LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS .

Lundi 23 octobre 1 23 /10 /Oct 00:00

 

 

 D'habitude on fait tout pour s'ignorer, mais ne sais ce qui m'a pris, et je l'ai suivi, je voulais lui parler, savoir, mais je ne voulais pas lui faire peur. Je l'ai suivi de loin, il a contourné plusieurs pâtés de maisons, repassant deux fois aux mêmes endroits. C'était sûr il m'avait vu le suivre.
Dans une rue déserte, il se retourna et me fit face...           

   

    [ ...Ce type avait compris instantanément ce qui m'attirait et ça n'a pas traîné.   De longs et puissants jets de sperme s'abattirent dans mon fondement. Il hurlait son plaisir. Je n'aurais pas imaginé qu'il devienne aussi bruyant et grossier. Il a pris son pied. Il resta en moi, puis se retira alors qu'il bandait encore, se présenta devant moi et m'enfonça sa bite dans la bouche, tout ça avec un air de domination...Que je comprenais, que j'admettais... à côté, celui que j'avais suivi ne chômait pas...et je matais, l'air de rien]

Les semaines passèrent et plus rien, ni travail, ni rencontre, mes masturbations reprirent. Alors que je ne m'y attendais pas du tout, je suis tombé nez à nez avec lui, Jean-Philippe, en pleine rue.
− Bonjour Marc.
− Bonjour Jean-Philippe.
− Tu te promènes ?
− Oui et non, je cherche du boulot.
− Si c'est que ça, il faut patienter.

Qu'entendait-il par « que ça ». Je ne savais que penser. Lui si taciturne et muet  il me parlait, c'était pour le moins bizarre.

− J'aimerais te parler, mais pas dans la rue !
− Où ?
− Tu peux venir ce soir chez moi ?
− Chez toi ?
− Oui chez moi, je serai, normalement seul entre 20 et 21 h, si je sais que tu viens j'attendrais à l'entrée, surtout ne sonne pas. Si tu ne me vois pas à 20h05, c'est qu'il y a du monde, on verra alors plus tard.
− D'accord, pour moi c'est possible.

Je n'en revenais pas, il m'a parlé et de plus il veut que j'aille chez lui, alors que pendant 19 ans je n'y suis jamais allé. Cette affaire me sembla louche. A coup sûr l'histoire du parc l'obligeait à me voir. Je devais être prudent, il me plaisait, mais ça ne fait pas tout. De plus c'était notre voisin, et je ne tenais pas à avoir de problème. Pour l'instant, en dehors de mon frère, les parents ne savaient pas que j'étais Gay. Une première approche, récemment, me fit user de prudence. Je pensais bien leur dire, mais je voulais avoir mon indépendance financière, donc avoir un appart, ce qui dans l'immédiat n'était envisageable qu'au prix de multiples compromis et frustrations.

Le soir venu, je suis allé à 20h devant son entrée, il m'attendait en jogging.
− Entre, je suis seul pendant une heure. Allons dans ma chambre.
Je l'ai suivi, contrairement a ce que je pensais, nous n'avons pas pénétré dans la maison par l'entrée principale, nous avons fait le tour de la bâtisse, il y avait un escalier en colimaçon, il ouvrit la porte donnant accès à une petite pièce.
− Enlève tes chaussures s'il te plait.
Il fit de même et ouvrit la porte donnant sur sa chambre. Elle n'avait rien a voir avec la mienne, deux fois plus grande, un grand lit en bois ancien, des meubles de style de la moquette et des tapis partout. Il me fit asseoir sur un fauteuil, m'offrit une boisson et prit place en face de moi.
− Tu te doutes pourquoi je t'ai demandé de venir ?
Je fis l'innocent.
− Non.
− L'autre soir, tu m'as vu sortir du parc de … ?
− Oui. Il jouait le déni de notre relation.
− Tu sais ce qui s'y passe ?
− Je jouais le jeu..."J'ai entendu des choses, mais je ne sais si c'est vrai."
− C'est un lieu de rendez-vous.
− Pas possible ? Il y a des filles ?
− Peut être mais surtout des garçons.
− Tu es allé voir un garçon ?
− Oui, j'ai eu une relation avec lui, une seule fois.(lol !)
− Pourquoi m'en parles-tu ?
− Je voudrais m'assurer que tu n'en parles à personne.
− Je ne vois pas pourquoi j'en parlerais, c'est ta vie.
− Depuis que je sais que tu sais, je ne sais plus quoi faire. Le soir où on s'est vus c'était une prise de contact. J'avais envie, il a été honnête, mais j'avais honte de moi.
− Parce que, tu as eu une relation avec ce jeune, ou parce que tu aimes les garçons ?  Moi je suis attiré par les garçons, mais dans mon milieu, ce n'est pas très bien admis. Quant au jeune il m'a sodomisé, mais je ne demande qu'à oublier. Peut être qu'il a aimé, je ne sais pas. Tu sais tout.
− Je te remercie de ta franchise, aussi je me dois d'être franc avec toi, je savais . Nous n'avons jamais eu de relation de voisinage, même, tu t'es toujours montré hautain, même dédaigneux envers moi. Il y a longtemps que j'en avais pris mon parti. Quand je t'ai vu sortir du parc, j'ai voulu savoir. J'y suis allé plusieurs soir à attendre, quand je t'ai vu je t'ai suivi, j'ai vu ce que tu y faisais. Mais ça ne change rien au fait que c'est ta vie. Je peux t'assurer de ma discrétion.
− Tu as tout vu ?
− Oui, je t'ai vu et entendu et, entre nous, je suis d'accord pour dire qu'il n'y a rien eu,que ça c'est passé comme tu as dit. Tu as été franc sans chercher à biaiser et aussi je suis honnête avec toi.
− Pourquoi m'as tu surveillé ?
− Simple curiosité, pas dans un esprit de méchanceté, ce n'est pas mon genre. Après t'avoir vu, je me suis dit que même les plus riches ont des soucis.
− Tu pourrais essayer de me faire chanter, me dénoncer aux parents !
− Tu ne me connais pas, ça se voit, l'argent, j'en ai peu, mais je le gagne honnêtement. De plus, il faudrait prouver que ça a eu lieu, encore que ça je pourrais. Mais je te le redis ce n'est pas mon genre. Alors comme ça tu aimes les garçons ?
− Oui, que les garçons hélas, mais je n'ai eu qu'une relation et tu la connais. Je peux te faire confiance ?
− Oui, je vais te montrer quelque chose et tu comprendras mieux pourquoi tu peux avoir confiance. Comme moi j'attends, ta confiance après ce que tu vas voir.

Je me suis levé, j'ai baissé mon short et mon slip. J'étais debout devant lui le sexe à l'air, mais surtout rasé intégralement.

Il écarquilla les yeux. Je me suis rhabillé.
− Tu te prostitue ?
− Non pas du tout, mais je suis homo et j'assume, mes relations sexuelles ne sont que consenties et n'ont lieu qu'avec des personnes avec qui au moins il y a un certain feeling, voire amitié. D'autres critères entre en ligne de compte.
− Pourquoi tu me le dis ?
− Tu es honnête, donc je peux te faire confiance, et tu peux te rassurer, je suis comme toi. Ne crois pas que ce me sois facile, mes rencontres sont, hélas, rares. Je ne conçois que des relations acceptées par les deux parties. La pratique dépend des désirs de l'un et de l'autre. Il est hors de question que je paye pour une relation, ce n'est pas une question d'argent

− C'est vrai, ça a été un fiasco, bien sur j'ai joui, mais en me masturbant aussi. Tu aurais pu dire que tu es rasé sans te montrer nu !
− M'aurais tu cru ?
− En effet, j'aurais douté. Bien évidemment, tu peux être sûr de ma discrétion! Je peux te poser une question ?
− Bien sur!
− Pourquoi tu te rases le sexe si tu ne te prostitues pas ?
− Je me rase le sexe et le cul pour deux raisons. Premièrement quand ton partenaire te fait une fellation, qu'il passe sa langue sur ton anus et qu'il te sodomise, il n'y a aucun désagrément avec les poils qui rentrent dans la bouche. Et deuxièmement, les zones rasées s'avèrent être très érogènes, multipliant de fait les plaisirs.
− Ce soir non, il y aurait un souci à prolonger mais tu accepterais de venir parler une autre fois ?
− Si tu veux. Ici ?
− Oui, je te tiens au courant, merci pour ta franchise.

Trois quarts d'heures plus tard, je repartais, il m'accompagna jusqu'au portail et me serra la main. Quels progrès en si peu de temps. Son comportement avait changé à mon égard, mais est ce que ça perdurerait ?  Et, plus simplement, comment nous rencontrer sans éveiller les soupçons ? ...

 

Le second soir il avait dû avoir une sacrée soirée et plusieurs grosses bites dans son joli cul. Il revint de la salle de bains tout nu avec un tube à la main. L'entrée en matière était claire :  
− Tu veux bien me rendre service, habituellement je le fais tout seul, mais, comme tu es gay, on est un peu frères, tu connais, j'aimerais que tu me mettes de cette pommade sur ma rondelle et bien à l'intérieur de mon anus. C'est un antidouleur et un antiseptique. Ça ne te gène pas ?
− Pas du tout, je me lave les mains avant, questions d'hygiène, tu te mets où ?
− Sur mon lit.
Je suis allé me laver les mains et je l'ai enduit de pommade, son anus était distendu, mais il sembla apprécier ce doigt nouveau. Surtout le produit le soulagea.
− Tu fais pareil sur mon gland S'il te plait !
Je l'ai décalotté, lui ai enduit le gland, et refermé le prépuce. Puis je suis allé me laver les mains..
− J'aurais pu le faire tout seul, mais c'était pour me rassurer et être bien sûr que ce n'était pas une relation sexuelle que tu voulais, voire profiter de moi, alors que je suis tout seul. Je pense que tu comprends mes craintes.
− Je comprends ta prudence, mais je t'affirme, que je ne veux que des réponses à des questions que je me pose. Que moi qui ai besoin de fric je puisse me prostituer ok, mais toi qui ne manquais de rien...et physiquement tu es un beau garçon, même un très beau garçon, mais je ne cherche pas du sexe, mais des explications c'est tout. Et je te le redis, si ça te pose problème, je pars dès que tu me le demandes.
− Et si je te demande de te mettre tout nu ?
− Je peux bien sûr, ça ne me gène nullement, c'est même logique que tu me voies nu, vu que moi je te vois. Mais que si je peux prendre une douche, parce que je ne me suis pas lavé de la journée. Et je n'aime pas être sale.
− Pas de souci, tu sais ou est la salle de bains, je te donne le nécessaire.
Je suis revenu lavé et nu.
− Je te propose de manger avec moi, t'as pas mangé ?
− Non.
− On couche ensemble, en tout bien tout honneur, et tu me poses tes questions, ça te va comme plan ?
− Ça me va, je n'ai pas d'obligation.
Nous avons bu l'appétitif, puis nous avons dîné ensemble en tête à tête. Une fois tout nettoyé, on s'est couchés.
− Tu es le premier mec à coucher ici. Je n'ai jamais couché avec un garçon. ça peut te paraître bizarre, mais c'est la vérité. Je t'écoute ?
− Tu te prostitues depuis longtemps ?
− Un an.
− Tu le fais pour l'argent ?
− Oui et, un peu pour le sexe. Il y a des situations ou je prends mon pied, mais je t'accorde que c'est rare. Hélas le fric en est la première raison. Mon père m'a foutu dehors l'an dernier a 17 ans, parce que je suis un sale PD. Tu vois, moi c'est le fric de ma famille qui m'a porté malheur. Je me suis retrouvé seul, je connaissais le parc et ce qui s'y faisait. Au début ça a été très dur, mais il me fallait vivre. Ici j'ai un toit, un petit loyer, la tranquillité. Donc ça va, je sais il y a des risques de maladie.
− Tout ces mecs ne sont pas propres, pas toujours jeunes, certains ne te payent pas !
− Il n'y en a qu'un qui me paye pas, le grand-père, il vient toute les semaines, mais sa retraite est petite, il me donne du fric trois fois sur quatre et comme il me fait toujours la même chose, je peux lui faire ce plaisir. Je suis un bon samaritain – Il rigola. Des sales, il y en a, tu as vu ce soir quand je me suis rincé la bouche, le mec il avait une queue dégueulasse, mais quand tu donnes ton accord pour une prestation, tu as intérêt à la faire, surtout si le mec est baraqué. Tu risques de prendre une sacré rouste et tu seras obligé de lui faire quand même, voire plus et il ne te paieras pas. Dans ce cas tu essaies de faire le vide dans ta tête et de faire au plus vite. La prochaine fois qu'il viendra je lui dirai non, que j'ai un autre rencard ou je lui laverai la bite avant.
− Et l'âge de tes clients ?
− Curieusement il y a des jeunes, ce sont souvent des mecs qui ont des copains qui les enculent, mais qui refusent l'inverse, alors ils viennent pour se satisfaire dans mon cul. En général il le font bien, j'arrive à prendre mon pied dans ces cas-là. Il y a beaucoup d'hommes mariés et des pervers. Ils ont des idées à la con, et je ne veux pas, j'ai eu la chance que ça ne m'arrive qu'une fois, mais un mec m' a défenduquand j'étais en difficulté.
− Tu pourrais rester plus longtemps et te faire plus de fric ?
− Non trop risqué, il y a les bastonnades anti PD. Quand ça arrive c'est toujours vers 2 – 3 heures du matin, en semaine c'est rare, le risque est plus grand la nuit du vendredi au samedi et du samedi au dimanche au sortir des boîtes. Ils viennent à plusieurs, te foutre une raclée et il te piquer ton fric.
− Ça t'es arrivé ?
− Une fois, ils sont venus, j'étais le premier qu'ils ont rencontré et donc j'allais recevoir les coups, quand un mec leur a dit de laisser tomber parce que j'étais trop jeune, il y en a des plus vicelards plus loin. J'ai reconnu, dans mon « défenseur », un client, comme quoi il n'y a pas que de l'égoïsme. Mon voisin de tapin a reçu une sacrée raclée, il lui ont piqué son fric. J'ai eu de la chance. Je me suis tiré aussitôt. Il ne faut pas compter sur les autres pour te défendre.
− Ce soir j'ai vu une femme !
− Oui elle vient apprendre a faire une fellation, son mec adore, mais elle n'y arrive pas et à mon avis elle n'y arrivera jamais, pour une seule raison, ça la dégoûte et ça c'est quasi insurmontable. Mais elle vient, la première, elle paye, je bande je jouis, pas de souci pour moi.
− La première fois que je t'ai maté, en fait je suivais ton client, car je le connais et je voudrais en savoir plus.
− Comment veux tu que je m'en rappelle, il a fait quelque-chose de particulier ?
− Oui. Il t'a fait baisser ton short, il t'a demandé si tu t'étais lavé le cul. Tu lui as pris la bite dans ta « gueule », c'est le terme qu'il a utilisé. Tu l'as sucé, puis tu t'es tourné, écarté tes fesses. Sans ménagements, il t'a enculé et joui dans ton cul. Quand il s'est retiré, il a mis des doigts dans ton cul et tu as dû te masturber. Ensuite, tu lui as nettoyé, la bite et les doigts. Pour te payer, il t'a balancé des billets en disant que c'était la dernière fois. Tu t'en souviens ?
− Oui, il était bizarre comme mec. Notre âge, je l'ai vu une fois avant.
− Qu'avez vous fait ?
− Aussi bizarre que ça paraisse, rien. Il m'a seulement demandé de baisser mon short, il a tâté mes couilles, je me suis retourné, il a mis un doigt dans mon cul et c'est tout. Il m'a seulement dit qu'il reviendrait le jour ou tu l'as vu et que je devais avoir le cul propre (Sans sperme), qu'il m'enculerait et voulait connaître le prix. Rien que pour ça il m'a donné des billets et c'est tout. Quand tu l'as vu, tu sais ce qu'il a fait. C'est vrai que ça le dégoûtait, mais il avait trop envie. Il m'a balancé les billets, mais il a été très généreux. C'est souvent le cas des gens qui ont très envie et qui trouvent, après coup, que c'est dégoûtant, ils reviennent rarement, mais ils payent plus, beaucoup plus.
− Tu crois que tu le reverras ?
− Non, ce mec, il veut un mec régulier, c'est évident, mais il ne doit pas pouvoir recevoir, ou il n'a pas les moyens d'entretenir un minet à demeure, ce que j'aimerai qu'il m'arrive un jour.
− Tu aimerais être entretenu ?
− Bien sûr, je préfèrerais me taper un seul mec et vivre bien, voire être amoureux, que de devoir me taper 5 a 6 mecs par soir avec les risques en plus. J'ai soif, pas toi ?
On a bu un verre.
− On dort ?
− OK bonne nuit.

Je couchais avec un mec, un beau mec et j'en n'avais pas envie. J'ai passé une partie de la nuit à réfléchir. Il s'est endormi, s'est lové dans le creux de mon ventre, tel un enfant rassuré.

On s'est réveillés vers 10h du matin. Je bandais comme un âne.
− T'es en forme quand tu te réveilles toi !
− Peut être un rêve érotique.
− J'en faisais partie ?
− Les rêves tu sais ….
− Tu aimerais me la donner dans la bouche, pas comme client, comme un ami ?
A cette idée, il se mit a bander lui aussi.
− En ami tu prends la mienne, et toujours en ami je prends la tienne qui est en train de prendre du volume.

Nous nous sommes mis tête bêche et nous nous sommes donnés du plaisir, dans une fellation d'amour. Il avait un beau sexe, il se l'était lavé auparavant, car j'en ai senti tout de suite la fraîcheur. Il était à l'origine de mon érection, c'est certain. C'est avec un immense plaisir qu'il a pris ma verge et moi la sienne, nos fellations durèrent longtemps. Nous nous sommes vidés l'un dans l'autre avec délectation. Puis nous nous sommes embrassés longuement. Un baiser d'amis, d'amoureux.
− Merci.
− Merci à toi, ta semence je la garde, celle-ci c'est le fruit du plaisir.

Nous sommes restés ensemble jusqu'en début d'après midi, puis je suis parti. Il me fit savoir, deux mois plus tard, qu'il avait un ami qui pourvoyait à tous ses besoins. J'étais heureux pour lui.

J'en savais plus sur Jean-Philippe, et d'un certain côté, j'étais content que la rencontre à laquelle j'avais participé, n'était qu'une passade. Je ne voulais pas que mon coeur souffre. Mais si passade il y avait, peut être avais-je un espoir. Depuis que je l'avais vu sortant du parc, je ne l'avais plus revu et j'attendais avec curiosité, notre prochaine rencontre. Serait-il plus causant, ou toujours aussi distant et réservé ?

Mais une autre crainte me vint à l'esprit et s'il avait tout bonnement changé d'endroit, dans cette grande ville il y avait plusieurs endroits, plus ou moins discrets et j'avais appris par le môme que l'endroit le plus prisé actuellement était un autre parc en sortie de ville....

 

 

 

Par Marc - Publié dans : LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS . - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 24 septembre 7 24 /09 /Sep 00:16

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Prostitution : ce qui va changer avec la nouvelle loi         

image via Nils Hamerlinck / Flickr

 

Prostitution : ce qui change avec la nouvelle loi    

Par Pierre-louis Caron , avril 2016 | sur VICE

 l'Assemblée nationale a adopté en dernière lecture une loi visant à « lutter contre le système prostitutionnel ». Parmi les nombreuses réformes proposées, les parlementaires doivent valider la pénalisation des clients de la prostitution, une première en France. Certaines associations ainsi que le STRASS, le principal syndicat du travail sexuel, se sont pourtant opposés à cette loi qui risque selon eux d'isoler davantage les victimes de la prostitution.

Portée depuis plusieurs années par la députée socialiste Maud Olivier, cette loi contient une vingtaine d'articles qui viennent changer — parfois radicalement — l'approche de la France vis-à-vis de la prostitution. Cette loi obligera notamment les fournisseurs d'accès à Internet à empêcher l'accès aux sites de proxénétisme, établira un droit de protection pour les travailleurs du sexe et mènera à la création d'un fonds public pour la prévention et l'accompagnement des personnes prostituées.

Les mesures phares de cette loi restent la création d'une contravention qui punit les clients de la prostitution d'une amende de 1 500 euros, mais aussi la suppression du délit de racolage passif et la délivrance de titres de séjour pour les étrangers et étrangères qui se prostituent en France.

« À travers ce texte, nous travaillons pour l'intérêt général et en priorité pour les victimes, pour que cette législation plus protectrice s'applique prochainement, pour faire reculer toutes les violences », peut-on lire sur le site oficiel de la députée Maud Olivier.

Adoptée par l'Assemblée nationale le 4 décembre 2013 à une large majorité, cette proposition de loi avait depuis fait l'objet d'une « navette » entre le Sénat et l'Assemblée, les sénateurs amendant systématiquement la pénalisation des clients tout en rétablissant le délit de racolage. Le 26 mars, c'est finalement une commission spéciale de l'Assemblée qui a conseillé, suite à un ultime examen, l'adoption de ce texte par les députés.

D'après Le Figaro, une enveloppe annuelle de 4 million 8 d'euros devrait servir à financer le « parcours de sortie de la prostitution » voulu par cette loi, qui consiste en un accompagnement des aides vers une reconversion professionnelle. Ce budget est jugé trop faible par de nombreuses associations, qui estiment que ce montant avoisinera les « 160 euros par personne et par an » étant donné qu'il y aurait au moins 30000 personnes qui se prostituent actuellement en France.

Ce mercredi midi aux abords de l'Assemblée nationale, des dizaines de manifestants se sont réunies à l'appel de plusieurs organisations comme le STRASS pour s'opposer à la pénalisation des clients de la prostitution, une mesure qui aurait pour effet selon eux d'isoler les prostituées, de les précariser voire de les mettre en danger.

« La pénalisation des clients condamne [les prostituées] à la clandestinité », répète  le STRASS depuis près de 5 ans. D'après ce syndicat, clients et prostitués risquent par exemple de se rendre dans des lieux encore plus isolés pour éviter les contrôles de police.

Chez les syndicats de police justement, une certaine opposition à ce projet de loi s'est fait ressentir ces dernières semaines. Cités par Le Monde ce mardi, deux responsables syndicaux ont exprimé leurs doutes sur la mise en application réelle de cette loi ambitieuse. Pour Philippe Capon, du syndicat UNSA-Police, le rôle des forces de l'ordre dans cette mesure n'est pas assez clair. « Est-ce que c'est notre boulot ? Est-ce que ça va devenir une de nos missions prioritaires ? », s'est-il interrogé. « Dans la situation actuelle d'emploi de la police, on a autre chose à faire que d'aller taper des clients de prostituées », a par ailleurs déclaré Nicolas Comte, porte-parole du syndicat Unité-SGP-Police-FO.

Avec l'adoption de cette loi, la France deviendrait le quatrième pays d'Europe à pénaliser les clients de la prostitution, après l'Islande, la Suède et la Norvège. Elle s'éloignerait alors du chemin pris par d'autres de ses voisins, comme l'Allemagne et l'Espagne, qui autorisent et tentent d'encadrer la prostitution depuis plusieurs années. ¤


commentaires :  "jai des potes qui vont le WE baiser tranquilles en maison close à Barcelone. En France on est des cons manoeuvrés par des furies" claudio

Par LINSISTANDEPERPIGNAN - Publié dans : LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS . - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 11 juillet 2 11 /07 /Juil 15:34

     c'est ça la France !    

     Il y a plusieurs années, à Paris, un sauna avait été démantelé  par la brigade de répression du proxénétisme (BRP), sur signalement de deux jeunes stagiaires qui avaient dénoncé des activités relevant du proxénétisme. Les deux anciens employés ont même déclaré aux enquêteurs qu'il leur avait été demandé d'accorder des « faveurs sexuelles à certains clients ». La gérante de l'établissement et son compagnon ont été arrêtés et placés en garde à vue. L'un des clients du sauna avait, quant à lui, confirmé les déclarations des stagiaires. [ça ne m'étonne pas, c'est toujours pareil en France çççça(j'en begaie) ne marche que par les balances et les donneuses]

1. la liberté d'avoir des rapports

  2.   la liberté d'avoir des rapports gratuits 

3.la liberté d'avoir des rapports tarifés  et alors ?!

 

    

Les Saunas pour hommes une solution : anonymat, discrétion...il suffirait d'y autoriser, comme en Espagne,  les relations tarifées...  

Sauna Thermas - Gay Sauna Barcelona - Sauna Gay
Pour tous les goûts! Des jeunes gars escorts sexys vous attendent dans tous les coins de cet immense labyrinthe
 

Quand, à la piscine à bulles, les regards se croisent on peut se trouver un partenaire payant (mais c'est en Espagne !)  

Esthétique et spectaculaire, des jeux de lumière étudiés pour se sentir en un lieu réservé, secret et exceptionnel (mais c'est en Espagne !)  

Des jeux d'eau pour se prêter ou se louer en se socialisant un peu (mais c'est en Espagne !)  

Amitié durable ou occasionnelle, faire connaissance dans un lieu de convivialité  (mais c'est en Espagne !)  

Résultat de recherche d'images pour "gay saunas barcelone"

   Quand, dans l'étuve, les orteils se frôlent on peut se trouver un partenaire payant (mais c'est en Espagne !)  

dans la ruelle des box on peut se trouver un partenaire payant (mais c'est en Espagne !) 

Des services personnalisés facturés en plus (mais c'est en Espagne !)  

Témoins : " Je peux vous assurer que c'est une très Bonne Saune

Jordi (6 juin 2016 - 17:38)    
Je ne parle pas bien français. Mais, je vais essayer vous dire.
Pour moi, cette saune est très bonne. Tu peux faire beaucoup de choses avec les garçons. Tu dois payer, c'est une saune" RENT BOY"  Les garçons sont escorts sur place.  C'est très grand, et tu peux aussi rester avec securité.    Merci "
un peu froid vu comme ça...mais quand il y a des mecs....
Image associée Image associée
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Nino (30 mai 2017 - 08:26)

"j'ai expérimenté le sauna thermas, je trouve qu'on peut passé de bons moments et, si vous les pyez,  disfruter profiter  des garcons bien chauds, de toutes les couleurs, on va a ce sauna avec la connaissance de qui on va trouver, des garçons de vie qui se vendent ! mais quel plaisir quand on fait du sexe avec un jeune bien doté qui vous donne tout ce que l'on peut donner à son âge. beaucoup de choix, moi j'ai passé divers apres midi et toujours été tres satisfait, les garcons sont des vrais profesionelles." -lol-
on demande pas mieux que de payer pour la couchette, payer pour le mec....mais on veut que ce soit LEGAL 

  Image associée  Image associée

  et là, on est si bien entre nous gentils garçons  

  légaliser les saunas gay en maisons closes en France  


commentaire :

 

 

 

Par claudio+ AIDES DIVERSES - Publié dans : LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS . - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 14 juin 3 14 /06 /Juin 14:01

    et ils se le sont cherché : on va trouver toutes sortes de raisons, de prétextes, d'excuses....de rambins....mais ils sont condamnables dans ce post nous publions le NOUVELOBS in extenso et sans retouches car c'est un terrain miné   

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20140912.RUE5651/se-decouvrir-pedophile-a-15-ans-et-tout-faire-pour-en-rester-la.html

    « Virtuous Pedophiles » (« Les pédophiles vertueux »), où se côtoient environ 400 personnes de toutes les nationalités. Les membres du groupe portent un regard commun sur leur sexualité : condamnation sans ambiguïté de l’abus sexuel et de la pédopornographie.

                         

                    Adam ferait donc partie de cette population de pédophiles non-agresseurs, connue des professionnels. Il a été contacté par le journaliste via le forum américain « VirPed » pour « Virtuous Pedophiles » (« Les pédophiles vertueux »), où se côtoient environ 400 personnes de toutes les nationalités. Les membres du groupe portent un regard commun sur leur sexualité : condamnation sans ambiguïté de l’abus sexuel et de la pédopornographie. Sur ce forum privé, ils s’entraident à tenir cette ligne.

La publication de l’article américain a eu un fort impact, Adam ne souhaite plus communiquer. Mais les modérateurs du forum ont accepté de me laisser entrer et deux Français ont bien voulu me rencontrer.

Il est impossible d’avoir la garantie que ces deux jeunes hommes n’ont jamais agressé ou n’agresseront jamais des enfants. Mais, ce que j’ai vu d’eux ne me laisse, personnellement, aucun doute sur leur honnêteté.

Rencontre sur une pelouse vide

Les premiers messages de Bastien (les prénoms ont été changés), 21 ans, m’ont saisie  : étudiant en BTS, il avait peur de me parler, des risques que cela impliquait, tout en en ayant extrêmement envie. Il faisait des listes très franches de pour et de contre. Dans la colonne des « pour », son besoin de témoigner, l’aveu d’être flatté. Dans ses messages, il écrivait « p. » pour « pédophile ».

Au bout de quelques jours d’échanges, il a accepté de me voir, un soir, après les cours. Bastien vit dans l’est de la France, une ville moyenne. C’est un grand brun qui a une démarche d’oiseau (il se soulève en marchant). Lors de la première rencontre, nous avons mis trente minutes à retrouver sa voiture à cause de son stress et de sa confusion.

Par prudence, il aurait manifestement préféré me voir chez lui, porte et fenêtres fermées. Pour des questions pratiques, nous avons finalement discuté dans un parc public, au milieu d’une pelouse vide. Pendant ces deux premières heures ensemble, il a demandé à changer de place une fois : deux hommes s’étaient assis dans son champ de vision.

Se sentant enfin en sécurité, un flot de paroles a jailli de lui, ponctué de « qu’est-ce que je voulais dire encore ? ». Assis en tailleur, il arrache de l’herbe, il a soif, sa lèvre inférieure tremble légèrement et au fur et à mesure de l’entretien, ses yeux rougissent de fatigue.

Savoir qu’on est pédophile à 15 ans

Bastien est issu d’une famille banale, de classe moyenne. Voici comment il s’est rendu compte de sa pédophilie :

« A 6 ans, je me souviens que je me déshabillais déjà dans ma chambre et je fantasmais à l’idée que mes jouets m’attachent et me chatouillent. J’ai commencé à aller chez le psy en sixième. A l’époque, je souffrais d’une forte anxiété, une timidité excessive et j’avais des tocs et des manies. Mes fétichismes divers et variés commençaient aussi à être de plus en plus présents, ce qui m’inquiétait. Une attirance pour les pieds et l’idée d’être attaché et chatouillé, sans en comprendre vraiment l’aspect sexuel. Plus tard, j’ai compris en commençant à taper des mots-clés sur YouTube pour me masturber. “Pieds”, “chatouilles”. A l’époque, l’attirance pour les garçons prépubères ne m’inquiétait pas encore, parce que j’avais l’âge de ces garçons. Quand j’ai eu 14 ans, j’ai commencé à avoir un physique de moins en moins délicat, j’ai vu des poils apparaître partout. J’avais envie de garder le physique de mes 12 ans, encore que je n’avais pas l’apparence et la grâce des garçons que j’aimais bien. Mais l’été de mes 15 ans, le décalage est devenu un sujet préoccupant. Je me souviens avoir dit à mon psy que je croyais être pédophile. Il m’a répondu quelque chose du genre, “tu ne peux pas savoir, tu n’as pas expérimenté”. Je n’étais pas d’accord avec lui. J’ai arrêté de le voir peu après. Aujourd’hui, j’ai 21 ans. Je suis attiré prioritairement par les garçons de 10 à 14 ans de type androgyne. Le jeune chanteur de Tokio Hotel, à l’époque de la sortie de leur premier album, me plaisait quand j’étais plus jeune. Maintenant, j’aime les garçons plus sobres et avec les cheveux longs. Je n’ai pas d’exemple de “ beauté fatale ” en tête. Mes fétichismes de pieds et d’attaches sont restés. C’est ce que je fantasme de faire avec des enfants, en priorité. Les organes génitaux et la pénétration sont secondaires. En plus, vers 17 ans, j’ai commencé à m’intéresser au BDSM (Bondage-domination-sadisme-masochisme). Je préfère imaginer ça aussi avec des enfants, mais je peux trouver du plaisir à regarder des vidéos qui mettent en scène des adultes. Je ne suis pas ou peu attiré par les corps adultes, donc il me faut des scènes trash. Je ne focalise pas sur un seul truc et c’est une vraie chance, une porte de sortie pour moi. Les pédophiles dits exclusifs, qui ne s’intéressent qu’aux parties génitales des enfants, sont dans une situation beaucoup plus difficile et frustrante que moi. »

« Les enfants que je fantasme n’ont rien à voir avec la réalité »

Avec la prise de conscience est arrivée la dépression. Bastien a fait une « grosse crise » au lycée et il est retourné chez le psy. Il a aussi commencé à prendre des antidépresseurs à haute dose.

Bastien dit qu’il y a un long chemin à faire, quand on est si jeune et si seul, avant de savoir ce qu’on va faire de ces fantasmes.

Où chercher de l’aide ? Toutes les plateformes qui prônent l'abstinence et l'arrêt de la pédopornographie sont en langue anglaise. Le forum pro-contact La Garçonnière est l'unique lieu d'accueil sur le Web pour les jeunes pédophiles français qui aiment les garçons. En France, il existe également l'association L'Ange bleu, qui vient en aide aux victimes d'abus sexuels et aux pédophiles. Mais sans faire de généralités parce que d'autres ont eu une meilleure expérience, Bastien et Alphonse, qui sont tous les deux entrés en contact avec elle, n'y ont pas trouvé l'aide qu'ils espéraient. « Autour de mes 16 ans, j’ai été sur des forums de pédophiles pro-contact, ce sont des gens qui militent pour l’abaissement de l’âge légal pour les relations sexuelles [lire encadré ci-contre]. Ça a semé le doute, j’ai émis l’hypothèse que les rapports n’étaient pas si mal, que si ce n’était pas accepté dans la société d’aujourd’hui, c’était peut-être simplement une raison de culture, d’opinion, et non pas quelque chose d’évident, de naturel. Mais ensuite, je suis revenu dans le droit chemin. Je préfère parler d’abus sexuel et non pas de passage à l’acte. Le passage à l’acte laisse sous-entendre que l’acte est forcément en nous, sur le point de sortir. L’abus sexuel, je ne le souhaite pas. Je le fantasme, mais je ne le souhaite pas. Je vois les enfants comme des objets sexuels, mais je les vois aussi comme des êtres humains et cela passe avant. L’opinion la plus sage est de penser qu’un rapport sexuel avec un enfant lui fait du mal, immédiatement ou plus tard en perturbant sa propre construction sexuelle. D’ailleurs, les enfants tels que je les fantasme n’ont rien à voir avec la réalité, j’en ai bien conscience. Dans mes pensées, ils sont entreprenants et ne souffrent pas, c’est eux qui font des choses avec moi. Je ne suis pas dans l’idolâtrie de leur innocence ou de leur pureté. En ce qui concerne le contrôle, je pense que ce n’est pas parce qu’on a des attirances qu’on ne peut pas les contrôler. Un homme attiré par une femme ne va pas automatiquement l’agresser. Après, l’analogie est trop rapide, car il est plus facile d’avoir des gestes déplacés envers des enfants. Je ne fuis pas la présence des enfants, je l’aime, mais je ne ferai jamais de baby-sitting par exemple. C’est une mise en danger, même si je suppose que je ne ferais rien de mal. Dans ce chemin que j’ai fait, la loi m’a aidé. Je suis content qu’il y ait une loi. Sans loi, on ne peut compter que sur son sens moral. C’est comme pour la Seconde Guerre mondiale, on ne sait pas dans quel camp on aurait été. Je trouve que c’est une bonne comparaison. »

Des vidéos familiales avec un nombre anormal de vues

Concernant la pédopornographie, Bastien a fait le tri entre les choses qu’il assume et celles qu’il n’assume pas.

« Je ne recherche pas de pédopornographie réelle, mais je suis tombé deux fois sur des vidéos un peu limites. Des enfants attachés qui se faisaient chatouiller les pieds. Une Russe, une Chinoise. Ça reste de l’abus, ce sont des choses que je me force à ne pas regarder. On ne sait pas ce qui est arrivé aux enfants après, ces enfants devraient être à l’école. Il m’est aussi arrivé de regarder des vidéos familiales, des gamins qui se filment. Ils sont pieds nus. Ce qui me gêne, c’est que sous ces vidéos, il y a souvent un nombre anormal de vues. Une vidéo banale peut avoir 5 000 vues et, en-dessous, il y a des commentaires obscènes. Quand je regarde ça, je me dis que ça craint. C’est tout ce que j’ai consulté avec de vrais enfants. Sur mon ordinateur, je ne regarde que de la pédopornographie fictive [qui est aussi interdite par la loi, ndlr], des récits, des images mangas, quelques photos d’art et des images liées à mes fétichismes que je trouve sur le site Deviant art [communauté d’artistes en ligne, ndlr]. J’ai la chance de ne pas avoir besoin de voir des enfants nus pour prendre du plaisir. Tous les soirs j’y pense, je cède à mon envie ou non. J’essaie de me modérer. Je pense que je ne suis pas une cible prioritaire pour la police. Mais je pars du principe que je suis fliqué et que ma webcam est surveillée. Il est difficile de ne pas devenir parano. »

Pas d’abus sexuel, un « probable traumatisme »

Bastien n’est pas obsédé par la question du pourquoi, il dit que cela ne changera rien à son problème.

« Mon intuition là-dessus, c’est quand même qu’on ne naît pas comme ça. La sexualité se construit. Après, ça ne me gênerait pas qu’il y ait des prédispositions génétiques. J’ai lu des livres de théorie sexuelle de Freud, même si je sais que c’est controversé. Il y a l’idée qu’il y a un chemin à faire dans la construction sexuelle et que le pervers ne le fait pas bien. Il saute des étapes. Ça me paraît sensé. Je n’ai pas le souvenir d’avoir été abusé sexuellement. Mais je me dis que j’ai probablement vécu un traumatisme qui m’a rendu aussi timide et qui m’a perturbé sexuellement. Pour que je sois comme ça, si jeune, il y a probablement des choses qui se sont passées concrètes ou plus subtiles. »

Des vies sociale et amoureuse inexistantes

Bastien est encore sous antidépresseurs. Il aimerait arrêter, il se sent tout le temps à moitié endormi. Mais il n’arrive pas à s’en passer complètement. Il dit souffrir avant tout d’une extrême solitude.

« Mes deux parents savent. Ils ont eu du mal à accepter que le mot “pédophile” est adapté à ce que je suis. Je leur ai dit que je n’ai pas l’intention d’abuser sexuellement d’enfants. On n’en parle jamais, mais mon père a arrêté de me poser des questions sur ma future petite-copine. Le dire à des proches m’oblige à rester dans le droit chemin. Même de vous parler à vous, c’est une forme de protection. Je ne l’ai dit à personne d’autre. J’ai peu d’amis, j’ai toujours un bon camarade de classe, mais pas de meilleur ami à qui on dit tout ou des trucs comme ça. Je ressens les mêmes sensations de timidité que quand j’avais 3 ans. Les autres me fatiguent beaucoup, cela me demande un gros effort d’être en leur présence. Je pense que dans ma classe, des gens doivent penser que je suis juste un coincé du cul. »

Il est vierge. L’une de ses seules émotions amoureuses :

« Quand j’avais 17 ans, c’était les grandes vacances. On a fêté un anniversaire familial dans une location. Le voisin avait un fils de 9 ou 10 ans. Il me trouvait grand et cool. C’est devenu mon copain, on grimpait dans les arbres et on papotait. Il venait me voir en vélo. Une vie de gosse qui est content d’avoir un copain grand. Pour me dire au revoir, à la fin du week-end, il m’a serré dans ses bras. C’était génial. Je ne sais plus si j’ai eu une montée de désir, mais ça m’a fait extrêmement plaisir d’être enlacé. Ça m’a ému. Ça se rapprochait d’un sentiment amoureux, oui, je suppose. On s’est reparlé une fois sur Skype, on n’avait rien à se dire. Il entrait en CM2, moi j’étais au lycée. » 

Une ferme avec une femme abstinente

A propos de sa vie sexuelle et amoureuse, telle qu’il la conçoit dans le futur :

« Je suis inscrit sur un site de rencontre BDSM pour adultes, c’est l’une de mes seules options légales. Pendant longtemps, les contacts que j’ai pu avoir ne m’ont pas donné envie. Des mecs de 50 ans qui font des messages courts et mal orthographiés. Une fois, ça a été plus intéressant. J’ai eu une relation forte, avec de longs messages. Lui était homosexuel. Je n’étais pas attiré sexuellement par lui, mais j’y trouvais une forme de satisfaction. J’étais le dominé, évidemment… Quand j’ai sous-entendu quels étaient mes fantasmes sexuels, il a arrêté de me répondre. Il m’a dit que ça devenait trop difficile pour lui. C’est dommage, parce qu’il ne manquait plus qu’il m’accepte comme je suis et on aurait vécu des moments formidables. J’étais dég’. Récemment, un homme de 50 ans, qui se décrit comme discret et propre, m’a contacté. Je pense que je vais accepter de le rencontrer. Ce qui me plaît ici, notamment, c’est d’être aimé pour ma jeunesse. »

Puis, quand il se laisse aller à s’imaginer heureux :

« Peut-être qu’un jour, miraculeusement, mes attirances changeront un peu. L’idéal, parfois j’en rêve, c’est de vivre avec une femme qui aurait les mêmes attirances que moi et partagerait les mêmes convictions que le forum Virped. On vivrait ensemble une amitié, on serait agriculteurs. J’aimerais devenir agriculteur, mais c’est impraticable seul, surtout quand on est fragile et dépressif. Le fait que je sois tout seul m’oblige à réduire mes projets. Ce qui est plus réaliste, c’est d’entretenir une relation avec un homme dominant qui m’accepte comme je suis. Ce serait bien déjà. Et d’espérer que les mentalités évoluent un peu, juste assez pour qu’on puisse imaginer que soit mis en place un soutien aux pédophiles abstinents. »

Pour finir, Bastien tient à dire qu’il ne s’est jamais senti coupable de rien, même si « cela passerait mieux auprès des gens ».

« Je n’ai rien choisi. »

Une amie fan de série l’a sauvé

Quelques jours plus tard, je rencontre Alphonse, 28 ans, qui vit dans l’ouest de la France. Il est brun, de taille moyenne, une tête de geek sympathique (qui sait quitter son PC pour se faire un bon resto).

Lui aussi décrit une famille normale et non abusive – il pense que chez lui, la pédophilie est innée, ou liée à une commotion cérébrale pendant l’enfance. Lui aussi est attiré par les jeunes garçons, mais plutôt entre 8 et 12 ans, « ceux qu’on retrouve dans la rubrique sous-vêtements d’enfant des 3 Suisses. » Je suis la première personne à qui il parle en face-à-face de ses désirs sexuels.

Dans ses e-mails, il a une approche très différente de celle de Bastien. ll est très demandeur et son ton est décontracté. Quand je le retrouve, ce jour-là, il me propose gaiement de discuter à la terrasse d’un restaurant chinois, dans une rue passante... Devant mon étonnement, il explique qu’il va bien, qu’il a moins peur et que la souffrance est derrière lui.

Cela fait plusieurs mois qu’Alphonse se sent sorti d’affaire. Gros consommateur de pédopornographie réelle sur les réseaux peer-to-peer et les forums privés de TOR (il explique que dans la majorité des cas, elle met en scène des enfants entre eux, les adultes sont hors-champ), il a tout arrêté à l’aide d’une amie américaine, victime d’abus sexuel.

Ils ne sont jamais rencontrés, mais ils sont extrêmement proches. Elle est fan de la même série que lui et ils échangent quotidiennement.

« J’étais jeune, con... Il faut de la maturité pour comprendre la violence de ces images et qu’il y a des adultes hors cadre. Mon amie m’a dit que si je ne me débarrassais pas de toute cette merde, elle ne me parlerait plus. J’ai tout effacé. C’est impossible de se libérer d’une addiction seul. Faire des efforts pour ne trouver aucune récompense rend la chose insurmontable. Avoir quelqu’un qui me demande régulièrement où j’en suis et me félicite pour mes progrès, ça a fait la différence. C’est un peu la méthode des alcooliques anonymes (sauf qu’avec eux, celui qui juge c’est souvent Dieu, moi je suis athée), et ça marche. »

Dans le même temps, Alphonse a soigné sa dépression avec des médicaments. Et il a lancé le Tumblr (un micro-blog) « Ask a pedophile », pour venir en aide aux jeunes comme lui. Il pense que cette plateforme ouverte et publique est un bon complément au forum américain Virped qui est en vase clos. Tout se fait en anglais. Il y a 100 abonnés.

Calculer la hauteur des ponts pour mourir

La veille, Alphonse a reçu ce message qu’il me montre sur son portable :

« Hey, je voulais juste te remercier pour ton blog. J’ai 15 ans et dans un mois, j’en aurai 16. Malheureusement, j’ai remarqué, il y a quelques années, que je n’étais attiré que par les jeunes enfants. J’ai pensé très fort au suicide, surtout quand l’étiquette de pédophile s’est imposée de plus en plus. Je pensais que mon destin était d’agresser ou d’être tué. Mais ce blog a ouvert des portes et il m’a permis de me sentir moins monstrueux. »

L’année dernière, Alphonse réfléchissait aussi à une façon de mourir. Il a « fait des maths » pour calculer la hauteur des ponts de la ville et la vitesse de l’impact de son corps s’il en sautait.

C’est une grosse responsabilité pour un jeune de 28 ans de recevoir des messages de détresse de jeunes ados : il aimerait, dans l’idéal, que des professionnels remplissent ce rôle. Et en même temps, il y a quelque chose de valorisant là-dedans qui lui fait du bien.

Deux heures qu’on parle et il dit :

« Là, si on y réfléchit, il y a peut-être 25 personnes qui sont passées à côté de nous qui ont le même problème que moi. Il faut que les gens réalisent qu’on existe. »

Maintenant, Alphonse se dit « pas malheureux ». Il aime son métier, ses collègues, ses jeux en réseau. Il a deux-trois bons amis sur qui compter.

Sa vie sexuelle est correcte, dit-il, grâce à des sex-toys et à la pédopornographie fictive qu’il consulte et qu’il voudrait voir dépénalisée. Il dit que cette dernière permet de sortir de la spirale boulimique plaisir-culpabilité ressentie au visionnage de vidéos ou de photos. Il envisage une relation de couple avec un asexuel, homme ou femme.

S’éloigner du bain quotidien

Alphonse a arrêté de penser que la pédophilie se lit sur son visage quand il marche dans la rue. Et s’il sort encore et pour toujours de la maison quand son neveu prend son bain, ce n’est pas parce qu’il a peur de ses désirs (il n’en a pas pour lui), mais pour protéger l’amour de sa famille.

« Si un jour, je me fais choper par la police à cause de toute la pédopornographie que j’ai consommée, je ne veux pas que ma famille se mette à penser que je l’ai tripoté. C’est la psychose que cela provoquerait chez eux qui me ferait le plus de mal. Je veux que pour eux, il n’y ait aucun doute. »

 

 

 

 

Par TEMOINS SUR NOUVELOBS - Publié dans : LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS . - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 25 mai 4 25 /05 /Mai 10:00

 

-"ne rien laisser passer», nous explique Stéphane Babonneau, avocat pénaliste français.

"Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d'enregistrer ou de transmettre l'image ou la représentation d'un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Lorsque l'image ou la représentation concerne un mineur de quinze ans, ces faits sont punis même s'ils n'ont pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation."
Est considéré également comme délit le fait "d'acquérir ou de détenir une telle image ou représentation par quelque moyen que ce soit [qui] est puni de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende."
La loi est d'autant plus stricte depuis un arrêt du 12 septembre 2007 rendu par la Cour de cassation de Paris concernant une affaire d'une vidéo cassette de manga japonais à image pédophile : "en application de la loi du 17 juin 1998, qui a étendu l'objet du délit à toute représentation d'un mineur, les images non réelles représentant un mineur imaginaire, telles que des dessins ou des images résultant de la transformation d'une image réelle, entrent dans les prévisions de ce texte." 

Pour l'avocat pénaliste Stéphane Babonneau, « une poupée qui représente un(e) mineur(e) pourrait donc tomber sous le coup de cet arrêt. » Ceux qui produisent, diffusent et achètent peuvent donc être condamnés par la loi française. 
  

 

 

Par STEPHANE BABONNEAU - Publié dans : LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS . - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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