Partager l'article ! MONDE ARABE CASTRATION SOCIALE DES JEUNES HOMMES: Modèle : le ...
Modèle : le
« le pétage de plomb » des hommes égyptiens. Mais toutes les sociétés arabes ressemblent à ce portrait.
On compterait 55 viols par jour en Egypte. le sujet est longtemps resté tabou Ce n'est qu'à la suite de la diffusion sur internet de vidéos montrant des groupes d'hommes se livrer à de véritables chasses aux femmes dans les rues égyptiennes que le pays à relativement pris conscience du problème (voir vidéo ci-dessous).
les langues se sont déliées et des associations se sont constituées pour dénoncer ce terrible fléau dont la cause première est la frustration sexuelle.
Lors de la révolution égyptienne, c'est le monde entier qui a découvert l'étendue de la frustration sexuelle des hommes égyptiens. Trois femmes journalistes occidentales, Lara Logan, Caroline Sinz et Mona Heltahawy, ont été toutes trois agressée sexuellement alors qu'elles couvraient les événements de la place Tahrir.
Le 16 février 2012, France 2 a diffusé dans son émission "Envoyé spécial" un reportage sur le harcèlement sexuel en Égypte édifiant. Un des interviewés de ce reportage expliquait, selon lui, que ce fléau était du à la pauvreté qui faisait que les Égyptiens ne se mariaient plus avant l'âge de 30 ans. Jusqu'à cet âge-là, les hommes n'ont aucune vie sexuelle équilibrée en raison des interdits sociaux et religieux. Ces interdits sont les préceptes d'une société d'un extrême conservatisme où le fondamentalisme religieux pèse d'un poids énorme.
ATTEINTE A L'IMAGE DU PAYS !
Dans le long métrage de Mohamed Diab "Les femmes du bus 678" Le film qui a été primé au dernier festival du Cinéma méditerranéen de MontpSellier, nous décrit finalement les hommes comme de tristes victimes, victimes de leurs frustations, des codes de virilité et de l'honneur
Ce réalisateur signe ainsi une oeuvre d'avant garde, autant sur le fond que sur la forme, qui lui a valu trois procès.Car la sortie d’un film aussi explicite a suscité des remous en Égypte, et même des actions en justice pour "atteinte à l’image du pays", visant notamment à interdire l’exportation de l’œuvre, sans résultat d'ailleurs car le film est sorti en salle en France le 30 mai 2012.Sources : New York Times, Le Point, Memri TV, Libération,
LES GAYS
Une grande partie de la société n'est que peu ou pas éduquée, rien ne garantit que le vent de liberté souffle jusqu'à la communauté homosexuelle.
les Egyptiens se laissent aller à imaginer leur avenir. Evoquer celui des gays et lesbiennes d'Egypte ne semble pourtant pas à l'ordre du jour. Karim se décrit comme un activiste gay de 29 ans. Il milite sur Internet et à participé aux manifestations de la place Tahrir au Caire, mais en gardant son homosexualité sous silence. «Je ne crois pas que la situation des gays s'améliore après la révolution, confie le jeune homme. Même si en Egypte il n'y a pas les mouvements radicaux d'Arabie Saoudite par exemple, il s'agit d'une culture ancestrale, très traditionnelle et conservatrice. L'homosexualité est encore souvent associée à la pédophilie ou à un comportement sexuel bestial.»
Se brûler au briquet
Même dans les milieux intellectuels, le sujet semble souvent devoir rester tabou, selon le jeune homme. Sur son lieu de travail, Karim considère ses collègues comme «des intellectuels» avec qui
la discussion est libre: «On peut parler sans problème de politique, de religion, de liberté de conscience. Mais prononcer le mot "homosexuel" reste impossible», regrette-il. Il garde aussi le
souvenir de la première fois qu'il a parlé de son homosexualité, face à un psychologue. «Quand j'ai évoqué cette question, il m'a répondu que je devais me convaincre d'être hétérosexuel. Le
traitement qu'il me proposait était de commencer de me brûler avec un briquet dès qu'une pensée homosexuelle me traversait l'esprit. Bien sûr, je ne l'ai pas fait!»
Dans son militantisme sur la toile, Karim multiplie les mesures de prudence (changement régulier de pseudo, anonymat total, etc.) La communauté garde le souvenir des mesures de répression du début des années 2000 quand les autorités s'étaient notamment servi du web pour exercer la répresssion.
Recueilli et recomposé par claudio
Egyptien gay
Gay Alexandrie
Nos belles différences et notre belle égalité.
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