PHOTO SOURCE POTINS .NET
Emmanuel Macron accusé de “diaboliser” l’industrie du porno :
Des affirmations qui n’ont pas du tout plu à Manuel Ferrara, acteur et réalisateur français de films
pornographiques.
*
Les récents propos d'Emmanuel Macron sur la pornographie n'ont pas plu à un acteur et réalisateur de films X
français, Manuel Ferrara. Explications.
Ce samedi 25 novembre, Emmanuel Macron tenait un discours dans lequel il dévoilait son plan de lutte contre les
violences faites aux femmes. L’une des mesures vise à lutter contre l’accès aux films pornographiques aux enfants dès l’âge de 11 ans car, selon le chef de l’Etat, « ce genre qui
fait de la femme un objet d’humiliation » est malsain pour les plus jeunes.
«La pornographie a franchi la porte des établissements scolaires. Nous ne pouvons ignorer ce genre qui fait de
la femme un objet d'humiliation #NeRienLaisserPasser
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 25, 2017
Emmanuel Macron accusé de “diaboliser” l’industrie du porno :
Des affirmations qui n’ont pas du tout plu à Manuel Ferrara, acteur et réalisateur français de films
pornographiques.
*
- «Je suis dans ce business que vous essayez de diaboliser en faisant ce genre de remarque. Je suis prêt à
m’asseoir avec vous et discuter d’un sujet qu’à priori vous ne connaissez pas. J’attends votre appel !».
A-t-il écrit sur Twitter, pour répondre à Emmanuel Macron.
Interrogé par Franceinfo, l’homme a précisé sa pensée :
«Cette phrase d’Emmanuel Macron est choquante. Il dit ce que les gens veulent entendre. Il diabolise
l’industrie du porno et fait des amalgames. (…) Il y a une grande partie du porno qui n’humilie pas la femme. Il faut savoir que dans le porno, il y a plusieurs niches. L’homme
qui domine la femme soumise est une niche. Mais ce n’est pas la seule».
Le Président répondra-t-il finalement à cette invitation à discuter ?
Oui? a-t-il répondu ? cavaillongay
citation :
Nicolas Hulot démissionne du gouvernement Macron : "Parce que les lobbies sont là"
Le360
•Nombre de vues : 18 817
•Source : lemonde.fr
« Je ne veux plus me mentir », a dit l’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire, qui n’a prévenu ni Emmanuel Macron, ni Édouard
Philippe de sa démission.
Interrogé sur ses motivations, Nicolas Hulot a dit qu’il avait le sentiment que l’écologie n’était pas la priorité de ce gouvernement, alors que «
ce sujet conditionne tous les autres ». Et d’ajouter :
« On s’évertue à entretenir un modèle économique responsable de tous ces désordres climatiques. (...) Nous faisons des petits pas, et la France en
fait beaucoup plus que d’autres pays, mais est-ce que les petits pas suffisent... la réponse, elle est non. »
Et de citer ses batailles avec le ministre de l’Agriculture :
« Je ne peux pas passer mon temps dans des querelles avec Stéphane Travert. »
Il a confié, las, qu’il se sentait « tout seul à la manœuvre » sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement.
Et de déplorer que son poste était « à la croisée des lobbies. Parce que les lobbies sont là ». Interrogé sur la manière dont il avait vécu son
poste, Nicolas Hulot a répondu :
« Puisque je suis dans un moment de vérité… oui, [ces douze derniers mois ont été une souffrance], sauf à basculer dans ce que j’allais devenir,
c’est à dire cynique. (…) Je me suis surpris à des moments à abaisser mon seuil d’exigence (…) et là je me suis dit c’est le moment d’arrêter. »
[...]
Une démission évoquée de nombreuses fois
Nommé pour la première fois ministre en mai 2017, après avoir renoncé à une candidature à la présidentielle un an plus tôt, Nicolas Hulot avait dû
accepter bien des décisions contraires à ses convictions, au delà de certaines victoires symboliques comme l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la fin de la
production d’hydrocarbures en France ou sur l’interdiction progressive de l’utilisation du glyphosate dans l’agriculture.
Il avait également dû endosser le report de l’objectif consistant à ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % en 2025,
ou l’entrée en vigueur provisoire de l’accord de libre échange UE-Canada (CETA).
La possibilité de sa démission avait donc été sous-entendue à de nombreuses reprises.
Dernièrement, Nicolas Hulot a particulièrement peu apprécié la présence de Thierry Coste, lobbyiste pro-chasse proche de M. Macron, lors de
réunion à l’Élysée sur la réforme de ce loisir, l