Partager l'article ! PIED DE NEZ A POUTINE et autres BOUTIN (s): Avez-vous remarqué que BOUTIN et POUTINE sont très bien assonancés ? Quand les gays s' ...
Assiste-t-on à un tournant dans les rapports entre homosexualité et sport de haut niveau ? Jason Collins a été soutenu par plusieurs autres basketteurs NBA après avoir avoué sa préférence pour les hommes, ce 29 avril 2013. En France, en revanche, une étude souligne l’homophobie dans le football professionnel.
Le coming-out de
Jason Collins n’en finit plus d’être commenté sur Internet. En avouant son homosexualité dans les colonnes du magazine Sports Illustrated, ce 29 avril 2013, le basketteur NBA de 34 ans a lancé un pavé dans la mare. Mais, signe des temps, il s’est attiré plusieurs éloges du monde
sportif.
Le sport nord-américain plus ouvert ?
Félicité pour son « courage » par le couple présidentiel Obama, le pivot des Wizards de Washington a aussi reçu le soutien de confrères comme Kobe Bryant, Steve Nash,
Tony Parker, Baron Davis, Pau Gasol ou d’anciens joueurs comme Shaquille O’Neal. Un chroniqueur s’est également fendu d’un article sur le site Internet de la NBA où il salue le geste de Jason Collins qui « brise les barrières ».
Le sport masculin nord-américain, qui promeut la virilité, serait-il plus tolérant vis-à-vis de l’homosexualité ? Les coming-outs étaient jusqu’à présent plutôt le fait de joueurs à la
retraite, loin des vestiaires. Le 29 mars dernier, l’ancien footballeur américain Kwame Harris, âgé de 31 ans, avait ainsi avoué son homosexualité. L’ex-offensive tackle imitait ainsi le joueur
de « soccer » Robbie Rogers. Rogers, milieu de terrain offensif de 25 ans, avait annoncé son homosexualité en même temps que la fin de sa carrière, le 15 février 2013...
Plus simple chez les sportives ?
Reste que Collins, Harris ou Rogers sont ou ont plutôt été des sportifs de second plan. Les stars comme le basketteur LeBron James ou le footballeur américain Aaron Roggers auraient peut-être
plus à perdre en termes d'image et de partenariats financiers.
Le coming-out semble par ailleurs un exercice plus ou moins périlleux selon les sports et le genre. En octobre dernier, le Portoricain Orlando Cruz est ainsi devenu le premier boxeur pro en
activité à se révéler. Dans le monde du patinage, être homosexuel est moins tabou. Chez les femmes aussi, semble-t-il. Martina Navratilova, ex-tenniswoman tchèque naturalisée américaine, avait
montré la voie dès 1981.
En Europe, dans les sports collectifs, la donne semble moins simple. Le coming-out du rugbyman gallois Gareth Thomas – le premier d’un pro en activité – en 2009 reste un cas un peu à part.
Le football pro français moins tolérant
Chez les footballeurs notamment, être « homo » reste mal perçu. En témoigne une étude commandée par l’association française Paris Foot Gay. Selon cette étude, 41% des joueurs de football professionnel en France et 50% des joueurs évoluant en
centre de formation « ont déclaré des pensées hostiles envers les homosexuels ». En comparaison, chez les amateurs, pratiquant différents sports, ce chiffre est de 8%.
En 1990, le footballeur anglais Justin Fashanu était exclu et insulté par des coéquipiers, des adversaires et des supporters, pour avoir révélé ses préférences sexuelles. En 1998, l’attaquant
d’origine nigériane s'était suicidé après des accusations d’agression sexuelle. Fashanu a été le premier footballeur pro en activité à avouer* son homosexualité.
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NDLR : * ni "avouer", ni "reconnaître" ne conviennent. "Déclarer"serait mieux venu...en attendant que l'homosexualité
soit devenue une chose non remarquable.
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