Samedi 14 juin 6 14 /06 /Juin 00:58

 

 

 

...Les garçons fondants. Ce sont souvent des garçons timides, dont la séduction ne se révèle pas au regard pressé. Leur manque d’assurance met dans leurs gestes une maladresse touchante. Leur charme se déploie lentement. Ce sont souvent les meilleurs amants... Helain, l'auteur

C’était l’un des garçons les plus fondants avec lesquels je suis sorti. J’ai une théorie là-dessus. Il y a des garçons craquants et des garçons fondants. Les garçons craquants, ce sont ceux dont la séduction évidente vous submerge d’un coup, les beaux, les rayonnants, les très charmants. Sortir avec l’un d’entre eux est très valorisant si on a un public complaisant (une bande d’amis fera l’affaire, mais si vous avez une mère complice c’est encore mieux). Et puis il y a les garçons fondants. Ce sont souvent des garçons timides, dont la séduction ne se révèle pas au regard pressé. Leur manque d’assurance met dans leurs gestes une maladresse touchante. Leur charme se déploie lentement. Ce sont souvent les meilleurs amants.

Je sortais donc avec T. Il avait 20 ans, j’en avais 26. C’était un garçon taciturne, qui baissait souvent ses grands yeux noisette. Je passais donc mon temps à chercher son contact visuel. Quand j’y arrivais, il y avait du feu au fond de son regard et parfois même, il rougissait.

J’avais mis trois semaines à le convaincre de sortir avec moi. Il prétextait de ses défauts nombreux et irrémédiables pour repousser mes avances. J’avais essayé pas mal de choses. Ce fut le film chiant qui l’emporta. Je l’avais choisi long, américain et ennuyeux. Il accepta ma main dans la sienne, puis un baiser dans le cou, et un autre sur sa bouche qui avait encore le goût de la gaufre au chocolat achetée devant le Majestic Bastille.

Il manquait tellement d’assurance que c’était sa petite sœur qui l’habillait, dans le style surtaillé de ses amis du lycée. Il portait ce jour là un jean noir qui laissait voir pas mal de centimètres de son boxer mauve. La tentation était forte, la chaleur du baiser m’avait mis en confiance.

Sur l’écran, un long plan fixe avec une musique lente. Ma main plongea. Son sexe était raide et avait trempé le tissu. Je passais longuement ma main dessus. Il s’enfonça dans son fauteuil en fermant les yeux. Je ressortis la main et la portai à mes narines. L’odeur était douce et enivrante. Je replongeai ma main, à l’intérieur du sous-vêtement cette fois, et pour la première fois j’eus sous la pulpe de mes doigts la douceur mouillée de son prépuce et de son gland. Je le décalottai doucement en serrant la couronne du pouce et de l’index. Je le sentis frissonner. Sous son gland le liquide était plus visqueux. Il me prit la main pour la repousser et je lui accordai une pause.

À l’écran l’image était plus claire. Il ouvrit les yeux, un peu rouge. J’ai souri. Sous son regard inquiet, je portai une nouvelle fois mes doigts à mes narines et l’odeur que j’inspirai ne me laissa plus de doute. T s’était branlé quelques heures plus tôt et n’avait pas pris le temps de faire une vraie toilette. Il dut voir à ma tête que j’appréciais, ce qui le surprit. La bosse de mon pantalon le lui confirma et ça le fit sourire. Nous attendîmes la fin du film. Je ne voulais pas le brusquer en parlant de ce qui venait de se passer.

En sortant du cinéma, nous avons marché un peu. Ce fut lui qui aborda le sujet en premier:

— J’avais peur de craquer pour des raisons seulement physiques, alors j’ai fait comme dans ce film débile où le mec vide ses munitions avant d’aller à son rendez-vous.

J’ai dû lui dire quelque chose de gentil et de tendre qui lui fit comprendre que j’avais envie de lui. Il a eu l’air un peu effrayé, mais excité aussi. Je voulais le ramener chez moi mais je ne savais pas comment faire. J’étais sûr, si je le lui proposais tout de suite, qu’il refuserait. Alors nous reprîmes notre marche le long des quais de la Seine jusqu’à l’Île Saint-Louis. Une fois là-bas, je me suis lancé:

— J’ai pas envie de t’abandonner à la prochaine station de métro, reste, on ira manger quelque part.

Il devait s’attendre à quelque chose de plus direct. Je le sentis hésiter puis:

— D'accord.

Nous marchâmes longtemps, traversant le quartier latin sans nous presser. De détours en détours, nous nous retrouvâmes rue Mouffetard, à battre le pavé dans le flot des touristes. J'avais l'habitude de marcher beaucoup dans Paris. Lui non et il commença à montrer des signes de fatigue. Arrivé au bout de la rue, ce fut lui qui me demanda qu'on aille chez moi se poser un peu. Quelques arrêts de bus plus loin, nous descendîmes et je l'entraînai chez l'épicier choisir des choses qu'il aimait.

Au moment d'entrer chez moi, il y eut encore une gêne de sa part, que je faillis aggraver en lui prenant la main. Je l'ai entraîné dans l'ascenseur et je profitais de ce bref moment pour l'embrasser à nouveau. Ses lèvres s'ouvraient, il ne serrait plus les dents. Je pus jouer un peu avec le bout de sa langue.

Je relâchai mon étreinte pour ouvrir ma porte et sitôt refermée, je lui pris son sac et son blouson. Le temps de vider le canapé de son fatras de coussins, de revues et de télécommandes, je m’assis et le regardai. Il se tenait debout dans l’entrée, un peu gauche, cherchant manifestement que faire de ses mains. Je tendis les miennes vers lui. Après une brève hésitation, il avança, il prit ma main et je le fis tomber sur moi. Ce fut une mêlée confuse et maladroite dont le but tacite était de déshabiller l’autre le plus vite possible. Je couvrais de baisers chaque nouvelle partie du corps qu’il dévoilait enfin. Mon sexe était dur et mon caleçon trempé de mouille et de sueur.

Il ne lui restait plus que son boxer mauve, taché sur le devant d’une auréole large et sèche, et d’une autre, plus petite, plus récente, plus moite. Il était allongé sur le canapé, ses yeux si doux exprimant une supplique muette. Il hésitait à formuler ce qu’il voulait. J’attendis un peu, le regardant d’un air tranquille et cherchant à l’encourager du regard. Et puis il se lança:

— Donne-la moi. S’il te plaît. Tout de suite.

Je me mis sur lui, un genou de chaque côté de son torse. Je sentis son cœur battre tant il était ému. D’un geste maladroit, il ouvrit les deux boutons de mon caleçon et sortit mon sexe humide et dur. Il me surprit en posant d’abord ses narines sur mon gland, les yeux fermés. Il inspirait mon odeur intime, les branles des jours précédents, la dernière goutte d’urine de mes passages aux toilettes depuis le matin. Et puis se déplaçant, il se mit à renifler le caleçon mouillé entre les bourses et la cuisse en poussant des petits gémissements qui me faisaient raidir la bite et sortir quelques gouttes de mouille supplémentaires.

Il se mit à me sucer. Lentement. On sentait qu’il manquait d’habitude mais qu’il avait très envie de me faire plaisir et qu’il aimait ça. Sa langue insistait sur le frein, tournait sur la couronne du gland. Il salivait beaucoup et moi je geignais, incapable de ne pas me laisser aller au bonheur fou qu’il me donnait. Je caressais sa tête sous les cheveux bruns, raides et un peu gras. Il avait encore une odeur corporelle d’adolescent gêné de sentir des pieds quand il se déchausse. Je voulais que cela dure. J’ai essayé à deux reprises de lui enlever ma queue de sa bouche. Il ouvrait alors les yeux, l’air suppliant et il me disait d’une voix qui portait à peine:

— Encore!

Je le laissai alors la reprendre dans sa bouche. La seconde fois, je décidai de me laisser aller. Il le sentit. Ce fut lui alors qui s’arrêta et me dit d’une voix rauque que je ne lui connaissais pas:

— Je veux que tu me jouisses sur le visage, mets-en moi partout.

Avant même de parler, il avait repris ma queue luisante de salive entre ses doigts. Ce qu’il venait de dire m’avait tellement excité qu’en quelques va-et-vient, je lui inondai sa petite gueule de minet timide. Sur ses taches de rousseur, sur ses sourcils, dans les poils courts de sa barbe brune et pas rasée depuis deux jours, dans son cou blanc et jusque sur ses lèvres, il y avait mon sperme, chaud, épais. Et quand il y ouvrit les yeux il y avait dans son regard un mélange de triomphe et de plaisir. Il s’était rendu maître de ma jouissance et il adorait ça.

Je m’étais assis à côté de lui et il fixait mon entrejambe.

— Tu débandes pas?

— Pas la première fois non, il m’en faut plus. Mais d’abord je veux m’occuper de toi...

— Attends.

D’un bond il se leva et prit à côté de la télé la grande boîte de mouchoirs. Il voulait s’essuyer le visage. Je pris le paquet de ses mains et je me mis à le faire moi-même, avec des petits gestes doux et j’en profitais pour caresser sa peau. Je sentais comme une tension. Cela avait l’air si nouveau pour lui de se laisser faire. Je ne lui enlevai pas son caleçon d’un coup, non. Mais à chaque caresse nouvelle, je baissai l’élastique, ou bien je tirai sur le côté. Il finit par vouloir l’enlever de lui-même et je pus enfin voir sa queue. Sa peau était mate et le gland entièrement recouvert, même au plus dur de son érection. Au dessus du gland, la peau formait comme une sorte de petite bouche boudeuse et mouillée. C’était une belle bite, large à la base et je m’aperçus bien vite qu’elle me remplissait parfaitement la main. J’allais aimer la branler et le garçon tremblant qui la prolongeait et dont le souffle semblait à présent guidé par le rythme de ma main, allait y prendre goût.

Je me mis à genoux devant le canapé, entre ses jambes ouvertes. Il se mit à me caresser le dos avec ses épaisses chaussettes de sport. Elles avaient dû être blanches mais étaient devenues grises. Elles étaient peut-être un peu rêches aussi, mais surtout elles étaient mouillées de sa jeune sueur, puissante, grisante. J’eus envie de lui en enlever une et d’y fourrer ma queue toujours excitée. Mais une autre chose me faisait encore plus envie: décalotter son prépuce complètement et renifler l’odeur de son gland.

D’un geste lent et en une seule fois, je tirai sur sa peau et découvris le gland violacé, à la peau mince qui semblait si sensible. Aussitôt l’odeur se répandit et vint me donner ce mélange de dégout et d’excitation immense que me donne toujours une queue mal lavée. Et je dis:

— Ça sent la crevette.

Il prit un air renfrogné et écarta ma main de son sexe. Mais j'ajoutai, avec un sourire que j'essayais de rendre charmeur:

— Ne le prends pas mal. D’après ce que j’ai vu, toi aussi tu aimes que ça sente bon le mâle à l’entrejambe. Alors souris! J'adore décortiquer les crevettes.

Je le regardai dans les yeux et il me sourit, un peu gauchement, ce qui m’excita encore plus. Je me penchai sur son sexe à l'érection devenue un peu indécise, je le décalottai doucement, jouissant du contact avec sa peau de soie. J'approchai mon nez et à grandes aspirations silencieuses, je me mis à respirer son odeur. Mon propre sexe était au maximum de son érection. Faute de pouvoir gonfler davantage, il remuait par saccades sous le coup de l'excitation.

Le gland de T sentait ce que je préfère chez un garçon: le vieux foutre. Les branles toujours recommencées avec un zeste de pisse pour corser un peu. Sous le gland, surtout autour du frein il y avait des traces de fromage. Lorsque j’ai commencé à y mettre la langue, ça a fait comme des petites boulettes blanc jaune. L’odeur était intense. Au goût, c’était finalement assez neutre mais je me mis à consciencieusement tout manger. Il était très excité et mouillait énormément. Ses mains sur mes épaules tentaient de guider une cadence propre à le mener rapidement à l’orgasme. Je m’arrêtai alors pour lui demander:

— Si je te fais jouir maintenant, tu me laisseras te prendre ensuite?

Il ne répondit qu’en hochant la tête et en me prenant les épaules pour me remettre sa queue jusqu’au fond de la gorge. J’eus un haut-le-cœur que je parvins à maîtriser. Il tenait ma tête et son petit cul se soulevait en rythme du canapé pour venir me baiser la gueule. Mes yeux pleuraient mais j’étais terriblement excité de voir cette brutalité virile réveillée chez ce garçon si timide, si réservé. Il a joui dans ma bouche une grosse quantité d’un sperme assez fluide, brûlant et curieusement sucré. Je n’ai jamais beaucoup aimé le sperme mais là je l’ai avalé, oubliant toute précaution.

Je m’assis à côté de lui en travers du canapé et je le regardai. Il tâchait de reprendre son souffle, comme épuisé par ce qu’il venait de faire. Je décidai alors de ne pas lui laisser de répit et ouvrant l’ancienne cave à cigares dans laquelle je gardais gel et capote; j’ai commencé à lui écarter les fesses. Les doigts bientôt remplis de gel, j’ai commencé à préparer son trou. C’était étroit mais il était détendu par ce qui venait de se passer et il se laissa bien vite aller à ce nouveau plaisir. Les yeux fermés, il passait sa langue sur ses lèvres et mordait sa lèvre inférieure pour m’exciter encore plus.

Je l’ai attiré par terre, sur le canapé, ma queue déjà habillée d’une capote. J’ai fait en sorte qu’il soit étendu à plat, la tête sur le côté et tout en l’embrassant, parfois sur la bouche parfois sur la nuque, j’ai laissé mon gland chercher son chemin. Je l’ai trouvé et j’ignore combien de temps cela a duré. Nous ne gémissions plus, nous laissions échapper des cris. Et quand j’ai joui à l’intérieur de lui, de son cul chaud et ferme, il a inondé le tapis sous lui sans même s’être touché. [et ça c'est une sacrée marque d'amour !]

C’est alors que je l’ai entendu dire, la voix encore sourde de plaisir et pour la première fois:

— Je t’aime.

    

 

 

 

 

 

 

 

Par Helain - Publié dans : AMOURS REVEES-REGRETS-NOSTALGIES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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