Partager l'article ! comme Lawrence d'Arabie j'ai appris à bénir, chérir, aduler silencieusement mes violeurs: il fallait que je ne manifeste que de la douleur, de ...
il fallait que je ne manifeste que de la douleur, de l'horreur à ma soumission qui était censée être totalement forcée.
Meeerde.... déjà plus de PQ. Tu m'en fais passer STP dis-je à mon co-détenu...Merci !
J'ai chié devant-lui, je m'essuie de même mais je me dépèche de tirer la chasse pour l'odeur dans notre cellule exigüe. Tu t'y es fait dis-je à la vie à deux ! Je rigole : on n'est plus gênés par le manque forcé d'intimité. Tu sais que les romains avaient, en ville, des toilettes collectives, pas gênés pour autant.
-Je sais pas si ça favorisait les viols, mais ici en tôle oui, du moins dans les douches. J'en sais quelque chose. - Pourquoi, tu as été violé ? aux douches ? - A partir du moment où ça a été lancé, aux douches et ailleurs : en cellule, à l'atelier, au local de gym... Mon compagnon reste silencieux J'ai peur qu'une gêne ne s'installe...allez, je poursuis :
- J'ai résisté au départ. Mais en cellule, à 6 comment veux-tu résister si les mecs t'ont désigné comme leur pute. Ils étaient cinq tous ligués contre moi. Les plus tièdes étaient forcés par les autres. Au bout de quelques "fois" comme ils voyaient que je ne déclenchais plus de bagarre quand, me tapant sur l'épaule l'un d'eux me signalait qu'il voulait se soulager dans mon cul, ce qui en général déclenchait un enculage en tournante, il me dit tu vois que tu aimes ça te faire enculer. Tu es une vraie tapette. Je proteste avec vigueur mais comme je ne veux pas que la discussion se prolonge, je me la ferme ! Six mois comme ça et maintenant on est dans une cellule à deux... Je te raconte ça mais pourquoi ça t'intéresserait ?
- si, si continue dit-il d'un air troublé
- ça a cessé. Mais je peux te dire que ça me manque. J'en ai pas honte. En prison, le manque d'affection doublé de la pire proximité des corps a transformé un homme totalement hétéro en pédale accomplie. Seulement il ne faut pas qu'ils le sachent car leur plaisir est de me faire subir des misères. Mais même en en faisant semblant de protester, en criant que ça me fait mal, en pleurant, ils ont réussi à deviner que, maintenant, j'avais du plaisir...
-Je suis sûr qu'il y en avait pas un seul si beau que toi dans la cellule et même tout l'étage...peut-être c'est ton joli cul qui est en cause ! Désolé !
- au point que si tu veux me baiser je serai content. Et toi tu te viderais les couilles. C'est vrai que si on commençait comme ça c'est différent. Tu le vois, je te le répète : la honte je connais plus ! Tu ne dis rien ? Je peux pas être plus clair !
- Ben je sais pas...d'abord faudrait que l'idée de te baiser me fasse bander. En fait je pense que ma peine va être longue. Faudra que je me fasse à l'absence de meufs...si ça se passe avec toi...peut-être, mais tu me fais pas bander.
- t'inquiète, je te suce quand tu veux, tu verras...tu aimeras et tu banderas. Y a un truc que je voulais te dire c'est que j'ai lu en bibliothèque que Laurence d'Arabie avait été fait prisonnier et avait été violé par les turcs. Il confie quelque part qu'il y prenait du plaisir...
il y aura probablement une suite
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