Il a violé quelque 3000 fois sa fille Elisabeth dans une cave-appartement qu'il avait spécialement aménagée pour la séquestrer. Il y a dix ans, les faits atroces commis par l'Autrichien Josef Fritzl étaient révélés au grand public. A présent, cet homme de 83 ans, incarcéré à perpétuité pour ses crimes, subit les brimades et autres violences de ses codétenus, qui lui font vivre un enfer. En mars 2016, il a notamment perdu une partie de ses dents dans une altercation.   En outre, quatre gardiens le surveillent continuellement. L'octogénaire, qui montre des signes de démence, a payé 545 euros (quelque 653 francs), l'an passé, pour changer de nom de famille, dans l'espoir de finir ses jours dans l'anonymat.

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Enfermée durant 24 ans

C'est en août 1984 que Josef Fritzl enferme sa fille de tout juste 18 ans dans cet abri sans fenêtre pour pouvoir continuer à la violer. Il lui fera sept enfants, lui faisant subir les pires outrages durant 24 ans, jusqu'à ce 19 avril 2008 où il conduit sa fille Kerstin, fruit de l'inceste, à l'hôpital. Ne parvenant pas à la porter seul, il demande l'aide d'Elisabeth, avant de l'enfermer une nouvelle fois.

A l'hôpital, un médecin, inquiet de l'état de santé de Kerstin, contacte la police. Un appel à témoins est lancé à la télévision pour retrouver la mère de l'enfant. Un appel à témoins qu'Elisabeth découvre à la télévision. Elle supplie alors son père de pouvoir se rendre à l'hôpital, au chevet de sa fille. C'est ainsi que le calvaire de cette femme de 42 ans prend fin.

Aujourd'hui âgée de 52 ans, Elisabeth vit désormais sous une nouvelle identité en Autriche, comme ses enfants issus de cette relation contre nature. Il en va de même de l'épouse de Josef Fritzl, qui a divorcé. (nxp)