Dimanche 6 mai 7 06 /05 /Mai 08:56

  Le public s'est intéressé avec gourmandise à l'affaire Chanal, et les disparus de Mourmelon : un tueur gay et sadique qui matait les jeunes culs d son régiment pour les violer  et les tuer. Et quand est sorti «Moi comme les chiens»   c'est un flop « Exposer une problématique typiquement « gay » à un public qui, probablement, n'est pas sensibilisé à ce genre de situation» c'est difficile. Le public s'en fout de ce qui ne le fait pas saliver.

escorts gay mais pas putes ? ou putes...mais pas gay ?   -lol-

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Une histoire de sexe entre hommes, dans un milieu composé uniquement d'hommes. Salué par les médias (France 3, France Info) et par le milieu du polar, la sortie de ce roman semble être passée inaperçue dans la communauté gay en 2010. Il est grand temps de réparer cette injustice.

 

" Moi comme les chiens""   confronte deux générations d'homosexuels. Une jeune génération avec Alan, 20 ans, qui, de fil en aiguille, en vient à se prostituer dans la banlieue lyonnaise. Une génération plus âgée avec Hibou, 46 ans, qui passe pour un mystérieux gangster à la retraite. Après avoir sauvé Alan de l'agression violente d'un micheton, Hibou entame avec ce garçon turbulent une histoire de sexe poignante, jusqu'au-boutiste et tragique qui, polar oblige, terminera dans un bain de sang. L'amour physique y est décrit avec réalisme, sans jamais tomber dans le voyeurisme sensationnel. Les étreintes masculines passent tout autant par la tendresse que par la capture extrêmement précise des textures des sécrétions, des odeurs et des chairs.

 

Le mot « gay » apparaît une seule et unique fois dans ce roman. Car les deux éléments du couple Alan-Hibou rejettent, chacun pour des motivations différentes, cette appartenance communautaire.

 

Et c'est là tout l'intérêt générationnel de ce roman (écrit par une jeune auteure née en 1983) : l'appréhension de leur propre homosexualité par des hommes, finalement, « comme tout le monde ».

 

Travaillé par des pulsions de mort à l'encontre de son jeune amant, Hibou refuse d'assumer sa sexualité moins par homophobie que par un douloureux sentiment de marginalité, doublé de la culpabilité de ne pouvoir donner naissance à rien.

 

« Merde, tout ce qu'ils pouvaient faire ensemble, c'était baiser, ou déclencher la fin du monde. Baiser et déclencher la fin du monde. [...] Baiser, et mourir, parce qu'ils ne fonderaient pas de famille, ils ne pouvaient donner naissance à rien, tous les deux. Construire, ça leur était impossible. Mais détruire, ça, c'était faisable. Il comprenait pourquoi il avait tant pensé à le tuer, au début. »

 

Alan, de son côté, veut aimer et se faire aimer, par un homme et comme un homme. Cela ne semble lui poser aucun problème. En revanche, il entretient un mépris insigne à l'égard des gays qu'il drague dans des bars homos afin de leur extorquer un peu d'argent.

 

« Les autres clients ne daignaient pas le regarder. Tous se trouvaient déjà entre amis, ou en couples. Il les examina d’un œil haineux. Un tas de pédés d’une laideur totale. […] Il tenta d’envoyer des regards invitants aux clients. Vite, sa frimousse se contracta avec morgue. Ils ne se rendaient même pas compte de sa présence. Ou bien l’évitaient-ils des yeux. Sa dégaine devait les effrayer. Eux se trémoussaient dans des tee-shirts moulants, ou des chemisettes colorées. »

 

En quête infinie de virilité, Alan prend soin de se faire respecter « comme un mec », allant jusqu'à adopter la panoplie vestimentaire du parfait petit punk.

 

« Je veux que tu me traites comme un mec. […] C’est important. Peut-être que je bande pour toi, peut-être que je me suis fait baiser par toi, mais je veux me faire baiser comme un mec. Tu comprends. Pas autrement. Pas comme une pute, pas comme une fille. Je veux pas être une fille. Chuis pas une pédale, chuis pas un gay, là. »

 

Ce « chuis pas un gay », prononcé par un garçon de vingt ans, ne trompera guère le lecteur. Représentant de sa génération (le roman se déroule en 2006), Alan ne pulvérise pas des décennies de luttes pour la reconnaissance des homosexuels, au contraire, il les dépasse : il appelle à l'universalité, à l'être homme parmi les hommes, sans ghettoïsation, sans honte.

 

L'éditeur Moisson Rouge est avant tout un éditeur de polar. Moi comme les chiens est disponible dans toutes les librairies. Il est même sélectionné pour le prestigieux prix du salon Quais du Polar, le plus médiatique des évènements polar de France.

 

Une simple recherche sur internet, pour lire les critiques des nombreux lecteurs, suffit à concevoir qu'une histoire bien racontée, sans le moindre tabou, peut briser les clichés, les stéréotypes, les réticences et les idées préconçues.

 

Et c'est là toute la victoire du roman : exposer des personnages homosexuels sans jamais se ghettoïser, ou les ghettoïser. Exposer une problématique typiquement « gay » à un public qui, probablement, n'est pas sensibilisé à ce genre de situation. Le tout en respectant la vieille et noble tradition du genre noir, et grâce à une écriture riche et subtile.

 

http://culture-et-debats.over-blog.com/article-moi-comme-les-chiens-sophie-di-ricci-71226272.html

 

 

 

 

 

Par SOPHIEDIRICCI - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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