j'avais cru qu'une fois déclaré j'allais avoir plein de gays comme moi qui rappliqueraient mais les gars ne voulaient
pas qu'on sache s'ils étaient gay ou pas et ils m'ont fui de plus belle mon coming out m'a desservi
J' suis pas comme E.T./ J' veux rester ici/ Ice-cream et sweet home/ Comme quand j'étais môme Mais seul dans mon lit /Puisque t'es parti[]/Je m'invente des fantômes/Hou hou hou, comme quand j'étais môme, /Oh oh/ Les happy-end, c'est qu' dans
les films/ J'ai mal lu le scénario... M'sieur Eddie
1.Étant jeune je me suis intéressé aux filles, “comme tout le monde”. Au collège j'avais même demandé a des filles de sortir avec moi, mais
évidemment sans résultat, et en entrant en 4 ème j’ai commencé à être attiré par les garçons.
2. Durant la fin du collège et presque tout le lycée j'ai regardé les garçons sans jamais être attiré par les filles, ni être capable d'assumer que
j’étais gay devant qui que ce soit… et encore moins moi. J’ai tout fait pour cacher mon attirance pour les garçons et tout autre action ou parole qui aurait pu avoir un rapport avec
l'homosexualité, car dans ma famille c'est un sujet tabou et mon lycée était très peu tolérant envers les gens « différents ».
seul dans mon lit /Puisque t'es parti[]/Je m'invente des fantômes
j'suis exactement comme quand j'étais môme
3. Un soir à l'internat en milieu d'année de terminale, j’écoutais la radio et j'ai entendu un collégien de 13 ans faire un coming out à sa
mère et devant toute la France (ça s'est très bien passé pour lui, sa mère l'a très bien pris) ça m'a bouleversé car moi a 17 ans je n’étais même pas capable de me dire que j’étais gay et de
l’assumer un minimum… Mais ça a été un déclic.
cj'm'identifie facilement à notre frère James Dean, homo lui aussi
4. Puis deux ou trois mois plus tard j'arrivais enfin timidement à me dire que j'étais gay, et encore deux mois plus tard j’ai fait mon
premier coming out, à un ami, un soir à l'internat. Au début il ne me croyait pas, puis on en a un peu discuté le soir mais je n'ai pas osé en reparler après.
5. A la fin de l’été je l'ai dit a un très bon ami qui l'a bien pris, mais les jours suivants je voyais bien que ça l'avait dérangé, il me parlait
beaucoup moins et me regardait différemment. Puis on en a reparlé, et tout est redevenu comme avant.
6. En septembre je suis entré en BTS et j’ai fait mon coming out à certaines personnes de la classe car il fallait que j'en parle : je n'en
pouvais plus. Au début ce fut un soulagement, mais certaines personnes se sont empressées de raconter ça comme un très bon ragot, et ça alimentait les discussions et les blagues dans mon dos
pendant quelques semaines dans les deux classes de BTS, sans que personne ne s’inquiète du fondement de ce qu'ils racontaient.
7. Aujourd'hui, presque tout mes amis savent que je suis gay et l'ont tous plutôt bien pris, mais je n'ai toujours pas réussi à le dire à mes
parents, et j’espère qu'il le prendront bien.
j'étais môme et les mecs mettaient un écran entre eux et moi pour ne pas passer pour PD
quand j'étais ado, vous pouvez imaginer le "casse-tête"
mes rêves évoluaient vers le morbide
Par contre, même si ça peut venir un jour, je n'ai toujours pas de petit ami et je pense que je me suis trompé de méthode
ça pourrait...
oui, ça pourrait...mais ça n'existe pas !
oui, les autres vivent ...
les autres vivent ...et moi pas !
enculez-moi, n'importe qui ! faites-moi vivre ! ...
Toi le frère que je n'ai jamais eu/Sais-tu si tu avais vécu/Ce que nous aurions fait ensemble ?/Un an après moi, tu
serais né Alors on ne se serait plus quittés/Comme des amis qui se ressemblent/On aurait appris l'argot par cœur/J'aurais été ton professeur/À mon école
buissonnière/Sûr qu'un jour on se serait battu/Pour peu qu'alors on ait connu/Ensemble LE MEME AMANT//Mais tu n'es pas là/À qui la faute?Pas à mon père/Pas à ma mère/Tu aurais pu chanter
cela/
d
d
Ces deux jumeaux sont inséparables et pour cause, ils sont siamois. Shivanath et Shivram sont collés à la hanche depuis leur naissance
voici un post capturé sur le forum "à toute" qui éclaire le sujet de deux autres articles de cavaillongay-lesitelocal
Salut,
Comme beaucoup le savent, je suis diagnostiqué schizo et sous Abilify 25mg, Temesta 1,25mg X 2 + 2,5 à 5Mg le soir, voila pour la
re-présentation.
Je souhaiterais aborder un sujet complexe, je ne saiS s'il a sa place sur le forum Schizo ou Problème Psy, mais étant un habitué de celui-ci, je
vais le poster ici.
Voilà,
la question que je me pose c'est si l'homosexualité que je vis(sans
toutefois être sûr que je sois homosexuel réellement)est liée de près ou de loin à ma Schizophrénie, ou encore si elle n'est pas à
l'origine de ma schizophrénie.
Je sait que c'est un débat de longue halaine, et que les points de vue vont différer, médicalement, mon psy me dit que je suis homo, simplement que
je ne l'acceptes pas !
Je ne suis pas du tout d'accord avec son point de vue, oui, je vis des relations sexuelles homo passives (rôle de la femme) et ai vécu une relation
amoureuse si l'on peut dire, mais on en reviendrais à est-ce que je suis capable d'aimer (question déja soulevée dans ce forum), je voyais ça comme de l'amitié plus que de l'amour avec du sexe en
plus.
Si mes pultions se dirigent vers les hommes c'est peut être du fait que je soit impuissant psychologiquement, j'ai une telle peur de la relation
sexuelle en général que je n'ai jamais oser faire le pas ! Donc, il a été plus simple pour moi de laisser venir les mecs et de me laisser faire... Lorsque je me masturbe, tout se passe bien, je
ne suis donc pas impuissant et les médicaments ne peuvent rien pour moi.
Je voudrais à la suite de déceptions sur déceptions dans mes relations affectives sortir de ce cadre et avoir des relations hétérosexuelles ou tout
au moins des relations actives (role de l'homme), donc retrouver des errections sans ce blocage psychologique qui les empêches.
Je pense que cela m'aiderais beaucoups dans l'estime de moi, le retour à une confiance en moi que j'ai perdu depuis très jeune, mais je ne sait pas
vers qui me tourner pour trouver la solution. Les psy considèrent l'homosexualité comme une chose "normale" que l'on se doit d'accepter... D'une part mes convictions sont en contradictions avec
cette théorie et d'autre part, d'un point de vue personnel, c'est un handicap pour moi de me savoir impuissant, ça me bloque, me pourris la vie !
Je suis Parano et ai des délires de persécution, FREUD avance une théorie là dessus :
FREUD part du principe que la paranoïa s'est construite en défense face à un désir homosexuel, avec construction d'un délire de persécution. La
base du conflit serait: "j'aime un homme" (éprouvé d'un désir homosexuel) transformé en "je le hais" (mécanisme de contre-investissement), et aboutissant à "il me hait" (mécanisme de
projection). De ce fait, le sujet paranoïaque n'est "haï" que par les gens auxquels il voudrait ressembler (vis à vis desquels il ressentirait plutôt de l'attirance, un désir
d'identification). Il ne choisit l'Objet aimé/haïssant qu'en fonction de critères narcissiques
Les pulsions homosexuelles se sont sublimées en pulsions sociales, permettant au paranoïaque d'accéder à, et de jouir des postes sociaux clefs.
Quand rien n'entrave cette sublimation, tout va bien car socialement ce n'est pas culpabilisant. Mais dès qu'intervient une trop forte poussée de pulsion homosexuelle, seul le délire est
alors apte à l'évacuer.Rappelons que les pulsions homosexuelles sublimées en pulsions sociales sont celles qui incitent les jeunes enfants à se retrouver en groupes du même sexe à l'école, et
les adolescents en bande du même sexe pour se mesurer à d'autres .Le sujet paranoïaque se focalise sur un être narcissiquement intéressant auquel il prête des sentiments de haine à son
égard.
Si chez le sujet névrotique l'angoisse est dite "de castration", chez la personne psychotique existe une angoisse de morcellement, celle-là même
qui renvoit à un conflit non résolu de sa petite enfance. Le sujet paranoïaque a une relation à l'Autre de type psychotique dans le sens où il ne fait pas de différence entre ce qu'il pense
et ce que les autres pensent ou font. De fait, il lui sera extrêmement difficile de prendre du recul, de la distance par rapport à ce qu'il fait ou ce qu'il dit, car cela signifierait se
mettre à la place de l'Autre.
Dans la paranoïa, la relation d'Objet n'est pas totale. Elle est de type narcissique: l'Autre n'est reconnu que dans la mesure où le sujet
lui-même s'y retrouve. Dans l'Autre est projetée la part du Moi qui persécute, par culpabilisation. Le stade du miroir peut servir d'exemple pour expliquer ce qu'est la paranoïa. Du stade
anal renaissent des projections d'agressivité et de l'ambivalence. L'Autre est le support de la projection de la partie de lui-même que le sujet paranoïaque expulse.
Je me retrouves tout à fait dans cette théorie, si quelqun sur le forum vis de telles confontrations, ou des problèmes de même type, merci de
m'aider, de m'éclairer, d'en discuter !
Ce n'est pas facile, c'est un sujet taboo, clos, dans lequel le combat contre soi-même est individuel, aucun livres, aucuns recis, aucunes théorie
psychologique presque.... Je finirais par devenir fou réellement !" En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=15089#Jycbod1VGLCS7TRf.99
le regard des autres a toujours été le mal social par excellence
aujourd'hui, surtout depuis 2013, ça va bien mieux
Il ne s'agit pas quand même d'affirmer que seule l'homosexualité mal assumée est une cause de schizophrénie.
l'hypothèse posée par quelques psychiatres est quel est le rôle joué par l'homosexualité dans le developpement de la schizophrenie. Pour
Freud, elle serait la conséquence d'un desir homosexuel refoulé.
Aujourd'hui, on est de moins en moins Freudien mais force est de constater que tout de même une stabilisation de l'identité sexuelle contribue
largement à minimiser la responsabilité de l'homosexualité refoulée sur la maladie qu'en pensez vous?
pour moi la difficulté de se réaliser voire l'impossibilité de le faire est une cause de maladie psychique, du genre quand c'est trop de
trauma ça explose...
Trop compliqué l'amour:
de nitram
"Salut.
J'ai déjà entendus des personnes parlant à mon propos et ils disaient "Il est dans cette état car il est homosexuel et il ne s'accepte pas",bref
j'étais en pleine dépression,avant l'arrivé de la psychose et sa paraissait dans ma figure que les choses tournait pas rond.Sa ma quand même fait réfléchir et je me suis posé la question à
savoir si j'étais attirer par les hommes et la réponse est non.Excuser le terme,mais j'ai jamais eu d'érection ou de fantasme en présence d'un homme,en présence d'une femme oui.J'ai toujours
été attirer par les femmes,mais j'ai compris très vite à l'adolescence je pourrais jamais avoir une complicitée ou une relation amoureuse avec une femme autre que physique."
j'exige des autres plus que de moi même :
de Thierry :
"Salut Lionel, Cette question de l'homoséxualité me taraude depuis très longtemps. Une des psychiatres qui me suit m'a dit ,il y a peu que de fait je suis bi. Je suis attiré par les hommes mais selon des critéres physiques que je regrette car ils font une barriére à pouvoir passer à l'acte Je ne suis plus dans les canons de la beauté que j'exige en plus chez les autres ;Ce qui fait que petit à petit j'essaye de tirer un trait sur la question et c'est compliqué . Parfois ,je me demande même si ça ne fait pas parti de ma pathologie En tout cas ,je suis attiré par des gars beaucoup plus jeunes que moi et bien fouttus . Je ne m'imagine pas avoir une relation avec quelqu'un de mon àge et je n'aime pas les gros sexes.Je trouve ça trop animalier. BISES THIERRY"
Autre question, comment vivre pleinement son homosexualité avec une schizophrenie, c'est quasi impossible avec les
medicaments voila. de votre côté comment faites vous ?
En savoir plus sur http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=124903#Oh0ExxualmVGWHFU.99
le sexe peut parfois participer à la guérison du schizophrène. mais !!!
1943 L'internement arbitraire du génie Antonin Artaud
Le onze février quarante-trois, arrive à Rodez un affamé que le destin héberge dans la carcasse d’Antonin Artaud, poète. Il dit qu'il
est mort à Babel deux ans plus tôt et qu'il a traversé les siècles depuis Hippolyte ou Arto, ce qu'il considère comme ses incarnations antiques. L'habitant de ce corps supplicié dit
s’appeler Antonin Nalpas, il a lui-même une famille à prévenir, son père Joseph et sa mère Marie, sans oublier sa sœur Germaine. On se fie à ses dires pour essayer de déterminer son identité
et on décide son internement forcé. Le bon docteur Ferdière n’aura qu’à rétablir la vérité pour faire relâcher son "prisonnier" – qui se trouve être aussi, ce onze février, son
invité à la table familiale, où il postillonne et pue comme dix.
les ailes du poète, de l'écrivain, coupées :
Il faut se le représenter, l’ancien limeur de rimes désormais accablé de responsabilités, obligé de composer avec sa folie,
les restrictions, la mort et les chicaneries de l’administration française, miraculeusement rescapées du saccage de la République. On n’attend plus de lui des poèmes, ni même des opinions sur la
pulsion créatrice, mais des certificats en bonne langue médico-administrative. Pas question de finasser avec le Code de la Santé Publique, ni de suggérer qu’un poète mort peut se cacher sous les
oripeaux d’un fou ou d’un psychiatre vivant : Artaud est Artaud, poète en péril mais citoyen régulièrement inscrit sur le registre des entrées. Reste donc à le maintenir bouclé dans les
formes, peu importe que Nalpas se laisse ou non déloger de sa généalogie imaginaire entre Joseph et Marie . Syndrome délirant qui atteindrajohnny quelques années plus tard :
-lol-
à l'époque donc pendant l'occupation on était très préoccupé par les nazis qui eutanasiaient les fous (voir l'article et le film "nous
étions un seul homme" )
Dans les institutions psychiatriques, la sexualité des patients fait l’objet d’un interdit tacite. Pourtant, elle existe, clandestine et dangereuse.
Sujet tabou en France, moins en Suisse ou en Allemagne.
partager le même lit est interdit à l’hôpital
« On a beaucoup discuté avec Sandra, maintenant on aimerait passer à la vitesse supérieure … Mais partager le même lit est interdit à l’hôpital »,
confie Malik (tous les prénoms ont été changés pour des raisons de confidentialité), la trentaine, les traits marqués mais le regard doux, un paquet de cigarettes dans une main, la main de son
amie Sandra dans l’autre. Assis dans un coin de la cafétéria, le jeune couple boit un café. Sandra a gardé son bas de pyjama vert. Ils ont fait connaissance il y a trois mois à l’Etablissement
public de santé mentale de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis), où ils sont toujours patients.
Sur le site principal de l’hôpital, les patients peuvent séjourner des mois, voire des années. Ils sont près de 200 à vivre dans des pavillons de
deux étages répartis dans un parc de 70 hectares. Ils se retrouvent dans une cafétéria qui leur est réservée. La salle bariolée, décorée de leurs œuvres d’art, est pleine d’éclats de rire, de
folie, de violence. Les relations s’y tissent.
Sexualité interdite
Selon le rapport intitulé Prévention de la transmission du VIH en psychiatrie, synthèse d’une recherche menée sous la direction du Dr
Christiane Charmasson en 1997 dans cinq établissements psychiatriques français, dont celui de Ville-Evrard, près des trois quarts du personnel interrogé disaient avoir eu connaissance de
relations sexuelles entre patients au sein de l’hôpital. Une situation à laquelle ils doivent faire face sans avoir été formés et sans disposer de directive précise.
Pourtant, pour le psychiatre Daniel Zagury, chef de service dans cet hôpital, la situation est simple : « La sexualité est interdite dans mon
établissement, elle n’a pas lieu d’être. Enoncer un interdit qui va de soi crée des problèmes. Or, nous ne devons pas susciter l’expression de la sexualité de nos patients, notre rôle est de les
soigner et de les protéger. »
Dans les faits, l’interdiction n’est inscrite nulle part. Rien dans les textes législatifs ne l’autorise. Le 18 janvier 2013, la cour administrative
d’appel de Bordeaux a condamné l’hôpital psychiatrique de Cadillac (Gironde), pour avoir interdit les rapports sexuels à tous les patients d’une unité de soin. « Il n’existe pas de
position officielle des professionnels de santé concernant la sexualité en hôpital psychiatrique. La question se pose régulièrement mais n’est pas tranchée », explique Me Pierre
Burucoa, l’avocat du requérant. Pour Jean-Marc Panfili, cadre supérieur de santé qui exerce depuis 25 ans en milieu psychiatrique dans le sud-ouest de la France, « la sexualité des patients
est une réalité en psychiatrie mais elle est taboue. Dans les faits, c’est : pas vu, pas pris. »
« Pratiques glauques dans le parc »
L’interdiction, tacite ou pas, donne lieu à une activité sexuelle clandestine, les patients se cachent dans le parc et n’osent pas demander de
moyens de contraception. Or, selon Sandra Fernandez, infirmière au Comité sida, sexualité et prévention de Ville-Evrard, « les malades psychiques font partie de ces publics fragiles,
plus souvent atteints par le sida ». Impossible de savoir combien de patients sont touchés par cette maladie car tous ne sont pas dépistés lors de leur passage à l’hôpital.
Dérive extrême, une certaine forme de prostitution semble s’organiser. « Les patientes évoquent régulièrement le fait qu’elles rendent des petits
services contre une cigarette », assure Sandra Fernandez. Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 21 février, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue,
a évoqué ces « pratiques un peu nauséeuses » d’échanges de faveurs contre des cigarettes et a ajouté vouloir « y mettre fin ».
A Ville-Evrard, le Comité sida, sexualité et prévention est le seul service de l’hôpital qui aborde officiellement la question de la sexualité
avec les patients. Composé de psychiatres, de psychologues et d’infirmières, il mène des actions de prévention des risques liés aux pratiques sexuelles et intervient plus particulièrement, auprès
de patients touchés par le VIH. « A chaque fois que l’on évoque les risques liés à la sexualité, les patients préservent leur intimité. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ils ne
rentrent pas dans les détails. Ils en parlent cependant lorsqu’ils ont des problèmes de ce côté-là », explique l’infirmière Sandra Fernandez.
dysfonctionnements sexuels chez les schizophrènes de l’ordre de 50 %
« En Suisse, la psychiatrie est prête à aider »
C’est le cas de Jacques, un patient schizophrène qui revient régulièrement dans l’établissement. « J’étais tombé amoureux d’une belle femme avec qui
j’ai dansé toute la nuit. Avant de la revoir, j’ai décidé d’arrêter de prendre mon traitement : quand je le prends, je n’ai plus d’érection », raconte-t-il, les yeux baissés. Après quelques jours
sans médicaments, il a fait une crise et a repris le chemin de l’hôpital. Le taux de dysfonctionnements sexuels chez les schizophrènes est de l’ordre de 50 % contre 10 à 15 % dans la population
générale. Ces dysfonctionnements sont souvent associés à la maladie ou à son traitement neuroleptique.
Dans d’autres pays, la sexualité des malades psychiques est beaucoup moins taboue. « En Suisse, la psychiatrie est très ouverte et prête à
collaborer, estime Catherine Agthe-Diserens, sexo-pédagogue, spécialiste de la question du handicap et présidente de l’association suisse Sexualité et handicaps pluriels. Cette spécialiste
intervient depuis vingt ans dans des institutions, auprès des familles et des soignants. Elle préconise souvent la mise en place d’ateliers de prise de parole et des séances de massages : « Il ne
faut pas ignorer le corps et ne soigner que l’esprit », souligne-t-elle.
Elle recommande parfois l’accompagnement érotique, légal en Suisse depuis 2003 et également pratiqué en Allemagne, aux Pays-Bas et au Danemark. « Il
arrive que des malades s’auto-mutilent en se masturbant. Or, quelqu’un peut leur apprendre à se masturber sans se blesser. On peut même envisager de leur fournir des gadgets sexuels »,
ajoute-t-elle. Mais, comme l’infirmière Sandra Fernandez, elle discerne avant tout, chez les malades psychiques, un désir d’aimer et d’être aimé.
« avant de faire un petit »
Mona, ancienne patiente de Ville-Evrard, revient à la cafétéria saluer ses amis. Elle tient dans ses bras son bébé âgé de six mois. « Elle était
très morbide et fumait beaucoup, raconte un aide-soignant. Le jour où elle est tombée enceinte, elle a repris goût à la vie et a cessé le tabac. Aujourd’hui, elle vit dans son appartement avec
son ami, un ancien d’ici lui aussi. »
Son arrivée fait réagir. « J’aimerais trouver un homme qui veut bien de moi avec tous mes médicaments et avoir un enfant », glisse Julia. «
Réfléchis à ton état avant de faire un petit », lui conseille une patiente, « il sera sûrement malade et ils vont te l’enlever. »
Les inquiétudes autour de la parentalité des malades psychiques alimentent le tabou de la sexualité. Qu’adviendra-t-il du bien-être de l’enfant ?
Les pouvoirs publics seront-ils prêts à le prendre en charge en cas de problèmes ? Ces questions trouvent des réponses au cas par cas mais ont, en réalité, ont bien peu l’occasion d’être
abordées.
Lola Palmier (Monde Académie)
Dans le monde des hôpitaux on a imaginé "guérir" l'homosexualité en tant que "maladie mentale"ce n'est pas si
vieux...
La thérapie par aversion ou thérapie aversive est une forme de traitement psychiatrique ou psychologique qui
expose le patient à un stimulus tout en recevant une expérience désagréable. Ce conditionnement a pour but de faire associer par le patient le stimulus avec des sensations déplaisantes, et donc
d'arrêter un comportement donné.
Un cas célèbre de thérapie par aversion eut lieu dans les les années 70 et 1980, quand des homosexuels présumés (hommes et femmes)
dansl'armée d'Afrique du Sud subirent une thérapie par aversion et une castration chimique. La thérapie par aversion impliquait parfois l'électrisation à travers des électrodes à des hommes
à qui l'on montrait des photos d'hommes nus. Le courant était coupé lorsqu'apparaissaient des photos de femmes nues.
:
BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
blog iconoclaste-pluraliste-no limits- ouvert à tous aucune discrimination ethnique tous âges 18+; je me doute que des -18 nous regardent et nous suivent. Et alors ?(Fillon l'a dit !) ça leur apprend des choses...
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