Lundi 14 novembre 1 14 /11 /Nov 19:48

voici un post capturé sur le forum "à toute" qui éclaire le sujet de deux autres articles de cavaillongay-lesitelocal  

Salut, 

Comme beaucoup le savent, je suis diagnostiqué schizo et sous Abilify 25mg, Temesta 1,25mg X 2 + 2,5 à 5Mg le soir, voila pour la re-présentation.

Je souhaiterais aborder un sujet complexe, je ne saiS s'il a sa place sur le forum Schizo ou Problème Psy, mais étant un habitué de celui-ci, je vais le poster ici.

Voilà,
la question que je me pose c'est si l'homosexualité que je vis (sans toutefois être sûr que je sois homosexuel réellement) est liée de près ou de loin à ma Schizophrénie, ou encore si elle n'est pas à l'origine de ma schizophrénie.

Je sait que c'est un débat de longue halaine, et que les points de vue vont différer, médicalement, mon psy me dit que je suis homo, simplement que je ne l'acceptes pas !

Je ne suis pas du tout d'accord avec son point de vue, oui, je vis des relations sexuelles homo passives (rôle de la femme) et ai vécu une relation amoureuse si l'on peut dire, mais on en reviendrais à est-ce que je suis capable d'aimer (question déja soulevée dans ce forum), je voyais ça comme de l'amitié plus que de l'amour avec du sexe en plus.

Si mes pultions se dirigent vers les hommes c'est peut être du fait que je soit impuissant psychologiquement, j'ai une telle peur de la relation sexuelle en général que je n'ai jamais oser faire le pas ! Donc, il a été plus simple pour moi de laisser venir les mecs et de me laisser faire... Lorsque je me masturbe, tout se passe bien, je ne suis donc pas impuissant et les médicaments ne peuvent rien pour moi.

Je voudrais à la suite de déceptions sur déceptions dans mes relations affectives sortir de ce cadre et avoir des relations hétérosexuelles ou tout au moins des relations actives (role de l'homme), donc retrouver des errections sans ce blocage psychologique qui les empêches.

Je pense que cela m'aiderais beaucoups dans l'estime de moi, le retour à une confiance en moi que j'ai perdu depuis très jeune, mais je ne sait pas vers qui me tourner pour trouver la solution. Les psy considèrent l'homosexualité comme une chose "normale" que l'on se doit d'accepter... D'une part mes convictions sont en contradictions avec cette théorie et d'autre part, d'un point de vue personnel, c'est un handicap pour moi de me savoir impuissant, ça me bloque, me pourris la vie !

Je suis Parano et ai des délires de persécution, FREUD avance une théorie là dessus :
  • FREUD part du principe que la paranoïa s'est construite en défense face à un désir homosexuel, avec construction d'un délire de persécution. La base du conflit serait: "j'aime un homme" (éprouvé d'un désir homosexuel) transformé en "je le hais" (mécanisme de contre-investissement), et aboutissant à "il me hait" (mécanisme de projection). De ce fait, le sujet paranoïaque n'est "haï" que par les gens auxquels il voudrait ressembler (vis à vis desquels il ressentirait plutôt de l'attirance, un désir d'identification). Il ne choisit l'Objet aimé/haïssant qu'en fonction de critères narcissiques
  • Les pulsions homosexuelles se sont sublimées en pulsions sociales, permettant au paranoïaque d'accéder à, et de jouir des postes sociaux clefs. Quand rien n'entrave cette sublimation, tout va bien car socialement ce n'est pas culpabilisant. Mais dès qu'intervient une trop forte poussée de pulsion homosexuelle, seul le délire est alors apte à l'évacuer.Rappelons que les pulsions homosexuelles sublimées en pulsions sociales sont celles qui incitent les jeunes enfants à se retrouver en groupes du même sexe à l'école, et les adolescents en bande du même sexe pour se mesurer à d'autres .Le sujet paranoïaque se focalise sur un être narcissiquement intéressant auquel il prête des sentiments de haine à son égard.
  • Si chez le sujet névrotique l'angoisse est dite "de castration", chez la personne psychotique existe une angoisse de morcellement, celle-là même qui renvoit à un conflit non résolu de sa petite enfance. Le sujet paranoïaque a une relation à l'Autre de type psychotique dans le sens où il ne fait pas de différence entre ce qu'il pense et ce que les autres pensent ou font. De fait, il lui sera extrêmement difficile de prendre du recul, de la distance par rapport à ce qu'il fait ou ce qu'il dit, car cela signifierait se mettre à la place de l'Autre.
  • Dans la paranoïa, la relation d'Objet n'est pas totale. Elle est de type narcissique: l'Autre n'est reconnu que dans la mesure où le sujet lui-même s'y retrouve. Dans l'Autre est projetée la part du Moi qui persécute, par culpabilisation. Le stade du miroir peut servir d'exemple pour expliquer ce qu'est la paranoïa. Du stade anal renaissent des projections d'agressivité et de l'ambivalence. L'Autre est le support de la projection de la partie de lui-même que le sujet paranoïaque expulse.
Je me retrouves tout à fait dans cette théorie, si quelqun sur le forum vis de telles confontrations, ou des problèmes de même type, merci de m'aider, de m'éclairer, d'en discuter !

Ce n'est pas facile, c'est un sujet taboo, clos, dans lequel le combat contre soi-même est individuel, aucun livres, aucuns recis, aucunes théorie psychologique presque.... Je finirais par devenir fou réellement !"
En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=15089#Jycbod1VGLCS7TRf.99

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Pour aller plus loin :
le regard des autres a toujours été le mal social par excellence
aujourd'hui, surtout depuis 2013, ça va bien mieux
Il ne s'agit pas quand même d'affirmer que seule l'homosexualité mal assumée est une cause de schizophrénie.
l'hypothèse posée par quelques psychiatres est quel est le rôle joué par l'homosexualité dans le developpement de la schizophrenie. Pour Freud, elle serait la conséquence d'un desir homosexuel refoulé.

Aujourd'hui, on est de moins en moins Freudien mais force est de constater que tout de même une stabilisation de l'identité sexuelle contribue largement à minimiser la responsabilité de l'homosexualité refoulée sur la maladie qu'en pensez vous?
pour moi la difficulté de se réaliser voire l'impossibilité de le faire est une cause de maladie psychique, du genre quand c'est trop de trauma  ça explose...
Trop compliqué l'amour:
de nitram
"Salut.
J'ai déjà entendus des personnes parlant à mon propos et ils disaient "Il est dans cette état car il est homosexuel et il ne s'accepte pas",bref j'étais en pleine dépression,avant l'arrivé de la psychose et sa paraissait dans ma figure que les choses tournait pas rond.Sa ma quand même fait réfléchir et je me suis posé la question à savoir si j'étais attirer par les hommes et la réponse est non.Excuser le terme,mais j'ai jamais eu d'érection ou de fantasme en présence d'un homme,en présence d'une femme oui.J'ai toujours été attirer par les femmes,mais j'ai compris très vite à l'adolescence je pourrais jamais avoir une complicitée ou une relation amoureuse avec une femme autre que physique."
j'exige des autres plus que de moi même :
de Thierry :
"Salut Lionel,
Cette question de l'homoséxualité me taraude depuis très longtemps.
Une des psychiatres qui me suit m'a dit ,il y a peu que de fait je suis bi.
Je suis attiré par les hommes mais selon des critéres physiques que je regrette car ils font une barriére à pouvoir passer à l'acte
Je ne suis plus dans les canons de la beauté que j'exige en plus chez les autres
;Ce qui fait que petit à petit j'essaye de tirer un trait sur la question et c'est compliqué .
Parfois ,je me demande même si ça ne fait pas parti de ma pathologie
En tout cas ,je suis attiré par des gars beaucoup plus jeunes que moi et bien fouttus .
Je ne m'imagine pas avoir une relation avec quelqu'un de mon àge et je n'aime pas les gros sexes.Je trouve ça trop animalier.
BISES THIERRY" 
Autre question, comment vivre pleinement son homosexualité avec une schizophrenie, c'est quasi impossible avec les medicaments voila. de votre côté comment faites vous ?
En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=124903#Oh0ExxualmVGWHFU.99

 

 

 

 

 

 

Par XMEN-THIERRY-NITRAM - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 14 novembre 1 14 /11 /Nov 15:14

  le sexe peut parfois participer à la guérison du schizophrène. mais Résultat de recherche d'images pour "grosse clef" !!!

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 1943 L'internement arbitraire du génie Antonin Artaud  

  Le onze février quarante-trois, arrive à Rodez un affamé que le destin héberge dans la carcasse d’Antonin Artaud, poète. Il dit qu'il est mort à Babel deux ans plus tôt et qu'il a traversé les siècles depuis Hippolyte ou Arto, ce qu'il considère comme ses incarnations antiques. L'habitant de ce corps supplicié dit s’appeler Antonin Nalpas, il a lui-même une famille à prévenir, son père Joseph et sa mère Marie, sans oublier sa sœur Germaine. On se fie à ses dires pour essayer de déterminer son identité et on décide son  internement forcé. Le bon docteur Ferdière n’aura qu’à rétablir la vérité pour faire relâcher son "prisonnier" – qui se trouve être aussi, ce onze février, son invité à la table familiale, où il postillonne et pue comme dix.

les ailes du poète, de l'écrivain, coupées : 

 Il faut se le représenter, l’ancien limeur de rimes désormais accablé de responsabilités, obligé de composer avec sa folie, les restrictions, la mort et les chicaneries de l’administration française, miraculeusement rescapées du saccage de la République. On n’attend plus de lui des poèmes, ni même des opinions sur la pulsion créatrice, mais des certificats en bonne langue médico-administrative. Pas question de finasser avec le Code de la Santé Publique, ni de suggérer qu’un poète mort peut se cacher sous les oripeaux d’un fou ou d’un psychiatre vivant : Artaud est Artaud, poète en péril mais citoyen régulièrement inscrit sur le registre des entrées. Reste donc à le maintenir bouclé dans les formes, peu importe que Nalpas se laisse ou non déloger de sa généalogie imaginaire entre Joseph et Marie . Syndrome délirant qui atteindra johnny quelques années plus tard :

 

-lol-

 à l'époque donc pendant l'occupation on était très préoccupé par les nazis qui eutanasiaient les fous (voir l'article et le film "nous étions un seul homme" ) 

Amours fous, sexe tabou. Guillaume Duchemin    Résultat de recherche d'images pour "grosse clef"

Dans les institutions psychiatriques, la sexualité des patients fait l’objet d’un interdit tacite. Pourtant, elle existe, clandestine et dangereuse. Sujet tabou en France, moins en Suisse ou en Allemagne. 

partager le même lit est interdit à l’hôpital

« On a beaucoup discuté avec Sandra, maintenant on aimerait passer à la vitesse supérieure … Mais partager le même lit est interdit à l’hôpital », confie Malik (tous les prénoms ont été changés pour des raisons de confidentialité), la trentaine, les traits marqués mais le regard doux, un paquet de cigarettes dans une main, la main de son amie Sandra dans l’autre. Assis dans un coin de la cafétéria, le jeune couple boit un café. Sandra a gardé son bas de pyjama vert. Ils ont fait connaissance il y a trois mois à l’Etablissement public de santé mentale de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis), où ils sont toujours patients.

Sur le site principal de l’hôpital, les patients peuvent séjourner des mois, voire des années. Ils sont près de 200 à vivre dans des pavillons de deux étages répartis dans un parc de 70 hectares. Ils se retrouvent dans une cafétéria qui leur est réservée. La salle bariolée, décorée de leurs œuvres d’art, est pleine d’éclats de rire, de folie, de violence. Les relations s’y tissent.

Sexualité interdite

Selon le rapport intitulé Prévention de la transmission du VIH en psychiatrie, synthèse d’une recherche menée sous la direction du Dr Christiane Charmasson en 1997 dans cinq établissements psychiatriques français, dont celui de Ville-Evrard, près des trois quarts du personnel interrogé disaient avoir eu connaissance de relations sexuelles entre patients au sein de l’hôpital. Une situation à laquelle ils doivent faire face sans avoir été formés et sans disposer de directive précise.

Pourtant, pour le psychiatre Daniel Zagury, chef de service dans cet hôpital, la situation est simple : « La sexualité est interdite dans mon établissement, elle n’a pas lieu d’être. Enoncer un interdit qui va de soi crée des problèmes. Or, nous ne devons pas susciter l’expression de la sexualité de nos patients, notre rôle est de les soigner et de les protéger. »

Dans les faits, l’interdiction n’est inscrite nulle part. Rien dans les textes législatifs ne l’autorise. Le 18 janvier 2013, la cour administrative d’appel de Bordeaux a condamné l’hôpital psychiatrique de Cadillac (Gironde), pour avoir interdit les rapports sexuels à tous les patients d’une unité de soin. « Il n’existe pas de position officielle des professionnels de santé concernant la sexualité en hôpital psychiatrique. La question se pose régulièrement mais n’est pas tranchée », explique Me Pierre Burucoa, l’avocat du requérant. Pour Jean-Marc Panfili, cadre supérieur de santé qui exerce depuis 25 ans en milieu psychiatrique dans le sud-ouest de la France, « la sexualité des patients est une réalité en psychiatrie mais elle est taboue. Dans les faits, c’est : pas vu, pas pris. » 

« Pratiques glauques dans le parc »

L’interdiction, tacite ou pas, donne lieu à une activité sexuelle clandestine, les patients se cachent dans le parc et n’osent pas demander de moyens de contraception. Or, selon Sandra Fernandez, infirmière au Comité sida, sexualité et prévention de Ville-Evrard,  « les malades psychiques font partie de ces publics fragiles, plus souvent atteints par le sida ». Impossible de savoir combien de patients sont touchés par cette maladie car tous ne sont pas dépistés lors de leur passage à l’hôpital.

Dérive extrême, une certaine forme de prostitution semble s’organiser. « Les patientes évoquent régulièrement le fait qu’elles rendent des petits services contre une cigarette », assure Sandra Fernandez. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 21 février, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, a évoqué ces « pratiques un peu nauséeuses »  d’échanges de faveurs contre des cigarettes et a ajouté vouloir « y mettre fin ».

A Ville-Evrard, le Comité sida, sexualité et prévention est le seul service de l’hôpital qui aborde officiellement la question de la sexualité avec les patients. Composé de psychiatres, de psychologues et d’infirmières, il mène des actions de prévention des risques liés aux pratiques sexuelles et intervient plus particulièrement, auprès de patients touchés par le VIH. « A chaque fois que l’on évoque les risques liés à la sexualité, les patients préservent leur intimité. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ils ne rentrent pas dans les détails. Ils en parlent cependant lorsqu’ils ont des problèmes de ce côté-là », explique l’infirmière Sandra Fernandez.

 

dysfonctionnements sexuels chez les schizophrènes  de l’ordre de 50 %

« En Suisse, la psychiatrie est prête à aider »

C’est le cas de Jacques, un patient schizophrène qui revient régulièrement dans l’établissement. « J’étais tombé amoureux d’une belle femme avec qui j’ai dansé toute la nuit. Avant de la revoir, j’ai décidé d’arrêter de prendre mon traitement : quand je le prends, je n’ai plus d’érection », raconte-t-il, les yeux baissés. Après quelques jours sans médicaments, il a fait une crise et a repris le chemin de l’hôpital. Le taux de dysfonctionnements sexuels chez les schizophrènes est de l’ordre de 50 % contre 10 à 15 % dans la population générale. Ces dysfonctionnements sont souvent associés à la maladie ou à son traitement neuroleptique.

Dans d’autres pays, la sexualité des malades psychiques est beaucoup moins taboue. « En Suisse, la psychiatrie est très ouverte et prête à collaborer, estime Catherine Agthe-Diserens, sexo-pédagogue, spécialiste de la question du handicap et présidente de l’association suisse Sexualité et handicaps pluriels. Cette spécialiste intervient depuis vingt ans dans des institutions, auprès des familles et des soignants. Elle préconise souvent la mise en place d’ateliers de prise de parole et des séances de massages : « Il ne faut pas ignorer le corps et ne soigner que l’esprit », souligne-t-elle.

Elle recommande parfois l’accompagnement érotique, légal en Suisse depuis 2003 et également pratiqué en Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark. « Il arrive que des malades s’auto-mutilent en se masturbant. Or, quelqu’un peut leur apprendre à se masturber sans se blesser. On peut même envisager de leur fournir des gadgets sexuels », ajoute-t-elle. Mais, comme l’infirmière Sandra Fernandez, elle discerne avant tout, chez les malades psychiques, un désir d’aimer et d’être aimé.

«  avant de faire un petit »

Mona, ancienne patiente de Ville-Evrard, revient à la cafétéria saluer ses amis. Elle tient dans ses bras son bébé âgé de six mois. « Elle était très morbide et fumait beaucoup, raconte un aide-soignant. Le jour où elle est tombée enceinte, elle a repris goût à la vie et a cessé le tabac. Aujourd’hui, elle vit dans son appartement avec son ami, un ancien d’ici lui aussi. »

Son arrivée fait réagir. « J’aimerais trouver un homme qui veut bien de moi avec tous mes médicaments et avoir un enfant », glisse Julia. « Réfléchis à ton état avant de faire un petit », lui conseille une patiente, « il sera sûrement malade et ils vont te l’enlever. »

Les inquiétudes autour de la parentalité des malades psychiques alimentent le tabou de la sexualité. Qu’adviendra-t-il du bien-être de l’enfant ? Les pouvoirs publics seront-ils prêts à le prendre en charge en cas de problèmes ? Ces questions trouvent des réponses au cas par cas mais ont, en réalité, ont bien peu l’occasion d’être abordées.

Lola Palmier (Monde Académie)

 

Dans le monde des hôpitaux on a imaginé  "guérir" l'homosexualité en tant que "maladie mentale"ce n'est pas si vieux...  

       La thérapie par aversion ou thérapie aversive est une forme de traitement psychiatrique ou psychologique qui expose le patient à un stimulus tout en recevant une expérience désagréable. Ce conditionnement a pour but de faire associer par le patient le stimulus avec des sensations déplaisantes, et donc d'arrêter un comportement donné.

Un cas célèbre de thérapie par aversion eut lieu dans les les années 70 et 1980, quand des homosexuels présumés (hommes et femmes) dansl'armée d'Afrique du Sud subirent une thérapie par aversion et une castration chimique. La thérapie par aversion impliquait parfois l'électrisation à travers des électrodes à des hommes à qui l'on montrait des photos d'hommes nus. Le courant était coupé lorsqu'apparaissaient des photos de femmes nues.

 

 

 

 

 

 

Par PSYTT - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 14 novembre 1 14 /11 /Nov 14:38

Noël 2011 On est seuls devant notre décision d'enfermer , contre son gré, Thomas mon frère atteint de schizophrénie  et prendre le risque de ne plus oser nous regarder en face. J'en avertis mon père. Sa réaction me laisse sans voix. "Je vous l'interdis, hurle-t-il. Thomas n'a menacé personne, que je sache. Vous vous croyez tout permis? Vous réalisez le choc, pour lui, de se faire embarquer par les flics?"

 

 

Aujourd'hui, des familles se retrouvent obligées d'hospitaliser de force un proche atteint de schizophrénie.  La nouvelle loi pourrait-elle offrir des alternatives ? Afficher l'image d'origine 

Trop de monde, trop de bruit, trop de sollicitations à la fois. Tandis que le réveillon bat son plein dans la pièce d'à côté, il s'est assis à l'écart, au bout de la table désertée du banquet. Les coudes sur la Résultat de recherche d'images pour "cure schizophrenia by sex"nappe, il tient ses mains plaquées sur ses oreilles,comme s'il cherchait à contenir sa tête, sur le point d'exploser. Il reste là, prostré, attendant qu'un convive sur le départ lui propose une place dans sa voiture et mette ainsi fin à la torture. Mon frère Thomas (1), 33 ans, soigné depuis dix ans pour une schizophrénie, a présumé de ses forces. Il se réjouissait, pourtant, de nos retrouvailles entre cousins. Maintenant, sur le seuil de la porte, il abrège les embrassades, comme s'il fuyait un péril imminent. Il ramasse son sac, le jette sur son épaule et s'esquive en marmonnant un "au revoir" inaudible. En deux enjambées, il rejoint le véhicule providentiel et s'y engouffre.   

Faut-il enfermer les fous?

    Résultat de recherche d'images pour "cure schizophrenia by sex" Résultat de recherche d'images pour "cure schizophrenia by sex"     il a cessé de prendre ses médicaments 

Je regarde la voiture s'éloigner, la gorge nouée par un sombre pressentiment. Pour un oeil exercé, l'attitude de Thomas ne trompe pas: il a cessé de prendre ses médicaments. Sans doute juge-t-il, encore une fois, qu'il n'en a plus besoin, un déni fréquent dans cette pathologie mentale. Or j'ai l'intuition que personne ne réussira à le convaincre de les reprendre. Car le petit dernier de la famille s'est émancipé. Il s'est laissé pousser une courte barbe, qui lui donne de faux airs d'homme mûr. Voilà plusieurs années qu'il travaille, comme bibliothécaire. Il tire une légitime fierté d'avoir décroché, enfin, un contrat à durée indéterminée: plus qu'un statut, une place à part entière dans la société. Après avoir vécu longtemps chez notre père, il loue désormais un studio en région parisienne. Bref, il décide de sa vie et... du bien-fondé de son traitement. Je connais le scénario du pire et je crains, pour la première fois, de le voir se réaliser. Si la maladie reprend le dessus, Thomas va se brouiller avec ses proches, ses voisins, ses collègues. Angoissé, aux abois, il va s'enfoncer dans la folie et refuser les mains tendues. Il nous faudra alors attendre, impuissants, que son état s'aggrave "assez" pour justifier une hospitalisation de force. La loi de 1990, qui régit actuellement la privation de liberté en psychiatrie, n'offre pas d'alternative. 

"Il vaut mieux ne pas nous revoir avant quatre ans." C'est par ce Texto, laconique et précis comme une décision de justice, que Thomas me signifie ma disgrâce, quelques jours après le réveillon. Ma soeur Anne (1) reçoit le même. Seul mon père demeure fréquentable à ses yeux. Thomas reconstitue les deux camps de notre enfance, à l'époque de la bataille rangée entre nos deux parents: les filles du côté de la mère, le garçon avec le père. Très vite, d'autres signes familiers de sa paranoïa se manifestent. A son bureau, un stagiaire manoeuvre pour obtenir son poste, assure-t-il à mon père. Et les passants le dévisagent dans la rue. Prend-il toujours ses médicaments? "Oui, oui", élude-t-il en regardant ailleurs. 

Les semaines passent. Je vois les rouages menant vers le délire se mettre en branle, les uns après les autres. Son psychiatre a botté en touche: "C'est à votre frère de me téléphoner, vous comprendrez aisément que je ne peux pas l'aider s'il n'est pas demandeur." Alors je m'accroche à une solution radicale, écartée jusqu'ici tant elle nous paraissait barbare: les piqûres retard. Il s'agit de prendre un traitement, non plus chaque jour en comprimés, mais une fois par semaine, sous forme d'injection, pratiquée dans le cabinet d'une infirmière. Si Thomas l'acceptait, peut-être le verrions-nous recoller peu à peu à la réalité. Je suggère à mon père, seule personne à bénéficier de sa confiance, d'aborder ce sujet périlleux. "Il n'en est pas question, tranche-t-il. Il va se braquer et, après ça, il ne m'adressera plus la parole. On sera bien avancés s'il ne voit plus personne." Comment faire comprendre à mon père que cette rupture va, de toute façon, survenir? Qu'il faut tenter l'impossible pour arrêter le processus de la folie, avant qu'il ne soit trop tard? Je renonce et je compose le numéro de Thomas. Toute suggestion venant de ses soeurs est d'emblée considérée comme un piège, je le sais. Je ne suis donc pas surprise quand j'entends: "Tu veux me faire piquer, comme un chien qui a la rage? Tu veux te débarrasser de moi?" Et il raccroche. 

Je reste longtemps sans nouvelles, jusqu'à ce coup de fil sidérant que Thomas me passe, au petit matin, d'un train de banlieue. "J'arrive à Paris, m'annonce-t-il d'une voix blanche. Peux-tu me donner l'adresse d'un centre antipoison ?" Fébrile, je l'assaille de questions, je redoute qu'il ait avalé un produit toxique, de la Javel... Il me coupe : "Non, tu ne comprends pas, on m'a empoisonné ! Sans doute avec du benzène. En même temps, je n'en suis pas sûr." Son discours décousu, d'un coup, me rassure. Je préfère encore que le danger mortel soit le pur produit de son cerveau en ébullition. Sa frayeur, en revanche, se révèle authentique. Et si bien enracinée que ma soeur propose, en désespoir de cause, de l'accompagner aux urgences, où l'ex-plication tombe, d'une banalité déconcertante: "Vous avez une gastro-entérite, monsieur." Thomas sort rassuré par le diagnostic, mais incapable de démêler le vrai du faux dans sa mésaventure. 

A l'automne, les alertes se multiplient. De plus en plus inquiétantes. Un après-midi, Thomas accidente sa moto en percutant sans raison le terre-plein central, sur son trajet habituel. Il résilie le bail de son studio. Il envoie une nouvelle lettre de démission à son employeur - les deux précédentes n'ont pas été suivies d'effet, sur intervention bienveillante du directeur qui l'encourage "à se soigner". Cette fois, Thomas, plus déterminé que jamais, adresse son courrier en recommandé avec accusé de réception. Le directeur perd patience. "Un jour votre fils vient travailler, un jour il ne vient pas, explique-t-il à mon père qui tente une médiation. Je me vois obligé d'accepter sa démission." 

Quand j'apprends la nouvelle, je blêmis. Ainsi, Thomas s'acharne à détruire, pierre par pierre, l'existence qu'il s'est laborieusement bâtie depuis le diagnostic de sa schizophrénie. Il ruine tous ses efforts, plus sûrement que ne le ferait son pire ennemi. Maintenant, il planifie de s'enfuir à l'étranger. Un instant, j'essaie de m'imaginer à sa place, persuadée que la société entière traque chacun de mes faits et gestes. Je me vois dans la peau d'un criminel en cavale. La souffrance qui habite mon petit frère, je le suppute, doit se situer au-delà. 

Une réforme controversée

C'est un projet de loi entaché d'un soupçon originel que l'Assemblée nationale examinera du 15 au 17 mars. Nicolas Sarkozy a lancé la réforme de l'hospitalisation sous contrainte, en cas de maladie mentale, pour répondre à l'émotion suscitée, en 2008, par la mort d'un étudiant à Grenoble sous les coups de couteau d'un patient en fugue. Le texte suscite une vive opposition, incarnée par le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, un mouvement lancé par des psychiatres, et rejoint par des malades ou de simples citoyens, qui dénoncent des mesures "liberticides", par exemple la suppression des sorties "d'essai" accordées aux malades enfermés contre leur gré. 

Le projet innove pourtant sur un point crucial, celui des "soins ambulatoires sans consentement". Si ce texte est adopté, il sera alors possible d'obliger un patient à se soigner, sans pour autant l'hospitaliser. La mesure est réclamée de longue date par les associations regroupant les familles de malades, comme l'Unafam. Car, dans la schizophrénie, en particulier, nombre de patients sont convaincus d'être sains d'esprit (un défaut de perception causé par la pathologie elle-même) et interrompent leur traitement. Ce déni touche environ 50 % des malades, selon les études internationales disponibles. 

Les défenseurs de la réforme et ses opposants s'accordent sur un point : tous critiquent la légèreté avec laquelle le législateur balaie la question de la contrainte. "En cas d'absence de présentation à une consultation", l'exposé des motifs joint au projet de loi prévoit l'"intervention du directeur de l'établissement de santé pour réinsérer le patient dans les soins". Mais ce directeur pourra-t-il envoyer quelqu'un au domicile du malade ? Si oui, qui ira frapper à sa porte ? Un infirmier, un médecin, un policier ? Il est grand temps de s'en préoccuper, si la loi doit être appliquée, comme annoncé, au 1er août.  

Anne et moi décidons, ce jour-là, l'impensable. Nous allons enfermer Thomas, contre son gré. Et prendre le risque que le ressentiment dresse entre nous une barrière à jamais infranchissable. J'en avertis mon père. Sa réaction me laisse sans voix. "Je vous l'interdis, hurle-t-il. Thomas n'a menacé personne, que je sache. Vous vous croyez tout permis? Vous réalisez le choc, pour lui, de se faire embarquer par les flics?" Je m'attendais à ce qu'il nous remercie d'assumer cette lourde responsabilité. Pas à le retrouver contre nous dans l'épreuve. 

Un dimanche matin, à quelques jours de Noël 2009. Plantées devant l'immeuble de mon frère, Anne et moi grelottons sous nos manteaux, à cause du froid et de la violence que nous infligeons à Thomas et à nous-mêmes. Nous attendons l'arrivée des pompiers. Quelques minutes plus tôt, nous avons parlementé avec Thomas à travers la porte. Il a fini par la déverrouiller et, l'espace d'un instant, nous avons cru la partie gagnée. Mais il a seulement glissé son bras dans l'entrebâillement, pour brandir un couteau à cran d'arrêt: "Je vous ai dit de vous tirer, alors tirez-vous." Mon petit frère, armé... Je peinais à le croire. Il était si peu crédible dans ce rôle de caïd. L'appréhension faisait trembler sa main. 

Du bout de la rue, la sirène des pompiers retentit. Au même moment, la voiture de la police se range le long du trottoir. "Vous confirmez que votre frère peut être un danger pour lui-même ou pour autrui?" interroge l'un des hommes en rouge. Nous savons que la loi l'exige, alors nous confirmons, dans un même hochement de tête. Plus tard, nous grimpons sur ses talons, dans la cage d'escalier. Au-delà de la porte, forcée au pied-de-biche, règne un capharnaüm de vêtements roulés en boule et de casseroles au contenu moisi. Raide sur son fauteuil, des joues creuses de fugitif, Thomas répond d'un ton mécanique au pompier occupé à lui passer le brassard à tension. Seuls les frissons qui secouent son corps trahissent sa terreur. Le pompier nous réclame le certificat, obligatoire, du médecin recommandant l'hospitalisation. "C'est son généraliste qui l'a rédigé", précise Anne en tendant le papier. De son fauteuil-prison, Thomas demande à le lire. Puis il assène, cinglant: "C'est un faux, jamais le docteur C. n'aurait écrit ça." Je croise son regard. Je suis l'ennemie. La traîtresse. Nous nous revoyons pour la première fois depuis le réveillon, un an plus tôt, et j'entends: "Toi, t'es plus rien pour moi." Je reçois la charge comme une balle en plein coeur. 

A l'hôpital, sous les néons blafards du bureau des admissions, Anne et moi remplissons les ultimes formalités. L'infirmier de garde nous tend un stylo: "Laquelle souhaite signer la HDT [hospitalisation à la demande d'un tiers]?" Nous nous fixons, interloquées. Alors je demande : "Est-ce que mon frère saura qui a signé?" L'infirmier répond oui, que c'est un droit pour les personnes hospitalisées sous contrainte. Parce que, entre Thomas et moi, rien ne sera plus jamais comme avant, j'appose ma signature en bas de la feuille

 

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Le Dr Yann Hodé, psychiatre à l'hôpital de Rouffach, décrypte le projet de loi sur l'hospitalisation sous contrainte, un texte complexe qui sera débattu ce mardi à l'Assemblée nationale.

Faut-il craindre, avec les opposants à la loi Sarkozy l'augmenation des internements abusifs?

Cette inquiétude se justifie, quand on sait que certains régimes totalitaires ont su, par le passé, utiliser l'alibi psychiatrique pour neutraliser leurs opposants. Des sociologues et des philosophes, comme Michel Foucault, ont aussi attiré l'attention sur les dangers d'une psychiatrie déshumanisante ou normalisatrice, expression d'un pouvoir ou d'un dogmatisme scientiste qui broierait l'individu. Aujourd'hui, c'est le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire [lancé par des psychiatres, rejoints par des malades et des citoyens] qui se mobilise sur ce thème. Et en effet, il faut rester vigilant. 

 

Pourquoi, alors, ne pas bannir l'internement?

Ce serait nier l'existence de pathologies mentales susceptibles d'altérer le jugement et le comportement des êtres humains, limitant leur libre arbitre et nécessitant d'intervenir contre leur volonté. Nous parlons ici de malades que leur pathologie empêche de venir solliciter des soins. Les études les plus récentes montrent que seulement 40% des malades souffrant de schizophrénie ont une bonne perception de leurs troubles. Les autres, les plus nombreux, se croient guéris. Ce défaut de perception serait lié à un déficit spécifique des fonctions cérébrales: le cerveau n'est pas capable d'analyser correctement la situation. Il n'identifie pas le délire ou les hallucinations comme pathologiques, il ne perçoit pas non plus les autres symptômes comme le manque d'initiative, les problèmes d'attention ou de mémorisation. 

Le ministre de la Santé veut imposer aux patients de prendre leur traitement, y compris à domicile. Faut-il s'en alarmer?

Sûrement pas. C'est un progrès, au contraire, de pouvoir soigner un patient sans avoir à l'hospitaliser. Actuellement, il n'y a pas de moyen de contraindre un malade à prendre un traitement si ses troubles ne sont pas suffisamment graves, c'est à dire "nécessitant des soins immédiats sous surveillance constante". Je vous donne un exemple, dans mon département, le Haut-Rhin, celui de cette grand-mère dont le petit-fils de 33 ans reste enfermé entre ses quatre murs. Il maigrit, il devient sale, agressif. Il ne veut pas se soigner et personne ne veut s'en occuper. Elle est intervenue sans succès auprès du préfet, du juge, de la DDASS. Elle désespère, au point de se dire: faut-il qu'il se tue pour que l'Etat intervienne? 

En pratique, comment fait-on pour obliger le patient à prendre ses médicaments sans l'hospitaliser?

Le projet de loi reste muet là-dessus, comme le soulignent les associations de parents et de malades L'une de nos idées, à l'hôpital de Rouffach, consisterait à créer une équipe dédiée de trois infirmiers qui opérerait sur tout le département. Ils se rendraient au domicile des patients en rupture de traitement, sur signalement de la famille ou de médecins. Ils seraient formés à convaincre les patients selon une approche dite motivationnelle. Cette technique, en apparence triviale, consiste à respecter le point de vue du patient, y compris ses idées délirantes. On renonce à lui faire admettre qu'il est malade. Alors sa méfiance tombe, ses défenses s'abaissent. Ensuite, on cherche, en écoutant le malade, d'autres bonnes raisons qu'il aurait de renouer avec les soins et les médecins. Sa préoccupation peut être, par exemple, de mieux dormir, ou de ne plus avoir sa famille sur le dos. Il est possible de bâtir une alliance avec lui sur cette base. Ce mode d'approche ne s'improvise pas, mais bien maîtrisé, il s'avère efficace, comme le montrent de nombreuses études. Pourtant il reste peu utilisé en France. 

Et si les infirmiers échouent?

Il ne faut pas se voiler la face. Si l'intervention des soignants se solde par un échec, il ne reste plus que l'hospitalisation forcée, sous escorte de la police. 

Envoyer des policiers chez un patient qui refuse de prendre ses comprimés, est-ce vraiment proportionné?

Il ne peut s'agit que du dernier recours. Mais ceux qui s'offusquent de cette atteinte à la liberté individuelle oublient qu'en s'abstenant d'imposer les soins, on fait courir des risques au patient. Des travaux scientifiques récents montrent que l'absence de traitement aggrave le pronostic de la maladie. La libération excessive de dopamine [un neurotransmetteur] dans le cerveau durant les crises psychotiques aurait un effet toxique pour les neurones. Rappelons que 10% des personnes souffrant de schizophrénie se suicident. Et que l'absence de prise en charge faciliterait, selon certaines études, ces gestes désespérés. 

 NB :  l’internement demandé par un tiers (membre de la famille ou personne qui juge l’internement pour le bien de ladite personne) : elle demande des soins immédiats pour une personne qui représente un danger pour autrui ou pour elle même. Le certificat d’internement est établi dans un premier temps par un médecin, et ensuite par le psychiatre de l’hôpital.

 l’internement d’office : il est ordonné par le préfet, ou maires, commissaires dans les petites communes. L’hospitalisation d’office concerne les personnes dont les troubles « compromettent l’ordre public et la sûreté des personnes ». 

Par L'EXPRESS - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Lundi 14 novembre 1 14 /11 /Nov 11:35

Alain-Fabien c'est comme s'il avait pas de père...alors continuez à espérer : il pourrait aimer les hommes ...

vous allez vérifier comme moi que c'est pas le facteur qui l'a conçu -lol- claudio

 

 

Par FOGIEL A-F DELON - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 13 novembre 7 13 /11 /Nov 06:59

En décembre 2007, la Bibliothèque Nationale ouvre son "Enfer", sa collection d'ouvrages rares" imprimés dits « contraires aux bonnes moeurs » publiés sous le manteau, poursuivis ou condamnés, séparés du reste des collections depuis 1830.  

L’enfer  de la Bibliothèque est ainsi transformé en purgatoire où les livres interdits [encore censurés de nos jours par les historiens homophobes.] sont enfin dévoilés "

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Passe-temps (Détail

 

 

Eros au secret

 

 

 

4 décembre 2007 - 2 mars 2008

 

 

Dans les années 1830, les ouvrages imprimés dits « contraires aux bonnes moeurs » publiés sous le manteau, poursuivis ou condamnés, sont séparés du reste des collections de la Bibliothèque royale et rassemblés afin de constituer une section distincte intitulée Enfer et conservée à la Réserve des livres rares. Quelques années plus tard, le cabinet des Estampes procède à l’identique.

 

Dès lors, l’Enfer devient un lieu mythique, objet de toutes les curiosités et de tous les fantasmes. Pour la première fois, la Bibliothèque nationale de France expose cette part

 

obscure de ses collections et lève le voile sur "l’Enfer".

 

 

 

A travers plus de 350 oeuvres, un double parcours est offert au public. L’un explore le contenu de l’Enfer : quels sont les livres, les documents, les images que l’on a classés là ? L’autre concerne son

 

histoire : comment l’Enfer s’est-il constitué au département des Imprimés et au département des Estampes ? Comment a-t-il évolué ?

 

« Avec l’Enfer, nous entrerons dans la littérature telle qu’elle n’est pas enseignée », annoncent les commissaires de l’exposition qui ajoutent : « de l’Arétin aux romans libertins du XVIIIe siècle, nous nous aventurerons dans un monde imaginaire où les personnages obéissent à toutes les fantaisies du désir ;

 

- avec Sade, nous accéderons à la volupté quand elle s’accorde avec le crime ; nous ferons entendre l’excès de la parole pamphlétaire, quand le discours politique devient pornographique. Nous nous

 

engagerons dans le monde de l’anonymat, du pseudonyme, des fausses adresses, des dates trompeuses. Un regard sur l’édition clandestine, plus précisément aux XIXe et XXe siècles, permettra

 

 

 

d’entrevoir ses réseaux, et ses supercheries ».

 

- Outre Sade, plusieurs grandes figures de la littérature rythmeront l’exposition, tels

       - Guillaume Apollinaire, à l’origine, en 1913, du premier catalogue imprimé de "L’Enfer" de la Bibliothèque nationale,

         - Pierre Louÿs,

        - Georges Bataille ou Pierre Guyotat, mais aussi quelques autres, acteurs méconnus ou à jamais anonymes de la célébration de l’érotisme et du sexe.

 

Une large place sera offerte aux premières manifestations de la photographie pornographique ainsi qu’aux estampes japonaises, entrées à la Bibliothèque grâce à la générosité des premiers

 

collectionneurs occidentaux.

 

Pénétrer dans l’Enfer de la Bibliothèque, c’est plonger dans l’atmosphère des lieux clos, celle des couvents, des boudoirs, des bordels, des prisons mais aussi des bibliothèques.

 

Si la cote « Enfer » apparaît sous le règne de Louis-Philippe, elle n’est en aucune façon une création du pouvoir ou une décision du législateur mais elle relève de la seule décision de la Bibliothèque. Nous montrerons à travers des catalogues, des circulaires, des correspondances, comment l’Enfer s’est enrichi, comment, d’une cote « mal famée », on est passé à un objet reconnu par le monde de la recherche et de la bibliophilie. Pour chaque lecteur, elle demeure, encore aujourd’hui, le territoire obscur et brûlant de l’interdit et du désir.

 

 

 

 

 

 

Par claudio - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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