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De : claudemodou@gmail.com
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: petitjean.julien@...
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Cher ami Julien, je te remercie de ton envoi
c'est un honneur !
et je te propose que nous l'éditions à l'intention
des 350 visiteurs en moyenne qui nous lisent
Merci Julien
Bisous
c
>PS: je poste en copie à Fabien qui sera flatté que ton héros
porte le même prénom que lui !
Julien Petitjean été 2012
Episode 1 Fabien (La découverte de la sensualité)
Préambule
Il va quitter Landerneau. Son père est muté. Fabien est triste.
Le déménagement est prévu avant Noël. La rentrée de janvier aura lieu dans un autre collège. Fabien est inquiet.
Ce sont les dernières journées avec ses copains, les bagages sont prêts. Fabien pleure.
Et pourtant, c’est une nouvelle vie qui s’offre à lui, le passage à l’adolescence, une marche de plus vers l’âge
adulte. A quatorze ans, il est naïf, il sent bien que son corps est en train de changer mais cela ne l’intéresse pas. Il préfère le tennis et les copains. Ce profond changement qui s’annonce ne
peut que lui donner l’opportunité de grandir et de connaître le monde. Fabien le veut-il vraiment ?
-1-
Le camion de déménagement vient de partir, Fabien est seul dans sa chambre au huitième étage d’un immeuble situé à Limoges. Il regrette déjà sa maison de Landerneau et surtout le garage dans lequel il bricolait son vélo. D’ailleurs, son vélo ne l’a pas suivi. Trop dangereux pour une grande ville inconnue, c’est du moins ce que lui a dit sa mère. Alors il est coincé dans cette pièce. Regarder par la fenêtre lui donne le vertige. Il range sa chambre puisque dans quelques jours il rejoindra son nouveau collège. Nouvelle ville, nouveau logement, nouveau collège, nouveaux camarades. La tête de Fabien bouillonne, il se projette dans l’avenir, il s’imagine dans les nouvelles situations qu’il ne connait pas alors il range encore un peu plus sa chambre.
Il a rendez-vous à 9 heures avec le conseiller d’orientation du collège. Il n’a pas voulu que sa mère l ‘accompagne. Il se trouve trop grand maintenant. Il a pris beaucoup de marge pour être à l’heure. Arrivé devant le collège, il lui reste vingt minutes à attendre. Alors il décide de faire le tour du quartier. Prendre l’air ne peut que lui faire du bien. Il marche dans les rues, il trouve que les gens qu’il croise sont identiques et ne ressemblent pas à ceux de Landerneau. Il est le seul pour l’instant avec des cheveux châtains clairs et des taches de rousseur. Ici ils sont tous bruns avec une peau mate. Ils ont un accent qui traîne et parlent lentement. Fabien se sent très loin de chez lui.
Il frappe à la porte du conseiller d’orientation et entre dans le bureau. C’est un homme d’une trentaine d’année, fin et élégant, vêtu moderne d’un jean et d’une chemise bleue ouverte au col. Avec un grand sourire il accueille fabien. Il parait avenant, Fabien a confiance et commence à se détendre. L’homme lui parle du collège, de sa réputation, de ses succès aux examens, de son classement parmi les meilleures écoles de France. Au moment où il ouvre le dossier de Fabien, toujours avec le sourire il lui dit : « vous venez de Bretagne, région où les collèges sont d’un niveau plutôt faible. Je vais vous choisir une classe en bas de tableau afin que vous ne soyez pas perdu. De plus, ici nous avons le démarrage d’une deuxième langue vivante en quatrième, il vous faudra choisir et rattraper un trimestre de retard. Pourquoi être venu dans notre établissement, d’autres auraient mieux convenu à votre niveau ?» Fabien s’est tassé sur sa chaise, il s’attendait à tout mais sûrement pas à cela. Il ne sait quoi répondre et d’ailleurs ne dit rien, il attend. L’homme au sourire se lève et lui propose de le suivre pour lui présenter sa nouvelle classe. Silencieux, tout en marchant, Fabien essaie de repérer les couloirs, les étages, les escaliers, les paliers pour éviter de se perdre. Il a compris ce matin qu’il ne pourra compter que sur lui et faire attention aux autres, surtout à ceux qui sourient.
Le conseiller d’orientation s’arrête devant une porte de classe, frappe et entre. Le professeur interrompt son cours et s’avance vers les deux entrants. Le conseiller présente Fabien aux trente élèves présents et se retire aussitôt. Le professeur indique une place libre à Fabien et lui demande de se présenter : nom, prénom, d’où il vient. D’une voix forte, tout en regardant les élèves, Fabien répond à la demande en étant complet et en évitant d’être trop long. Ensuite il s’assoit à la place indiquée et salue son voisin de place. Le professeur reprend alors son cours non sans avoir précisé à l’encontre de Fabien la position de la leçon du jour par rapport au programme de l’année. Fabien est content ils étaient un peu plus en avance à Landerneau. Il n’y a que des garçons dans cette classe, il s’agit parait-il d’un choix du directeur d’établissement qui ne veut pas de classe mixte.
Le cours suivant est un cours d’histoire. Franck, le voisin de Fabien lui précise que le professeur, tout en faisant un cours magistral, veut uniquement que chaque élève connaisse par cœur le résumé du cours précédent. Il commence chaque séance par des interrogations orales et chaque élève nommé doit réciter intégralement le résumé. Il note à chaque fois et calcule la moyenne chaque fin de trimestre. Alors personne n’écoute le cours, et chacun fait autre chose !
Et c’est là que tout a commencé !
-2-
Franck et Fabien s’étaient rapprochés pour mieux discuter en faisant moins de bruit. Franck veut savoir si Fabien a une copine et s‘il est sorti avec une fille. Fabien ne répond pas, il rougit. Franck le regarde et comprend. Il attend un moment puis prend une feuille de papier vierge et fait un dessin : deux boules, un tube, un gland, chaque élément séparé les uns des autres. Plus bas sur la feuille, il les assemble et montre à Franck un sexe en érection. "Tu sais ce que c’est ? » lui demande-t-il. Fabien n’est pas à l’aise. Il a compris bien sûr mais ne sait quoi répondre. Régulièrement il a des érections et pas que le matin ! Il en a d’ailleurs de plus en plus souvent. Il ne sait pas à quoi elles servent mais il fait en sorte qu’elles ne se voient pas. Quelquefois le fait d’être stressé suffit, parfois ne rien faire et rester au calme en provoquent. Voir une personne dénudée aussi. A tout moment il peut être en érection. « Tu veux voir ? » lui demande Franck, « à la pause je te montre si tu me suis »
La sirène vient de retentir, Fabien ne sait que faire. Les élèves se lèvent, Franck aussi. Fabien guette Franck qui ne se retourne pas. Il se dirige vers les toilettes. Fabien marche lentement, s’arrête même, puis reprend sa marche. Il n’a rien décidé et ne veut pas perdre Franck des yeux. Il entre dans les toilettes, ne voit pas Franck. Il regarde les portes fermées sauf une, celle du fond. Son cœur bat très vite, il sent un frisson parcourir son corps, un frisson dont l’importance s’accroît au fur et à mesure qu’il s’approche de la porte du fond. Elle est entrouverte, il regarde à l’intérieur, ne voit rien, il glisse la tête, aperçoit Franck. Il ne peut plus reculer alors il entre entièrement et referme la porte derrière lui. Franck lui sourit. Doucement, il défait la ceinture de son jean, se plaque le dos au mur, penche son bassin vers l’avant, sort son tee-shirt de son pantalon et regarde Fabien dans les yeux. Lui ne sait que faire partir ou rester. Franck passe le doigt sur la fermeture éclair de sa braguette en descendant, en remontant puis en renouvelant l’opération quatre fois. Fabien reste, il a la bouche sèche. Il voit une bosse dans le jean de son copain, une bosse qui se déplace lentement. Il baisse la tête, regarde sa propre braguette. Il se rassure, son érection ne se voit pas. Il se trompe, Franck sourit tout en dégrafant le premier bouton de son pantalon. Il lève son tee-shirt, il montre son nombril et un duvet naissant qui entre dans le pantalon. Fabien a soif, il déglutit avec difficulté, ses yeux sont rivés sur la fermeture éclair. Quand va-t-il la descendre ? Franck fait durer. Doucement, lentement il écarte l’ouverture de son pantalon. Fabien découvre l’élastique de son boxer blanc. La bosse l’empêche de coller sur la peau côté gauche. C’est l’érection ! Franck s’arrête, regarde Fabien dans les yeux puis ensuite, fixe sa braguette. Fabien sent ces yeux sur son sexe et il est comme paralysé. Alors Franck reprend de plus belle et d’un seul coup fait tomber son jean par terre. Il se retrouve en slip, tee-shirt relevé devant Fabien qui devine nettement la forme du sexe. Franck alors prend l’élastique de son boxer par le devant et commence à le descendre. La forêt de poils s’accentue, Franck continue. D’un seul coup, brutalement, la sirène retentit, la pause est terminée. Franck remonte son pantalon, installe son tee-shirt et dit à Fabien : je sors le premier, tu comptes jusqu’à dix et tu sors ensuite. Une minute plus tard ils se retrouvent tous les deux côte à côte dans la salle de classe.
à suivre dans épisode 2
* "On ne guérit jamais de son enfance, soit parce qu'elle fut heureuse, soit parce qu'elle ne le fut pas." Citation de Robert Mallet ; (Apostilles ou L'utile et le futile ...)
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