Partager l'article ! PROSTITUTION LES SEXBOXES DE ZURICH: Tandis que les FURIES françaises créent une hypocrite politisation du problème, certains pays cherc ...
Tandis que les FURIES françaises créent une hypocrite politisation du problème, certains pays cherchent des solutions réalistes
Zurich: Les belles-de-nuit n'ont pas boudé les «sexboxes»
Sex boxes comment ça marche !
Fin août 2013 la ville de Zurich a inauguré un site accessible uniquement aux automobilistes, qui permet aux travailleuses du sexe d'accueillir
leurs clients dans un cadre sécurisé.
«Au bout de deux mois, je peux dire que ce site protégé fonctionne», a déclaré à l'AFP Michael Herzig, le vice-directeur des services sociaux, à
l'occasion d'une conférence de presse.
Avec le lancement de ce dispositif, la ville n'a pas rencontré de problèmes majeurs avec les proxénètes ou les habitants du quartier. La ville n'a pas non plus été confrontée à des problèmes de violence, a ajouté Michael Herzig, qui s'est dit lui-même «surpris» de cette transition en douceur.
«En moyenne, 14 prostituées travaillent chaque soir sur le site, parfois plus, parfois moins», a poursuivit Michael Herzig. Ce chiffre correspond à peu près à la moitié du nombre habituel de prostituées qui arpentaient auparavant l'artère de Sihlquai, un des axes chauds de la ville où la prostitution est désormais interdite. «Les groupes de travailleuses de sexe étroitement organisées, avec des proxénètes en toile de fond, ne sont plus là», a-t-il expliqué, rappelant qu'il s'agissait précisément de l'objectif de la ville.
Dispositifs similaires à l'étranger
Le dispositif lancé par les autorités zurichoises vise à reprendre le contrôle de la prostitution, notamment face aux risques de trafic d'être humains. La scène de la nuit dans le quartier de Sihlquai était dominée depuis quelques années par des femmes d'origine hongroise, étroitement contrôlées par des proxénètes. Le sexe-drive de Zurich s'est inspiré de dispositifs similaires à l'étranger, notamment en Allemagne, dont le succès a parfois été mitigé.
Michael Herzig a rappelé que la ville de Zurich avait cherché à en tirer les leçons et avait veillé à ce qu'un service de sécurité soit présent en permanence sur le site afin que les proxénètes ne puissent pas en prendre le contrôle. «Nous ne sommes pas naïfs au point de croire qu'il n'y aura pas d'abus ou de profits réalisés par les souteneurs. Mais ce contrôle direct des travailleuses du sexe sur la rue ne devrait pas se produire et ne se produit pas sur ce site», a-t-il ajouté.
Depuis le lancement de ce drive-in du sexe, la police n'a pas constaté de déplacement de la prostitution de rue dans d'autres quartiers de Zurich ou d'autres régions de la Suisse. Selon Michael Herzig, de nombreuses prostituées hongroises seraient partie travailler dans d'autres villes européennes, notamment en Allemagne. Situé à Altstetten, un ancien quartier industriel à l'ouest de la ville, le site ouvert par la ville de Zurich est équipé de neuf «sexboxes», des garages dans lesquels les prostituées se relaient pour recevoir leurs clients.
Chaque box est équipé d'une alarme qui leur permet d'alerter le service de sécurité, présent pendant toute la durée du service, en cas de danger. Les prostituées peuvent également utiliser leurs propres caravanes, garées sur le site.
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