Vendredi 13 mai
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Augustin,
St. Augustine History Museum, Floride.
livré à lui-même, à 16 ans le jeune Augustin d'Hippone (SAINT AUGUSTIN )commet des petits délits avec des compagnons peu fréquentables. C’est à
cette époque que se situe le célèbre «vol des poires », larcin qu’il commit par désir de transgression et non par besoin... je me retrouve bien dans cette attitude, mais j'y vois
une similitude avec les attitudes perverses des délinquants....une petite part de nous mêmes dans les petits plaisirs cachés défendus par "la morale". A Carthage il régnait un climat de
sensualité exacerbée, les plaisirs de l’amour ainsi que le théâtre étaient à l’honneur, raconta Augustin. Il fait alors la connaissance de missionnaires manichéens dont le groupe fonctionne comme
une secte. Le manichéisme correspond à ses attentes car il peut exfiltrer l'idée de culpabilité que génère le mal . Bien que ce soit une société illégale et agissant en groupe fermé, il la
rejoint. Elle lui permet d’évacuer ses remords pour ses mauvaises actions, en pensant que ce ne sont pas des faits commis par l’homme lui-même.Mais c'est un homme amoureux de vérité et très
probe, honnête intellectuellement parlant. C'est peut-être ce qui motive ses "Confessions".
Professeur de rhétorique à Rome, à
32 ans il renonce au manichéisme, et se convertit au christianisme... sous l'influene d'Aurelius Ambrosius, Ambroise de Milan
(340-397) qui était évêque de Milan et sera l'un des Pères latins de l'Église catholique romaine qui juge de la légitimité des actes homosexuels en se référant à l'épisode de
Sodome et de Gomorrhe. On peut penser que cette influence a été marquante au plan de la tolérance et la compréhension dans la pensée de Saint Augustin.
Dans les Confessions, il reconnait que c’est une religion qu’il a tété avec le lait de sa mère qui était chrétienne....
Il est tourmenté par le problème du mal. S'il a fait avancer la chrétienté par ses réflexions, on peut comprendre qu'à partir du moment
où il s'est converti au DOGME, sa pensée a subi un arrêt.
Ce qui serait intéressant ce serait de savoir ce qu'il penserait de vivre sans dieu comme la plupart d'entre nous. On le devine puis qu'il oppose
symboliquement la cité terrestre et la cité céleste pour défendre la religion chrétienne. La cité terrestre est selon Augustin, le monde tel qu’il est, fondé sur l’amour de soi et issu du mal (le
péché originel).
Le péché originel auquel il adhère est, chez-nous, le point le plus controversé de sa doctrine car il recouvre la TRANSMISSION DE LA VIE d'un péché, d'un mal
inhérent à une malédiction légendaire de l'espèce humaine. Pouah !
Dans les Confessions, on aimerait savoir s'il a connu "la gaieté", -lol- l'homosexualité, car dans la cité romaine comme dans la cité grecque elle avait
cours et était consommée de manière abondante.
On aimerait savoir, en ce cas, s'il l'a regretté ou si comme nous il la vénère comme l'expression la meilleure de l'amour de l'homme pour (son) ses
frères.
mais oui ! L’homosexualité est présente dans la vie de saint Augustin (354-430), où elle a fait partie de ses expériences adolescentes, tout
naturellement (Les Confessions, livre IV)
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les frères ecclesiastiques visiteurs du blog sont les bienvenus...ils ne commettent pas un péché en venant...ici c'est un lieu d'amitié-d'amour- et
de mutuelle compréhension
recherches en cours
https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone#Amours_d.C3.A9sirs_et_amours_delectio
http://www.sexodoc.fr/pages/homolitproust.html
sAINT aUGUSTIN....UN HERITAGE PESANT
Posté par vincy, le 11 mars 2016
les liens ont été volontairement laissés à dispo'
L'homosexualité n'est pas encore un problème réglé en Italie. Alors que Matteo Renzi, Président du Conseil des ministres italien, est parvenu
difficilement à faire passer le mariage entre personnes du même sexe il y a moins de deux semaines, le pays vient de connaître un nouvel épisode qui démontre une fois de plus que le Pape est un
Chef d'Etat bis dans la péninsule.
L'AFP rapporte que le film Week-end, premier long métrage
du Britannique Andrew Haigh (qui a depuis réalisé 45
ans), ne sort cette semaine en Italie que dans 10 salles seulement. L'Eglise catholique, qui contrôle beaucoup de salles indépendantes italiennes, a en effet décidé de boycotter cette
histoire d'amour homosexuelle, sortie partout ailleurs en Europe sans heurts.
Pourtant le film est juste interdit aux moins de 14 ans. Cependant, pour la commission d'évaluation de la Conférence des évêques italiens
(CEI), il est "déconseillé, inutilisable et scabreux".
L'Eglise contrôle 1100 cinémas indépendants
Conséquence: le film a été refusé par les plus de 1 100 cinémas appartenant à l'Eglise, qui forment l'essentiel du réseau des salles indépendantes
du pays, en marge des grandes chaînes d'exploitation, selon son distributeur, Teodora Film.
Ce réseau est un héritage de l'époque où chaque paroisse avait son cinéma et où le prêtre du quartier faisait couper les scènes qu'il jugeait
inappropriées. L'AFP précise qu'aujourd'hui ces salles sont louées par les paroisses à des gérants qui, selon Cesare Petrillo, président de Teodora, ne sont pas religieux mais doivent s'engager
à suivre les directives des évêques.
"Normalement, un film comme ça aurait été diffusé par beaucoup de ces salles. Mais en fait on n'a pas pu le sortir dans des régions entières
et des villes comme Florence, Bergame ou Padoue. Et la seule raison c'est que les personnages principaux sont gays", a dénoncé M. Petrillo à l'AFP.
Réalisé en 2011, Week-end sort en Italie pour profiter du récent succès de 45 ans, qui a valu à Charlotte Rampling une
nomination aux Oscars et avait été, lui, validé avec enthousiasme par la CEI.
Film sur des prêtres pédophiles,
El Club a subit le même sort
La commission de la CEI évalue tous les films sortant en Italie, approuvant la majorité mais signalant certains comme "problématiques",
en invitant les exploitants à accompagner leur diffusion d'un débat sur les questions qu'ils soulèvent, comme ce fut le cas pour The Danish Girl, sur la pionnière transgenre Lili Elbe,
ou Spotlight, sur le scandale des prêtres pédophiles à Boston.
Il est très rare que la commission aille jusqu'à recommander que le film ne soit pas diffusé. Le dernier en date était El Club, du Chilien Pablo Larrain, prix du jury à la Berlinale en 2015, qui immerge le spectateur dans une communauté
religieuse au Chili, déstabilisée et traumatisée par un scandale de pédophilie.
On comprend bien que le cinéma, pour l'Eglise catholique en Italie en 2016, ne doit pas aborder les questions de genre, de sexualité "déviante" et
surtout ne pas critiquer l'institution religieuse, qui a toujours autant de mal à reconnaître ses erreurs.
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