Partager l'article ! une cicatrice dans le ciel - j'ai la même dans mon coeur - le 22 septembre 1992 EN MEME TEMPS je jouissais...quelle philosophie en tirer ?: &nbs ...
comme lors de tous nos précédents RV on baisait avec passion et rien -sinon la mort ?- ne nous aurait arrêtés ...ainsi va la vie ... on avait raison : la vie passe si vite !
la cicatrice du ciel le 22 septembre "Raymond-coeur-de-loup" -EN MEME TEMPS- me prenait, me prenait, me prenait...
MOMOND (RAYMOND)
_Momond, alias Raymond, alias Ramon : comme il vous plaira : je dois brouillr les pistes car, s'il revient par chez-nous, il se reconnaîtra_______________________________>
J'ai évoqué Momond dans un autre article. Le présent récit est le plus authentique possible. Je draguais souvent en ces lieux
Ci-dessous cette photo du film "L'Inconnu du Lac"me rappelle le moment ou Momond et moi avons fait connaissance.
On était alors chacun plus jeune que les deux acteurs ci dessous du film "L'Inconnu du Lac"ily a qq temps sur les écrans.
désolé c'est espagnol mais le trailer français n'a vu dans le film que le polar...moi non !
L'INCONNU DU LAC, au cinéma le 12 juin 2013. Un film que la bienpensance s'est empressée de cacher.
L'été. Un lieu de drague pour hommes, caché au bord d'un lac. Franck tombe amoureux de Michel. Un homme beau, puissant et mortellement dangereux. Franck le sait, mais il veut vivre cette
passion.
L'inconnu du Lac Extrait # 2 (celui de dailymotion ) "Je te jure qu'il est bizarre..."
Un film réalisé par Alain Guiraudie, avec Pierre Deladonchamps, Christophe Paou, Patrick Dassumçao, Jérôme Chappatte, Mathieu
Oh, sur la drague tout va très vite et même si vous êtes plutôt timide dans la vie sociale, ici chacun sait pourquoi l'autre est là.Surtout si on sait soi-même pourquoi on est là ! lol. Je dis ça parce qu'il y a aussi les hésitants qui savent pas eux-mêmes pourquoi ils draguent. Nous non. Il y avait sa moto genre moto cross cachée dans les buissons, et lui était assis au bord du lac N° 3 que forme la Durance sur cette route dévolue à la drague en ces temps-là. Je me suis assis près de lui et j'ai contemplé le lac....
- Bonjour ! - on se connaît ? Je t'ai jamais vu ici. - Je viens pas souvent. Toi oui ? - Quand je peux. Tu dragues ? - je réponds oui dans un souffle et un hochement de tête.
Il a l'air tranquille Il est costaud, moi plus fluet. Nos mains on joué les éclaireurs.
Il m'a dit que j'étais beau, m'a demandé si j'étais étudiant ... (étudiant en médecine ??? pkoi ? Par la suite il m'a appris qu'il bossait dans une petite entreprise de location de matériel).
Je sentis sa verge puissante et épaisse à travers son short. Mon attitude et mon corps lui laissaient entendre que je me laisserais faire. On était assez abrités des regards, mais sans plus. L'eau était juste là en dessous et le talus trop pentu s'avérait inconfortable. C'est pourtant là qu'il m'a pris pour la première fois. Les caresses ont été brèves. Je me posais la question de savoir si j'allais pouvoir prendre un tel engin dans mon cul alors encore assez "vierge". Pourtant je ne souhaitais que ça.
Oui, la photo (fake) ci-dessous est hors décor naturel mais sa queue c'était plutôt ça en plus raide et plus épais quand il baissait son shortet avec le même petit claquement sur son nombril :
Je suis sûr que son désir de me prendre était teinté de questionnements. Comme beaucoup allais-je refuser de prendre un tel engin ?... L'incertitude prévalut jusqu'au moment "M", l'instant"T". Je sortis un préservatif. Je n'en avais que des ordinaires. Le lui enfiler sans le déchirer posait problème. A la première tentative de me prendre, le préservatif éclata en lambeaux Par la suite j'avais (inutilement) des king-size avec moi : on se fit confiance. Tout le temps et à plusieurs reprises il lubrifia. - je ne veux pas que tu aies mal. Arrête-moi s'il faut..On était tous les deux à genoux, je me présentais de dos, le défi était pour moi. Enfin je triomphai : j'avais mal. Sur ce talus inconfortable il entreprit de parfaire son oeuvre. Je m'accrochais aux plantes qui poussaient là. Il allait, il venait sans fin. Savez-vous ce que c'est un piston ? Sa verge me procurait des sensations inconnues. J'étais sa chose. Il m'enculait tranquillement sachant l'envoûtement qu'il était en train de faire naître. Personne ne m'avait pris de la sorte et il n'en finissait pas.
Par la suite les RV se multiplièrent et on eut une couverture tirée de ma 2 CV et on chercha de bonnes planques. Je n'avais pas à me poser la question d'être capable de lui rendre ce qu'il me donnait J'étais subjugué et ma passivité le séduisait à fond selon moi : j'étais ce qu'il cherchait et réciproquement.. Chacune de ces photos (fakes)évoque bien ces moments de plein air et de baise intense.
Au début j'étais épuisé après, au point de ne plus pouvoir rien faire pendant de très longs moments. Ensuite, ce vide en mon corps et mon esprit jouait comme une détente absolue dont j'avais besoin. Et je devins accroc'. Ca c'est toujours mauvais en raison de la peine que fait toujours une séparation. En moi il y avait deux luttes : assumer ma bi sexualité et ma passivité avec les hommes.
Le fait nouveau ce fut qu'un jour il tira de son sac à dos un gode bricolé par lui. On était "en train"et il me dit : "ça je préfère que ma femme le trouve pas" Il se le mit tout en me baisant et me mit la main sur le long manche en bois pour que je sois aux manettes. Ca changeait la donne et je culpabilisais légèrement. de comprendre son insatisfaction que je ne puisse pas le baiser. Gentil Momond ! Il devait s'en prendre des gros, vu la grosseur du gode.
Mais il passait beaucoup de monde sur la drague et un jour, arrivé après lu,i je vis sa moto planquée et le trouvai en "baise debout" dans les genêts du bord de Durance avec un petit jeune bien foutu, plutôt plus fluet que moi, l'air d'un apprenti plus que d'un étudiant et dont l'anus était aussi élastique que le mien. lol Candidat à la complicité je voulus observer sur leurs visages les effets de cette énorme intromission. Je m'offris à sucer, caresser, exhauster la jouissance du jeune... mais non, sans que Momond pût protester je fus gentiment évincé. Bof ! sur la drague si on est jaloux ou exclusif on rate des choses !
Il me rejoignit après avec des regards évocateurs de son plaisir. Je le félicitai de sa bonne fortune, mais il me dit que ce garçon était un habitué. Je savais, pour avoir été avec d'autres gars, que sur la drague il ne faut pas être jaloux. Ca j'ai bien appris. Pendant une baise, on a vécu l'orage terrible de Vaison en 1992 , ça je me souviens, il faisait si sombre j'ai culpabilisé qu'on ait été dans la joie du sexe pendant que des gens souffraient et se noyaient. That's life me répondrez-vous : à chaque instant sur la terre certains sont dans la joie et d'aures dans la souffrance. Aucun lien de cause à effet, mais je crois qu'à partir de là des choses ont concourru à nous séparer. Lassitude ? il y a de ça. Tentations diverses sur une drague riche à l'époque ? sans doute. Momond avait perdu son travail l'entreprise ayant fermé. A part quelques stages (infirmier notamment), il fut désormais libre tout le temps et moi toujours heureux de mes fréquentes demi-journées libres dans la semaine. Aucun de nous deux ne voulait manquer les RV qu'on se donnait oralement.
Côté baise, Momond si je le croisais, était toujours dispo. Mais une sorte de crainte du pistonnage violent de mon amant était survenue. J'aimais sa façon rude et exigeante de me posséder, je m'y préparais si j'avais RV en me faisant des lavages et même en ayant le nécessaire avec moi. Mais j'avais la hantise au bout de quelques minutes que mon anus très sollicité ne vienne à salir, ne serait-ce qu'un peu. J'ai horreur de ça, on me comprend sans doute.
Puis, à partir d'un moment, il n'est plus venu à la drague. Pas de tél entre nous je l'ai dit, je me suis reproché de ne pas pouvoir le joindre pour savoir (de façon désintéressée) s'il allait bien ou lui venir en aide s'il lui arrivait quelque chose. C'était la loi de cette drague : incognito, surtout les hommes mariés. Est-il parti à l'étranger ? Je crois qu'il avait attaqué une formation d'infirmier. Je prie Dieu, s'il existe, qu'il soit en vie et en bonne santé. Allez, que le hasard fasse que le tag "cavaillon" sur le net lui dise encore quelque chose et qu'il soit devenu l'un des 5 à 600 visiteurs quotidiens de ce blog...Momond, rassure-nous, moi je t'aime ! Reviens svp !
Ton souvenir est si vivant, toi si généreux, si vaillant, je te désire encore :
on inventa des choses nouvelles nées de nos expériences
shootés tous deux par notre plaisir partagé
Il m'avait dit qu'il avait été expat dans les pays du golfe. Etait-il reparti ?
NB : toutes les photos sont évocatrices de la vérité mais FAKES du net.
commentaire : "philosophie ??? humilité : je ne t'ai jamais rendu ce que je te dois , non ? " HYDE
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