La première chose à faire quand un homme consulte en sexologie pour un pénis trop petit, c’est de pouvoir mesurer la longueur et
la circonférence de l’organe au repos et en érection pour pouvoir confirmer ou infirmer sa crainte, car la plupart des cas relèvent de la dysmorphophobie.
Cela n’a l’air de rien, mais obtenir une érection dans les conditions de consultation est particulièrement difficile et il n’est
pas rare qu’un homme ne puisse pas, même aidé de supports pornographiques. Dans ce cas, on peut s’en tenir à la mesure de la verge flaccide étirée, qui donne une bonne approximation de la
longueur en érection à 1 ou 2 cm près, mais malheureusement aucune indication sur l’épaisseur qui compte pourtant autant voire plus.
De très nombreux hommes manquent d’assurance au sujet de leur organe viril, pensant à tort avoir un petit pénis : c’est la
dysmorphophobie. Mais beaucoup d’hommes qui ont effectivement un petit pénis au repos (moins de 5 cm de long) voire un très petit pénis au repos (moins de 3 cm de long), retrouvent tout à fait
voire dépassent largement la moyenne en érection, ce qui ne les prémuni pas pour autant des moqueries de vestiaires où ils ont rarement l’occasion de les faire taire par une érection
démonstrative. D’où l’importance fondamentale pour chaque homme de connaître la réalité des statistiques sur la taille du pénis adulte, malheureusement difficiles à cerner, mais dont les
spécialistes admettent généralement qu’elle est de 9 +/- 1 cm au repos et 15 +/- 2 cm en érection pour la longueur.
Les humiliations de vestiaire à l’adolescence peuvent laisser des traces profondes, des cicatrices psychologiques qui durent
toute une vie et engendrer sinon forcément des problèmes sexuels sérieux, souvent un manque de confiance sexuelle heureusement accessible à la thérapie
Mais pour ceux qui ont vraiment de petits pénis, c’est-à-dire non seulement plus court mais aussi et surtout plus fin que la
moyenne, les conséquences sont beaucoup plus sérieuses. Ces hommes sont généralement très marqués par ce qu’ils vivent comme un handicap, souvent depuis l’enfance et sont alors soit soumis
quand ils sont hétéros, soit passifs quand ils sont homos, voire asexuels, quand ce n’est pas dépressifs ou même suicidaires dans les cas les plus graves.
Pour éviter d’en arriver là, la plupart des hommes mal dotés par la nature mais n’ayant pas un micropénis (moins de 8 cm de long
en érection) ne consultant jamais un sexologue, on peut arriver à vivre avec un petit pénis en suivant quelques conseils simples.
1. Eviter les situations de comparaison déstabilisantes
- avec les transsexuels Male To Female
Contrairement à ce que l’on pense, la taille moyenne du pénis chez les MTF est identique à celle des autres hommes et plus d’un hétéro ou
bisexuel se croyant BM s’est retrouvé dominé par un trans MTF doté d’un pénis beaucoup plus volumineux que le sien. C’est d’ailleurs un fantasme assez répandu. Mais il semble que la
proportion des très petits organes (< 10 cm de long et de circonférence en érection) soit aussi un peu plus élevée chez ceux qui ont utilisé de fortes doses d’hormones anti androgéniques
que dans la population générale.
- avec les adolescents
Avant 15/16 ans, le volume moyen du pénis est inférieur à celui des adultes, mais il est assez fréquent de trouver de jeunes ados entre 10 et 15
ans dont la puberté a été précoce, qui ont de très gros sexes, qui peuvent donc donner des complexes à bon nombre d’adultes s’estimant BM. Mais plus les garçons sont jeunes, plus la
proportion de très petits organes (< 10 cm de long et de circonférence en érection) est élevée, la longueur et la circonférence moyenne du pénis en érection à l’âge de 10 ans étant de 10
cm.
- avec les acteurs porno
Sauf exceptions (SPH, FemDom, sites spécialisés), la pornographie montre des hommes dont la taille du pénis est très largement supérieure à la
moyenne, particulièrement dans la production gay qui fait souvent de la surenchère dans ce domaine. Or, pour la plupart des jeunes hommes, la pornographie est longtemps la seule source de
comparaison pour répondre à la question obsédante de la normalité de la taille de leur pénis et Il n’est pas rare de voir des adolescents dotés d’organes très volumineux consulter parce qu’ils
sont persuadés d’avoir un petit sexe et demander des solutions pour l’augmenter ! De la même façon les jeunes filles qui découvrent le sexe masculin sur ce type de supports sont souvent
désarçonnées quand elles vivent leur première expérience avec un garçon moyennement équipé. Il faut toujours garder à l’esprit que 95% des hommes ont un pénis mesurant entre 10 et 18 cm de long
et entre 3,5 et 4,5 cm de diamètre, les extrêmes étant donc très rares.
2. Prévenir sa/son partenaire avant le premier rapport
- mieux vaut avoir cette honnêteté, mais cela suppose que l’homme soit conscient d’avoir un petit sexe, ce qui est loin d’être toujours le
cas. En effet, beaucoup n’ont soit jamais eu l’occasion de se comparer à d’autres hommes, soit n’ont pu le faire qu’au repos, état où la longueur moyenne est beaucoup resserrée qu’en érection
(9 cm +/- 1 contre 15 cm +/- 2). Un sondage a même montré que plus de la moitié de ceux qui ont un pénis de 10 cm de long en érection estimaient être dans la moyenne ! Mais généralement, ceux
dont le pénis mesure moins de 10 cm sont conscients de leur handicap. Plutôt que d’aborder la question de front, mieux vaut être plus subtil et demander à sa partenaire si l’organe ne lui
paraît pas trop petit, sachant qu’il est rare qu’une femme se refuse à la seule vue d’un petit sexe.
- avec un homme, l’angoisse est encore plus grande, car les homosexuels fantasment particulièrement sur la taille du pénis. Là encore, mieux vaut
aborder le sujet avant. Mais les TBM (> 18 cm) étant presque aussi rares que les moins de 10 cm, les différences sont rarement énormes. En plus, les gays les moins bien membrés sont
souvent plus passifs que les autres, proportion qui serait de plus des ¾ en-dessous de 10 cm et 95% en dessous de 8 cm, alors qu’il y a une proportion inversée chez les gros calibres,
ce qui arrange les choses. D’ailleurs, certains gays dotés de très petits pénis assument tellement bien cela, qu’ils font du naturisme, quand ce n’est pas de l’exhibitionnisme ou du SPH (Small
Penis Humiliation).
Mais la plupart le vivent comme un handicap et il est souvent impossible pour eux d’obtenir une érection satisfaisante devant un partenaire masculin mieux membré. Pour eux, soit ils subissent
la passivité, soit ils renoncent à la sexualité, une proportion non négligeable des gays qui ont un sexe de moins de 10 cm ayant même comme principale voire unique source de
plaisir, la masturbation solitaire, seule pratique leur permettant d’avoir une érection complète et durable.
Le problème de l’éjaculation prématurée est liée à la petite taille du pénis, ce handicap supplémentaire étant beaucoup plus fréquent chez les
hommes ayant un pénis de moins de 10 cm de long et de circonférence et très peu de rapports sexuels que chez ceux qui atteignent et dépassent 12 cm et une activité sexuelle régulière, ce qui
les rapproche en cela des jeunes adolescents lors de leurs premiers rapports. Cela s’explique autant par l’hyper-sensibilité du gland due au manque de frottements que par le manque de
confiance dans la taille du pénis qui préoccupe l’homme avant et dès le début des rapports sexuels, empêchant tout contrôle du plaisir pour retarder l’orgasme,
l’éjaculation devenant irrépressible et correspondant alors à une forme de soumission symbolique.
En se masturbant plus souvent et en s’entraînant à maîtriser ses orgasmes, l’homme devient moins sensible.
Qu’il soit hétéro ou gay actif, un homme au petit pénis a donc tout intérêt à le faire savoir avant et à en discuter avec sa/son
partenaire s’il souhaite faire durer les rapports sexuels et avoir une chance de la/le faire jouir.
3. Ne pas se focaliser sur la longueur, l’épaisseur étant plus importante pour satisfaire une/un partenaire
La circonférence moyenne d’un pénis est d’environ 9 +/- 1 cm au repos (2,5 à 3 cm de diamètre environ) et 12 +/- 1 cm en
érection (3,5 à 4 cm de diamètre environ). Les sexologues considèrent qu’un pénis est fin en-dessous de 11 cm de circonférence (<3,5 cm), extrêmement fin en-dessous de 10 cm (<3
cm), certains parlent même de micropénis, quelle que soit la longueur. Les très rares hommes dotés d’organes aussi fins (<0,5% en dessous de 10 cm de circonférence) sont ceux qui ont le
plus de problèmes pour avoir des rapports sexuels, d’abord parce qu’ils n’arrivent souvent pas à garder les préservatifs (« one size fits all » ne vaut que pour la longueur, pas pour
la circonférence) et ensuite parce qu’ils ne peuvent pas ressentir les mêmes frottements avec les parois vaginales et donc la même excitation que les pénis normalement épais. Bien que rares,
ces hommes fournissent plus de consultants pour « petits pénis » que ceux finalement assez nombreux dont seule la longueur est inférieure à 10 cm.
- La plupart des hommes qui pensent avoir un petit sexe parlent de longueur, alors que la dimension sexuellement la plus importante du
pénis pour mener à bien des rapports sexuels actifs est le diamètre. Sauf dans les cas pathologiques et d’intersexualité, les micropénis (moins de 8 cm de long en érection) ont un
diamètre proche de la normale. Il semble en effet que seuls les hypogonadismes masculins importants s’accompagnent de pénis de très petit diamètre (< 10 cm de circonférence, soit
3,2 cm de diamètre), alors que les verges de très petite longueur (< 10 cm) se rencontrent même en dehors de ces cas. Cela peut d’ailleurs expliquer les grandes difficultés pour
ces hommes très courts et très fins d’avoir un rapport complet et satisfaisant. Les sexologues et andrologues ajoutent que beaucoup d’hommes dotés de pénis de moins de 10 cm de
long et de circonférence n’aiment tout simplement pas le sexe et n’apprécient véritablement que le plaisir solitaire. Parallèlement, d’autres sondages semblent aussi indiquer que
ceux qui renoncent tôt à la sexualité ont un pénis significativement plus petit que la moyenne, ce qui est insuffisant pour esquisser un lien entre taille du pénis, intensité et nature de la
vie sexuelle.
- sans surprise, pour la plupart des femmes, la circonférence est plus importante que la longueur pour la bonne conduite
d’un rapport. Ainsi, un long organe de 15 cm sera jugé petit s’il ne mesure que 3 cm de large, alors qu’une verge de 12 x 4 ou mieux encore de 11 x 5 pourra être très appréciée.
Pour un ou une partenaire, en dessous de 10 cm de circonférence, un pénis semblera donc très petit jusqu’à des longueurs importantes.
Heureusement, les études montrent que les pénis très courts de moins de 10 cm de long sont peu fréquents (<5%), que les sexes de moins de 10 cm de circonférence sont encore plus
rares (<0,5%) et que la combinaison des deux est réellement exceptionnelle (< 1 pour 1000), leurs propriétaires très discrets n’ayant souvent aucune activité et parfois même aucune
expérience sexuelle.
4. Eviter de pratiquer le SPH autrement que comme un jeu
Il y a trois grands types d’hommes au petit pénis (< 10 cm de long)
- ceux qui en ont honte et sont paralysés à l’idée d’être vus et même d’avoir une relation sexuelle
- ceux qui en ont honte mais qui sont excites à l’idée d’être vus et même d’être humiliés
- ceux qui n’ont aucune gêne à ce sujet et qui assument toutes les situations “normalement”
On peut comprendre les premiers et les derniers, mais prendre plaisir à être remarqué voire humilié pour la petitesse de son pénis est une
déviance pathologique proche de l’exhibitionnisme, plus sérieuse quand elle s’accompagne d’une tendance à la soumission ou à d’autres perversions. Certains hommes normalement membrés se
présentent dans des groupes comme sous-équipés, excités par les commentaires qui sont faits sur leur petit sexe. Cela est beaucoup plus fréquent qu’on l’imagine et sans conséquences aussi
longtemps que c’est pris pour une forme de jeu de rôle destiné à assouvir un plaisir. Mais pour les vrais petits pénis, l’humiliation est souvent une impasse et la source de souffrances intimes
et de perte d’estime de soi.
5. Tordre le cou aux clichés raciaux et morphologiques
- Les sexologues américains confirment que les petits pénis de l’adulte (< 10 cm de long en érection) se voient à des fréquences
comparables dans toutes les races, quelle que soit la stature. Une praticienne raconte avoir reçu un basketteur noir de 6’5” (plus de 1m95) chaussant du 15 (équivalent de taille 50
européenne, soit plus de 30 cm) au sexe minuscule de 4 x 4 inches (10 cm de long et de circonférence). Il n’y a donc aucun moyen pour prédire la taille du sexe avant de l’avoir vu.
- La taille du sexe au repos ne permet pas de prédire celle en érection. Bien sûr, un garçon qui a déjà un pénis au repos de 10 cm de
long n’aura jamais un petit sexe en érection, mais il pourrait très bien ne pas dépasser les 12 ou 13 cm alors qu’une verge minuscule de 5 cm au repos pourrait aisément atteindre les 15 ou 16
cm en érection, certains petits pénis arrivant à gagner jusqu’à 4 fois leur longueur. C’est la même chose pour le diamètre, certains sexes très fins au repos devenant parfois très épais en
érection, alors que même si c’est rare, des pénis très larges au repos peuvent diminuer de circonférence en s’allongeant.
Sachant cela, à moins de n’avoir vraiment qu’un tout petit gland visible au repos, comme les participants au concours du plus petit pénis organisé
aux Etats-Unis et filmé par Howard Stern, tout le monde, « grower » et « shower », devrait pouvoir fréquenter les vestiaires ou faire du naturisme sans éprouver la moindre honte ou gêne.
6. Renforcer le couple et éviter à tout prix d’introduire volontairement un amant BM pour satisfaire son partenaire
La plupart du temps au sein d’un couple durable dans lequel un partenaire a un petit pénis, l’autre affirme que ce n’est
pas un problème, même s’il ajoute presque systématiquement que ce serait mieux avec quelques centimètres en plus. Ce n’est pas forcément bon pour donner confiance à son partenaire. Des
séances de thérapie de couple permettent généralement de changer cette perception ambivalente et d’améliorer la qualité des rapports sexuels.
Mais il faut aussi travailler sur l’homme mal doté pour le rassurer, en le dissuadant d’enquêter sur la taille du membre
des anciens amants de sa/son partenaire et en amenant celle/celui-ci à ne pas parler de petitesse ou, quand l’organe est vraiment minuscule, à verbaliser le peu d’importance que cela a en
pratique. Dès lors qu’il commence à sentir que la petite taille de son pénis n’est pas un point important, le mal équipé peut aisément arriver à l’oublier
totalement, au moins dans les positions les plus accessibles aux petits organes.
Certains hommes sont excités quand leur partenaire leur rappelle les moyennes ou leur raconte des aventures avec des
amants TBM. Même quand il s’agit de jeux érotisés consentants, rares sont les couples qui résistent à l’arrivée d’amants beaucoup mieux équipés, De même, il ne
faut pas que la petite taille du pénis devienne une obsession chez l’homme, ce qui risque de conduire sa/son partenaire a avoir effectivement des aventures extraconjugales.
Il faut rappeler qu’environ 50% des femmes estiment que la taille du pénis ne compte pas, 40% qu’elle compte et savoir que
près de 10% des femmes préfèrent les petits pénis (moins de 10 cm) aux autres et que parmi celles pour qui la taille compte, environ 85% estiment qu’un pénis de longueur moyenne convient très
bien, 90%.accordant plus d’importance à une circonférence correcte.
7. Connaître et pratiquer les positions sexuelles les mieux adaptées aux petits pénis
La taille du pénis n’est en rien révélatrice de la capacité d’un homme à faire jouir une femme et la pénétration n’est pas la seule forme de la
sexualité. Les hommes aux petits pénis devront insister sur les alternatives, comme les massages, les caresses, le sexe oral qui procurent des sensations tout aussi agréables et amènent autant
voire plus à l’orgasme.
Mais certaines positions qui permettent une pénétration en profondeur ou qui favorisent le resserrement autour du pénis sont
conseillées pour les petits pénis
- Le collier de Vénus
Le partenaire s’allonge sur le dos et place ses pieds sur vos épaules. Ses jambes restent droites, à la verticale. Ses fesses sont
surélevées.
Une première variante appelée position de l’Indra ou grand G, où le partenaire est allongée, les jambes tendues à la verticale
permet à l’homme de s’agenouiller devant en positionnant ses genoux de chaque côté de son partenaire qui place ensuite ses jambes sur les épaules de l’homme ou sur son torse. Elle amplifie la
profondeur de la pénétration et stimule le point G, laissant l'actif libre de masser du doigt le sexe et le tour de l'anus de son partenaire.
Une deuxième variante où le copain pose ses jambes sur une seule épaule de l’actif et les croise. resserre le canal
anal et augmente la friction pendant la pénétration. Lubrifier pour profiter pleinement de l’union. En glissant un coussin sous les fesses de votre partenaire, vous rendrez cette
position encore , plus confortable
- La position de « l’enclume » où le passif plie ses jambes et ramène ses genoux contre sa poitrine, plaçant ses mollets sur les
épaules de son partenaire, étire et allonge le canal anal, ce qui facilite une pénétration très profonde, est à privilégier avec les hommesqui aiment être dominés, vivre des sensations anales
fortes ou veulent ressentir en eux l’éjaculation de leur partenaire.
- Mais la célèbre position qui aide le mieux les plus petits pénis est bien sûr la « levrette », où le partenaire se
met à quatre pattes et l’homme le pénètre par derrière, libre de titiller son sexe tout en stimulant la région anale très riche en terminaisons nerveuses. Cette position est à privilégier
ceux et celles qui aiment être soumis, n’aiment pas croiser le regard de leur partenaire ou qui veulent accompagner ses va-et-vient par des mouvements de reins.
- Sinon, en s’asseyant sur le sexe de son partenaire allongé sur le dos, le pénétré pourra
contrôler le rythme et la profondeur de la pénétration. En changeant l’inclinaison de son anus il contrôlera l’intensité du massage du pénis par les frottements. En enveloppant ses
cuisses avec celles du copain, l’homme réduira les risques de sortie involontaire. Enfin, en effectuant des mouvements de va-et-vient rapides et profonds, il augmentera les contacts avec
la paroi anale. Cette position permet aux deux partenaires de contrôler les paramètres du rapport et est aussi bien adaptée pour des pénis de plus de 10 cm.
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