CULTURE GAY & SOCIETES

Jeudi 14 juillet 4 14 /07 /Juil 22:14

Message d'humilité Si un jour tu te sens inutile et déprimé, souviens-toi : un jour tu as été le spermatozoïde le plus rapide de tous.

Ian Brossat : « J’ai pas choisi d’être gay, ni juif, j’ai juste choisi d’être communiste »

A 36 ans, Ian Brossat est adjoint au Logement à la mairie de Paris. Une cible de choix pour les trolls* ? Il est l’invité de l'entretien numérique de rue 89.

        

"A 36 ans, Ian Brossat est adjoint à la maire de Paris, chargé du Logement et de l’Hébergement dans la capitale. A Rue89, nous l’avons déjà interrogé sur la politique de la mairie à l’encontre d’Airbnb.

Cette fois-ci, ce n’est pas pour cela que nous sommes allés l’interroger. L’histoire d’Ian Brossat est riche. Issu d’une famille bien située à gauche, il est membre du Parti communiste français (PCF). Il est juif, aussi. Son grand-père,  Marcus Klingsberg, était un agent du KGB installé en Israël. Découvert, il passa 20 ans en réclusion.

Et Ian Brossat est gay. Il a été des premiers élus  à officialiser son union avec son conjoint. Avec tous les trolls* qui y sévissent, on a demandé à Ian Brossat s’il était facile d’être communiste, juif et gay sur la Toile."

*troll ,  sens : personne qui poste des messages sur le net afin d'alimenter rumeurs et polémiques

c'est courageux d'accepter un tel poste, oui, mais ...

          «  Il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade » . Coluche      

2016

La Fondation Abbé-Pierre a dévoilé jeudi 28 janvier son 21e rapport annuel sur l’état du mal-logement en France. Elle dénonce une « aggravation » pour les classes populaires des difficultés de logement et pointe les conditions sanitaires toujours précaires pour des millions de Français et une hausse des personnes sans domicile.

Lire aussi   La France « malade du mal-logement », pour la Fondation Abbé Pierre

  • 3,8 millions de mal-logés

Près de 900 000 personnes sont privées de logement personnel, selon la Fondation. Parmi elles, 141 500 sont sans domicile et 85 000 vivent dans des habitations de fortune.

Près de 2,9 millions de personnes vivent dans des conditions de logement « très difficiles » (privation de confort, surpeuplement « accentué »).

  • 1 % des logements sans eau courante, douche ni WC

En 2013, 204 000 logements en France ne disposaient pas d’eau courante, d’une installation sanitaire – baignoire ou douche – ou de WC intérieurs.

Plus d’1,9 million de logements « étaient dépourvus de chauffage central en 2013.

 

  • 55 % du revenu consacré au logement

Les ménages les plus pauvres (1er décile de la population) consacrent plus de la moitié de leur revenu à leur logement, contre 17,4 % en moyenne chez les Français, et 12,5 % pour les plus aisés.

Les 10 % les plus pauvres (1er décile) ayant un revenu mensuel moyen de 678 euros selon l’Insee, le logement leur coûte ainsi 379 euros en moyenne par mois, ne laissant que 299 euros pour tout le reste.

  • 582 bidonvilles

Fin 2015, 17 929 personnes vivaient dans l’un des 582 bidonvilles référencés en France par la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal). 37 % de ces personnes « très marginalisées » habitent dans un campement illicite situé en Ile-de-France, et 21 % sont regroupés en Nord-Pas-de-Calais. « À lui seul, le département de Seine-Saint-Denis abrite 12 % des personnes recensées et 7 % des bidonvilles à l’échelle nationale », souligne le rapport de la fondation Abbé Pierre.

  • Un sur trois

Près d’un tiers des enfants vivant dans des logements précaires présentent des sifflements respiratoires, contre 7,1 % en moyenne dans les autres foyers. Près de la moitié des adultes dans des logements précaires souffrent de migraines (47,7 % contre 31,6 % des autres ménages) et de dépression ou d’anxiété (40,8 % contre 28,7 %).

  • 450 000 personnes contraintes à revenir vivre chez leurs parents

Près de 450 000 personnes sont revenues au domicile parental en 2013 en raison d’une situation personnelle difficile (perte d’emploi, problèmes financiers, mauvaise santé ou problèmes de logement). Chez les plus de 25 ans (hors étudiants), le nombre est en augmentation de 20 % entre 2002 et 2013, passant de 282 000 à 338 000 en 11 ans. Plus impressionnante, l’augmentation est de 66 % entre ces deux années pour les personnes âgées de plus de 60 ans contraintes d’habiter chez un tiers avec lequel elles n’ont pas de lien de parenté direct (de 50 000 à 83 000). Selon France 2 c'est 700 000 personnes sont revenues au domicile parental en 2015

 

Ian il est bien brave mais il s'expose à repartir à la fin de son mandat avec un résultat dérisoire...

désolé, Ian  

 

Par RUE89 NOUVELOBS - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 12 juillet 2 12 /07 /Juil 21:53

on peut être difficilement plus fiable et plus complet que Le Monde  et  "Oscar Wilde le déchu" c'est le titre que Le Monde a choisi Afficher l'image d'origine

  LE MONDE | 30.07.2003 à 12h25    

   Condamné aux travaux forcés le 25 avril 1895  pour "outrage aux mœurs", c'est à dire homosexualité          

                           

Les sujets britanniques ne sont pas foule à Naples, en ce début de février 1898. Aussi les deux jeunes maîtres d'école attablés devant leurs cafés ne sont-ils pas surpris lorsqu'un inconnu, les ayant entendus bavarder, demande la permission de se joindreà eux. L'immense silhouette un peu molle, les yeux tombants, le souriremi-ironique mi-amer leur rappelle vaguement quelque chose ; le gentleman a manifestement connu des jours meilleurs, mais il est encore élégant dans son manteau à col de velours, un rien trop ajusté. Parapluie au bras, chapeau melon à la main, il les salue de tout son mètre quatre-vingt-dix, se cale sur une chaise avec aisance et commence à parler

De quoi ? Peu importe. Ils tombent aussitôt sous le charme de cette voix profonde aux inflexions raffinées, à la diction parfaite, où l'humour le dispute à l'esprit pour faire oublier une érudition sans limites. Pendant une heure, peut-être deux, il parle et cela leur suffit. Oscar Wilde a toujours affirmé que "le premier devoir dans la vie est  d'adopter une pose". Il continue envers et contre tout. Prêt à mourir pour un bon mot. Quelques semaines auparavant, Alfred Douglas, l'homme à qui il a sacrifié sa vie, l'a laissé tomber après avoir mangé sa maigre pension, "l'expérience la plus amère d'une vie amère", a-t-il dit, en confiant à un ami qu'il avait songé au suicide. "Avez-vous pu imaginer passer à Naples toute votre vie après la vie ?", a demandé l'ami. "Non, la cuisine est vraiment trop mauvaise !", a-t-il répondu en riant.

Ce jour de février, il n'a même plus une chemise à se mettre - un domestique a profité de son désarroi pour lui dérober le peu qui lui restait, y compris sa précieuse garde-robe. Mais qui s'en apercevrait ? Il boit, il parle. Les deux jeunes Anglais, éblouis, ne voient pas les consommations qui défilent, la note qui s'alourdit. Elle les fera grimacer tout à l'heure, quand le brillant causeur prendra congé en leur laissant l'addition. Ils ne lui en voudront pas. Au contraire, M. Greene racontera mille fois à son fils Graham sa mésaventure napolitaine : "Songez combien il devait se sentir seul pour consacrer tant de temps et  d'esprit à un couple d'instituteurs en vacances !" Après tout, notera Graham Greene, "Wilde payait son verre avec[ l'esprit ] la seule monnaie qu'il eût". A Naples, il peut encore faire illusion. Pas pour longtemps.

Derrière le masque du poète se dissimule un homme brisé, cassé, ruiné, un paria trop célèbre. Il n'a que 43 ans, mais les deux années de travaux forcés qu'il vient de purger comptent pour vingt. Condamné le 25 avril 1895 pour "outrage aux mœurs" (c'est-à-dire homosexualité, le plus honteux des crimes à l'époque), il a tout perdu en huit semaines, passant brutalement du statut de star internationale à celui de monstre, quelque part "entre Gilles de Rais et le marquis de Sade", soupire-t-il.

Fortune, relations, famille, il n'a plus rien sauf la célébrité, désormais plus pesante qu'un boulet. "Il me semble parfois avoir démontré qu'entre la célébrité et l'infamie il n'y a qu'un pas, et peut-être moins. (...) On me reconnaîtra où que j'aille et l'on connaîtra ma vie, dans ses folies tout au moins", a-t-il écrit pendant son incarcération, dans une bouleversante confession, "De profundis".

Désormais, il n'a même plus la ressource de l'écriture. Après la prison, il lui restait juste assez de force pour écrire La Ballade de la geôle de Reading, plaidoyer contre la peine de mort et l'abomination de la vie carcérale. Puis plus rien. Entre Naples et Paris, la Suisse et de nouveau Paris, il croise parfois d'anciens amis qui changent de trottoir pour ne pas avoir à le saluer. Un jour, il rencontre André Gide, très gêné, et le tape de quelques francs ; cette fois, il ne "paiera son verre" que d'une phrase poignante : "Il ne faut pas en  vouloir à quelqu'un qui a été frappé." Epuisé, tari, il n'attend plus que la mort, qui le rattrapera en 1900, à 46 ans, dans un petit hôtel de la Rive gauche.

Irlandais superstitieux, Oscar Wilde a toujours été hanté par le sentiment de la fatalité. Elle court en filigrane à travers toutes ses œuvres, même les plus légères. Comme s'il avait pressenti que son destin n'était pas la comédie mais le drame. Un jour, un devin lui a prédit la gloire, suivie du désastre. Il l'a cru. Au point de s'y abandonner, spectateur de sa propre déchéance. A lire ses derniers écrits, les questions se pressent en foule. N'en déplaise à la légende qui en fera un martyr, Wilde n'est pas la victime expiatoire d'une société coincée ni un militant homosexuel poursuivi pour ses idées. Il ne le prétendra jamais. La société victorienne, impitoyable mais hypocrite, tolérait tous les écarts, à condition qu'ils restent cachés.

"Pas vu, pas puni",* telle était sa devise. Wilde savait parfaitement jusqu'où il pouvait aller. Dans ses livres, l'homosexualité reste allusive - les juges abandonneront d'ailleurs ce volet de l'affaire - et, en public, il se gardait bien d'étaler une vie privée fort agitée.

Tombé pour une passion aveugle pour un petit con de noble (NDLR)

S'il est victime, c'est d'abord de lui-même, de sa "faiblesse", dit-il, de son aveuglement, et surtout de la passion destructrice qu'il a nourrie pour un monstre à visage d'ange, Lord Alfred Douglas, dit "Bosie" ("petit garçon"), le mauvais génie dont l'allure d'éternel adolescent évoque de façon troublante le héros maléfique du portrait de Dorian Gray, pourtant écrit un an avant sa rencontre en 1891, alors que tout souriait à Wilde, parvenu à l'apogée de son succès.

La vie d'Oscar Wilde se divise en deux phases : avant et après "Bosie". Avant, il y a la réussite trop facile d'un homme gâté.

Après, la décadence qui aboutira à la catastrophe. Avant, c'est d'abord une enfance de rêve, en Irlande, entre des parents séduisants et un peu fantasques. Le père est un don Juan qui élève ensemble ses enfants légitimes et ses bâtards, aussi bon médecin que piètre gestionnaire - il ne laissera qu'un maigre héritage. La mère est une poétesse nationaliste exaltée, petite nièce de Charles Mathurin, l'auteur de Melmoth, qui, comme son second fils se lève à midi, fuit le soleil et affectionne les tenues bariolées, romanesques. Oscar se révèle vite un surdoué des études littéraires, bien qu'il affiche un détachement de bon goût - on prétend qu'il travaille la nuit.

Il brille au Trinity College de Dublin, où il décoche une médaille d'or - qu'il vendra pour survivre à Paris. Il brillera plus encore à Oxford, où, après avoir travaillé ses humanités, sa "pose" et sa diction, il se mue en parfait dandy. Major de sa promotion, il épate ses comparses par ses culottes de velours, ses bas de soie, son snobisme et son amour immodéré des lys, qu'il dispose dans des vases de chine bleue. Conquis par l'esthétisme, il se fait le chantre de "l'art pour l'art", et clame à qui veut l'entendre qu'il "fera de sa vie un chef-d'œuvre".

IL y réussit fort bien, de façon surprenante. A peine sorti d'Oxford, sans fortune et sans profession avouée, sans avoir rien produit sinon quelques critiques, des poèmes ronflants et des pièces injouables, il devient immensément célèbre. La presse comme la haute société louent ses réparties, ses extravagances, son impertinence et son humour. Partout, on le copie, on le cite, on se l'arrache. Après Londres et Paris, où il fraye avec l'intelligentsia (Verlaine, Mallarmé, Gide, Degas, Monet, etc.), il conquiert les Etats-Unis au cours d'une tournée de conférences. Coqueluche des salons, il n'exerce son talent de conteur qu'en bonne compagnie et consacre le plus clair de son temps à dénicher le dernier tailleur ou le décorateur à la mode.

Pourtant il persiste à vouloir devenir écrivain. Et, là encore, il réussira au-delà de toute espérance avec un roman (Dorian Gray), des contes et des pièces comiques, comme L'Eventail de Lady Windermere - qui n'a jamais quitté l'affiche depuis sa création.

Derrière l'apparente futilité, Oscar Wilde est un homme complexe, sensible et généreux, tiraillé par des aspirations contradictoires. Il a adhéré à la franc-maçonnerie tout en flirtant avec l'Eglise romaine, balancera longtemps entre l'éthique et l'esthétisme, court les actrices mais bée devant la statuaire grecque. S'il apprécie la plastique masculine, il n'en demeure pas moins parfaitement conventionnel dans ses choix : après de longues fiançailles avec le plus beau parti d'Irlande, il épouse à 30 ans Constance Lloyd, aussi riche et discrète qu'il est dépensier et flamboyant. Ce n'est pas une union de façade, la preuve est qu'il lui fait deux enfants en deux ans. Mais il se lasse vite de ce rôle de "bourgeois malgré lui" que raille le peintre Whistler. Deux ans après son mariage, il découvre l'homosexualité, par curiosité semble-t-il, en succombant aux avances de Robert Ross, dit "Robbie", un jeune étudiant qui deviendra son plus fidèle ami.

Ce qui n'est encore qu'une expérience discrètement contenue dans les limites de la bienséance prendra un tout autre tour lorsque le flâneur de génie, devenu auteur à succès, croisera le chemin de Lord Alfred Douglas, en 1891. Paresseux mais violent comme son père, le marquis de Queensberry, dit "Bosie", grand amateur de boxe, incapable de maîtriser  ses pulsions ni ses colères, capricieux, prodigue de l'argent des autres, a tous les défauts. Mais il est beau et s'entiche d'Oscar Wilde, lequel, d'abord simplement flatté par l'admiration du jeune Lord, succombe à son tour. Là, tout bascule. Sa réputation, ses relations, la prudence, la raison, Wilde oublie tout, sacrifie tout pour Douglas. Il suit le jeune dépravé dans les bas-fonds de Londres, règle ses dettes et ses démêlés sordides avec les prostitués. Il écrit des lettres passionnées que l'autre égare, et il tombe entre les pattes des maîtres chanteurs. "C'était comme déjeûner avec des panthères", écrira-t-il. Subjugué, incapable de rompre, il s'enlise toujours plus. "Ce que le paradoxe était dans la sphère des idées, la perversité le devenait dans la sphère de la passion."

Entre autres vices, "Bosie" hait son père, l'insulte, le nargue. Le marquis, en retour, s'acharne. Traumatisé par le suicide de son fils aîné, lui aussi impliqué dans une sombre affaire d'homosexualité avec un ministre en vue, il s'en prend à Wilde plutôt qu'à son cadet afin de protéger le nom. Tiraillé entre les deux, l'écrivain finit par         prendre la décision la plus absurde de son existence. Le 28 février 1895, le marquis a déposé à son club une carte adressée à "Oscar Wilde qui pose au somdomite (sic)". Deux jours plus tard, poussé par "Bosie" qui ne se tient plus, Wilde va au commissariat déposer  une plainte en diffamation puis, toujours sur les instances de son amant, part à Monte-Carlo, négligeant de préparer le procès. La débâcle est inévitable. Mal conseillé, Wilde prend les choses à la légère, plaisante et indispose le jury alors que le marquis a engagé des détectives, soudoyé dix témoins, bref mis tout en jeu pour le confondre. Le 5 avril, Queensberry est acquitté sous les applaudissements. Dans les heures qui suivent, son avocat convainc le procureur d'engager une nouvelle procédure contre l'écrivain, sur la base des témoignages recueillis. De plaignant, Wilde est devenu accusé.

Un journaliste le prévient qu'un mandat d'amener a été lancé, il a encore le temps de traverser la Manche, comme "Robbie", "Bosie" et la plupart de ses amis - on se bousculera à Douvres, cette nuit-là. Lui reste pourtant. Il est arrêté en fin de soirée et aussitôt incarcéré.

Pourquoi ? Fatalisme, inconscience, fascination de la tragédie, ici, les biographes bredouillent. D'autant qu'une seconde occasion lui sera offerte un mois plus tard, lorsqu'il obtiendra une mise en liberté sous caution en attendant d'être définitivement jugé. Un ami lui propose son yacht. A ce stade, il ne peut plus ignorer le piège, mais il refuse encore de fuir : "Je veux purger ma peine"...

Rares sont les hommes qui sont tombés, comme lui, "d'une sorte d'éternité de gloire" dans "une sorte d'éternité d'infamie". Encore plus rares ceux qui ont analysé et admis leurs erreurs avec une telle sincérité. Oscar Wilde adorait les paradoxes, le moindre n'est pas que cet apôtre de la frivolité ait dû toucher le fond pour produire son vrai chef-d'œuvre. De profundis, ce long monologue de 150 pages, est, écrira Albert Camus, "l'un des plus beaux livres qui soient nés de la souffrance d'un homme". Car le dandy, découvrant la douleur, comprend qu'il s'est trompé non seulement sur la vie mais sur l'art et, reniant tout ce qu'il a été, devient enfin profond. "Mon erreur, avoue-t-il, fut de me confinerexclusivement aux arbres de ce qui me semblait le côté ensoleillé du jardin et de fuir l'autre côté à cause de ses ombres et de son obscurité." Et il ajoute cette phrase, qui revient en ritournelle : "Le vice suprême est la superficialité. Tout ce dont on prend conscience est bien."

Véronique Maurus


En savoir plus

 

1854 : le 16 octobre, Oscar Fingal O'Flahertie Wills Wilde naît à Dublin, deuxième fils de Sir William Wilde, chirurgien célèbre.

1871-1878 : il suit des études classiques à Trinity College, Dublin, puis à Magdalen College, Oxford, où il remporte tous les premiers prix.

1876 : Oscar voyage en Italie , en Grèce et s'installe à Londres, où il devient un personnage très en vue, esthète et homme d'esprit.

1882 : il parcourt les Etats-Unis pour une tournée de conférences.

1884 : il se marie avec Constance Lloyd, dont il a deux fils, Cyril en 1885 et Vyvyan en 1886. En 1886, il a une première relation homosexuelle avec Robert Ross.

1890 : il publie Le Portrait de Dorian Gray, qui obtient un énorme succès, de même que les pièces qui suivirent : L'Eventail de Lady Windermere, Une femme sans importance, Un mari idéal et L'Importance d'être constant.

1891 : il rencontre Lord Alfred Douglas, fils cadet du marquis de Queensberry, qui l'entraîne dans les milieux de la prostitution masculine.

1895 : il engage un procès en diffamation contre le père de Douglas, qui l'a accusé de sodomie, et le perd. Il est aussitôt poursuivi, incarcéré et condamné à deux ans de travaux forcés pour délit d'homosexualité.

1896-1897 : en prison, Oscar écrit une longue confession sous forme d'une lettre à Douglas, qui sera publiée après sa mort par Robert Ross, sous le titre  De profundis.

1898 : après un séjour en Normandie, où il écrit La Ballade de la geôle de Reading, Wilde rejoint Douglas à Naples. Celui-ci l'abandonne, une fois ses dernières ressources épuisées.

1900 : le 30 novembre, Oscar Wilde meurt d'une méningite à l'Hôtel d'Alsace, rue des Beaux-Arts, à Paris. Il est enterré à Bagneux et ses restes seront transférés en 1908 au cimetière du Père-Lachaise.

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NDLR :             LES ANGLAIS DE L'ESTABLISHMENT D'AUJOURD'HUI SONT DE LA MEME MATIERE  :  L'ORDURE  (LORD DURE) 

    "*Pas vu, pas puni",ce fut aussi la devise des "invisibles" des années qui ont suivi 1900, en France aussi, tant que l'homosexualité n'a pas été dépénalisée..et largement au-delà...(aujourd'hui les couples homos se tiennent excessivement rarement par la main)

 

Par LE MONDE - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 12 juillet 2 12 /07 /Juil 17:53

Angela Eagle: Une élue lesbienne à la tête du Labour britannique?

Publié par GUILLAUME LECHAT ndlr (Même si ça n'arrivait pas, le fait que ce soit envisagé est un immense progrès)
La députée ouvertement lesbienne Angela Eagles a annoncé vouloir prendre la tête du parti travailliste britannique.  

Angela Eagles - Photo : Wikipédia

Le Parti Travailliste anglais aura-t-il bientôt une femme lesbienne à sa tête? Quelques semaines après le résultat favorable du référendum sur le Brexit, le Labour (Parti Travailliste) est en pleine crise. Les parlementaires travaillistes contestent la place de leader du parti de Jeremy Corbyn, l'accusant de ne pas avoir assez défendu le "remain" ("rester") du Royaume-Uni au sein de l'Europe.

"JE SUIS UNE FEMME LESBIENNE FORTE"
Ce week-end, la députée Angela Eagles, ouvertement lesbienne, a annoncé vouloir rassembler le parti divisé en briguant le poste de leader du parti travailliste. 80% des parlementaires du parti rejettent l'autorité de Jeremy Corbyn, qui ont voté par 172 voix contre 40 une motion de défiance, non contraignante, contre lui. S'en est suivi une vague de démissions au sein de son "cabinet fantôme" - gouvernement parallèle de l'opposition. Angela Eagles y occupait le poste de première secrétaire d"Etat et de secrétaire d'État au Commerce, à l'Innovation et au Savoir-faire, avant de démissionner à son tour en juin dernier.

Elle a déclaré samedi 9 juillet sur le plateau du Person Show "Je suis une femme lesbienne forte, du Nord, issue de la classe populaire. Je pense être la bonne personne pour ce poste en ce moment [...] Nous avons besoin d'un Parti Travailliste fort et uni qui peut convaincre les britanniques que nous pouvons faire face aux défis du Brexit"

 

Sur Twitter, la députée insiste sur sa volonté de venir en aide à la classe ouvrière et aux moins favorisés.  Et ça ce ne sera pas un luxe -lol-

 L'ancienne Première Secrétaire d'Etat du "cabinet fantôme" devrait lancer sa campagne dans la journée.

UNE DEPUTEE LESBIENNE
Angela Eagles a été la deuxième députée lesbienne britannique à avoir révélé publiquement son homosexualité, dans les colonnes du journal The Independant en 1997 Colquhoun l'avait devancée dans les années 70. Elle a plusieurs fois interpellé le parti travailliste pour qu'il fasse preuve de plus de diversité dans son personnel politique, en nommant plus de femmes et de membres LGBT aux postes clefs du parti. Son engagement militant lui a valu d'être classée à la 28ème place de la Rainbow list  en 2015, la liste des personnalités britanniques LGBT les plus influentes. Elle a également été la première femme lesbienne  a être en face-à-face avec le premier Ministre, lors des "Questions au Premier Ministre (PQM)" en décembre dernier.

Si elle accède à la tête de l'opposition, Angela Eagles serait la première femme ouvertement lesbienne à diriger le parti travailliste, et l'une des favorites pour briguer le poste de "Prime Minister" du Royaume-Uni lors des prochaines élections, si le Parti Travailliste en sortait victorieux.

  * pas de géant...pas en Afrique, pas au Moyen Orient, pas en Russie...mais ? "il est où le bonheur ?  il est où ,"  

Par YAGG + THE INDEPENDANT - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 12 juillet 2 12 /07 /Juil 17:41

Don du sang: A Toulouse, un premier homme ayant eu des relations sexuelles avec des hommes a pu donner son sang une juste correction "de tir"

Publié par Xavier Héraud de Yagg
Les hommes gays ou bisexuels peuvent officiellement donner leur sang à partir d'aujourd'hui. Julien, du collectif Homodonneur, s'est rendu dans un centre à Toulouse. Yagg a pu lui parler.

Julien, du collectif Homodonneur. - Photo : Homodonneur

 Julien précise qu'il est bisexuel.

Julien est bisexuel et pour la première fois, il a pu donner son sang en toute légalité. C'est en effet aujourd'hui 11 juillet que l'arrêté ministériel fixant les nouveaux critères de sélection des donneurs de sang, publié au Journal Officiel le 10 avril dernier, entre en vigueur.

Par YAGG/JULIEN HOMODONNEUR - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 10 juillet 7 10 /07 /Juil 18:42

baises bénies, pécheurs gay absous, c'est un progrès...en fait non !  

Une pub d'un groupe évangéliste apparaît sur Grindr pour Pâques - Média / Religion

Média / Religion ...intrus  

Les publicités en question émanaient de GodLife.com, un site chrétien, et invitaient les usagers gays à découvrir « pourquoi Dieu a envoyé son fils mourir pour nos péchés » et à s’engager vers les « quatre étapes menant à Dieu ».

Cette pub d'un groupe évangéliste apparaît sur Grindr    

Les responsables de l'application de rencontres gay Grindr ont annoncé qu'ils allaient bannir à l'avenir toute annonce religieuse alors qu'une publicité d'un groupe évangéliste a figuré sur l'application Grindr.

     

Les publicités en question émanaient de GodLife.com, un site chrétien, et les invitaient à découvrir "pourquoi Dieu a envoyé son fils mourir pour nos péchés" et à s'engager vers les "quatre étapes menant à Dieu".

Interrogé par le site britannique Pinknews, un porte-parole de Grindr a expliqué que Grindr avait pris la décision de ne plus accepter de publicité religieuse après cet incident.

"Nous avons des annonceurs directs et d'autres publicités qui proviennent de régies pub. L'annonce en cause a été diffusée par l'un de ces réseaux publicitaires extérieurs à Grindr", a-t-il expliqué.

Un système de contrôle a été mis en place par Grindr pour surveiller les annonces des régies, a ajouté le porte-parole, mais il a été manifestement défaillant cette fois-ci permettant qu'une annonce qualifiée aujourd'hui d'"inappropriée" puisse apparaître.

Alerté, Grindr a d'ailleurs demandé la suppression de cette publicité par la régie qui l'avait gérée.

Reste à savoir quel était vraiment l'objectif de Godlife.com en annonçant sur l'apllication de drague gay.

Contacté par le site gay australien Same Same, GodLife.com a exclu toute volonté d’enrôler des homosexuels dans des « traitements de guérison » de l'homosexualité.

GodLife.com est un organisme d’évangélisation en ligne basé au Texas.

Un article de son site web met en garde: "Dieu s’écartera de toi si tu permets à la luxure de te mener à l’immoralité sexuelle concrète". Il met également en garde contre la "pornographie" et invite à "surveiller ses fantasmes". Troublant quand on rapproche cette publicité des habituelles photos sexy des utilisateurs de Grindr. 

 

          Réactions  &  Commentaires

zoulou27

La lumière luit dans les ténèbres mais les ténèbres ne l'ont pas reçu.
pourquoi vous vous vexer comme ça ???peut être que vos oeuvres sont mauvaises vous ne pensez pas ??

INTRUSION

Derk7711 / Beurk7711 le moraliste et en profite pour faire sa pub religieuse... Cette intrusion sur un de nos sites et tout simplement une provocation de la part d'homophobes notoires. Juridiquement, cela vaut une plainte.

derk7711

Moi je n'ai pas recu de pub de la sorte, mais je vois pas en quoi c'est scandaleux, il y'a des fotos de mec a poils et c'est cet pub qui choc et qui est inapproprié, pas de quoi fair un plat les gays savent que ce n'est qu'une pub c'est pas sa qui vas changer notre vie, et les mise en garde contre certains fantasme et la pornographie n'est pas plus mal, si cela peut mettre en garde contre les fantasme a risque tels que barback et autres.... sachant que les mis en garde des groupes aides et autres ont complétement disparu de la surface de la terre et que le nombre de contaminé par le VIH ne faire qu'augmenter chez les gays... tout ce qui peut permettre de se poser des questions et de se calmer sur certaine pratique est le bienvenue.

Guy

si cette pub y est toujours ....c'est scandaleux!!!

  photos sexy d’utilisateurs de Grindr :  

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  racisme à bord ! :   

 

  non, pas  de blancs /   vous avez tous colonisé mon pays / vous pensez pas que je vais vous laisser coloniser mon cul  !

  image 

  - cette nuit  c'est moi qui vais être ton vilain garçon/- Ah oui ?  Où et quand ? / - ça va pas le faire elle est trop grosse et trop large /- ça le fera et tu vas aimer/ - le temps est  venu qu'on entende( exauce) mes rêves

 

 

 

Par GRINDR - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
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