. Il est également un homosexuel, qui ne le cache pas au monde. Va-t-il arriver à convaincre les parents de Laurent de continuer à aimer leur enfant bien qu’il soit gay ?

 
Par bozo - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 06:00

Et on devient son pire ennemi sous la bannière de la conscience, la morale, la reconnaissance...Peut-être, aujourd'hui, en 2014 les choses sont devenues plus claires sinon faciles... Suite sur Juste une question d'amour... 

 


Je dédie cet article à Saïd qui  en doit trop à sa mère "pour lui faire ce coup-là" !

26 janvier 2000, légère perturbation dans le cours habituel des téléfilms socio-familiaux diffusés tous les mercredis sur France 2. L’histoire d’amour de cette semaine-là implique deux garçons qui doivent lutter contre leur environnement familial et sociétal pour s’accomplir...

Laurent, 23 ans, fils de pharmaciens d’une petite ville de province, est, au bout d’une scolarité parfois difficile, élève d’un Lycée horticole. Il vit en collocation dans un appartement avec Carole, sa meilleure amie. Une volonté d’indépendance qui est aussi le prix de son silence, de ce que Laurent cache à ses parents.
Quelques mois plus tôt, Marc, le cousin de Laurent, est mort d’une hépatite contractée à l’étranger. Il est mort seul, abandonné et rejeté par l’oncle et la tante de Laurent parce qu’il était homo. Ils sont même persuadés à tort qu’il est mort du Sida. Une situation qui n’a pas choqué les parents de Laurent. Du coup, difficile pour lui d’envisager de révéler que lui-même est gay. Alors, famille je vous hais ? « Même pas, » dit Laurent. « Pourtant, ce serait tellement plus simple si je ne les voyais plus ».
Alors Laurent joue la comédie du couple avec Carole, persuadant ses parents qu’ils sont ensemble.

Pour autant, la situation est loin d’être facile pour lui. D’ailleurs, depuis ces événements, son échec scolaire n’a fait que se renforcer. Comme une offre de la dernière chance, son Directeur lui a sélectionné un bon stage, que Laurent doit réussir pour obtenir son diplôme.
Laurent rencontre alors son maître de stage, Cédric, jeune homme de 30 ans qui s’occupe de la jardinerie de son père, dans laquelle il a aussi installé son laboratoire, puisqu’il est avant tout chercheur à l’INRA. Entre Cédric et Laurent, c’est le coup de foudre quasi-immédiat. Laurent s’intègre alors dans la vie de Cédric, et fait connaissance avec sa mère, Emma qui, avec le temps, a accepté la vie de son fils. Qui ne lui en a jamais vraiment laissé le choix.

Mais bientôt, leurs situations différentes créent des problèmes dans leur histoire, Cédric ne supportant pas de ne plus exister dès que la famille de Laurent pointe le bout de son nez. De son coté, Carole aussi a de plus en plus de réticences à servir d’alibi. Cédric et Laurent se disputent. Cédric part quelques jours pour assister à un “colloque”.
Espérant arranger les choses, Emma se rend chez les parents de Laurent et leur révèle la vérité sur les liens qui unissent leurs enfants. Aussitôt, le père de Laurent la raccompagne à la porte. Puis il se rend chez Laurent et lui jette à la figure les deux valises d’affaires qui restaient chez eux.

Les parents de Laurent cherchent conseil auprès de ceux de Marc. La mère de celui-ci, rongée par la culpabilité depuis la mère de son fils et plongée dans la dépression lui dit alors que tout se résume à une seule question : « est-ce qu’on aime nos enfants autant qu’on le prétend ? ». Ce sont eux, ajoute-t-elle, qui ont poussé Laurent au mensonge, compte-tenu de ce qui s’est passé avec Marc.

Emma culpabilise d’avoir déclenché un de telles réactions. Elle recueille Laurent chez elle, et s’explique avec lui. S’excusant d’avoir eu tord. Ajoutant aussi : « Vous êtes insupportables aussi toi, Cédric et les autres comme vous. Nous il faut qu’on encaisse. Sans avoir eu le temps de comprendre. Sans avoir eu le temps de pleurer, aussi. »
Laurent lui annonce son intention de partir à Paris, il s’est arrangé avec son directeur pour un transfert. Elle décide alors de faire croire à Cédric qu’elle est malade pour précipiter son retour, avant que Laurent ait quitté la maison. Emma raconte tout à Cédric. Sur le chemin de la gare, ils se réconcilient. Laurent demande à Cédric de l’amener chez ses parents. Il a une explication avec son père. « S’il te plaît, » lui demande ce dernier, « j’ai besoin encore d’un peu de temps ».

« Je me sens plus léger, » confie un peu plus tard Laurent à Cédric lors d’une balade en forêt. Justement, Cédric se dit plus inquiet : « maintenant, » explique-t-il, un sourire sur le visage, « on n’a plus de raisons de se disputer »...

B.A.

Peu de téléfilms peuvent illustrer mieux que « Juste une question d’amour... » ce qui se passe quand, dans une fiction globalement sinistrée, un groupe de gens se rassemble, armés de la meilleure volonté du monde, sous l’égide d’une direction de fiction qui a décidé de faire sa B.A. de l’année. Comme pour se souvenir de ce qu’ils aiment - devraient aimer ? - dans leur boulot. « Ce qu’on était en train de faire, c’est ce pourquoi on fait ce métier : l’absolue nécessité de faire un film, voilà. Là, il y avait la nécessité, » dit Martine Chicot, qui a supervisé la production du film pour Hamster productions. La phrase est un beau compliment pour « Juste une question d’amour ». En creux, elle témoigne aussi de tous ces autres films, ceux qui ne sont pas ce pour quoi on fait ce métier...
A l’origine, une commande de la chaîne : des histoires sentimentales pour la case téléfilm du mercredi soir. Martine Chicot démarche alors des scénaristes de ses connaissances susceptibles de répondre à une telle commande. Parmi eux, Pierre Pauquet, lequel a déjà une telle histoire dans ses cartons... mais qui concerne deux garçons.
L’histoire en question est largement personnelle, voire auto-biographique. Les quelques changements opérés par le scénariste sur le premier synopsis par rapport à son vécu, probablement conçus pour augmenter les facteurs glamour et hype du résultat, avaient déplacé l’histoire à Paris, au sein du Marais, faisant des deux garçons de jeunes comédiens. France 2 suggérera immédiatement de trouver un autre cadre pour l’histoire, en province, ôtant au résultat une bonne part de cliché et rapprochant d’autant le film d’un certain sentiment de réalité.

Interrogés, les différents intervenants du film, scénariste, réalisateur, comédiens et producteur racontent tous que le film s’est fait assez facilement. Sa mise en oeuvre n’a pas été « un combat » comme on aurait pu le penser. En creusant un peu, les entretiens laissent voir que cette absence de conflit doit aussi un peu à une attitude très intelligente du réalisateur et des comédiens principaux. Concernant la scène assez torride du premier baiser de Laurent et Cédric, par exemple, Cyril Thouvenin et Stephan Gerin Tillié expliquent qu’elle est née sur le tournage, pas sur la page : pour que cette scène soit à l’image telle qu’elle est, il ne fallait pas qu’elle soit écrite dans le scénario. C’est la volonté des deux acteurs et du réalisateur de traiter cette histoire d’amour comme celle de n’importe quel autre téléfilm, scènes de sexe incluses, qui permit d’aboutir à ce résultat.
Par ailleurs, quand on sait que deux autres acteurs étaient prévus pour les rôles principaux mais qu’ils ont préféré annuler en raison du sujet, on réalise que des résistances, il a bien fallu en affronter pour le tourner.
De fait, les différents témoignages des créatifs dévoilent aussi que si la direction de la chaîne leur a laissé les coudées relativement franches, ils ont du affronter un autre démon, à savoir l’auto-censure.

La tentation de l’auto-censure

Revenons à la défection des comédiens initiaux. Quand celle-ci se produisit, Christian Faure décida de revenir à son choix de coeur. Les essais de Thouvenin et de Guerin Tillié étaient ceux qu’il avait préféré (on comprend aisément pourquoi vu les performances) mais il s’était finalement tourné vers deux comédiens moins ’’sexuels’’, qui auraient, à l’image, incarné une homosexualité de bonne famille plus convenable.

Christian Faure, et ses comédiens Cyrille Thouvenin, Stephan Guerin Tillié et Eva Darlan se sont très fortement impliqués dans un tournage qui fut par ailleurs très joyeux. « c’est assez rare, en télé, de voir un réalisateur aussi impliqué dans ce qu’il est en train de faire , » confie d’ailleurs Thouvenin. Le naturel incroyable qui se dégage de leurs scènes doit énormément aux deux acteurs, qui n’ont jamais hésité à aller beaucoup plus loin que ce qui était écrit sur la page, tant dans l’intention, le jeu y compris corporel, que dans l’écriture des répliques. Ensemble avec Christian Faure, ils ont grandement rehaussé le scénario initial de Pierre Pauquet, imparable sur la mécanique dramaturgique (sa construction est exemplaire) et la psychologie, mais ramené à une certaine fadeur par un formatage « grandes chaînes hertziennes françaises » visiblement très intégré. Pierre Pauquet s’est plusieurs fois inquiété de ce qui était filmé, persuadé que « la 2 n’accepterait jamais » (ce qui était déjà son opinion initiale sur son synopsis).
Les prestations d’acteur des trois comédiens principaux ne sont pas seulement très bonnes. Elles figurent clairement au plus haut niveau de ce qu’à pu montrer la télévision française ces vingt dernières années. Cyrille Thouvenin et Eva Darlan sont simplement inoubliables.
Pour être justes et complets, on signalera tout de même qu’à l’inverse, Caroline Veyt, dans le rôle de Carole, la meilleure amie de Laurent, livre une performance qu’il faut bien qualifier d’épouvantable. Il n’y a probablement pas une seule de ses répliques qui sonne juste.

« Juste une question d’amour... », on pourra le lui reprocher, ne dénote que très peu dans le flot global des fictions sentimentales produites au kilomètre par la chaîne publique. D’une part, il faut noter cependant les qualités intrinsèques qui élèvent ce téléfilm-là au-dessus de la plupart des autres : précision du scénario, réalisme psychologique rare de l’ensemble, performances exceptionnelles des comédiens. Le scénario atteint par exemple la balance parfaite dans le portrait de la famille de Laurent. L’homosexualité de leur fils leur paraît insupportable, et ils le rejettent. Mais ils restent humains, Pauquet n’en fait pas des monstres.
Surtout, il faut comprendre que, dans ce cas précis, c’est cette conformité-là qui se révèle profondément subversive, appliquée à ce sujet là, à ce moment là : sept ans en arrière, quand il fut pour la première fois diffusé.

Un succès entre émotion et prises de conscience

Avec 6 millions de téléspectateurs le soir de sa diffusion, « Juste une question d’amour... » était devenu un succès. Mais ce ne serait pas un de ces succès de diffusion qui font la satisfaction d’une chaîne un matin à la lecture des compte-rendu d’audience puis s’évanouissent à jamais.
Tout le monde se rendit assez vite compte que quelque chose se passait autour de ce film. D’abord, les coups de téléphone à la chaîne commencèrent à affluer, pour demander s’il était possible de se procurer une copie vidéo du film, mais aussi parfois pour livrer un témoignage personnel sur la manière dont le téléfilm avait été perçu. Parallèlement, des collègues producteurs appelaient Martine Chicot pour lui dire que sa production venait de ringardiser instantanément plusieurs de leurs projets. Et puis, chez le réalisateur, Christian Faure, le répondeur se bloquait sous l’effet de la saturation de messages, tandis que le sol de son salon se recouvrait de dizaines de Fax. Ensuite, après quelques jours, ce sont les courriers qui affluèrent, sacs entiers à l’attention des différents acteurs, patchwork improbable de témoignages positifs ou désespérants, et de quelques déclarations enflammées. Bon nombre de personnes racontaient comment le film leur avait donné le courage de s’assumer et, à leur tour, de révéler leur vérité, voire comment ils avaient utilisé « Juste une question d’amour » comme support pour le faire.
Ce qui se révéla encore plus inhabituel, c’est que le phénomène, loin de s’éteindre à mesure que s’éloignait la diffusion du téléfilm, s’inscrivit au contraire dans la durée et persistait encore largement au moment où, un an et demi plus tard, ce succès poussait à l’édition de la fiction en DVD (fait alors rarissime). Sept ans après, il ne se passe probablement pas un mois sans qu’une association, quelque part en France, mette une projection du film à son programme.

Pour la productrice Martine Chicot, « [le film] venait matérialiser quelque chose qui était en travail dans la société depuis longtemps ». « Ce qui est formidable, » ajoute Eva Darlan, « c’est que le téléfilm entre partout, dans toutes les couches sociales ». Un fait qui prend une tournure un peu inattendue quand on devient, du jour au lendemain, « la mère fantasmatique de tous les homosexuels, toutes générations confondues ».
Pierre Pauquet arrive lui à une drôle de conclusion : « J’ai été militant pour les gay pendant des années. Et là, j’écris un film sans penser à quoi que ce soi, sans vouloir faire passer un message, sans vouloir faire un film militant, j’écris un film d’amour, quasi-autobiographique. Et tout à coup, j’ai l’impression qu’avec 120 pages j’ai fait plus de travail, 10 000 fois plus de travail, que lorsque j’étais militant actif. »


est disponible en DVD chez Antiprod, dans une édition comportant des entretiens en bonus, qui reviennent assez longuement et avec pertinence sur la genèse et la production du film, ainsi que sur le raz-de-marée que son succès suscita. Les citations de cet article en sont d’ailleurs extraites.

 

 

 

 

 

 

 

Par sullivan le postec - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 00:43

 

Je vous ai déjà présenté dans ce blog Andrej Koymasky, romancier, scénariste génial de Jean Daniel Cadinot. Le voilà qui décrit les souffrances que l'on éprouve dans la jalousie...

Vous pourrez découvrir toute la bibliothèque gay abondante et variée de Andrej Koymasky en tapant son nom dans les moteurs de recherche...

Il y aura dans la présente histoire une "happy end"...due en partie à une grand-mère extraordinaire.  Souhaitons que tous les parents et ascendants aient cette bonté et cette lucidité à l'égard des "petits". A lire l'actualité il y a des progrès, mais il y a encore beaucoup de travail !

Résumé :  

Dans cette nouvelle de Andrej  Koymasky, en Italie, les héros, Petru et Fane, jeunes immigrés roumains  ont atterri dans un gentil hôtel de passe où ils sont employés. Lors de leur arrivée à Milan, ils ont été forcés de se prostituer.  Maintenant, privés de relations sexuelles, ils sont amants  "par hygiène"et non par amour.

 A la suite de vicissitudes familiales, le jeune Mario est devenu le gérant de l'hôtel. Pétru, sans se déclarer, est tombé amoureux de Mario encore mineur. Censé être hétéro Mario est plein d'attentions pour Pétru...ce qui ne prouve rien et sans doute le jeune homme n'est-il pas prêt à "sauter le pas"...pourtant....

      Petru et son camarade Fane 

Petru, même s'il espérait plus, se contentait de l'affection que Mario ne manquait pas de lui témoigner. Il aimait ce garçon qu'il avait vu grandir, il l'aimait comme un frère, comme un vrai ami, même s'il aurait voulu l'aimer comme un amant.

Mais il prenait grand soin de ne pas le laisser le deviner, car il craignait que si Mario s'en doute avant d'être prêt, leur entente merveilleuse de tous les jours serait ruinée. Souvent, bien qu'il fasse encore de temps en temps l'amour avec Fane, Petru se masturbait, les yeux fermés, en rêvant qu'il était avec Mario.

Puis arriva quelque chose qui inquiéta fort Petru. Il réalisa qu'un de leurs clients habituels, qui venait à chaque fois avec un autre garçon, s'était mis à faire les yeux doux à Mario. Rien de vraiment explicite, mais Petru voyait bien que ce type était "trop" gentil avec Mario et il était de plus en plus sûr de là où il voulait en venir.

 

 

Ce qui rendit Petru vraiment anxieux fut l'impression que peu à peu Mario cédait à cette cour assidue, lui aussi devenait de plus en plus gentil avec ce client. Les sourires de plus en plus chaleureux qu'ils échangeaient en se rencontrant, en parlant étaient autant de coups de poignard dans le cœur de Petru.

 

il monta avec lui à l'étage...

 

Et quand un jour ce client arriva seul et que Mario ne l'enregistra pas mais demanda à Petru de prendre la réception, qu'il monta avec lui à l'étage... Petru se sentit terriblement triste et jaloux, des larmes coulèrent de ses yeux et il fut incapable de les retenir.

Fane passa par le hall, il remarqua l'expression de son ami et il vit qu'il pleurait.

"Eh, Petru... que t'arrive-t-il ?"

"Rien..."

"Ah oui, et c'est quoi, ces larmes ?" lui demanda-t-il, inquiet.

"Rien, j'ai pris quelque chose dans l'œil, c'est tout..."

"Dans les deux yeux ?" lui demanda Fane, incrédule.

Un peu plus tard, Mario et cet homme descendirent l'escalier. Ils allèrent au bar où Mario lui offrit un verre. Ils étaient assis ensemble, côte à côte, ils discutaient amicalement. Petru les regardait, il n'arrivait pas à détourner les yeux d'eux.

Fane vit le regard de son ami et il y lut une profonde détresse que leur conversation avait précédemment en grande partie dissipée, il devina alors de la vraie raison des larmes de son ami.

"Mario et ce type... sont allés baiser, n'est-ce pas ?" lui demanda-t-il à voix basse, bien qu'il lui parle roumain et que personne ne puisse les comprendre.

Petru le regarda et Fane vit un éclair de douleur dans les yeux de son ami qui se contenta d'acquiescer.

 

 

"Et toi... toi tu es... amoureux de Mario." dit Fane encore plus bas, parce qu'il comprenait qu'il s'engageait sur un sujet vraiment intime, très personnel.

"Non..." gémit Petru, mais Fane comprit bien que c'était un oui.

"J'ignorais que... que Mario aussi... était comme nous..."

"Peut-être... peut-être que lui-même l'ignorait, du moins jusqu'à il y a quelques jours... Je ne sais pas..."

"Et toi maintenant... tu es jaloux de cet homme..."

"Non... Il n'y a rien entre Mario et moi..."

"Quel rapport ? Tu es amoureux de lui... cet homme est ton rival. Mais si tu es amoureux de Mario, pourquoi ne le lui as-tu jamais fait comprendre ?

"Peut-être... par peur qu'il me dise non..."

"Mais comme ça, n'est-ce pas comme s'il t'avait déjà dit non ? Mario sait pour toi... il connaît toute ton histoire, non ?"

"Mais il ignore si je suis pédé ou pas. Il sait juste qu'on m'a obligé à me prostituer avec des hommes. Et c'est peut-être pour ça... parce que j'ai été tapin... que je ne l'intéresse pas dans ce sens."

"Mais celui avec qui il est maintenant... qu'a-t-il de mieux que toi ?" lui demanda Fane.

"De mieux que moi ? mais que Mario est allé avec lui, pas avec moi. Il est riche, élégant et cultivé... ce n'est pas un immigré quelconque comme nous."

Mario et cet homme se levèrent et allèrent vers l'entrée. Ils se dirent au revoir et l'homme partit. Mario revint au comptoir et quand Petru vit son visage radieux, souriant, il sentit encore un coup de poignard dans le cœur.

Les jours suivants, Petru vit cet homme revenir, mais sans garçon avec lui. A l'évidence il revenait pour Mario. Parfois ils prenaient une chambre, mais d'autres fois ils restaient juste à bavarder au bar. Malgré la souffrance qu'elle lui valait, cette situation avait au moins un côté positif : Mario semblait avoir retrouvé une certaine sérénité...

 

 

Par claudio - Publié dans : CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 00:31

Une grand- mère exemplaire

[...] Peu à peu, sans cesser de marcher comme hôtel de passe, il se forma au bar et à la salle à manger, dont les murs avaient été enlevés pour en faire un espace unique, une sorte de cercle assez élitiste, sans nom ni licence, qui n'accueillait qu'une clientèle choisie qui pouvait se permettre de fréquenter l'endroit.

 

 

Mario se retrouva donc à gérer quelque chose qu'il n'aurait même pas su qualifier, mais où sa présence semblait essentielle, autant parce qu'il connaissait tout le monde qu'à cause de sa bonne humeur et de sa sympathie.

Certains de ces hommes auraient fait les pieds au mur pour le mettre dans leur lit, Petru n'en doutait pas, même si aucun n'avait osé faire plus que des allusions voilées que Mario avait habilement su éluder. Et au plus grand malheur de Petru, Mario continuait à s'isoler de temps en temps avec cet homme.

L'argent coulait à flots, à présent, et le revenu des chambres était devenu une part marginale des recettes.

Mario put donc rembourser à madame Becarelli tout ce qu'elle lui avait prêté pour l'opération de sa mère et, puisque madame Adèle ne se remettait pas de l'intervention et que son état ne s'améliorait pas, il arriva à la faire transférer dans une bonne clinique spécialisée en maladies chroniques sur les collines de Vimercate. Madame Adèle n'était désormais pas plus utile à elle qu'aux autres, elle n'était plus qu'un fardeau.

Mais Petru voyait bien que Mario n'était pas vraiment serein, on aurait même dit que sa jeunesse s'étiolait prématurément. Bien qu'il soit le cœur de ce club informel, le jeune homme semblait de plus en plus seul et fatigué.

Le fait est que Mario, et Petru le voyait de plus en plus clairement, était exploité par les hôtes du club qui l'obligeaient à en être l'animateur, mais ça lui permettait de payer la clinique de sa mère. Il était aussi exploité par les policiers et les inspecteurs des impôts qui fermaient l'œil sur le fait qu'il n'avait pas les licences nécessaires en échange de l'usage gratuit des chambres ou de sollicitations régaliennes... enfin de pots de vin. Il était exploité par sa mère qui ne lui laissait pas un instant de répit, qui aurait voulu le voir tous les jours et qui le submergeait, quand il allait la voir, de lamentations sur tout et tout le monde.

Petru réalisa qu'il était, avec grand-mère Félicité, le seul vrai soutien de Mario, son seul vrai ami... et il continua à l'aimer en silence.

Un jour, alors que Petru était dans le réduit derrière la réception à faire les comptes du mois, il vit à travers le miroir sans tain qui donnait sur le comptoir deux sales types louches.

"Monsieur Mario Vizzini, c'est bien ça ?" demanda l'un d'eux.

"Oui..."

"Pas mal, cet hôtel... nous avons entendu dire que depuis quelque temps... il rapporte beaucoup..."

"Excusez-moi, mais... vous désirez ?" demanda Mario, tendu.

"Vous êtes seul ?" demanda l'homme en guise de réponse.

"Oui..." mentit Mario.

 

Petru sentit quelque chose de très étrange, de... dangereux, alors il se leva et s'approcha en silence de la glace sans tain pour mieux voir ce qui se passait.

"Il serait très dommage que... qu'il y ait un incendie... Vous ne trouvez pas ? Nous pourrions vous faire une assurance contre tout... incident, en échange d'un pourcentage honnête de vos recettes..."

Petru sentit très clairement la tension de Mario, bien qu'il le voit de dos, et il se demanda s'il devait sortir pour lui prêter main forte et se tenir à ses côté.

"Nous sommes déjà assurés à la Générale, nous n'avons besoin de rien d'autre." répondit sèchement Mario.

"Oh mais si, tu as besoin d'autre chose..." dit l'homme avec une grimace en passant soudain au tu.

Mario tremblait, pas de peur, mais de rage. Le regard incendiaire, il répondit : "Tout ce que j'ai à perdre c'est ma famille et l'hôtel, mon travail, quoi. Et si vous vous hasardez à toucher l'un ou l'autre, je vous jure que... je vous jure que je vous le ferai payer et..." dit-il en sortant le pistolet du tiroir et en le brandissant, "je n'hésiterai pas à vous tuer, même si ça doit me valoir perpète, si je vous vois encore ne serait-ce que passer dans le coin. J'ai été assez clair ? Maintenant, hors d'ici... et au pas de course !"

Petru se montra alors à la porte et dit : "De toute façon j'ai tout filmé ! Allez, cassez-vous !"

Les deux hommes partirent sans un mot, en grande hâte.

"Dommage que tu n'aies pas pu le faire vraiment..." lui dit Mario, encore tendu.

"Mais ils n'en savent rien. Et de toute façon je les ai bien regardés et s'il le faut je suis prêt à les décrire et à témoigner qu'ils t'ont menacé. Espérons qu'ils ne se montrent plus."

"Merci d'être venu..."

"Je n'allais quand même pas te laisser seul ! Mais tu ne devrais pas les dénoncer ?"

"Je ne sais pas. Je ne les avais jamais vus, avant, il faudrait que je porte plainte contre X. Voyons s'ils essaient encore..."

Peut-être ces deux hommes n'étaient-ils que deux balourds qui ne s'attendaient pas à une réaction aussi décidée, ou étaient-ce les connaissances intéressantes que Mario avait fait au club, mais non seulement il arriva à ne pas céder au racket de ces malfrats, mais il put par la suite s'affranchir des flics et des inspecteurs des impôts. Petru était presque sûr que "monsieur le juge", toujours l'un des clients les plus fidèles des soirées au bar de l'hôtel, devait avoir bougé les bons pions.

Le jour, Petru faisait tourner l'hôtel, même si les couples se faisaient de plus en plus rares, pendant que Mario allait à Vimercate s'occuper de sa mère malade. Puis, le soir et la nuit, jusqu'au petit matin, Mario animait le salon, avec l'aide de Fane qui tenait le bar, et il entretenait cette étrange congrégation de riches célibataires qui ne cherchaient que très rarement du sexe mais seulement de la compagnie et du contact humain.

Un matin, Fane dormait et Mario venait de partir voir sa mère, grand-mère Félicité sortit de la cuisine en essuyant ses mains sur son tablier blanc et elle alla au comptoir de la réception où Petru lisait un roman policier.

"Il y a des clients, en-haut ?" demanda-t-elle.

"Juste quatre couples."

"Oui, pas beaucoup... Laisse-moi m'asseoir un moment avec toi, qu'on bavarde un peu..." dit-elle en faisant le tour du comptoir, et elle prit la chaise libre et s'y assit. "Dis-moi, Petru, tu arrives à garder patience ?" lui demanda-t-elle à voix basse.

Le jeune homme ferma son policier et le posa, il avait la vague impression de se douter à quoi la vieille dame faisait référence et que la conversation ne serait pas courte.

"Oui... oui, j'y arrive..."

"Et ce n'est pas trop dur ?"

"Non..."

"... ce n'est pas trop dur de voir que Mario... a ouvert les yeux mais... ne t'a pas vu ?"

Petru la regarda, émerveillé : "Comment vous faites, grand-mère Félicité, pour tout voir tout en étant toujours à la cuisine ?"

 

 

"Les femmes de chambre... voient ce que je ne peux pas voir. Tu penses bien qu'elles sont tout de suite venu tout me raconter... avec plein de détails."

"Ah..."

"Quoi qu'il en soit... d'après moi... ça ne durera pas, avec ce type, et quand ce sera fini... Mario aura besoin que tu sois près de lui, pour l'aider à surmonter sa déception..."

"Bien sûr que je serai près de lui, mais... qu'est-ce qui vous fait dire que ça va finir ? Comment pouvez-vous en être sûre ?"

"Je ne connais pas cet homme, mais je connais très bien mon petit fils. Si tout allait bien, s'il avait trouvé le vrai amour... je m'en serais aperçue, même s'il ne me dit rien. Toi par contre... je sais que tu saurais lui donner le vrai amour. Je sais qu'avec toi il pourrait être heureux."

"Comme je voudrais que vous disiez vrai, grand-mère Félicité..."

"Je comprends que cette période... pour toi... le savoir avec... cet homme... est loin d'être facile. Mais tu as quelques avantages sur ce type."

"Moi, des avantages ? Mais lesquels ?"

"Tu as toujours été là, tu connais Mario mieux que lui... et surtout toi tu l'aimes." dit la vieille dame en mettant l'accent sur le "toi".

"Mais si Mario ne devait jamais m'aimer ? Ne jamais plus m'aimer qu'on ne peut aimer un frère ou un ami ?"

"Et toi, tu pourrais arrêter de l'aimer ?"

"Non. Non, je ne pourrais pas."

"Et bien alors... si ce que tu crains devait arriver... continue à l'aimer et à souffrir, mon pauvre Petru."

"Peut-être devrais-je avoir le courage de lui dire ce que je ressens pour lui..."

"Maintenant qu'il est avec cet homme... il n'est peut-être pas prêt à t'apprécier à ta juste valeur. Mario croit à l'évidence avoir trouvé ce qu'il lui fallait."

"Alors j'aurais dû essayer moi, avant que ce type n'arrive."

"Peut-être... mais peut-être pas. Va savoir ce que ce type est arrivé à éveiller en lui... Tu aurais peut-être aussi pu y arriver. Mais de toute façon, il en a été ainsi."

"Pourquoi, grand-mère Félicité, tout est toujours si compliqué ?"

"Parce qu'il faut être prêts tous les deux. Par chance, toi tu continues à être prêt pour lui, tu n'as qu'à attendre... et espérer qu'il réalise être prêt pour toi. D'après moi... ça arrivera tôt ou tard. Du moins je l'espère de tout mon cœur, autant pour mon Mario que pour toi."

"Je n'ai jamais connu mes grand-mères... mais j'aurais aimé qu'elles soient comme vous."

"Et moi je suis contente que tu aies arrêté de m'appeler madame pour me dire grand-mère."

"Je ne vous en ai même pas demandé la permission... ça m'est venu tout seul de vous appeler comme ça, comme Mario vous appelle."

Félicité sourit : "Les choses qui viennent toutes seules sont les meilleures. Bon, il faut que je retourne à la cuisine. Je dois repasser vos uniformes pour que vous puissiez vous changer. Tu sais que Mario tient à ce que vous soyez toujours impeccables. Ce n'est pas parce que c'est devenu un hôtel de passes qu'il faut négliger l'apparence."

"Vous, grand-mère Félicité, vous ne vous êtes jamais remise que madame Adèle ait décidé d'accepter la proposition de madame Becarelli, n'est-ce pas ?"

"Et bien... que veux tu que je dise... je suis de la vieille école..."

"Pas tellement, si vous avez accepté mon amour pour Mario et si vous espérez qu'on finisse ensemble." dit Petru en souriant.

"Toute la différence est là. S'il ne venait ici que des couples qui s'aiment mais n'ont pas d'endroit... ça ne me poserait aucun problème. C'est vrai. Ce qui me déplait c'est que ces filles... et ces garçons, font ça pour de l'argent, parce qu'ils y sont forcés. Si quelqu'un devrait comprendre ça, Petru, c'est bien toi."

"Certaines filles font ça pour l'argent mais sans y être obligées... elles ont des parents riches et l'argent ne leur manque pas... Mais elles en veulent plus... Et puis... elles disent que ça les amuse..." lui fit valoir Petru.

"Toutefois elles ne le font pas par amour, ça ne change rien !"

"Mais c'est mal de s'amuser ?" lui demanda le jeune homme.

"S'amuser n'est pas mal, mais... Je suis vieille mais faire commerce du sexe... je ne sais pas... ça me semble laid. Se faire utiliser par un homme juste pour... Surtout quand on n'est pas obligée... Si j'avais une fille qui fasse ça, je crois que j'en mourrais de chagrin."

"Peut-être que pour certaines filles de bonne famille l'argent n'est qu'une excuse..."

"Une excuse, comment ça ?"

"Une fille qui aime coucher avec n'importe qui, on la traite de putain, non ? Alors... dire qu'elle fait la putain juste pour l'argent... lui permet de coucher avec qui elle veut... Enfin, je parle de celles qui ne sont pas obligées."

"Je n'avais jamais pensé à ça, Petru. Peut-être que tu as raison. Il faut que j'y réfléchisse... Mais maintenant il faut vraiment que je retourne travailler."

Petru se demandait comment il se faisait que madame Félicité, qui avait toujours été très taciturne, aime tant parler avec lui. Il comprenait que ses relations avec madame Adèle ne soient pas si bonnes... Belle-fille et belle-mère s'entendent rarement à merveille. Mais il savait qu'elle aimait bien Mario, pourtant elle semblait parler plus volontiers, plus longtemps, avec lui qu'avec son petit-fils.

Quoi qu'il en soit, Petru était heureux que la vieille dame ait tout compris de son amour pour Mario et qu'elle l'approuve, mieux, qu'elle espère qu'ils finissent ensemble. Et pouvoir en parler avec elle était magnifique, parce que celui qui aime a besoin de parler à quelqu'un de son amour, surtout quand il n'est pas partagé.

Rares sont les gens capables de tout garder enfermé dans leur cœur sans risquer qu'il n'éclate.

 

Par claudio - Publié dans : CONDUITES DITES DEVIANTES"INAPROPRIEES", PERVERSES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 17 mai 6 17 /05 /Mai 16:32

  Luke & Noah  

  Ecouterson père ?

Epouser Maddie?

Me donner à Luke...?

 

          je....je pouvais juste pas le faire....
“I…I couldn’t do it.”

 

 

 

 

Par alonzi - Publié dans : VIVRE SA SEXUALITE, SES FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

  • : Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
  • Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
  • : Gay
  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact
  • : 15/12/2012

Profil

  • claudio
  • Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
  • bareback enculer lavement trash hygiène
  • blog iconoclaste-pluraliste-no limits- ouvert à tous aucune discrimination ethnique tous âges 18+; je me doute que des -18 nous regardent et nous suivent. Et alors ?(Fillon l'a dit !) ça leur apprend des choses...

Texte Libre

<!-- counter(current) -->&nbsp; personne(s) sur ce blog

Archives

Images Aléatoires

  • VETERAN CRUISER 02
  • 19d1
  • GROSBIT PISS 2
  • LAVEMENT 009 CANULES 2
  • tumblr lsd5yjEEgB1r2qls3o1 500
  • PUNITIF 04

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés